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Hi. I Hate You - Alba

Dim 27 Sep 2020 - 11:34


ALBA KENDASHA ROSEtell me more about you

prénom(s) : Alba, Kendasha
nom : Rose
date de naissance : 15/05/1995
âge : 25 ans

ville de naissance : Chicago
métier : Étudiante en arts dramatiques
groupe : Reign of Venus

avatar : Tati Gabrielle

what i am

qualites
INTELLIGENTE
OBSERVATRICE
CRÉATIVE
AMBITIEUSE
LOYALE
defaults
PESTE
EGOÏSTE
OPPORTUNISTE
MANIPULATRICE
ACERBE
Equipement :
Lorsque que je pars vadrouiller à l’extérieur du motel, je porte des vêtements amples qui me permettent de me déplacer facilement. Je porte de grandes bottes en cuirs à lacets usées ainsi que des gardes de bras que j’ai confectionné dans un vieux sac en cuir. Je suis armée d’un couteau de chasse et d’une épée, forgée par Kara. J’utilise rarement des armes à feu, étant peu à l’aise avec ces dernières.
     
Details physiques :
Ce qui frappe tout de suite les gens quand ils me croisent, c’est ma taille, sûrement. Je suis très grande – pour une femme – un mètre quatre-vingt-un exactement. Longiligne, j’ai toujours été très mince, pesant rarement plus de soixante-huit kilos. Ma taille est joliment marquée, j’ai des hanches généreuses et une petite poitrine. Je n’ai jamais vraiment eu de complexes je crois, je me suis toujours aimée ainsi. J’ai la peau foncée, un visage arrondi et des yeux en amandes très foncés, presque noirs. Un nez plutôt large et écrasé, au-dessus duquel se trouve un petit grain de beauté, presque entre les deux sourcils. Mes lèvres sont pulpeuses, charnues ; dévoilant une dentition parfaite et creusant mes joues de fossettes, lorsque que je souris largement.

On peut dire que j’ai toujours eu un look assez singulier. Avant que mes rêves et mes espoirs ne se brisent définitivement avec l’arrivée du chaos, je ne ressemblais pas à celle que je suis aujourd’hui. Je portais de longues dreadlocks, des rajouts que j’avais moi-même attaché à ma tignasse afro. J’avais tendance à m’habiller de façon plutôt excentrique, sans aucune crainte du regard des autres. J’étais bien dans ma peau et c’était tout ce qui comptait.

Aujourd’hui, j’ai les cheveux rasés, à peine quelques millimètres, parfois teints en blond. J’ai décidé d’aborder cette coupe après une mauvaise expérience avec des rôdeurs qui avaient agrippés mes dreads. Cela ne plaît pas toujours, certains de mes clients n’aimant pas ce look à la garçonne. Mais je sais parfaitement mettre mes attributs en valeur pour faire leur oublier ce petit détail. J’aime adapter mes tenues aux envies de mes clients pour qu’ils n’hésitent pas à revenir me voir. Je prête attention aux moindres détails. Mes ongles sont longs, pointus et souvent vernis. J’ai plusieurs tatouages, un très grand dans le dos, un sous la poitrine et le dernier sur la cheville. Mes oreilles sont percées à plusieurs endroits, je porte plusieurs bijoux à chaque oreille sur les lobes et les cartilages. J’ai un piercing au nez au niveau du septum nasal, entre les deux narines.

Psychologie

Deuxième d’une fratrie de six enfants, j’ai grandi dans une famille nombreuse où il a fallu que je m’impose dès mon plus jeune âge. Chez nous, il n’y avait aucune notion de partage ou de bienveillance, pas de câlins ou d’histoires pour s’endormir le soir. Au contraire, mon père était assez con pour frapper sur sa femme et ses gamins. Ma mère était une moins que rien, soumise et dévouée pour son connard de mari, bien trop lâche pour oser se barrer. Quant à mes frères et mes sœurs, nous avions très peu de centres d’intérêt commun, je passais mon temps à me disputer avec eux. Alors, très vite, je n’ai pensé qu’à moi. Individualiste donc, et surtout très égoïste – dès mon plus jeune âge – mais c’était mieux ainsi. C’était ma seule chance pour me sortir de cette existence misérable. J’inspirais à tout autre chose, me prouver à moi-même que je pouvais réussir et avoir une vie meilleure.

Malheureusement, tout ne s’est pas déroulé comme prévu. L’épidémie est venue tout chambouler et tout à voler en éclat. Mes projets, mes ambitions, cette vie presque normale que j’avais réussi à me construire… Encore une fois, je ne peux compter que sur moi et cette force de caractère construite au fil des années. Peu à peu, je me suis forgée une carapace solide pour que rien ne m’atteigne. Piquante, mordante, quand il le faut, je sais montrer les crocs et cracher des paroles acerbes pour me défendre et toucher là où ça fait mal. Mais je sais aussi saisir les opportunités lorsqu’elles s’offrent à moi, usant de subterfuges et de manipulations en tout genre pour parvenir à mes fins. Comédienne dans l’âme, je sais me montrer douce quand il le faut, mielleuse parfois… Mais il ne s’agit que d’apparences trompeuses pour mieux piéger ceux qui croisent ma route. Car en réalité je ne suis en rien candide, au contraire. Je suis la plupart du temps mauvaise et désagréable, aimant tout particulièrement jouer les pestes. J’adore créer des problèmes là où il n’y en a pas, surtout si je peux obtenir quelque chose en contrepartie.

Mes professeurs disaient que malgré mon franc-parler et mes idées bien arrêtées, j’avais énormément de potentiel. Intelligente, j’ai toujours eu soif de connaissances et surtout aidée de quelques facilités de mémorisation. Je retenais des passages de livres, des poèmes, des dialogues entiers de pièces de théâtre. Aujourd’hui, j’utilise ce discernement pour me rappeler des personnes que je rencontre, des endroits où je peux aller. Je n’oublie jamais un visage, parfois même je me souviens avec exactitude du nom des gens que je peux recroiser, même plusieurs mois après ! Je suis très observatrice, j’ai l’œil pour remarquer les petits détails qui m’entourent. Depuis mon plus jeune âge, j’arrive à capter, à garder en mémoire les choses qui peuvent être futiles aux yeux des autres ; surtout ceux qui sont trop pressés pour s’y attarder ou trop distrait pour s’en rendre compte. Dans une pièce que je connais, je peux par exemple repérer avec précision les choses qui ne sont pas à leur place d’un simple coup d’œil. Je peux reconnaître une voix ou n’importe quel signe distinctif chez une autre personne, grain de beauté, cicatrice, tatouage…

Je n’ai pas trop de mal à lire les émotions sur le visage des gens, tout comme je sais comment réagir et adapter mon comportement à ce que les autres peuvent ressentir, que ce soit sincère ou non. Ainsi, avec mes clients, j’arrive à savoir jusqu’où je peux aller. Parfois câline et angélique pour ceux qui recherchent un peu de douceur ; attentive et à l’écoute pour ceux qui ont besoin de parler ; autoritaire et impitoyable pour les amateurs de sensations fortes…

Malgré toutes les galères que j’ai pu vivre, j’ai compris très vite que je pourrais m’en sortir en ne comptant que sur moi-même. Même dans les moments les plus difficiles, je n’ai jamais perdu de vue mes objectifs. J’avais soif de réussite et je n’ai jamais mis mes ambitions de côté. Je suis une battante qui ne baisse pas facilement les bras. J’ai dû apprendre très tôt à me démerder seule, à ne faire confiance qu’à moi-même. Je n’ai jamais eu vraiment d’estime pour ma famille, d’ailleurs je n’ai eu aucun scrupule à quitter la maison dès que j’ai pu voler de mes propres ailes. Pourtant, depuis quelques temps, j’ai appris à apprécier – voire aimer – certaines personnes avec qui j’ai pu vivre. Et pour tout dire, il est facile pour moi de les compter avec seulement mes dix doigts. Je n’accorde pas facilement ma confiance aux autres, surtout après avoir vécu seule durant pas mal de temps. Seules Oxana et les filles sont importantes pour moi aujourd’hui. Malgré mon comportement désagréable et les paroles parfois dures que je peux avoir, leur présence à mes côtés est très importante pour moi. Il n’y a qu’envers elles que je suis loyale, avec qui je ne joue pas un jeu…

Enfin, j’ai toujours été une grande créative. Très tôt, il a fallu que j’apprenne à me débrouiller pour me nourrir et m’habiller, j’ai très vite appris la couture pour reprendre des vêtements que je récupérais ci et là pour les rapiécer et les modifier à ma convenance car je n’avais pas les moyens de me payer des vêtements neufs. Je bricolais beaucoup aussi, vu l’état de notre misérable appartement, il fallait souvent réparer des meubles et tout un tas d’autres trucs. J’étais un peu moins douée pour la cuisine, faisant avec les moyens du bord. A l’école, j’ai découvert le dessin et la peinture. Aujourd’hui, je ne suis plus aussi douée qu’avant mais j’aime occuper le peu de temps libre que j’ai à griffonner le papier. Mon intérêt pour les arts n’a fait que grandir avec les années, chant, danse, théâtre, cela m’a toujours passionné.




Story of survival

Pre-apocalypse

1995 à 2005, Chicago  ๑  Il y a ceux qui ont la chance de naître dans une famille aimante et attentionnée, voire avec une cuillère en argent dans la bouche pour les plus chanceux. Puis il y a les autres. Vous vous en doutez… Je fais malheureusement partie de la deuxième catégorie. Sauf qu’en plus d’avoir grandi dans une famille de nazes, il a fallu que ce soit une famille pauvre. Le combo gagnant. Autant dire que ça commençait mal pour moi.

Vraiment, je ne sais pas ce qui est passé par la tête de mes parents – enfin à ma mère surtout – de pondre six gamins, surtout pour vivre entassés dans un appartement miteux de la banlieue de Chicago. Le truc, je vous jure, c’était une ruine. Tout était cassé, rien ne fonctionnait correctement, c’est limite si nous avions l’eau courante. Bon, j’exagère peut-être un peu mais ça a été les pires années de ma vie…

Le seul endroit où j’étais bien, c’était à l’école. Que ce soit durant les weekends ou les vacances scolaires, ma seule hâte était de pouvoir y retourner, pour fuir ma famille et le chaos qui y régnait constamment. J’ai pris conscience, très jeune, qu’apprendre serait capital pour moi. Assise à ma table en classe, j’étais différente. Bien plus calme et agréable, attentive et intéressée, volontaire et ambitieuse. Rien à voir avec la petite fille méchante, capricieuse, effrontée et malpolie que je pouvais être chez moi, ce qui souvent, déconcertait mes parents lors des réunions avec mes enseignantes – quand ils ne zappaient les rendez-vous évidemment – parce qu’ils n’y croyaient pas une seule seconde. Ils étaient incapables de voir mon potentiel, de m’encourager, ni de m’aider. Alors je faisais tout mon possible pour toujours être la première de la classe, pour qu’ils le réalisent.

2006 à 2012, Chicago  ๑ Je crois qu’en fait, ils étaient trop cons pour se rendre compte des efforts que je faisais. Ou aveugles, peut-être ? A la maison, l’ambiance a empiré avec les années. Mes parents avaient du mal à se supporter et le ton montait régulièrement. En fait, quand mes amis à l’école me disaient comment ça se passaient chez eux, j’avais du mal à y croire. Un père et une mère qui ne s’engueulaient jamais, ça existait, vraiment ? Moi, je n’ai connu que ça. Combien de fois ai-je retrouvé ma mère en pleurs après une dispute ou une gifle reçue ? Bien trop souvent. Est-ce que cela me chagrinait ? Pas vraiment, surtout en grandissant. C’est triste à dire mais ma mère n’a jamais été un modèle ou un exemple à suivre à mes yeux. Débordée par la famille nombreuse que nous formions – si on pouvait appeler ça une famille – elle subissait plus la situation qu’autre chose. Bonne qu’à faire la cuisine et le ménage, et encore, même ça c’était compliqué pour elle. Une incapable, même pas fichue de garder un boulot plus de quelques mois… Son manque d’envie et de motivation finissait toujours par lui faire défaut. Avec du recul j’ai fini par comprendre qu’elle avait surtout baissé les bras… Mais cela n’excusait rien, à mes yeux elle était une moins que rien à qui je ne voulais pas ressembler…

Mon père, j’en garde très peu de souvenirs heureux. Peut-être quand j’étais très jeune mais je ne m’en souviens pas vraiment. Ce n’était pas le genre de papa poule soucieux de ses enfants. Il n’était ni câlin, ni doux, ni patient… Et si, petite, les excès de colère de mon paternel me terrifiaient, j’ai fini par le considérer comme quelqu’un de lâche et de faible. Le seul moyen qu’il trouvait pour asseoir son autorité c’était de gueuler, de menacer, de frapper… Je crois que c’est pour ça que ma mère n’a jamais osé le plaquer, elle avait trop peur de lui. Il avait fini par avoir une telle emprise sur elle que c’était impossible pour elle de partir. Elle se contentait de subir…

Durant mon adolescence je me suis tournée de plus en plus vers les études. J’ai eu la chance de tomber sur des professeurs qui croyaient en moi et qui m’ont poussé vers le haut. Je me rappelle de ma professeur de Littérature au début du lycée, Miss Patterson, c’est elle qui m’a donnée le goût de la lecture, du théâtre, de la culture, mais aussi cette volonté de me battre et de m’en sortir. Elle disait qu’avec de l’ambition, on pouvait aller loin. Et c’est à cette époque, d’ailleurs, que je me suis investie pleinement dans la vie du lycée. Élue plusieurs années de suite présidente des élèves, j’étais plutôt populaire. Disons que je savais surtout comment rallier les autres élèves à ma cause, n’ayant aucun scrupule à user de manipulations parfois pour les convaincre de voter pour moi. J’aimais être le centre de l’attention et je crois que je le faisais plus pour la popularité que pour réellement changer les choses, à part ce qui m’intéressait en fait… Qu’importe cela me faisait oublier mon quotidien et j’avais enfin l’impression d’être quelqu’un d’important.

Au lycée, j’obtenais toujours d’excellentes notes. Mon comportement était quasi-exemplaire, néanmoins il y a eu quelques accros avec certains professeurs qui n’appréciaient pas mon caractère direct et quelques fois sarcastique à leur égard. Pour la plupart, il s’agissait d’hommes conservateurs et sûrement misogynes. Je ne me laissais pas impressionner et parfois… J’ai fini chez le proviseur pour l’avoir un peu trop ouvert. J’aurais pu faire bien plus d’histoires mais cela aurait fortement compromis ma place dans cette école. Et ça, je ne pouvais pas me le permettre.

Après les cours, je restais souvent à la bibliothèque pour faire mes devoirs, ou j’allais chez des amies pour les faire. A la maison, c’était trop compliqué, trop bruyant. Je n’invitais jamais personne chez moi, j’avais trop honte… Quand je ne révisais pas, je m’entraînais sur le terrain d’athlétisme. J’adorais particulièrement les courses de sprint, cent et deux cents mètres, surtout. Un peu moins les courses de haies qui m’ont values de belles chutes et un poignet cassé une fois. J’étais plutôt douée mais pas suffisamment malheureusement pour obtenir une bourse pour l’université, malgré ma volonté de réussir. Je faisais également partie de la troupe de théâtre, j’adorais ça. La dernière année, j’ai eu la chance d’avoir le rôle principal de la pièce présentée à la fin de l’année. C’est sur scène que j’ai vraiment compris que j’étais faite pour ça. L’ovation du public après le baisser de rideau, ça a été un moment inoubliable et c’est là que j’ai réalisé. Je voulais faire ça.

2013 à 2014, Chicago  ๑ Après le lycée, tout a été compliqué pour moi. N’ayant pas obtenu de bourse malgré mes très bonnes notes et de nombreuses réponses positives de certaines universités, cela a été un coup dur. Je n’avais pas les moyens de payer les frais d’inscription et encore moins le trajet pour m’y rendre ou le loyer, même pour le plus minuscule des studios. Mais il était hors de question que j’arrête là. Alors je me suis tournée vers le Community College de Chicago, pour continuer ce que j’aimais faire : du théâtre. Les frais restaient élevés et sans soutien de la part de mes parents, j’ai réussi à convaincre un petit café restaurant de m’embaucher pour faire la plonge et le ménage. J’étais payé au black, évidemment, parce que j’étais encore mineure. Mais j’avais vraiment besoin de cet argent. En plus, je guettais régulièrement les petites annonces pour du baby-sitting, du ménage ou même pour balader des chiens. Tout ce que je trouvais, je le prenais. Je n’avais pas le choix.

Je vivais toujours chez mes parents, évidemment. Mais les relations étaient glaciales. Ils me reprochaient d’avoir trop d’ambitions, que je finirais par me brûler les ailes à vouloir trop rêver. Surtout mon père… Ma mère était en dépression depuis des années, un burn out qui la rongeait peu à peu. Pour eux, cet argent que je gagnais, c’était du gâchis de l’utiliser pour mes études. Je les envoyais se faire foutre et finalement ils m’ont foutue à la porte. C’est une amie de ma promo qui m’a hébergé durant quelques temps, avant que je rencontre Chad, un musicien. Il était plus âgé que moi, mais le courant passait plutôt bien. J’avais eu plusieurs petits amis au lycée mais rien de trop sérieux. Notre relation a duré presque deux ans ; je l’aimais bien. Il me soutenait dans mes projets, pour la première fois j’avais vraiment quelqu’un derrière moi ; une autre personne que mes professeurs. J’ai fini par emménager chez lui, à partir de là tout a été plus simple… Il me filait même un peu de thunes pour payer mes études, je n’allais pas cracher dessus. Mais de là à dire que je profitais de la situation ? Oui… Peut-être un peu….

Durant mes deux années au Community College et malgré mes difficultés à jongler entre les cours et mes jobs, j’ai encore obtenu d’excellentes notes à mes examens. J’ai finalement réussi à obtenir une bourse pour poursuivre mes études à l’université de Seattle en art dramatique. J’avais la volonté de percer dans le milieu comme actrice ; ou même devenir metteur en scène. J’avais écris quelques pièces de théâtre durant mes deux années passées là-bas.

Fin août 2015, Seattle  ๑ J’ai plaqué Chad, j’ai fait mes valises et je me suis tirée. Partir ne m’a pas vraiment attristée… J’ai simplement laissé une lettre à mes parents pour qu’ils préviennent mes frères et sœurs. De toute façon, je pense que cela ne les aurait pas intéressés. Contrairement à mon petit ami qui, lui, était complètement dévasté. Mais ses pleurs ne m’ont pas franchement émue. Il ne pouvait pas me suivre, ayant décroché plusieurs contrats dans des cafés concerts à Chicago. Et le relations à distance, franchement ?

De toute façon, tout ce qui comptait c’était cette nouvelle vie qui me tendait les bras. J’allais enfin pouvoir me consacrer pleinement à ce que j’aimais faire et découvrir un nouveau monde. J’avais hâte de commencer, de travailler sans relâche, de saisir cette chance qui s’offrait à moi après tant d’années difficiles.

Post-apocalypse

Début octobre 2015, Seattle  ๑ Cela faisait déjà plus d’un mois que les cours avaient commencé. J’étais dans mon univers, motivée comme jamais ! Je passais des heures entières sur scène pour me perfectionner au théâtre comique, tantôt dramatique. J’écrivais, beaucoup. Je partageais cette passion avec mes camarades de promotion, le courant passait plutôt bien avec tout le monde. Mais je m’évertuais à vouloir être la meilleure, comme toujours. J’avais des centaines de projets en tête, je travaillais sans relâche, bien décidée à faire parler de moi durant cette année. Plusieurs gros spectacles allaient être joués et je préparais les essais avec énormément de rigueur et de sérieux.

Très prise par les cours, je n’ai pas vraiment porté attention aux informations qui commençaient à inquiéter certains de mes camarades. Je n’avais pas le temps, trop enthousiaste et heureuse de pouvoir enfin vivre pour ma passion. Les années qui allaient suivre seraient cruciales pour mon avenir. Je me surprenais à rêver des tapis rouges d’Hollywood… Sans savoir ce qui m’attendait, malheureusement…

Mi-octobre 2015, Seattle ๑ Nous n’avons plus le droit de quitter notre chambre. Avec Sofia ma colocataire, cela fait deux jours que nous sommes cloîtrées dans ce petit studio ensemble. Les cours sont arrêtés pour une durée indéterminée et nous ignorons quand nous pourrons sortir. On nous a donné de quoi manger pour quelques jours. C’est la première fois que nous passons autant de temps toutes les deux ; souvent très prises par nos cours, nous nous croisions très rarement. J’apprends énormément de choses sur sa vie. Elle a des origines colombiennes, elle étudie les langues, ses parents tiennent un restaurant Tex-Mex à San Francisco, elle est fille unique, elle adore les chats et a la phobie de l’eau…

Nous sympathisons pas mal tout en regardant parfois les informations. Bientôt, seul un message officiel tourne en boucle sur les écrans. Dans les couloirs, nous croisons certains étudiants bien décidés à partir. D’après eux, la plupart des habitants de la ville sont déjà en train de fuir. Mais avec Sofia, nous n’avons nulle part où aller. Alors nous décidons de rester, avec l’espoir que la situation se calme rapidement… Pourtant rien ne s’arrange, bientôt les communications sont coupées, le réseau électrique finit par sauter. Je dois me faire à l’idée… Les cours ne reprendront pas.

Novembre 2015, Seattle ๑ C’est quoi ce putain de bordel ?! Avec Sofia et un petit groupe d’étudiants, nous sommes sortis de notre résidence dans l’espoir de trouver de quoi manger. Les militaires en charge de la sécurité du campus se sont tirés d’après certains étudiants. Pour la plupart, nous n’avons pas mis les pieds dehors depuis longtemps. Ces histoires de morts qui se relèvent sont tellement insensées ! C’était ce que je pensais jusqu’à les croiser. Sans que nous ayons le temps de réagir, l’un de nous a été agrippé par le bras par l’une de ces choses. Il s’est fait mordre au bras avant qu’une deuxième créature vienne enfoncer ses dents dans sa gorge. Je n’arrive pas à y croire, c’est comme si nous nous étions retrouvés dans un mauvais film d’horreur.

Nous nous sommes enfuis, bientôt rattrapés par un groupe entier de ces morts qui marchent. L’une des nanas s’est faite mordre au bras. Elle est morte quelques jours plus tard, emportée par la fièvre. Mais ce n’est pas le pire. Plusieurs heures après sa mort, elle s’est relevée, transformée en l’un de ces monstres. Elle a attaqué le dernier gars du groupe. Avec Sofia, nous avons tenté de lui en venir en aide. A plusieurs reprises, je l’ai frappé avec un couteau de cuisine, sans que cela ne fasse effet. La créature s’est retournée vers nous, la lame plantée dans le dos. Ma colocataire me supplie d’aller l’aider mais j’attrape son bras pour la tirer vers moi. Nous ne pouvons plus rien pour lui de toute façon.

Janvier 2016, Seattle ๑ « Fais-le Alba. Je t’en supplie. » Sofia me regarde avec désespoir. Elle sait qu’elle est perdue, que la fièvre finira par la tuer, elle aussi. La jeune femme a été mordue durant la matinée. Bientôt elle cessera de respirer pour finir comme tous les autres. Je pourrais la laisser là toute seule, l’abandonner à son triste sort. C’est sûrement ce que j’aurais fait mais après ces quelques mois passés ensemble, à partager tellement de choses… Je me suis attachée à elle. Je ne peux pas partir, pas comme ça. Il faut que je l’aide à ne pas devenir comme l’une de ces choses. Après avoir avalé une dose importante de médicaments, Sofia délire pendant un moment avant de perdre connaissance. Je m’assure qu’elle est inconsciente pour venir planter la lame de mon couteau au niveau de sa tempe.

Me voilà seule à présent. Lorsque je referme la porte de la chambre derrière moi, je m’effondre, genoux au sol. Je hurle de toutes mes forces avant de venir frapper tout ce que je trouve. Mes cris attirent quelques charognes, je m’acharne sur elles, perdant complètement le contrôle. Cela ne devait pas se passer ainsi. Tout ça n’aurait jamais dû arriver. J’étais venue à Seattle pour commencer une nouvelle vie. Je me retrouve perdue dans ce chaos, seule et sous le choc. Je l’ai tuée… Comment ai-je pu faire ça ?

Septembre 2016 à Avril 2017, Basset Pond Natural Area, Woodinville ๑ Après de longs mois passées seule à fuir la ville, j’ai été recueillie par un groupe durant l’été 2016. L’accueil avait été chaleureux et je n’avais pas mais longtemps à m’y sentir bien. Malheureusement, le camp n’a pas tenu à l’attaque d’une centaine de rôdeurs. Contrainte de fuir encore une fois, j’ai fini par atterrir dans un campement de plusieurs caravanes, non loin de Woodinville. Trouvée par une de leurs équipes de ravitaillement, ils n’ont pas eu vraiment de réticences à accepter ma venue.

J’ai rapidement compris pourquoi. A vrai dire, le groupe était constitué majoritairement d’hommes dont les intentions étaient claires. Le deal était de leur faire passer du bon temps en échange de leur protection et de nourriture. Est-ce que j’ai réellement eu le choix ? Ouais, j’aurais pu me barrer… Mais j’en avais juste marre de galérer seule dehors. Alors j’ai accepté le marché. Au début ça n’a pas été une partie de plaisir, ça me dégoutait d’avoir à faire tout ça, juste pour manger à ma faim… Puis au fil des mois, je me suis très vite sentie indispensable à leurs vies. La plupart des mecs étaient même plutôt attentionnés et gentils avec moi. Je n’avais pas besoin de faire grand-chose à part coucher avec eux. Finalement, le reste du temps, je faisais ma petite vie. C’est eux qui prenaient les risques pour ramener la bouffe, les médocs et tout le nécessaire pour vivre. Je savais user des mes charmes pour avoir ce que je voulais. Finalement, ce n’était pas si déplaisant que ça. Je jouais un rôle en quelque sorte, m’adaptant aux envies de chacun. Est-ce que j’étais douée pour ça ? Faut croire que oui parce que j’avais la sensation d’être indispensable à leurs yeux, désirable.

Mais durant le printemps 2017, après un hiver très rude, les beaux jours ont fait fondre la neige et les morts sont revenus. De petits groupes d’abord ; puis une horde durant le mois d’avril. Nous avons été contraints de fuir précipitamment. Dans le chaos, j’ai été séparée des autres. Après avoir hésité à les chercher durant quelques jours, j’ai finalement décidé de repartir sur les routes, seule.

Juillet 2017 à février 2018, No Man’s Land, Seattle ๑ C’est durant le courant de l’année 2017 que je découvre le No Man’s Land ; après plusieurs mois éprouvants sur les routes. J’arrive affaiblie et fatiguée. Et cela ne s’arrange pas durant la fin de l’année. Je tombe malade à plusieurs reprises et j’ai du mal à m’en remettre. Je quitte rarement l’entrepôt, simplement pour trouver de quoi me nourrir. Les conditions d’hygiène ne sont pas franchement fabuleuses et c’est à cette époque que je décide de couper mes dreads que je n’entretiens plus depuis longtemps et dont l’état est déplorable… Amaigrie, le teint blafard, les cheveux courts et mal coiffés, je ne ressemble plus à rien. L’idée de me prostituer à nouveau me traverse l’esprit plusieurs fois, mais quel homme voudrait d’une femme dans mon état ?

Mars 2018, No Man’s Land, Seattle ๑ Cette rencontre, je ne l’oublierais jamais. Faire la connaissance d’Oxana a été l’élément déclencheur d’une nouvelle vie pour moi. En fait, je me suis rapidement reconnue en elle, la jolie blonde usant de ses charmes et vendant son corps pour vivre. Finalement nous avons passé de plus en plus de temps ensemble. Elle m’a aidée à aller mieux, à reprendre du poil de la bête. Et après quelques mois, j’ai repris l’activité que j’avais au campement de caravanes deux ans auparavant. La présence d’Oxana, les conseils qu’elle peut me donner, l’aide qu’elle m’apporte en ramenant des médicaments ou des contraceptifs fait que notre relation devient de plus en plus forte à mesure que le temps passe.

Année 2019, No Man’s Land, Seattle ๑ Oxana devient officiellement « Queen Oxy », l’ukrainienne est à présent ma patronne. Je suis la première fille à travailler pour elle sans vraiment me poser de question. Depuis le viol de l’une des filles, la jolie blonde a su nous prouver qui elle était et qu’elle était prête à tout pour nous protéger. C’est pour cela que je n’ai pas hésité à bosser pour elle. Le business prend de l’ampleur et nous arrivons à vivre correctement. Je ne me vois pas faire autre chose.

Mars 2020, No Man’s Land, Seattle ๑ J’ai toujours su que je pouvais faire confiance à Oxana. Après plus d’un an à travailler pour elle, la patronne décide de s’unir avec une personnalité forte et reconnue de tous au No Man’s Land, Kara, qui assure dorénavant notre protection. Avec les filles, nous nous installons au New La Hacienda Hotel. Un endroit géré par une femme, où vivent des femmes et seulement des femmes.

« Queen Oxy » est claire sur ce point. Les hommes viennent au motel pour simplement tirer leur coup ou recevoir un peu de réconfort. C’est tout. Là-dessus, je suis d’accord avec elle. Pour le reste, nos discussions peuvent parfois être houleuses. A vrai dire, je n’ai pas vraiment peur de dire ce que je pense et il arrive que nous nous disputions de temps en temps, plutôt violemment parfois. Je dois dire que depuis que je travaille avec elle, j’ai retrouvé mon caractère piquant et parfois peste que j’avais avant. Et même si Oxana reste impressionnante, il est rare que je me défile, ne craignant pas la confrontation avec elle. Parce qu’au final, nous trouvons toujours un terrain d’entente toutes les deux… Et c’est peut-être notre façon de prouver à l’autre que nous nous apprécions beaucoup. Car ouais, jamais je ne pourrais trahir sa confiance ; pas après tout ce qu’elle a fait pour moi.

Juin 2020, Seattle ๑ Oxana nous avait accordé une soirée tranquille, un moment toutes ensemble pour profiter et décompresser. Nous avions l’électricité depuis peu et c’était clairement le pied ! Mais des putains de fils de pute ont décidé de s’en prendre à nous, bien décidés à nous prendre l’installation électrique mise en place par Ruby et les Exiles.

Les filles ont dû se battre pour se débarrasser de nos agresseurs. Cela aurait pu être pire. Heureusement nous sommes toutes vivantes. Je n’ai pas pu leur prêter mains fortes, mais j’ai eu le réflexe de mettre la petite Molly à l’abri juste à temps. Je suis restée avec elle pour la protéger. Cela a été une sacrée frayeur pour nous mais je crois que ça nous a encore plus liées les unes aux autres. Je tiens à ces filles, même si je peux souvent être la pire des garces à leur égard, elles sont ma famille…

Survie

Il est souvent tôt lorsque je me lève au motel. Je prends le temps de faire un peu de sport avant de me servir un bon café tout en lisant quelques pages d’un livre qui traîne dans ma chambre. Ce n’est pas ce qui manque, j’ai réussi à me constituer une belle bibliothèque au fil des mois. Il y a pas mal de romans, quelques grands classiques du théâtre, des bouquins sur l’art en général. Cela m’intéresse toujours autant. En fin de matinée, je prépare les tenues que je vais porter durant mes rendez-vous avec les clients. Je refais ma manucure quand c’est nécessaire.

Généralement, je commence à les recevoir en début d’après-midi, parfois plus tard lorsque je décide d’aller faire un tour au No Man’s Land pour justement fidéliser de nouveaux clients. J’adore faire ça, jouer la comédie et user de mes charmes pour les faire craquer et les ramener au motel. Je suis très douée pour ça ! Après m’être occupée de plusieurs clients, je m’occupe de ranger ma chambre, du linge, je fais un peu de ménage. Puis après une bonne douche, je me détends un peu avant d’aller manger avec les autres filles. Nous discutons, nous nous disputons parfois, nous prenons soin les unes des autres… Puis après le repas, que nous prenons assez tard dans la soirée, je retourne à mes lectures, à ma couture ou à mes peintures parfois… Viens ensuite l’heure d’aller dormir.

time to met the devil

• Pseudo (sur internet) : Meya
• Âge irl : Je sais plus
• Présence : Tout le temps
• Personnage : Inventé [ ] / scénario/prédef [x]
• Comment avez-vous découvert le forum ? J'ai oublié
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? J'ai oublié
• Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum Oui [ ] / Non [x]
• Crédits (avatar et gifs) Meya + Tumblr

• Code du règlement Oxana  Hi. I Hate You - Alba 1442386177

fiche (c) langouste.
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Re: Hi. I Hate You - Alba

Dim 27 Sep 2020 - 11:36

wah. t'es trop belle Hi. I Hate You - Alba 2736068674 Hi. I Hate You - Alba 1011461198
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Re: Hi. I Hate You - Alba

Dim 27 Sep 2020 - 12:01

Rouhlala joleeeeeem déjà !
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Re: Hi. I Hate You - Alba

Dim 27 Sep 2020 - 12:06

Bohlalalaaa drama
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Re: Hi. I Hate You - Alba

Dim 27 Sep 2020 - 12:16

Merci :smile42:

Queen Oxy :smile49: :smile49: :smile49:
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Re: Hi. I Hate You - Alba

Dim 27 Sep 2020 - 12:28



bienvenue, survivant solitaire

Tu es maintenant validé(e) ! Tu vas pouvoir commencer à survivre par tes propres moyens !

Si tu as la moindre question supplémentaire, tu peux contacter le staff par MP pour de plus amples informations.



Afin que ton intégration se passe bien :

• Pense à passer par ici pour demander les caractéristiques de ton personnage.
• Poste ta fiche de liens pour trouver des copains
• Mais aussi tes annexes
• Découvre la partie vie de groupe
• Et pour te lancer dans l'aventure viens faire une demande de RP !
• N'oublie pas non plus de recenser ton/tes PNJ.


N'hésite pas non plus à venir faire un petit tour dans le FLOOD et sur la CHATBOX, nous serons contents de t'y accueillir !

Le staff au complet te souhaite une excellente apocalypse et un très bon jeu sur TWD


Allez, rapide et efficace !



Us against them
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Tori H. Watanabe-Hayworth
Tori H. Watanabe-Hayworth
Inglorious Fuckers
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Re: Hi. I Hate You - Alba

Dim 27 Sep 2020 - 12:31

Hi. I Hate You - Alba L23r
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Re: Hi. I Hate You - Alba

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