2 participants
Waterfall
Mer 12 Aoû 2020 - 21:38
L’eau ruisselle sur sa peau, laissant s’écouler jusque dans le fond du siphon la saleté, la sueur mais également toute le stress et les tensions accumulées ces dernières heures sur le terrain. Depuis qu’Arizona l’avait validée apte pour le terrain, Jacqueline participait au plus grand nombre d’entre elles, laissant le dispensaire aux bons soins de Maeve et d’Ismaël. De toute façon, la chirurgienne et elle avaient du mal à s’entendre et à collaborer sereinement. Maeve organisait donc le dispensaire comme elle l’entendait, tandis que Jacqueline aidait les siens sur le terrain, en renfort médical. C’est là qu’on réalisait à quel point, avoir des médecins formés au terrain était important. Plus de chance de survie, des états moins catastrophiques au retour, les blessures dues aux missions extérieures se déroulaient mieux, plus sereinement. Et ce, même si la plupart des habitants des Remnants étaient formés à prodiguer les premiers soins. De toute façon, Jacqueline se sentait bien plus utile dehors qu’à soigner les petits bobos des habitants. Si elle n’avait pas toujours besoin d’user de ses compétences médicales, elle restait un membre efficace d’expédition, de par son expérience dans l’armée et de ces cinq dernières années sur les routes. Habituée aux dangers extérieurs, elle réagissait efficacement aux imprévus et suivait les directives commandées à la lettre.
Aujourd’hui c’était Arizona qu’elle avait suivi dans une mission de récupération des denrées. La quarantenaire appréciait particulièrement ses sorties avec la responsable sécurité de Fort Ward, et pas seulement à cause de cette autorité naturelle qu’elle dégageait, son efficacité sur le terrain et sa rigueur. Il y avait également autre chose, un autre moment qu’elle chérissait ; l’après mission. Au début réticente au concept, Arizona avait fini par se faire à ce rituel que lui avait (presque) imposé la chirurgienne. Il fallait dire qu’Arizona avait une image à préserver, le laisser-aller lui semblait difficile, aussi Jackie l’invitait chez elle, pour qu’elle puisse se sentir libre de faire tomber le poids de ses responsabilités de ses épaules. La chirurgienne respectait trop la militaire pour vouloir la mettre mal à l’aise. Et si au début, partager un verre pour fêter une expédition réussie avait dû sembler un peu étrange, l’enthousiasme et le sourire de Jacqueline avait fini par mettre à l’aise la quarantenaire et ce verre de détente était devenu un rituel entre les deux femmes devenues bonnes amies.
Jacqueline avait laissé Arizona après avoir aidé à décharger le matériel récupéré, lui laissant le temps de faire son rapport et de rentrer chez elle. Son amie la rejoindrait quand elle aurait terminé. Pendant ce temps, la chirurgienne de mettre quelques boissons au frais avant de se glisser sous la douche et évacuer cette journée harassante, autant par le rythme imposé que par ce soleil qui leur avait presque brûlé la peau. Il faisait chaud en ce moment, une douche bien fraiche était donc plus que salvatrice. Plus tard, quand on frappa à sa porte, c’est en débardeur et en short en lin, les cheveux encore mouillés que la brune alla ouvrir, souriant à son amie avant de la laisser entrer. «Fais comme chez toi, comme d’habitude. J’suis passée au Summer chercher de quoi boire frais ! » Dit-elle en se dirigeant tout naturellement vers la cuisine pour y sortir deux bouteilles alcoolisées que Casey lui avait cédé. Elle revient sur ses pas pour trouver Arizona dans son salon. « Je n’sais pas toi, mais j’trouvais l’eau trop forte pour moi aujourd’hui, ça porte les bateaux tu savais ? Trop fort pour moi. » Dit-elle avec un sourire amusé. Elle lui donne la bouteille, avant de la faire tinté avec la sienne. « A une énième sortie sans trop de casse… » Dit-elle, en ponctuant d’un clin d’œil.
Aujourd’hui c’était Arizona qu’elle avait suivi dans une mission de récupération des denrées. La quarantenaire appréciait particulièrement ses sorties avec la responsable sécurité de Fort Ward, et pas seulement à cause de cette autorité naturelle qu’elle dégageait, son efficacité sur le terrain et sa rigueur. Il y avait également autre chose, un autre moment qu’elle chérissait ; l’après mission. Au début réticente au concept, Arizona avait fini par se faire à ce rituel que lui avait (presque) imposé la chirurgienne. Il fallait dire qu’Arizona avait une image à préserver, le laisser-aller lui semblait difficile, aussi Jackie l’invitait chez elle, pour qu’elle puisse se sentir libre de faire tomber le poids de ses responsabilités de ses épaules. La chirurgienne respectait trop la militaire pour vouloir la mettre mal à l’aise. Et si au début, partager un verre pour fêter une expédition réussie avait dû sembler un peu étrange, l’enthousiasme et le sourire de Jacqueline avait fini par mettre à l’aise la quarantenaire et ce verre de détente était devenu un rituel entre les deux femmes devenues bonnes amies.
Jacqueline avait laissé Arizona après avoir aidé à décharger le matériel récupéré, lui laissant le temps de faire son rapport et de rentrer chez elle. Son amie la rejoindrait quand elle aurait terminé. Pendant ce temps, la chirurgienne de mettre quelques boissons au frais avant de se glisser sous la douche et évacuer cette journée harassante, autant par le rythme imposé que par ce soleil qui leur avait presque brûlé la peau. Il faisait chaud en ce moment, une douche bien fraiche était donc plus que salvatrice. Plus tard, quand on frappa à sa porte, c’est en débardeur et en short en lin, les cheveux encore mouillés que la brune alla ouvrir, souriant à son amie avant de la laisser entrer. «
- Nata Atoka
- Survivor
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Waterfall
Jeu 13 Aoû 2020 - 9:52
Il paraîtrait qu'il suffit de faire une chose trente fois ou trente jour d'affilée pour que cela devienne une habitude. Presque comme une sorte de réflexe conditionné que notre cerveau intègre comme faisant partie d'une routine qu'il a toujours connu. Je me souviens sans mal de la difficulté que pouvait rencontrer Jackie lorsqu'elle tentait de me convaincre de prendre un verre avec elle après une sortie à l'extérieur que nous avions fait dans la journée. Elle n'avait pourtant pas baissé les bras, parvenant à me faire accepter chaque fois que je rechignais jusqu'à ce que je finisse par adopter cet espèce de pseudo-rituel.
Aujourd'hui ne fait pas exception. Nous avions toutes deux fait partie d'une mission de récupération de denrées à l'extérieur et, de fait, une fois rentrées il était temps de nous retrouver pour un moment de détente certainement bien mérité dans la demeure de la chirurgienne. Une fois le butin de notre expédition déchargé et mis à sa place, il me restait encore quelques petits détails à régler. Rapidement, je me suis rendue à mon bureau afin de rédiger un rapport détaillé de ce qui s'était passé à l'extérieur afin d'en faire part à Stanley. A peine cela terminé, je pouvais enfin rentrer chez moi pour profiter d'une douche largement méritée.
Laissant l'eau ruisseler sur ma peau, la tête renversée en arrière et les yeux fermés, les gouttes me heurtent le visage et me permettent de me détendre. A n'en pas douter, j'aurais pu rester ainsi pendant des heures, à simplement profiter de cette sensation de sentir chaque muscle tendu de mon corps se dénouer. Pourtant je me suis contentée d'une douche rapide mais efficace, essorant mes cheveux à l'aide d'une serviette avant de les attacher en une queue de cheval haute avant de m'habiller et de sortir de la maison presque aussi vite que j'y étais entrée.
Les mains glissées dans les poches de mon short en jeans, un très léger vent particulièrement appréciable se faufilant sous mon débardeur ample, je rejoins sans me presser le perron de la maison de mon amie. Une fois devant la porte, je frappe plusieurs fois sur le bois, patientant jusqu'à ce qu'elle vienne m'ouvrir. Lorsque la quarantenaire apparait dans l'encadrement de la porte, un léger sourire vient étirer le coin de mes lèvres. A l'évidence, vu la chaleur, nous avons toutes deux opté pour une tenue légère et fait l'impasse sur le séchage complet de nos cheveux.
J'entre à l'intérieur, glissant l'une de mes mains sur ma nuque pour essuyer les quelques gouttes qui y étaient tombées depuis mes cheveux mouillés, avant de tout naturellement me diriger vers le salon. Après tout, ne m'a-t-elle pas dit de faire comme chez moi? Bien entendu, dans la limite du raisonnable. Je m'assois sur le canapé, profitant du fait d'être seule pour m'étirer un moment en levant mes bras au dessus de ma tête.
La chirurgienne me rejoint assez rapidement, tenant deux bouteilles en main, et m'en tend une que je saisis avec toujours ce même petit sourire au coin de mes lèvres. Un léger rire amusé m'échappe lorsque j'entends sa remarque au sujet de la force de l'eau, capable de porter des bateaux. Feignant l'ignorance, je hausse les sourcils. Vraiment? Ils n'ont donc pas de jambes? M'aurait-on menti depuis ma plus tendre enfance? Je ne peux m'empêcher de rire face à l'idiotie de ma propre phrase. Je suis loin d'être une bonne actrice, et c'est certainement ce qui rend cela assez ridicule pour avoir envie d'en rire.
Levant ma bouteille pour l'entrechoquer avec celle de la brune, je ne peux m'empêcher de remarquer son clin d'oeil et y répond par l'identique. A une énième sortie sans trop de casse, et un énième rituel que tu as réussi contre toute attente à me faire adopter. Je porte la bouteille à mes lèvres, buvant une gorgée d'alcool en savourant la fraîcheur du breuvage qui s'écoule dans ma gorge. Mon regard finit par quitter les yeux de mon amie pour observer la pièce qui nous entoure avant de revenir trouver les iris de Jackie.
Dheeraj et Arya ne sont pas là?, m'enquis-je sans pouvoir m'en empêcher. Ils ne me dérangent pas particulièrement, bien entendu. Mais il est vrai que je préfère toujours lorsque nous sommes parfaitement seules, elle et moi. Au moins, je sais qu'il n'y a aucun risque que ma réputation prenne un coup.
Into your house, into your bed
- Awards:
- Filipa Hofman
The Sentinels | Medic
Administratrice
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Waterfall
Dim 30 Aoû 2020 - 11:19
Arizona n’était pas vraiment le genre de personne que l’on voyait souvent rire. Jamais en public du moins. Très concentrée sur son travail, tenant très à cœur les responsabilités qui pesaient sur ses épaules, la quarantenaire n’était pas là pour plaisanter. Si Jackie l’avait rapidement compris et grandement respecté pour ça, sa curiosité l’avait poussé à tenter de l’appâter loin des communs du Fort pour voir à quoi ressemblait ce visage, une fois son rôle de responsable de la sécurité laissé au placard. Il lui avait fallu insister plusieurs fois, l’inviter dans l’intimité de sa maison pour qu’elle se sente plus en confiance, plus sereine aussi. Au début coincée, un peu dubitative, aujourd’hui Arizona s’étirait de tout son long dans son salon, et ça, ça valait de l’or. Une victoire pour Jacqueline et son entêtement légendaire. Il fallait dire que laisser tomber n’avait jamais été réellement dans son tempérament. Et elle ne le regrettait pas, sinon elle n’aurait jamais appris à connaitre cette femme extraordinaire.
Jacqueline rit à son tour à sa réponse. Dans la tête, un air de ‘Maman les p’tits bateaux qui vont sur l’eau ont-ils des jambes ?’ dont il lui faudrait quelques heures pour s’en débarrasser. Merci. Elle vient ensuite s’assoir sur le canapé, s’appuyant contre l’accoudoir, une jambe repliée sous elle. Elle hausse les épaules, avant d’apporter sa bouteille aux lèvres. «Personne ne me résiste, puis ça valait bien l’coup que j’insiste un peu ! » Dit-elle, avec amusement. Elles avaient pu se découvrir l’une et l’autre, s’apprécier aussi, se faire confiance. Alors bien sûr que ça valait le coup, une nouvelle amitié de ce genre. «Non, ils sont partis faire un tour. L’état d’Arya se dégrade de plus en plus, je ne suis pas sûre qu’elle tiendra jusqu’à l’automne. Alors, ils profitent comme ils peuvent. » Arya était malade, malheureusement, et aucune médecine actuelle n’aurait pu l’aider. Pas plus que la médecine d’époque, diriez-vous. Un cancer des os, ça ne ratait jamais. Mais elle n’était pas là pour s’attrister sur le sort inéluctable de son amie, mais plutôt pour passer un bon moment avec une autre, tout aussi importante à ses yeux.
«Non ! Il n’y a que toi et moi pour le coup. » Dit-elle, dans un sourire pour détendre l’atmosphère qu’elle espérait ne pas avoir plombé. «A moins que tu veux que je ne rameute d’autres personnes ? J’ai tout un répertoire si tu veux. » Dit-elle pour la taquiner, sachant pertinemment que dès l’instant où quelqu’un qui ne ferait pas partie de son cercle privé franchirait le pas de cette porte, son amie remettrait automatiquement son masque de commandant des armées sur son visage. «Quoi que, il y aurait matière à passer une bonne soirée. Faudra y penser un jour. » Dit-elle, pensivement. Depuis combien de temps n’avait-elle pu avoir de soirée ‘filles’ ? Cinq ans, au moins. Et sans doute un peu plus, temps sa vie professionnelle avançait dans un rythme effarant. A la tête que faisait son amie, la chirurgienne a un nouvel éclat de rire. «T’en fais pas ma vieille, pas de mauvaise surprise. Juste toi et moi ! Et ce que Summer nous a concocté. Je ne sais pas ce qu’elle a mis dedans, mais c’est vachement bon. » Et un peu fort quand même, mais ce n’était pas après une première gorgée qu’elle pouvait l’affirmer.
Elle finit par se laisser un peu aller dans le canapé, appuyant sa tête contre le dossier, étirant le haut de son dos encore un peu courbaturé. La douche avait fait un bien fou, mais elle pouvait encore sentir tous ses muscles endoloris picoter le long de sa colonne vertébrale jusqu’au bout de ses doigts de pieds. Elle fixe le plafond un peu fissuré au-dessus d’elle, avant de juste tourner la tête. «Penses-tu que nous soyons vraiment prêts à faire face à la menace que représente New Eden ? » Demanda-t-elle, plus sérieusement. La chirurgienne avait déjà eu à traiter avec eux, si les militaires n’étaient pas arrivés d’ailleurs, elle y serait sûrement à l’heure actuelle. Ou pas. Elle n’en savait trop rien. Mais si Fort Ward était bien équipé, New Eden l’était tout autant… si pas plus. Les missions de récupération s’intensifiaient sous la menace qu’ils représentaient pour Fort Ward, les gardes étaient renforcées, l’entrainement des civils plus dur encore. Jackie ne ménageait pas ses efforts pour participer aux sorties, à user de son savoir-faire et de ses connaissances du terrain pour seconder au mieux les équipes de récupération, pour seconder Arizona aussi, à sa manière. Quant à savoir si cela serait suffisant. Elle n’en savait trop rien, et amena à nouveau sa boisson à ses lèvres, pour chasser un peu ce nuage noir au-dessus de leur tête.
- Nata Atoka
- Survivor
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Waterfall
Dim 30 Aoû 2020 - 21:55
Il m'avait fallu beaucoup de temps pour accepter les invitations de Jackie au départ. Peut-être était-ce la faute de ce besoin constant d'assurer mon rôle de cheffe de la sécurité que je ne m'autorisais en rien de telles distractions. Mais à force de persévérance de sa part, elle avait fini par me faire accepter une première fois. Puis une seconde, et une troisième. Cela avait, par la suite, été suffisant pour qu'une certaine routine s'installe entre nous et que ce genre de moment devienne un réel rituel après chacune de nos sorties à l'extérieur ensemble.
Pour être tout à fait franche, je ne regrette en rien que les choses soient devenues ainsi. Après tout, la chirurgienne faisait partie des personnes en qui j'avais placé ma confiance. Elle m'avait prouvé à de nombreuses reprises que je n'avais pas tort de le faire, et une véritable amitié était née entre nous. La quarantenaire respecte ma façon d'être au quotidien, et je crois que cela ne fait que lui permettre d'apprécier encore davantage mon comportement lorsque nous nous retrouvons seules toutes les deux. Cela me fait beaucoup de bien, certainement plus que je ne veux bien l'admettre, de pouvoir me détendre un peu et de ne pas avoir besoin de revêtir ce rôle de responsable que je porte au quotidien.
Je peux simplement être moi-même, peut-être même oublier l'espace de quelques instants les responsabilités qui m'incombent. Ne pas songer au travail qui m'attend le lendemain ou peut-être même la nuit qui suivra. De fait, lorsque nous trinquons en faisant tinter nos bouteilles l'une contre l'autre, je me sens donc obligée de souligner la réussite de la brune qui me fait face. Sa réponse m'arrache un sourire amusé qui malheureusement disparaît assez rapidement lorsque mon amie m'apprend que l'état de santé de sa colocataire ne s'améliore pas. Au contraire, il se détériore encore. Bien entendu, avec une telle pathologie cela est prévisible. Pourtant, cela ne rend pas les choses plus simple à accepter.
Je hoche lentement la tête, mon sérieux à nouveau ancré sur mon visage, en signe de compréhension de la gravité de la situation et des motivations ayant poussé la femme à profiter de la soirée pour s'aérer un peu tant que son état le lui permet. Le sourire et la prise de parole de Jackie m'extirpe immédiatement de mes pensées et m'empêche de m'enfermer dans un sujet bien trop sombre pour une soirée placée initialement sous le signe de la détente. Un léger sourire étire le coin de mes lèvres alors qu'elle confirme que nous sommes seules toutes les deux. C'est une bonne chose. Il n'y a bien que dans ce genre de moments que je m'autorise une réelle détente.
Bien que je sache pertinemment qu'il s'agisse d'une provocation visant à me faire réagir, je ne manque pas de froncer les sourcils en menaçant la chirurgienne de mon doigt pointé vers elle. Inviter d'autres personnes à rejoindre notre soirée en tête à tête? Même s'il s'agit d'une plaisanterie, je ne peux m'empêcher de mettre les choses au clair. Fait ça et je retourne travailler! Je me contente par la suite d'un haussement d'épaules distrait avant de porter ma bouteille à mes lèvres pour boire une gorgée de la boisson se trouvant à l'intérieur. Si la brune semble convaincue qu'il s'agirait d'une bonne idée d'inviter d'autres personnes à nous rejoindre, je ne suis pas particulièrement convaincue. J'ai bien du mal à m'autoriser de me montrer sous ce jour de manière générale.
Quoi qu'il en soit, mon amie dissipe mes doutes bien rapidement après un éclat de rire causé très certainement par la moue incontrôlable ayant pris place sur mon visage. Je lève les yeux au ciel non sans un sourire lorsqu'elle m'appelle "ma vieille" avant de donner également mon avis concernant le breuvage que nous avons entre les mains. En tout cas, c'est certain qu'elle est plus douée pour ça que Zelda. J'ai servi de cobaye pour l'une de ses expériences de barista et j'ai frôlé l'intoxication à n'en pas douter! Un petit rire m'échappe alors que je repense à ce moment. Mon attachement à cette enfant finira certainement par me jouer des tours. Pourtant, je ne peux m'empêcher de me revoir à son âge lorsque mes yeux se posent sur elle.
A mon tour, je me laisse tomber en arrière sur le canapé et laisse ma tête reposer sur le dossier, imitant ainsi ma comparse dans sa position. Je tourne mon regard vers la brune et retrouve mon sérieux en entendant sa question. C'est à ce moment que je relève mes yeux vers le plafond à mon tour. Sommes-nous prêts à faire face à une menace telle que les New Eden? Rien n'est moins sûr. Pourtant, je refuse de me dire que tout espoir est perdu. Ils sont très bien équipés. C'est une certitude quasi-totale. Sincèrement? J'aimerais te dire que oui. Malheureusement, il reste bien trop d'inconnues dans l'équation que représente cette bataille pour se permettre la moindre certitude.
Je soupire un peu et redresse la tête pour boire quelques gorgées de ce fameux breuvage inconnu que je tiens dans ma main. Chaque gorgée confirme le fait que c'est très bon. Mais également qu'il y a une quantité d'alcool relativement conséquente et que cela risque de rapidement nous monter à la tête. L'aspect sucré de la boisson couvre beaucoup trop bien l'intensité de ce qui se trouve dedans. C'est peut-être le problème. Cependant, il sera toujours temps d'y songer plus tard. Avalant ma dernière gorgée, je me racle légèrement la gorge pour éclaircir ma voix. La seule chose que je peux t'assurer, c'est que je ferai tout mon possible pour que l'on soit prêts à leur faire face le jour où nous devrons le faire.
Into your house, into your bed
- Awards:
- Filipa Hofman
The Sentinels | Medic
Administratrice
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum