Cela fait quelques jours que je suis ici. Depuis la mort de mon fils je reste dans cet appartement. Je bois , beaucoup trop et je fumes. Egalement trop. Je veux mourir et pourtant comme toujours cette mort se refuse à moi. Pourquoi n'y ai je pas le droit ? C'est comme une malédiction en mon sens. J'ai voulu plusieurs fois mais mon corps est peut être un peu trop en forme ou une force plus grande que nous ne veut pas que je parte. N'ai je pas assez souffert ? J'ai terminé l'alcool que j'ai échangé. Et depuis la venu d'Aamir j'ai repris un peu de poil de la bête. Pas énormément et pas le meilleur mais j'ai décidé une chose. Si la mort ne voulait pas de moi j'allais la donner aux autres. J'avais une telle colère en moi que je ne pouvais pas faire autre chose. Je ne pouvais pas devenir autre chose. Et puis tuer d'autres personnes offrait un danger et une possible mort. J'étais comme une ombre envieuse de faire le sale boulot. Envieuse peut être simplement de me faire du mal, qu'on me fasse du mal mais avec une raison derrière. J'ai pus faire un troc aux filles de la taverne et prendre une douche. J'en avais besoin je crois que je puais plus encore que cet immeuble où j'ai élus domicile. Il faut que je trouve un autre endroit mais la désolation de celui ci me plait je crois. J'ai mangé un peu. Pas grand chose car la faim n'est pas là. Juste de quoi tenir. Je suis bien loin des gros repas que je pouvais avoir au camps. Je regrette d'être partie. Mes amis me manquent et mon fils serait toujours en vie. Je marche , remettant la lanière de mon sac à dos en place. La marche ne me fait pas peur. Je porte un short en jean et un tshirt qui était blanc autrefois. Rien de bien fou mais suffisamment pour ne pas avoir trop chaud. Je marche vers cet immeuble. Je regarde le ciel , un orage s'annonce alors je presse le pas.

Je pousse la grande porte du Hall et monte les étages avec discrétion. Est ce le coté délabré du lieu qui ne doncn pas envie aux gens d'y venir ? Soudain j'entends des pas et je me fais discrète je m'approche de l'appartement où j'ai posé mes affaires. Surement un pilleur. Mon regard se fait froid alors que je me prépare à mettre fin à la vie de cet invité désagréable.La mort ? Je n'en ai plus vraiment peur. Je m'approche encore un peu , il est là de dos à fouiller mes affaires. Ouai un putain de pilleur. Mais j'ai encore de sacré trésor et si la plupart est bien planqué dans le faut plafond d'une des salles de l'immeuble j'ai quand même des choses importantes ici. Je suis assez prêt et je n'hésite pas à l’agripper la lame sous sa gorge. .  Un simple mouvement et il ne sera plus qu'un souvenir pour certain. Pas grand chose pour moi. Je pourrais même peut être récupérer des choses sur lui. Mais tout ne se passe pas comme prévu et rapidement je me retrouve désarmée et plaquée au mur. Cela me rappelle ma vie avec Mike. Mais je n'ai pas peur. Peut être enfin cette mort voudra me prendre.

Je ne vois pas trop bien mes cheveux gène ma vision , je les repousse d'un signe de tête alors qu'il prononce mon prénom , en entier. Il n'y a pas mille personne qui font ça . Mon regard se plante dans le sien où tout la colère a disparut et doucement à mon tour , surprise je prononce son nom - Corray ? cela me fait plaisir de le voir. Il n'est peut être pas venu pour me retrouver mais il est ce petit bout de camps et puis je ne peux pas nier que j'avais tout de suite appréciait cet homme. Nous sommes proches l'un de l'autre pourtant même si je suis heureuse je ne parviens pas à sourire. Je pose ma main sur son bras pour le faire descendre et me blottit contre lui. je n'ai jamais été proche de cette façon avec le musicien mais je crois que j'en ai besoin. Je ferme les yeux une seconde avant de murmurer - Je suis si contente de te voir. Je n'ai pas envie de partir de là. J'ai envie que le temps s'arrête sur cette petite minute. Je lui avoue doucement - Il s'est passé quelque chose d'horrible. C'est ma faute ...   je sent mon coeur s'arrêter comme à chaque fois que je dois l'avouer à quelqu'un . Je crois que je n'ai pas envie de le dire mais il était l'un des miens , il dois savoir et puis il me poserait forcément la question. - Jimmy est partie ... il a été mordu ... c'est ma faute j'aurais pas du venir . J'ai entièrement conscience de sa mort, après tout aujourd'hui nous sommes face à elle tout les jours. Mais il était si petit, il était si fragile. Et je m'en voulais tellement.