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Ruben West » Spread love, it's the Brooklyn way

Lun 29 Juin 2020 - 9:52

Ruben Chester West

tell me more about you

prénom(s) : Ruben, Chester comme le père qui ne l'a pas reconnu
nom : West, le nom de sa mère qui ne l'a pas abandonné
date de naissance : 13 novembre 2001
âge : 18 ans, et la maturité d'un homme plus âgé.

ville de naissance : Seattle, Etat de Washington
métier : L'apocalypse est arrivée quand Ruben terminait son collège, il n'a pas eu le temps d'avoir un quelconque métier
groupe : The Haven

avatar : Chance Perdomo


what i am
qualites
MATURE
LOYAL
VOLONTAIRE
OPTIMISTE
BIENVEILLANT

defaults
FIER
TÉMÉRAIRE
INSOLENT
BORNÉ
SECRET
Physique & Equipement :
Ruben a été un adolescent filiforme pendant longtemps, mais sa masse musculaire commence à se développer progressivement. Il est le plus grand de sa famille, frôlant le mètre quatre-vingts dix, il a eu par contre beaucoup de mal à prendre du poids. C’est seulement grâce au confort du Fort Nisqually qu’il parvient à ne plus être seulement un grand maigrichon. Une peau ébène, des yeux noirs, des cheveux noirs et crépus, Ruben est clairement afro-descendant et fier de ses origines. Il n’a aucun tatouage et étrangement aucune cicatrice. Il a eu surtout de la chance.

Dehors, Ruben a appris à tirer convenablement, et à se battre aussi. Il était à l'aise avec l'arbalète de Selene, aujourd'hui il aimerait en retrouver une. Ses années de basket lui ont appris à être vif et rapide, même s’il n’en a pas l’air. Il sort d’ordinaire avec un fusil de chasse, et une hache de pompier qu’il a depuis très longtemps – depuis l’hotel qu’ils ont quitté avec sa famille dans les premiers mois de l’apocalypse. Etrangement, le garçon fait aussi très attention à son allure : il aime être « bien » habillé. Tout du moins, que les vêtements lui vont au niveau de la taille. Des jeans utiles, des baskets confortables ou des bottes d’homme, et des t-shirts qui ont de l’allure, il se sent bien comme ça.


évolution psychologique
La première chose qui frappe chez Ruben, c’est sa bienveillance en toutes circonstances. Que ça soit avec des gens de sa famille ou de complets inconnus, il fait toujours preuve de gentillesse et d’accueil pour permettre plus facilement le dialogue avec eux. Le garçon est un profond optimiste qui a du mal à croire en la déchéance complète des hommes. Certes, il a vu quelques horreurs qui l’ont évidemment marqué, d’autant plus durant cette apocalypse, mais il s’accroche sans cesse à l’espoir d’un lendemain meilleur. S’il n’a que dix huit ans, Ruben est plus mature qu’un garçon de son âge. Il a été très tôt impliqué dans les décisions de sa famille, a eu l’occasion de gérer la survie avec sa tante. Chez les Messiah, il se montrait investi et volontaire, pour aider tout et tout le monde, qu’importait s’il savait le faire ou non. C’est là-bas qu’il a appris à cultiver sa curiosité, mais surtout à prouver à chaque instant sa loyauté. Pour sa famille, il est capable de tout. Dès lorsqu’on obtient sa confiance, Ruben se démène comme un diable pour ceux qu’il aime. Rien ne peut l’arrêter, c’est d’eux qu’il tire sa force.

Cependant, cette nécessité de grandir plus vite a contraint Ruben a développé certains traits de caractère : il est secret, pour ne jamais inquiéter les siens, il garde tout pour lui, au point d’exploser. Incapable d’exprimer ce qui peut le travailler, ou ses sentiments, il ne sait tout simplement pas en parler. Et s’il est volontaire, le garçon est surtout téméraire : il n’a pas conscience du danger lorsqu’il s’agit de ses amis ou de sa famille, il s’en moque, au point de se mettre dans des situations délicates. De surcroît, s’il peine à s’exprimer sur ses émotions, il le fait très bien quand il pense devoir faire valoir son point de vue : on lui a souvent demandé son avis en le considérant comme un adulte, il a besoin de le donner encore aujourd’hui alors qu’il n’est plus en gestion de quoi que ce soit. Borné, il n’entend pas facilement raison, et surtout, il peut faire preuve d’une fierté mal placée, se vanter, se montrer arrogant. Il n’en a pas toujours conscient, mais oui : Ruben a la grosse tête, d'autant plus d'être qui il est et d'avoir eu son parcours de vie.




Story of survival
Pre-apocalypse
13 Novembre 2001

Depuis le début, il n’y a toujours eu que des femmes dans ma vie. Je le note aujourd’hui mais ça a été ma norme pendant longtemps. Grandir entourer d’autres figures, ça change un homme. Enfin… Dans mon cas, ça me fait devenir un homme.

Ma mère, Annabelle West, m’a eu jeune. Elle était encore adolescente quand je suis venu au monde. On était pas dans une famille très riche, mais j’y ai grandi avec beaucoup d’amour, que ça soit d’elle, de ma grand-mère ou de ma tante. Elles se sont toutes occupées de moi, et m’ont toutes aimés à leur manière. Maman était la plus entière de toutes et la plus belle. Vive, mordante, joyeuse malgré l’abandon de mon père. Je ne l’ai jamais connu et je crois pas qu’il m’ait un jour manqué. J’étais peut-être le gosse qui n’avait qu’une mère pour l’aimer, excepté que dans les faits, je l’ai été bien plus que certains de mes copains avec deux parents.

2007

Je n’étais pas un très bon élève, mais j’avais déjà quelques passions. Maman détestait que je sois aussi casse-cou, quand Andrea me poussait sans cesse à me dépasser. Quand je tombais du skate, elle me remettait dessus. Elle disait que je ne devais pas avoir peur de me faire mal, qu’il y aurait parfois des douleurs pires que d’autres mais que les plaies guérissaient avec le temps, et que les cicatrices indiquaient juste qu’on avait vécu. Puis, elle gagna Los Angeles, et on se retrouva qu’à trois. J’étais souvent seul, à attendre que Maman rentre du travail, à attendre que Mamie parte travailler. Je faisais mes devoirs, et en grandissant, j’ai fini par rejoindre mes copains en bas de l’immeuble, pour jouer au basket.

C’est comme ça que j’ai commencé à découvrir cette passion, comme ça que je me suis formé. Les plus âgés venaient nous apprendre, ils nous chahutaient parfois. Ça m’a jamais vraiment affecté, c’était comme ça que ça fonctionnait dans le coin. Les violences, à cet âge, me touchaient pas non plus : je savais pas ce que ça signifiait. J’avais juste hâte de pouvoir grandir, de pouvoir atteindre le panier plus facilement. Les jeunes avec nous me semblaient sympas, ils étaient mes amis. Qu’importait dans quoi ils traînaient, on les admirait en ce temps-là. Certains m'ont fait découvrir le rap, et c'est comme ça que j'ai commencé à en écouter, et à en écrire. Je les ai toujours gardé pour moi cependant, peut-être un peu par honte.

Mon meilleur ami s’appelait Billy. Il était blanc, brun, un peu chétif, et il avait de très beaux yeux bleus. C’est un détail qui m’a marqué, parce que j’arrêtais pas de le répéter à ma grand-mère : j’adorais les yeux de Billy. J’ai compris à mes sept ans, je crois bien, qu’il y avait pas que les filles pour me faire vibrer. J’aimerais les deux, sans distinction, avec l’innocence d’un gosse qui voyait pas le problème à tomber amoureux. Les déconvenues ont été grandes par contre : Billy a pas aimé que je lui dise. A partir de là, il m’a laissé, et j’ai dû me trouver d’autres amis.

2014

Maman s’inquiétait de mes fréquentations, du fait que je traîne parfois tard le soir avec les autres dehors. Vrai que je suis pas bien grand, mais j’aimerais qu’elle les connaisse avant de les juger. Sauf qu’elle est jamais là pour ça. Elle a jamais le temps de les rencontrer, elle a jamais le temps de venir me voir jouer, elle a jamais le temps de voir mes professeurs, ni de rencontrer Rosa alors que je l’aime depuis trois mois déjà. Je suis pas un mauvais élève, mais je suis pas bon non plus. La seule chose qui me porte, c’est la musique et le basket, je pense que je pourrais faire quelque chose là-dedans. Quand je suis pas devant le panier, c'est sur la feuille que je me donne. Je commence à jouer du piano et de la guitare, c'est pas toujours génial mais je m'améliore.

Elle aimerait que je me concentre plus sur les maths que sur les paniers - elle ne sait pas pour mes poèmes. Elle me le dit souvent : je suis noir, et pas qu’un peu. Je peux pas être seulement dans les milliers d’espoirs pour une poignée d’élus. Elle veut pas me démoraliser, mais je dois couvrir mes arrières selon elle. Si elle savait… Si elle savait à quel point tout ça a aucun intérêt. Parfois, Maman ne veut juste pas me comprendre, elle essaie même pas. Mamie voulait adoucir nos relations, elle m’en parlait le matin pendant le petit déjeuner, après le départ de Maman, et me disait qu’on avait que nous pour s’en sortir. Que Maman y pouvait rien si elle devait travailler autant pour nous.

J’aurais aimé juste qu’elle soit là, parfois. Elle a raté beaucoup d’anniversaires, de matchs, de trucs qui me semblaient importants à l’époque. Je sais pourtant qu’elle m’a jamais moins aimé, et qu’elle aurait juste voulu avoir l’occasion de le montrer. C’était juste que le monde était pas souvent très juste avec elle. Qu’à m’avoir eu jeune, elle a pas eu le temps de se construire quelque chose. Qu’elle s’attendait à ce que mon père soit là, elle aurait aimé.

Parfois, j’ai eu honte de pas avoir de père.
Et ensuite, j’avais honte d’avoir honte de ça, après tout le mal qu’elles se sont données pour moi.

Septembre 2015

Rosa m’avait quitté un peu avant l’arrivée d’Andrea dans la région. Ma tante devait travailler dans le coin durant quelques semaines, sur un tournage. Et nous annoncer ses fiançailles à venir. Ça a été la fête à la maison, on a acheté du champagne même si on en a pas toujours les moyens. On s’est couché tard, exceptionnellement. C’est pas plus mal, ça a apaisé les tensions. Pour la première fois depuis des semaines, Maman et moi ne nous sommes pas disputés

Post-apocalypse
Octobre 2015

Tout s’est arrêté progressivement. D’abord les écoles, puis les lieux où les autres travaillent. On ne sait pas vraiment comment et pourquoi. Moi, ce sont les informations qui ont commencé à me laisser entendre que ça serait plus compliqué que prévu. Les agressions, les violences, les émeutes.

Aurevoir les gars du quartier et notre appartement de toujours. Bonjour chambre minuscule dans un hotel un peu pourri à Bellevue, avec Andrea, maman et mamie. Au début, on nous dit que c’est que pour quelques temps. Il y a les roulements des militaires et les ordres, je suis très jeune, terriblement impressionnable. La vie doit continuer à tourner pourtant, alors les hommes dehors et les femmes avec les enfants au foyer. C’est comme ça qu’on a découpé le temps, ou qu’on nous a obligé.

Je me suis fait quelques copains sur place. Des gars du quartier évidemment, et d’autres qui se sont retrouvés ici sans trop savoir comment. On déniche encore de quoi faire les cours, et moi le soir, je me retranche dans mon lit, pour écrire encore en écoutant de la musique. C’est à la fin du mois que les communications se rompent. Fini le contact avec le monde.

Mes premiers morts, je les vois de la fenêtre. Quand je me glisse derrière le rideau, le front collé contre la vitre, c’est des silhouettes errantes dans la pénombre que je discerne. Ils ont l’air bêtes, terriblement maladroits. Pourtant, les autres nous disent qu’ils sont dangereux, leurs nombres se multiplient un peu plus à chaque fois. L’hotel tient le choc, je ne sais pas par quel miracle.

Eté 2016

Ce qui ne devait être que quelques temps s’est transformé en quelque chose d’autre. Andrea a du mal avec ces règles, mais l’hotel s’est fortifié et nous sommes encore à l’abri. Juste, les militaires sont de moins en moins nombreux, les hommes aussi. Les femmes ont des portions plus maigres que les autres, parce qu’elles font des choses moins importantes. Je ne comprends pas vraiment pourquoi, mamie a du mal à tenir ses journées à force. L’hiver a été rude en plus de ça, et maintenant que le printemps est passé, on espère pouvoir repartir sur autre chose. Sauf que les hommes ici en décident autrement. Andrea est harcelée par un mec, elle a calmé sa mauvaise humeur auprès des militaires pour éviter des ennuis apparemment. Ou alors elle a compris que c’était comme ça désormais et plus autrement.

Pourtant dans la soirée, ma tante nous explique qu’on attend plus de moi. Les visages se tournent dans ma direction, alors que je suis plongé dans ma lecture. Ma mère se met à hurler, ma grand-mère à pleurer, ça semble un peu fou dans la chambre et je ne comprends pas ce qu’il se passe. Il faut du temps pour que les humeurs se calment, encore plus pour qu’on m’explique les choses. Mais d’ici peu, je me retrouverais avec un flingue entre les mains, et on me demandera de sortir dehors avec les autres. Je n’ai pas encore quatorze ans, et on attend de moi que je sois un homme.

La décision se prend cependant : puisque les femmes ne sont bonnes ici qu’à faire le ménage et l’éducation des enfants, qu’on se passe d’elles à l’extérieur, celles de ma famille prendront leurs indépendances avec moi dans leurs valises. Je n’ai pas l’âge de lutter de toute façon, je crois que ça m’effraie de devoir me retrouver avec une arme entre les mains, davantage que de partir avec les autres. Je me rends pas compte de tout ce que ça implique. Devant les portes menant à l’extérieur, les gardes tentent de nous dissuader, mais ma tante refuse qu’on se fasse encore exploiter et embobiner. Quelques conseils avisés plus tard, on se retrouve à l’extérieur sans y avoir jamais mis les pieds depuis octobre.

Le monde est désormais fou, et la théorie difficile à appliquer quand on ne sait pas comment faire. Quand c’est la première fois. Ma mère et ma tante ont le courage que je n’ai pas. J’essaie de ne pas être un poids. Nos deux jours de vivre ne font pas le poids, nous nous rationnons comme nous pouvons mais le cœur n’y est pas et nous ne savons rien de la situation dans les villes à côté. Trois semaines après notre départ de l’hotel, ma grand-mère se fait mordre au cours d’un « déménagement » vers un autre abri. Les morts sont sortis de nuls parts, en nombre. Nous avons fondu dans une maison, colmatant les brèches comme nous avons pu. Ça ne fut qu’après qu’elle nous l’annonça, perdu.

Je me souviens surtout des larmes, alors que nous avons attendu son dernier souffle. Ma mère me prend dans ses bras, ma tante fait le travail. Au moins, mamie ne se réveillera pas comme ça.

Décembre 2016

Nous sommes pas loin de Noël, et maman ne se sent pas bien.

Elle a attrapé un mauvais rhume ou quelque chose comme ça, elle tousse beaucoup. Sa situation fait que je dois prendre son relai pour sortir avec ma tante. Andrea s’inquiète beaucoup, et je dois dire que moi aussi. Si jusque-là, maman a toujours tout fait pour maintenir l’humeur au beau-fixe, la voir petit à petit perdre des couleurs et de son énergie me fait forcément quelque chose. Les médicaments que nous trouvons sont périmés, il n’y a rien à faire pour l’instant. J’espère encore que ça ira mieux.

J’ai pris l’habitude avec les morts. Avec Andrea, nous alternons l’usage de la hache de pompier pour nous défendre, nous avons aussi taillé des lances en bois pour pouvoir nous battre. La première fois que j’ai dû en tuer un, c’était un véritable choc. Mais au fur et à mesure, on s’y habitue. Quand ils sont trop nombreux, nous les évitons. Et puis, les vivants, c’est la même chose. Nous en avons rencontrés quelques-uns, mais je crois qu’Andrea préfère éviter les communautés : nous ne sommes sûrs de rien avec eux. Nous pouvons continuer comme ça, dès que maman ira mieux, nous avancerons.

Janvier 2017

Maman ne va pas mieux.
Je ne sais plus quoi faire. Elle s’éteint petit à petit, ses forces la quittent, et je n’ai que mes larmes pour pleurer. Andrea me réveille au milieu de la nuit pour me dire que maman ne se réveillera pas. Ça casse quelque chose dans mon cœur, je n’arrive pas à en parler. Encore aujourd’hui, la douleur est forte, comme ce vide oppressant.

Nous n’avons pas réussi à parler du reste du mois avec Andrea. Seulement des banalités. Je n’arrête pas de penser à elle, à sa mort. Tout est allé à la fois si vite et si lentement, nous n’avons rien pu faire. Je ne comprends pas. Je crois que je ne comprendrais jamais.

Mars 2017

Nous avons quitté l’horizon de Seattle il y a plusieurs semaines déjà, en laissant maman derrière nous. Après avoir croisé Peter qui a aidé ma tante à se remettre d’une mauvaise infection, nous prenons la route vers Portland dans l’espoir de trouver mieux quand nous rencontrons Selene. Andrea ne veut pas se mêler de tout ça, mais Selene est blessée et confuse, je ne veux pas qu’on la laisse dans cet état. Nous la sauvons pour la veiller quelques temps, et quand elle se réveille, Selene semble encore ailleurs. Je crois que le coup sur sa tête y est pour beaucoup. En tout cas, je la retiens, je lui parle. Elle est jeune elle aussi, je crois que nous pourrions être amis elle et moi. C’est Andrea qui précipite les choses, elle n’a pas la patience d’attendre que Selene pense droit. Finalement, nous terminons dans son abri. D’abord provisoirement, et finalement…

Août 2017

Andrea, Duncan, Sarah et Eli ne sont pas encore rentrés. C’est bizarre. Nous sommes inquiets, même si nous n’en parlons pas. Nous veillons. Après la horde qui a amené avec elle Brean et William, nous sommes tous un peu sur les nerfs. Même si certains nous ont rejoint entre temps, l’ambiance est différente. Ma tante s’intègre cependant, elle a une relation très étrange avec Selene. Moi, j’ai au moins un ami : Joachim est sympa avec moi, on a presque le même âge.

Duncan revient plus tard, amoché, après s’être fait torturé. Nos amis, ma tante, sont dans le repère de gens qui lui veulent du mal. Et eux n’ont pas eu la chance de se préparer à ça. Selene entend me laisser derrière, mais je refuse de ne pas les rejoindre pour aider. Sur place, c’est pire que ce que nous pouvions imaginer. Les objets, nombreux, abandonnés là, rangés par catégorie. Des dizaines et des dizaines de personnes laissées à la merci de ce groupe. Et finalement, la bague de fiançailles d’Andrea. J’ai du mal à comprendre ce qu’il se passe.

Dans la confusion, la seule chose qui m’obsède et de retrouver ma tante, je talonne Selene pour ne rien perdre. Il y a les combats, il y a le sang, il y a des pièces vides où le pire est arrivé. Je pourrais entendre les cris, sentir la terreur. Mon ventre se tort. Selene essaie de me protéger, quand des ennemis nous tombent dessus. Je suis terrifié, mais c’est presque sans hésitation que je lève finalement mon arme et que je tire. Le crâne éclate, la pianiste me regarde.

Je veux retrouver Andrea. Il faut qu’on la retrouve. Je peux pas avoir fait tout ça pour rien…

Mars 2018

Je crois que notre situation va mieux désormais, le monde s’ouvre à nous.

Cette année a été dense en émotion. Avec la convalescence d’Andrea et son bras amputé, ça nous a pris du temps de nous remettre. J’ai bien cru qu’elle ne tiendrait pas le choc, surtout après sa tentative de suicide. Mais… Mais elle essaye. Elle se remet doucement, elle prend même des responsabilités. Entre temps, nous avons perdu Alma, Lisandro a trouvé du réconfort avec ma tante. Je crois qu’elle aussi, en trouve avec lui. Sauf qu’il y a une nouvelle menace qui pèse sur nous : Les Remnants, un groupe de sales types qui pillent et tuent si on ne veut pas les rejoindre et faire comme eux. Ça n’augure rien de bon pour nous, et Selene pense qu’il nous faut de nouveaux alliés.

Juliet est toujours une sacrée emmerdeuse, heureusement que Joachim est là pour passer le temps. Il essaie de m’apprendre à monter à cheval mais c’est pas trop mon truc. Je crois que je préfère encore les entrainements à tirer avec Selene. Mais depuis qu’Effy est née, elle a plus vraiment le temps pour s’y consacrer, d’autant plus qu’elle cherche activement à trouver une solution pour qu’on reste en sécurité.

D’ailleurs, elle et Andrea sont parties avec la possibilité de trouver d’autres gens. En rencontrant Connor et Roza, elles ont vu l’opportunité de voir une autre communauté avec, et donc des gens avec qui s’allier. Contre la menace qui pèse, c’est pas plus mal comme ça.

Novembre 2018

Après l’asservissement de nos alliés, nous avons perdu la prison. Elle est tombée aux mains des Remnants quand certains ont lâché la localisation. J’ai tenu Effy jusqu’au bout, pour m’assurer qu’elle survivrait. Nous avons tous réussi à partir, et rejoindre l’abri d’un certain Deaglan qui nous a accueilli. Il voulait faire ça pour Selene. C’est finalement plus tard que le Ranch décide de reprendre ses droits et ses otages. Aujourd’hui, nous cohabitons tous ensemble au ranch, la vie évolue encore. Elle ne cesse de le faire.

Avril 2019

Deaglan m’a surpris avec sa fille et il a failli me mettre une sacrée branlée. J’ai réussi à m’échapper par la fenêtre, mais c’est vraiment pas passé loin.

Freya et moi, ça fait depuis janvier que nous nous fréquentons. Elle est un peu plus âgée que moi, mais elle est terriblement belle et intelligente. Nous parlons pendant des heures, et lorsque nous le faisons pas, nous nous embrassons. J’aime lui tenir la main, pouvoir poser mes lèvres sur les siennes. Ses yeux bleus font battre mon cœur. Avec elle, j’arrive à m’exprimer. Elle est la seule qui peut lire mes poèmes, ceux que j’écris encore quand l’occasion se présente. Elle les adore.

Moi, c’est elle que j’adore.

Novembre 2019

Ma cousine est née. Elle s’appelle Annabella Sedillo-West. Et elle est magnifique.
Il s’est passé beaucoup de choses entre temps : une sombre histoire d’hélicoptère, une alliance avec ceux du No Man’s Land – des solitaires et des plus petits groupes que nous. Ma tante a pris la place de Selene qui a besoin de repos dans la gestion de la communauté, et entre temps, nous avons eu des ennuis avec des gars masqués qui ont attaqué un avant-poste. Les membres de Fort Nisqually sont tous rentrés, mais il y a eu des blessés. On se remet progressivement, encore une fois.

Freya est toujours avec moi, notre relation évolue. Je suis amoureux d’elle, et même si je lui ai jamais dit, elle m’assure qu’elle en a pas besoin. Elle le comprend dans mes regards, dans mon attitude. Deaglan ne sait pas forcément pour nous, mais… C’est pas bien grave. On a pas besoin que tout le monde soit au courant.

Ah, et j’ai un nouvel ami ! Il s’appelle Milow. Il fait souvent la tronche mais au moins ensemble, on peut faire du skate un peu et nous amuser. Ça me fait du bien d’être juste un gars de mon âge parfois. Milow m’aide beaucoup pour ça. S’il y avait pas eu Freya, je pense qu’on aurait eu plus entre nous.

Mars 2020

Je l’ai tenu une dernière fois dans mes bras. Une dernière fois qui n’a plus aucun sens pour moi. Je me suis accrochée à elle, j’ai vu la terreur dans son regard. Tout ça pour quoi, au bout ? Nous payons encore les erreurs des autres, que des conséquences de décisions idiotes. Elles m’ont enlevé Freya, je ne sais plus quoi faire… Malgré la morsure qui défigure son visage, je n’arrive pas à me retirer la douleur de ce dernier baiser. Quand Juliet l’amène à l’écart, je sais que je ne la reverrais jamais.

Je n’arrive plus à écrire. Les papiers s’empilent à côté, les pages blanches avec. La douleur est si forte que je ne parviens plus à penser. Lisandro souffre aussi, mais les relations avec tout le monde semble se déliter. Je n’arrive plus à faire semblant. Sans Freya, plus rien n’a de sens. Mon cœur est vide, je suis vide. Je ne suis plus qu’un immense rien, une boussole qui ne trouve plus son nord.

Sans elle, tout est trop dur. Je ne sais plus quoi faire.

Survie
Entre le temps passé avec ma cousine, celui avec ma tante, celui avec mes amis, je crois que mes journées sont d'ordinaire très bien remplies. La période est cependant un peu plus compliquée pour moi actuellement, au point de ne plus avoir envie d'y mettre du cœur. Cependant, je suis toujours présent pour aider. Les travaux au campement prennent du temps et me permettent d'éviter de parler. Clint est de toute façon conscient que j'ai juste besoin de m'épuiser. Du reste, puisque je ne noircis plus de page, je consacre ce temps aux rondes plus régulières. Aux nuits trop longues. Avec le temps, j'aimerais prendre les armes pour les ravitaillements, peut-être me mêler au troc et partir plus loin sur les routes. Il faudra que j'en parle avec ma tante, quand elle arrêtera de vouloir à tout prix me réparer.

time to meet the devil
• Pseudo (sur internet) : Langouste
• Âge IRL : 4 ans
• Personnage : Inventé [ x ] / scénario/prédef [ ]

• Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum ? Oui [ ] / Non [x]
• Voulez-vous bénéficier de la méthode inclusive ? Oui [ ] / Non [x]

La méthode inclusive vous permet de commencer le jeu directement avec le Maitre du Jeu. En optant pour cette prise en charge, vous terminez votre fiche directement avec un animateur pour qu'il puisse vous intégrer à une intrigue en cours de jeu.

• Code du règlement BLABLEHBLAH

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Re: Ruben West » Spread love, it's the Brooklyn way

Lun 29 Juin 2020 - 10:02

:smile34: :smile34: :smile34:
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Re: Ruben West » Spread love, it's the Brooklyn way

Lun 29 Juin 2020 - 10:51

Waaaaaah tébo <3
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Re: Ruben West » Spread love, it's the Brooklyn way

Lun 29 Juin 2020 - 12:27

Wéééé mon pote ! Ruben West » Spread love, it's the Brooklyn way 435690670
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Re: Ruben West » Spread love, it's the Brooklyn way

Lun 29 Juin 2020 - 13:05

Oh, il a finalement popé ! Ruben West » Spread love, it's the Brooklyn way 2736068674


ready for the fight
and fate


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Re: Ruben West » Spread love, it's the Brooklyn way

Lun 29 Juin 2020 - 14:13

Yeah !!! Encore un ex-Messiah !  cheers



Blood for blood

Duncan Donhadams
Duncan Donhadams
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Re: Ruben West » Spread love, it's the Brooklyn way

Lun 29 Juin 2020 - 14:25

Milow V. Lewis a écrit:Waaaaaah tébo <3

Ruben West » Spread love, it's the Brooklyn way 2294731766

Merci les autres :138: et surtout Joachim Ruben West » Spread love, it's the Brooklyn way 1442386177
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Re: Ruben West » Spread love, it's the Brooklyn way

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