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Emilie Knox - Un ange tombé du ciel
Ven 18 Sep 2020 - 13:48
what i am
Douce Bienveillante Loyale Drôle Altruiste Timide Naive Reservée Têtue Dépendante affective | Émilie se balade toujours avec un petit couteau de poche, même si elle essaie au maximum de ne pas s’en servir. Une petite sacoche se trouve sur la droite de sa ceinture, dans laquelle elle essaie toujours d’avoir de quoi soigner quelqu’un dans le besoin. Une mini-trousse de secours en somme. Émilie est une jeune femme de 29 ans. Grande, élancée et blonde, elle a un physique qui généralement plaît aux hommes et elle le sait. Ses cheveux blonds, mi-long sont généralement bouclés, enfin quand ils ne sont pas pleins de boue. Elle porte généralement le même jean noir troué, qu’elle a rapiécé des centaines de fois et une chemise qui fut autrefois d’un belle bleu ciel. Une bague en or blanche orne l’un de ses doigts, celle de sa défunte mère. Il y avait une pierre précieuse à l’époque, mais faute de vivre, elle avait décidé de la troquer contre de quoi se nourrir. Elle porte également un bracelet en laine qui lui vient de la part de Joshua et qu’elle n’enlève jamais. Si on regarde son corps d’un peu plus près, des cicatrices ornent une bonne partie de son dos, de l’époque ou elle était prisonnière dans un des camps de guerriers. La plupart sont superficielles, mais l’une d’elles, en haut de son épaule droite ressemblant à une marque au fer rouge. Souvenir du jour où on l’avait marqué comme du bétail, ce qu’elle était clairement devenue pendant ses quelques mois de détention. |
Psychologie
Certaines choses oui, mais plus précisément en amour. Malheureusement la belle a bien du mal à discerner les profiteurs des réelles personnes intéressées par autre chose que ses jolies fesses. Elle en a d’ailleurs beaucoup souffert et même si elle connaît bien l’adage qui dit-On apprend tous de ses erreurs » et bien croit l'ou non, Émilie est restée sur ce point une belle potiche, ou plutôt disons-le poliment une optimiste invétérée.
Heureusement pour elle, sa timidité et son côté réservée lui ont permis de temps en temps de rester à l’écart des beaux parleurs, pour peu qu’il en reste dans ces terres désolées et dévastées. Malgré tous ses côtés pas très glorifiants pour notre sage-femme préférée, on peut noter que la belle est d’une loyauté à toute épreuve, même si elle n’est parfois pas très réfléchie dans ces choix, et que cela va à l’encontre de certains de ces principes, pour elle, une parole est une parole et jamais elle ne la trahira.
Son crédo : la bienveillance et la douceur, deux qualités qui sont toutes particulièrement appréciées au sein de son groupe de survivants et principalement chez les enfants qui voient en elle un « ange » venue les guider et les conseiller. Ses connaissances médicales la rendent très utile au sein du camp et elle n’hésite pas à venir en aide aux plus démunis et aux plus faibles. Même si elle est loin d’être le stéréotype du héros possédant force et et pouvoir, elle n’hésite pas à donner de sa personne pour les autres.
Story of survival
Pre-apocalypse
Maintenant que mon père était parti, cette dépendance s’est bien vite retournée sur moi. J’ai été alors depuis ce jour privé de la moindre liberté, je n’ai plus été, pendant plusieurs années, que l’ombre de moi-même, acceptant tous les caprices de ma mère pour ne plus l’entendre dire que tout était de ma faute. Habituée à dépendre financièrement de mon père, j’ai du rapidement commencer les petits boulots et autres tâches ingrates pour subvenir aux besoins incessants de ma mère. J’ai été ainsi bien rapidement envoyé de l’enfance à l’âge adulte, ne savourant que très peu les joies de l’adolescence et ce qui me donna alors très rapidement envie de véritable indépendance.
C’est à l’âge de la majorité que j’ai entrepris de commencer mes études de sage-femme, les enfants m’ayant toujours beaucoup attiré. Cela me permit également de pouvoir prendre soin de ma mère médicalement, elle qui devenait de plus en plus dépendante chaque jour qui passait. N’ayant connu que cette source inlassable de besoin affectif, j’ai très rapidement commencé des histoires de cœurs aussi catastrophiques que toxiques et qui ne m’ont pas laissée totalement indifférente quant aux choix que j’ai eu à faire plus tard. Mais à part un patrimoine génétique plutôt correct, ma mère ne m’a laissé en héritage son besoin de dépendre toujours et encore de quelqu’un, et si possible d’un homme.S’en sont donc suivis, échecs sentimentaux sur échecs sentimentaux, comme si je n’avais pas encore assez subi de chocs affectifs. Si encore, ma mère me réconfortait après ces douloureuses ruptures, peut-être aurai-je compris mes leçons, mais sa seule façon de me soutenir était de me dire « de toute façon, tu es assez idiote pour croire que les hommes bien existent, ma pauvre fille »
Enfin, comme vous l'aurez compris, il aura malheureusement fallut une épidémie mondiale pour que ma véritable existence commence. Et quelle existence !.
Post-apocalypse
Ce qui ne devait être qu’une petite épidémie au début a très vite laissé place à un énorme chaos. En seulement quelques jours ma vie avait totalement changé comme celles de milliards de personnes. Jamais je ne me serais imaginé vivre dans un camp de réfugiés, et même si on est plutôt bien installés, on se pose tous des questions, qu’est-ce qui se passe vraiment, nous dit-on toute la vérité ?
Les dizaines de militaires qui passent régulièrement près de nos tentes ne nous disent rien, on ne peut se fier qu’aux « on dit », on va à la pêche aux infos par-ci par-là. Maman ne fait que râler, elle devient de plus en plus hystérique, je commence également à avoir les nerfs à vif.
Les frêles alarmes du camp commencent à retentir, ce que l’on redoute parfois encore plus que la faim et la maladie, ce sont les rôdeurs. Ils sont partout, comme ces cris que l’on entend retentir de chaque endroit du campement. Ils viennent de l’extérieur, mais surtout, ils viennent de l’intérieur, comment cela à t’il pu se produire ? Ne devait-on pas être en sécurité avec toute cette organisation militaire ?
Très vite c’est la cohue dans tout le camp, des hommes, des femmes et des enfants qui courent, crient et pleurent. Maman et moi nous dépêchons de prendre nos affaires pour faire comme tout le monde, fuir. Les gens se poussent, il n’y a plus d’entraide, c’est à celui qui réussira à s’enfuir le plus rapidement. J’essaie tant bien que mal de tenir maman derrière moi, mais les tirs commencent à fuser, de plus en plus près de nous.
Je reçois des coups de poing, des coups de pied, je respire difficilement, entourée de toutes ces personnes qui se dirigent vers les sorties du stade. Et puis, des morts. Des morts partout, des morts » et des morts qui reprennent vie. Je me retourne pour vérifier que maman me suit, ce n’est plus le cas.
Et là en plus de la panique générale, une panique personnelle me cogne le cœur, « merde, ou est-elle passée ? » Je la revois, quelques mètres plus loin en plein bataillent avec une autre femme pour récupérer une arme sur un cadavre de militaire. « Maman ! » Je hurle à plein poumon, mais aucun son ne parvient à ses oreilles tant il y a de bruits autour de nous. « Maman pu*** ! Qu’est ce que tu fais ? » Je décide de courir vers elle pour la tirer d’ici et nous faire sortir, mais le coup est déjà partis. Malgré toute cette cohue, je distingue très clairement le coup de feu, le corps de ma mère qui tombe, le sang qui sort de sa bouche. Je suis à présent dans une bulle, comme si le temps s’était arrêté tout autour de moi.
Mais cela ne dure que quelques secondes, je me finis par me faire sortir de force par l’armée qui me hurle de fuir pour vivre. Je reprends mes esprits, je n’ai même pas eu le temps de lui dire au revoir, je me rue vers les sorties du stade, encore choquée, des bleus partout mais surtout à présent, seule.
Eté 2016
Voila plus de 6 mois que je suis partie du camp de réfugiés dans lequel j'étais avec ma mère. Si la vie le bas n'était pas des plus facile, la vie que je mène actuellement l'est encore moins, enfin, tout est relatif. Je suis dans un petit groupe de survivants et nous menons une vie de nomade tant bien que mal. Nous marchons, presque tous les jours et toute la journée à la recherche de vivre en évitant soigneusement les grandes villes, même si nous commençons tous au sein du groupe à comprendre que les rôdeurs aussi. J'ai curieusement développé de bonnes compétences en chasse, je ne l'aurais jamais cru.
Les jours passent, mais ne se ressemblent en rien, la compagnie de ma famille de fortune me réconforte. La solitude ça n’a jamais été vraiment pour moi et même si les temps sont durs, les petits rapprochements de certains font chaud au cœur. Il m’arrive encore souvent de repenser à la vie d’avant. Ou serais-je aujourd’hui ? Avec qui ? Des questions qui malheureusement resteront à jamais sans réponses.
Nous approchons de Bremerton et nous décidons alors de former un camp éphémère. La fatigue de certains commence sérieusement à se faire sentir. Les vivres se font de plus en plus rares.
C’est un soir de pleine lune que mon groupe fut attaqué. Les veilleurs, trop fatigués pour faire correctement leur boulot ne nous ont pas prévenu assez vite. Je revois dans mes rêves cette nuit, qui en un éclair s’est transformée en cauchemars. Tout s’est passé tellement vite, je revois mes amis tombés les uns après les autres, et si je n’avais pas eu cette montée d’adrénaline qui a poussé mon corps à se battre jusqu’au bout, je serais certainement moi-même six pieds sous terre à présent. Une fois débarrassé du rôdeur qui me poursuivait, j’ai tenté de venir en aide aux autres survivants, mais l’attaque éclair nous avait déjà débarrassés de 80% du groupe. Il fallait fuir, encore. Ce n’est qu’au petit matin et après une course effrénée que j’ai remarqué qu’il ne restait plus que moi. Le pire à présent était à envisager.
Septembre 2016
Cela fait bientôt un mois que j’erre, seule et complètement perdue, je ne dois pas être loin de Vashon Island, je marche à la vitesse d’une tortue. Je m’étonne moi-même de ne pas encore avoir succombé de fatigue. Je me débrouille tant bien que mal à trouver des abris de fortune pour y passer mes nuits. Heureusement pour moi, il ne fait pas encore trop froid.
C’est en fin de journée, vers la fin du mois de septembre que je m’écoule, définitivement. Je me sens bien là, allongé dans l’herbe de ce qui ressemblait autrefois à un grand parc de jeux. Je n’en peux plus, j’en ai marre, je suis vidée de toute énergie, positive et négative. Je dors. Et je dors toute la nuit.
C’est au petit matin qu’un ange vient me réveiller. Les rayons du soleil éclairent le visage de cet ange. Ça y est, je suis morte et je suis au paradis.
Je me réveille, deux jours plus tard. Un toit au-dessus de moi, des bandages un peu partout et surtout, une odeur délicieuse de nourriture qui me chatouille les narines.
« Alors ? Bien dormis ? »
Je sursaute, un bel homme me sourit. « Je … Je crois oui »
Je revois alors la jolie petite tête blonde qui entre et s’accroche au bras de celui qui semble être son père. Mon petit ange. « C’était toi, … dans le pré ! ». Le jeune homme me regarde en se cachant derrière les jambes de son protecteur. Il finit par me sourire. « Vous le troublez, … vous ressemblez beaucoup à sa mère ». Des paroles qui m’ont terriblement troublé, moi qui avais vu mon rêve de devenir mère réduit complètement à néant après le début de cette foutue épidémie. Je décidais alors de rester avec ce fils de substitution pendant un peu plus d’un an et demi.
Ete 2017
Le soleil s’est levé tôt aujourd’hui, il chauffe déjà bien. C’est la journée des « lessives » ou du moins, le jour on l’on fait tremper les habits dans le cours d’eau non loin du camp. Nous sommes un groupe de quatre femmes et un homme, sait on jamais, le danger est toujours présent.
Nous nous dirigeons vers le cours d’eau et commençons notre tâche. Le silence règne, seul le bruit du cours d’eau se fait entendre et je dois bien l’avouer, c’est agréable. Un vrai moment de paix. Au bout de quelques minutes, l’une des jeunes femmes présente s’arrête, net.
« Hé, Laura ? » Elle ne bouge toujours pas. Au bout de quelques secondes elle lève juste son bras, pointant du doigt le cours d’eau. Nous regardons tous. Un cadavre flottant suit le cours de l’eau. Je me lève et essaie de réfléchir à la situation. « Personne ne panique, on va prendre nos affaires et rentrer » puis, au bout de quelques minutes, d’autres cadavres, en grand nombre flottent à leur tour. C’est la panique dans notre petit groupe, s’ils reviennent à la vie, nous sommes morts.
Instinctivement je leur crie « vite ! Dépêchez-vous » je fais de grands signes des bras indiquant qu’il faut se hâter. Je me dirige vers toutes les jeunes femmes présentes pour les aider à remballer les habits. L’homme qui nous accompagne à déjà mis en joue les cadavres de la rivière, au cas où « Allez Laura, dépêches-toi, on y va » Notre groupe court à travers le petit champ qui surplombe le cours d’eau. Je me retourne une dernière fois, cette scène me glace le sang, d’où viennent-ils ? Que s’est-il passé ? Il faut que je prévienne le camp. Ces morts peuvent revenir à tout moment.
Nous arrivons tous au camp, essoufflés et choqués. Liroy, le chef de notre groupe et également le père de Joshua se ruent vers nous. « Mais que s’est-il passé bon sang ? » J’essaie tant bien que mal de lui expliquer la scène à laquelle nous avons assisté. Mes paroles sont saccadées, je suis à bout de souffle. « Très bien les gars, nous allons redoubler les rondes aujourd’hui et demain ! Je veux tout le monde en garde. Ces morts peuvent venir pour essayer de nous avoir. Au boulot ! » Tous les survivants présents se mettent en action, pendant ce temps-là, Liroy me prend dans ses bras et me rassure. Je suis bien, là tout simplement. Je ne sais pas quoi penser de notre relation. Il est très protecteur et même parfois jaloux envers moi et pourtant, il fait toujours en sorte de garder une distance avec moi.Me voilà en veine, je suis retombée amoureuse d’un homme qui ne s’intéresse pas à moi, ou du moins, qui ne me le fait pas savoir. Je ferme les yeux et profite de cet instant. Tant pis, je prends même le peu de tendresse qu’il me donne.
Octobre 2018 (Attention, il ne faut pas voir ce qui suit avec un œil sexuel, c'est à prendre au sens littéral, je sais que c'est interdit dans le règlement)
J’ai repris tout doucement le gout de la vie. Le groupe dans lequel je suis depuis maintenant un peu plus d’un an et demi me fait me sentir utile et surtout aimée. Joshua, mon fils adoptif a bien grandi, je suis fière de lui, il me suit partout. Nous avons mis en place un système de troc avec d’autres campements afin d’avoir accès à ce dont nous avons besoin pour survivre.
Aujourd’hui, je fais partie du groupe qui doit se rendre dans un campement de guerriers comme ils aiment à le dire pour participer aux échanges. Je suis toujours stressée avant le départ, on ne sait jamais vraiment comment les autres survivants peuvent réagir.
Lorsque nous arrivons, il règne un climat froid et silencieux. Il a dû se passer quelque chose d’affreux. Les échanges se passent dans un silence absolu. C’est à la fin de notre troc que le chef du campement nous regarde d’un air sévère.
« Les deux filles là … il y en a une qui s'y connait en soin ? » demande t' il en nous pointant du doigt une adolescente et moi. On se regarde tous avec un air curieux, il se passera quoi si on répond oui, ou pire, si on leur ment.
« Je crois que ça veut dire oui hein ? » Il me regarde avec précision, il semblait plus bête que ça au départ « Elle reste ici ! »
« Quoi ? » criai-je ?
« Hors de question » annonce notre chef. « Ça ne fait pas partie des accords ! » « Peut-être » enchaîne la grosse brute, « mais maintenant c’est comme ça ! »
Des gardes du camp arrivent alors armés jusqu’aux dents. La tension entre tous est palpable et m’écrase le cœur. J’ai comme une envie de vomir qui me remonte des tripes.
« Écoutez, on peut trouver un autre arrangement, mais il n’est pas question qu’elles restent avec vous. Elles font partie de notre groupe, notre famille. Vous pouvez comprendre tout de même ? »
Rien à faire, le géant barbu flanque un coup de bâton directement dans la tête de notre leader ce qui le fait saigner sur le côté gauche de son crâne.
« Et vous », enchaîne-t-il « Vous pouvez comprendre qu’ici, on a plus trop de femmes, on a besoin d’elles pour prendre soin de nous, vous voyez ce que je veux dire ? La bouffe ce n'est pas trop notre truc ! Et puis ... on a besoin de quelqu'un qui s'y connaît en médicale, on a subi une lourde attaque il y a deux jours de cela » un sourire vicieux s’affiche sur son visage. « On la garde, point barre ! »
« C’est bon, je reste ! » Ses mots sont sortis spontanément de ma bouche. Ceux d’en face sont bien trop armés pour que l’on tente quoi que ce soit. A part un massacre, rien de bon ne sortirait de cet échange houleux. Je repense à cet instant à Joshua, son père ne peut pas mourir, il faut qu’il retourne au campement près de lui. C’est un sacrifice nécessaire pour le bien de toute ma famille.
« Alors ... marché conclu !! »
Les hommes armés commencent alors à crier, signe de victoire tel des Vikings qui viendraient de gagner une bataille épique. L’adolescente du nom de Judy se jette dans mes bras en pleurs. Elle me remercie. Notre chef se relève, le visage en sang. Il me prend dans ses bras, « tu n’étais pas obligé de faire ça … » me murmure t’il. « Ne t’inquiète pas, je suis une grande fille ». Je lui souri très légèrement, je n’ai pas encore vraiment réalisé ce que je viens de faire. Il m’embrasse tendrement sur la joue. « On reviendra te chercher, c’est promis »
Je regarde à présent ma famille repartir. Je me retrouve à nouveau seule et mon cœur est en morceaux. Ma douleur émotionnelle est bien plus dévastatrice que les futurs traitements que mon nouveau groupe de guerriers me réserve. Je vomis à m’en arracher l’estomac.
Janvier 2018
Depuis quelques mois déjà je me retrouve « prisonnière » du camp de guerriers. Ils ne sont clairement pas tendres avec moi, mais le peu de femmes qu’il reste dans le groupe me défendent dès qu’elles le peuvent, il faut dire que j’ai soigné plusieurs de leurs compagnons et de leurs enfants. Contrairement à ma communauté d’avant, celle-ci est beaucoup plus archaïque, les femmes n’ont clairement pas grand-chose à dire. Elles subviennent aux besoins des hommes qui les protègent en contrepartie. L’idée en elle-même n’est pas si mauvaise, mais la façon dont ils font respecter l’ordre date du Moyen Âge. L’hiver commence à devenir assez rude, et je me vois devoir soigner toute sorte d’infection, toux et autres symptômes hivernaux que je guéris bien évidemment du mieux que je peux. Nous n’avons pas reçu de visite de la part de Liroy depuis que je suis là, je m’inquiète et j’espère qu’il ne leur ait rien arrivé.
C’est dans une après-midi de janvier, que je décide de m’échapper. Les quelques mois de présence m’ont permis d’identifier les meilleurs moments où je pourrais m’esquiver furtivement. Un groupe de survivants peu nombreux arrivent pour faire du troc et comme à leurs habitudes, le chef « Viking »comme je l’appelle les accueils, négocie et échange avec leur leader. Mon package déjà prêt, je vérifie que ma garde personnelle ne m’a plus en vue. Le champs est libre, à moi de jouer. Je me faufile comme une anguille pour atteindre l’un des chariots du groupe de passage. Je me cache alors parmi leur affaire. Mon cœur bat à vouloir sortir de ma poitrine. Si je me fais attraper, je suis morte.
Le chariot fini au bout de quelques minutes par repartir. Je n’en reviens pas, j’y suis arrivée. Moi qui avais échafaudé ce plan depuis des semaines, j’étais persuadée qu’il était trop simple, que ce serait impossible de le réaliser, et pourtant, me voilà enfin sortie de l’enfer.
Au bout de quelques heures, le chariot s’arrête. Sans un bruit, j’essaie de me faufiler à nouveau afin de reprendre ma route toute seule et d’aller chercher Liroy et Joshua. Mais c’était sans compter sur Erik, la fouine comme je l’appelle aujourd’hui. Me voilà face à face avec lui, on pistolet pointé sur mon front.
« T’es qui toi ? »
Je vois alors les autres membres de ce petit groupe de voyageurs s’avancer vers moi.
« Euh, … écoute, … » Je tremble comme une feuille. J’avoue que ça ce n’était pas vraiment prévu.
« J’attends ! » Il me plaque alors contre le chariot, pressant d’autant plus son flingue contre ma tête.
« Ça va, ça va ! Je m’appelle Émilie, je … Je viens du camp des Vikings, je me suis échappée »
« Et qui peut nous prouver que tu dis vrai ? » Une belle jeune femme afro-américaine s’avance alors vers moi. Je décide alors de leur montrer la magnifique marque de bétail que ces hommes des cavernes m’avaient gentiment laissé. « Je vous promets, je ne vous veux rien de mal, je cherchais juste un moyen de quitter ce groupe de barbares.
« Je suis sur qu’elle ment ! C’est un piège, tuons-la ! » Erik hurlait à présent, ses yeux, noirs de colère se noyaient dans les miens, je ressens alors mon cœur partir au quart de tour.
« Calme toi Erik, elle semble plutôt … inoffensive. Fouille là, et attache là, on en discutera quand on sera posés »
« Attendez non ! Je vous en supplie, je cherche juste à rejoindre ma communauté. J’ai été faite prisonnier lors d’un échange, je dois les retrouver ! Ils sont près de Vashon Island ! » Je pleurais, j’étais à bout, je ne voulais qu’une seule chose, qu’on me laisse rejoindre ma famille.
« Vashon Island hein ? C’est de là qu’on vient, il n'y a plus rien là-bas, à part des tas de cendre … »
En entendant ces mots je m’écroule. Non ce n’est pas possible ! Je dois rêver ! On me ment ! « Non … » Je deviens littéralement apathique. Je ne ressens plus rien. Ni le froid, ni la douleur, ni les larmes qui ne coulent chaudement sur mes joues. Erik prend mes mains et les attaches au chariot afin que je ne m’échappe pas. « Tu’as intérêt à pas à pas faire de vagues je te préviens, je te surveille. Ça se trouve, c’est toi qui as tout brulé à Vashon Island … » Je le regarde et une envie de meurtre me submerge. Mais je laisse tomber, je n’ai pas encore tout à faite encaisser la nouvelle de la mort de ma famille.
Novembre 2019
« Fous-moi la paix Erik » même quand je dois pisser cette petite fouine me suit partout. J’ai parfois tendance à croire qu’en réalité il est complètement fou de moi.
« Je te lâche pas vipère ! » Je l’entends crier un peu plus loin des arbres derrière lesquels je me suis caché pour faire mon affaire.
Lorsque j’ai terminé, je me dirige vers le chariot qui nous attend le long de la route. Je m’arrête, net. Je n’entends plus un bruit, ce n’est pas normal. Je me retourne, je ne vois rien. « Allez Erik c’est bon, ce n'est pas drôle ! » Toujours pas un bruit. Je me tourne et me retourne quand soudain, il sort de derrière un buisson et me saute dessus. S’ensuit une épique bataille ou, bien évidemment je me fais massacrer.
C’était presque devenu habituel Erik et moi, pour autant il n’essayait en rien à m’apprendre, j’avais l’intime conviction qu’il faisait ça uniquement dans le but de se calmer les nerfs.
Alors qu’il me tenait fermement par l’arrière et par le cou, une arme se posa directement sur la tempe de mon assaillant.
« Laisse-la, … tout de suite »
Nos regards se tournèrent alors vers une jeune femme aux cheveux noirs comme l’ébène. Erik me lâcha aussitôt.
« C’est bon, calme toi ok, on se connaît, c’était juste de la chamaillerie »
« Chamaillerie hein ! Tu ne la laisses même plus respirer. »
Notre leader nous a rejoints à ce moment-là. « Ils disent la vérité, nous faisons partie du même groupe de survivants, peut-on savoir qui tu es ? »
C’est ce jour-là que j’ai fait la connaissance de Serena et Alexander, les deux membres de mon actuel groupe. Je ne le savaient pas encore, mais ils me permettraient de retrouver un semblant de vie normale et sécurisée au sein du fort Tacoma. Grâce à eux j'aurais la possibilité de retrouver une nouvelle famille.
Mars 2020
La nuit semble durer depuis des jours, les grognements incessants finissent par avoir gain de cause, je me mets à pleurer. Je reste là, seule dans ma chambre. Je ne suis pas ici depuis longtemps, quelques mois seulement et j’ai encore du mal à me remettre de mes dernières émotions. La perte de Joshua, les violences subies dans le camp des guerriers. Et même si j’ai ressenti comme une vraie communauté ici, je ne suis pas encore tout à fait à ma place.
Ce soir nous avons reçu l’ordre de ne faire aucun bruit, une horde de mort-vivant s’est attelée tout autour de notre village. Je me sens plus seule que jamais. Assise contre un mur je me demande bien pourquoi je suis encore en vie, une véritable remise en question sur le but de mon existence. J’entends alors des pas s’approcher de ma chambre. Une tête dépasse du pas de porte. C’est Alexander une des rares personnes de qui je me suis rapprochée ces derniers temps.
« Les femmes disposent de deux armes redoutables : le fard et les larmes. Heureusement pour les hommes, elles ne peuvent pas s'en servir en même temps … »
Je lui souris, « Oscar Wilde ? »
« Marilyne Monroe »
Je rigole doucement. Quel farceur celui-là.
« Hmm, … Je peux ? »
Je me décale légèrement vers la gauche en tapotant légèrement sur le sol en guise d’invitation. Je suis contente qu’il soit ici avec moi. Il ne pose jamais trop de questions personnelles, ne s’intéresse presque qu'à la culture de chacun. J’aime beaucoup l’écouter, il m’apaise. Je pose ma tête sur son épaule, signe de tendresse, celle d’un grand frère, ou même d’un père. J’arrive enfin à me calmer alors qu’il commence à chuchoter :
« Le liquide produit et sécrété lors du larmoiement est essentiellement aqueux, contenant entre autres du chlorure de sodium, qui donne aux larmes leur goût salé, ainsi que d'autres ions, des lipides, des enzymes et, accessoirement … »
Je m’endors aussitôt, rassurée et sereine. Je le remercierais demain, mais maintenant je suis trop épuisée..
Survie
A son arrivée elle a passé beaucoup de temps à observer le mode de fonctionnement de la communauté puis petit à petit elle y a isprit part. La plupart du temps elle aide à soigner les petits bobos des survivants à l’infirmerie, son ancien métier de sage-femme aidant. Elle n’hésite cependant pas à prendre part à toutes sortes d’activités afin de se rendre la plus utile possible. N’étant pas la plus douée en combat, elle ne prend que très rarement part aux missions en dehors du camp. Non pas qu’elle ne veuille pas, mais elle a toujours cette impression d’être plus un poids qu’autre chose. Les enfants l’aiment beaucoup, et elle adore leur raconter des histoires et les conseiller quand elle le peut.
Même si elle n’est pas présente depuis longtemps dans le camp, elle essaie au maximum de montrer son implication et sa volonté de bien faire. En réalité elle essaie d’occuper son cerveau le plus souvent possible afin de ne pas penser à toutes les choses qui la rendent triste. Mais depuis quelque temps, son moral a bien remonté, elle se sent de plus en plus capable de participer à la vie active du groupe. Elle ne contredit jamais l’autorité en place, enfin en tout cas pour le moment elle se dit que c’est grâce à cela qu’elle est protégée.
time to met the devil
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Re: Emilie Knox - Un ange tombé du ciel
Ven 18 Sep 2020 - 17:04
Bienvenue Emily!
Bon courage pour ta fiche
Bon courage pour ta fiche
Us against them
ANAPHORE- Tori H. Watanabe-Hayworth
Inglorious Fuckers
Administratrice
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Re: Emilie Knox - Un ange tombé du ciel
Ven 18 Sep 2020 - 21:51
Bienvenue à toi
Bon courage pour ta fiche ^^
Bon courage pour ta fiche ^^
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Re: Emilie Knox - Un ange tombé du ciel
Ven 18 Sep 2020 - 21:53
Hello Emilie !
bienvenue sur le forum !
Je me permets de te dire - au cas où - que pour ta validation, il va te falloir trouver un avatar "contexte" ^^. Plus survivante, moins jupe à froufrou en gros !
Pour le reste : bon courage bonne rédaction
Te voilà fraîchement inscrit(e) sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :
1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours . Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.
2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.
3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.
4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers , il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.
5 – Si tu comptes jouer un Remnants et que ton personnage est intégré au camp avant juillet 2019 dans son histoire, il se peut que celui-ci ait été vacciné contre le virus qui transforme en rôdeur. Pour savoir si c'est le cas, rendez-vous ici.
6 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.
7 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.
Bonne rédaction !
Bonne rédaction !
Je me permets de te dire - au cas où - que pour ta validation, il va te falloir trouver un avatar "contexte" ^^. Plus survivante, moins jupe à froufrou en gros !
Pour le reste : bon courage bonne rédaction
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