AccueilGood Bye or not | Zackary
Mar 29 Sep 2020 - 22:09
La taverne était toujours fermée et dans un certain sens ça me plaisait. Depuis la dernière fois où j'avais vu Jeff et le départ de Mallowe qui était soit disant en vacance mais de qui le regard en disait bien plus que ces quelques mots sur un papier. Je ne me sentais pas bien. Je n'étais plus vraiment chez moi dans cette taverne. J'avais commencé à trier mes affaires du studio il y avait plusieurs jours de cela. J'étais bien consciente que l'hiver allait bientôt être présent mais ce n'était pas le premier que je passerais dans mon camping car. Je ne pouvais pas dire que j'étais heureuse de retourner dans mon véhicule mais dans un certain sens , peut être bien que si. Il y faisait plutôt froid vu qu'il était sur le parking sans chauffage depuis quelques jours mais s'était chez moi ! Enfin chez nous si je comptais ma boule de poil. C'était l'endroit qui me rappelait Jim. L'endroit où j'avais réellement rit de bonheur et d'innocence.
Cela faisais quelques heures que je faisais des allés retour discret de sac pour ne pas attiré les curieux. Après tout je pouvais parfaitement partir en expédition comme souvent non ? Enfin ce n'était pas vraiment ça pour le coup. Je crois que j'avais besoin de m'éloigner un peu de ce qui me rappelait les gens que j'avais aimés . Je me sentais abandonné et à mon tour j'abandonnais les gens. C'était peut être comme ça la vie aujourd'hui. Je crois que j'en avais besoin que je veuille l'avouer ou non. J'avais besoin de vivre ce moment là. De fuir un peu aussi. En faite je ne savais pas vraiment mais j'avais la certitude au fond de moi que je devais rejoindre ma maison sur roue pour me retrouver et prendre les bonnes décisions. Et puis rien ne m'empêchais de partir pour mieux revenir . Non ?
Dernier sac et pas des moindres, mes affaires personnelles. Quelques vêtements, mes livres , quelques bouteilles aussi , un reste de cannabis .. enfin tout ce qu'il me fallait pour mon petit bonheur. J'attrapais le panda de Curtis et le mis dans mon sac avant de mettre ce sac sur mon dos. J'avais besoin de souffler et surtout de me retrouver seule avec mon Max. Lui , il ne me quittait jamais il était mon meilleur ami, mon fils, mon frère ... enfin un peu tout en faite. Il était mon ombre et je l'aimais plus que n'importe qui d'autres. N'en déplaise à certain. Ma main se posa sur sa tête avec tendresse alors que je lui fis un signe de tête. Direction le parking.
Nous arrivions rapidement au véhicule. J'avais pris de quoi manger dans les réserves pour un petit moment histoire de ne pas manquer même si je savais que je pourrais toujours faire les maisons. J'avais besoin de ça de toutes façons, fouiller, vivre de danger et autres problèmes. Je crois que s'était plus fort que moi. J'entrais dans le camping car quand un bruit derrière moi me fis froncer les sourcils. Je jetais un coup d'oeil à Max qui remuait la queue avec entrain , pas de risque donc. Je posais mon sac pour me tourner et me retrouver nez à nez avec Zack . Je soupirais doucement. - Qu'est ce que tu veux gamin ? C'était un petit surnom plutôt amical que je lui donnais depuis notre rencontre. Il n'avait pas été très malade , le médicament que j'avais ramenais avait aussi eu de bons effets sur lui. Il était toujours un peu dans mon ombre depuis que je l'avais sortie des embrouilles. Je me mis à ranger mes affaires, sachant qu'il pouvait monter dans le véhicule sans problème. - Fermes la porte il gèle . dis je simplement sans lever le nez de mes placards.
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Re: Good Bye or not | Zackary
Mer 14 Oct 2020 - 9:16
Vas-y tiens le bien !
Les images se precipitaient, toutes plus violentes et cruelles les unes que les autres et surtout… Plus réalistes…
Zack revoyait ces images claires comme le jour, toutes ses peurs du moment lui glaçant la colonne vertébrale comme le jour même où c'était arrivé, ou bien encore les rires et les moqueries de ses bourreaux alors qu'ils lui passaient cette corde de chanvre autours du cou… Leurs voix se retrouvaient distordues dans un écho lointain et pénible tandis que la texture rugueuse du chanvre enserrait son cou jusqu'à irriter sa peau.
Dans ses souvenirs, cet instant n'avait duré que quelques secondes, mais que ce soit en rêve ou en vrai, cette seconde paraissait toujours autant une interminable éternité.
Puis le début de la fin : le moment ou le sol se dérobait sous ses pieds et il démarrait sa chute vers la brutale et létale suspension. En une fraction de seconde, ses muscles se contractaient jusqu'à s'en déchirer en anticipation de la compression qui allait tout interrompre dans son cou, cette douleur perçante, cette lancinante agonie dont il se souvenait de chaque seconde… Mais surtout, cette peur qui lui nouait l'estomac et l'empêchait de se focaliser sur quoi que ce soit : cette peur qui était en même temps une prémonition exacte de sa mort imminente : une mort dans la douleur et seul; sous les rires et moqueries de bourreaux aussi injustes que cruels… Mais même plus simplement, la mort tout court, la fin de tout et le début de rien, sans aucune raison… Et sans pouvoir y faire quoi que ce soit… Une peur qui ne devenait que plus intense à mesure que sa vision s'assombrissait et qu'il déployait plus d'efforts pour rester conscient encore ne serait-ce qu'une petite seconde, pour retarder l'inévitable fin contre laquelle son instinct le plus primitif luttait de toutes ses forces… En vain...
Soudainement, le fond diffus sombre qui l'entourait laissa place à l'image d'un mur décrepit par cinq ans de manque d'entretien… Mais un mur étrangement rassurant : son mur.
Sans doute compatissant de l'âme du jeune homme, le cerveau de Zack venait de décider de lui épargner la douloureuse et désespérante fin de ce rêve pour lui substituer la réalité. Une brève seconde de confusion fut nécessaire à son cerveau pour s'adapter à l'idée que ce qu'il venait de revivre pour la 15ème fois n'était que la réminiscence de son traumatisme de quelques semaines plus tôt… Et non pas le retour des bourreaux qui avaient essayé de le pendre. Cet événement était dans le passé et désormais et ces trois bourreaux avaient subit le sort qu'ils avaient tenté de lui infliger, quelle douce et cruelle ironie !
Alors que son coeur reprenait un rythme normal et que les gouttes de sueurs froides cessaient de perler de son front, Zack laissa échapper quelques larmes en enfouissement son visage dans ses mains dans un déchirant cri de désespoir.
Zack ne savait pas exactement ce qu'il avait, ce qui le condamnait à revivre chaque nuit et parfois même en plein jour cette horrible scène, encore et encore… Cela n'en rendait pas l'acceptation plus facile et après plusieurs semaines passées dans l'incapacité d'oublier, simplement oublier, le garçon désespérait de pouvoir un jour retrouver son insouciance d'avant… Mais à qui parler ?! Qui pouvait l'aider ici dans cet endroit entouré d'inconnus ?! Et que penseraient ils de lui s'il avouait avoir été si choqué de ce qui n'était au final qu'un acte manqué ?! Son père devait avoir honte de son manque de courage, de son manque d'honneur… Impossible… C'était une épreuve qu'il ne pouvait que surmonter seul...
Passées deux bonnes minutes à sangloter sur son lit, le garçon leva finalement ses yeux embués vers la fenêtre pour y distinguer un mince rayon de lune. Il était encore nuit noire, mais un réveil datant de bien avant la chute du monde lui indiquait qu’il était pourtant 22 heures trente… Pas forcément une heure extrêmement tardive mais très tard quand même… Cependant, le débat intérieur de savoir s’il devait retourner au lit fut rapidement réglé lorsqu’il entendit un peu de remue-ménage à l’extérieur… Comme quelqu’un qui essayait de se faire discret…
Discrètement, le garçon attrapa son fusil et se rapprocha de la fenêtre tout en vérifiant qu'il n'avait pas de cartouche chambrée. Mais finalement, ce ne serait qu'une fausse alerte puisque c'était Nina qui était en train de trafiquer quelque chose avec son propre véhicule !
Rassuré, le garçon reposa son fusil tel quel (pas besoin de désarmer s'il l'était déjà !) Et alla attraper ses vêtements habituels. Mine de rien, ils avaient vachement meilleure mine en ayant été lavé 3 jours auparavant ! Par contre pour la taille ils n'avaient rien pu faire aussi le garçon enfila son T-shirt avant d'ajuster sur ses épaules les bretelles servant à retenir son épais baggy de mécano. Il laissa de côté sa sempiternelle trousse à outils et préféra un sweat-shirt pour se tenir chaud (c'est qu'il commençait à faire froid !) Avant d'ajuster sur son front ses lunettes tactiques dont il ne se séparait jamais !
A peine plus d'une minute plus tard et parce qu'il avait bien renoncé à s'endormir pour le moment, il alla à la rencontre de sa sauteuse, peut-être pourrait-il l'aider dans ce qu'elle faisait ! Avec un large sourire et après avoir essuyé de ses paupières les résidus de larmes, le garcon lui adressa un large sourire, se penchant légèrement en avant par réflexe mais en gardant les mains dans ses poches !
-Bonjour Nina ! Vous avez du travail à ce que je vois… Besoin d'un coup de main ?
En vérité, à cet instant, Zack avait surtout à coeur de s'occuper un peu l'esprit pour ne plus repenser à ce cauchemar qui lui occupait encore l'esprit. Il attrapa donc quelques affaires et les chargea dans le camping-car avant de dire bonjour à Max comme il se devait : avec un gratouillis enthousiaste sur son poitrail !
Cependant, ces distractions n'empêchèrent pas Zack de comprendre qu'il se passait quelque chose d'inhabituel ici : partir en mission quelle qu'elle soit à cette heure tardive ? Pas vraiment raisonnable tout ça… Afin d'essayer de comprendre quel genre d'aiguille il y avait sous la roche, le garçon pris place dans le camping-car sans mot dire pour le moment. Ce ne serait qu'une fois Nina installée au volant et avant qu'elle ne tourne la clé de contact qu'il lui demanda avec un sourire compatissant :
- Ca vous dirait de me dire ce qu'il se passe ?
Les images se precipitaient, toutes plus violentes et cruelles les unes que les autres et surtout… Plus réalistes…
Zack revoyait ces images claires comme le jour, toutes ses peurs du moment lui glaçant la colonne vertébrale comme le jour même où c'était arrivé, ou bien encore les rires et les moqueries de ses bourreaux alors qu'ils lui passaient cette corde de chanvre autours du cou… Leurs voix se retrouvaient distordues dans un écho lointain et pénible tandis que la texture rugueuse du chanvre enserrait son cou jusqu'à irriter sa peau.
Dans ses souvenirs, cet instant n'avait duré que quelques secondes, mais que ce soit en rêve ou en vrai, cette seconde paraissait toujours autant une interminable éternité.
Puis le début de la fin : le moment ou le sol se dérobait sous ses pieds et il démarrait sa chute vers la brutale et létale suspension. En une fraction de seconde, ses muscles se contractaient jusqu'à s'en déchirer en anticipation de la compression qui allait tout interrompre dans son cou, cette douleur perçante, cette lancinante agonie dont il se souvenait de chaque seconde… Mais surtout, cette peur qui lui nouait l'estomac et l'empêchait de se focaliser sur quoi que ce soit : cette peur qui était en même temps une prémonition exacte de sa mort imminente : une mort dans la douleur et seul; sous les rires et moqueries de bourreaux aussi injustes que cruels… Mais même plus simplement, la mort tout court, la fin de tout et le début de rien, sans aucune raison… Et sans pouvoir y faire quoi que ce soit… Une peur qui ne devenait que plus intense à mesure que sa vision s'assombrissait et qu'il déployait plus d'efforts pour rester conscient encore ne serait-ce qu'une petite seconde, pour retarder l'inévitable fin contre laquelle son instinct le plus primitif luttait de toutes ses forces… En vain...
Soudainement, le fond diffus sombre qui l'entourait laissa place à l'image d'un mur décrepit par cinq ans de manque d'entretien… Mais un mur étrangement rassurant : son mur.
Sans doute compatissant de l'âme du jeune homme, le cerveau de Zack venait de décider de lui épargner la douloureuse et désespérante fin de ce rêve pour lui substituer la réalité. Une brève seconde de confusion fut nécessaire à son cerveau pour s'adapter à l'idée que ce qu'il venait de revivre pour la 15ème fois n'était que la réminiscence de son traumatisme de quelques semaines plus tôt… Et non pas le retour des bourreaux qui avaient essayé de le pendre. Cet événement était dans le passé et désormais et ces trois bourreaux avaient subit le sort qu'ils avaient tenté de lui infliger, quelle douce et cruelle ironie !
Alors que son coeur reprenait un rythme normal et que les gouttes de sueurs froides cessaient de perler de son front, Zack laissa échapper quelques larmes en enfouissement son visage dans ses mains dans un déchirant cri de désespoir.
Zack ne savait pas exactement ce qu'il avait, ce qui le condamnait à revivre chaque nuit et parfois même en plein jour cette horrible scène, encore et encore… Cela n'en rendait pas l'acceptation plus facile et après plusieurs semaines passées dans l'incapacité d'oublier, simplement oublier, le garçon désespérait de pouvoir un jour retrouver son insouciance d'avant… Mais à qui parler ?! Qui pouvait l'aider ici dans cet endroit entouré d'inconnus ?! Et que penseraient ils de lui s'il avouait avoir été si choqué de ce qui n'était au final qu'un acte manqué ?! Son père devait avoir honte de son manque de courage, de son manque d'honneur… Impossible… C'était une épreuve qu'il ne pouvait que surmonter seul...
Passées deux bonnes minutes à sangloter sur son lit, le garçon leva finalement ses yeux embués vers la fenêtre pour y distinguer un mince rayon de lune. Il était encore nuit noire, mais un réveil datant de bien avant la chute du monde lui indiquait qu’il était pourtant 22 heures trente… Pas forcément une heure extrêmement tardive mais très tard quand même… Cependant, le débat intérieur de savoir s’il devait retourner au lit fut rapidement réglé lorsqu’il entendit un peu de remue-ménage à l’extérieur… Comme quelqu’un qui essayait de se faire discret…
Discrètement, le garçon attrapa son fusil et se rapprocha de la fenêtre tout en vérifiant qu'il n'avait pas de cartouche chambrée. Mais finalement, ce ne serait qu'une fausse alerte puisque c'était Nina qui était en train de trafiquer quelque chose avec son propre véhicule !
Rassuré, le garçon reposa son fusil tel quel (pas besoin de désarmer s'il l'était déjà !) Et alla attraper ses vêtements habituels. Mine de rien, ils avaient vachement meilleure mine en ayant été lavé 3 jours auparavant ! Par contre pour la taille ils n'avaient rien pu faire aussi le garçon enfila son T-shirt avant d'ajuster sur ses épaules les bretelles servant à retenir son épais baggy de mécano. Il laissa de côté sa sempiternelle trousse à outils et préféra un sweat-shirt pour se tenir chaud (c'est qu'il commençait à faire froid !) Avant d'ajuster sur son front ses lunettes tactiques dont il ne se séparait jamais !
A peine plus d'une minute plus tard et parce qu'il avait bien renoncé à s'endormir pour le moment, il alla à la rencontre de sa sauteuse, peut-être pourrait-il l'aider dans ce qu'elle faisait ! Avec un large sourire et après avoir essuyé de ses paupières les résidus de larmes, le garcon lui adressa un large sourire, se penchant légèrement en avant par réflexe mais en gardant les mains dans ses poches !
-Bonjour Nina ! Vous avez du travail à ce que je vois… Besoin d'un coup de main ?
En vérité, à cet instant, Zack avait surtout à coeur de s'occuper un peu l'esprit pour ne plus repenser à ce cauchemar qui lui occupait encore l'esprit. Il attrapa donc quelques affaires et les chargea dans le camping-car avant de dire bonjour à Max comme il se devait : avec un gratouillis enthousiaste sur son poitrail !
Cependant, ces distractions n'empêchèrent pas Zack de comprendre qu'il se passait quelque chose d'inhabituel ici : partir en mission quelle qu'elle soit à cette heure tardive ? Pas vraiment raisonnable tout ça… Afin d'essayer de comprendre quel genre d'aiguille il y avait sous la roche, le garçon pris place dans le camping-car sans mot dire pour le moment. Ce ne serait qu'une fois Nina installée au volant et avant qu'elle ne tourne la clé de contact qu'il lui demanda avec un sourire compatissant :
- Ca vous dirait de me dire ce qu'il se passe ?
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Re: Good Bye or not | Zackary
Ven 16 Oct 2020 - 18:36
J'étais fatiguée de toute cette mascarade. En faite j'avais envie de me retrouver comme avant , de ne m'occuper que de Max et moi. De vivre au jour le jour sans dépendre des autres. J'étais entrain de ranger mes affaires dans le camping car prête à m'éloigner de la taverne pour trouver un nouvel endroit. Je devais avouer qu'avoir un presque appartement m'avait plus et je me disais que je pourrais peut être réhabilité un appartement ailleurs.
Je me sentais prête à recommencer la vie mais je ne savais pas encore que la taverne ne serait plus prochainement et que partir ne serait pas un choix mais une obligation. Pour le moment je voulais me trouver un nouvel endroit mais alors que je rangeais les dernières choses pour partir on toqua à la porte. Zackary apparue. Je l'aurais presque oublié. Bon alors il fallait que je trouve un endroit en sécurité pour Max , moi et ... Zack. Autant dire que depuis que j'ai fait sa rencontre nous ne sommes plus vraiment éloigné. C'était un pauvre gamin très intelligent et gentil et je devais avouer apprécier sa compagnie. Il me sourit et je lui sourit en retours. - J'ai terminé merci. dis je simplement quand il me demanda si j'avais besoin d'aide.
Comme si il n'était pas là je pris place au volant. Quand il ferma la porte et pris place à coté de moi. Je n'attendis pas qu'il reparte pour mettre le contact quand il me demanda avec la douceur dont il savait faire preuve ce qui se passait. Je soupirais alors un grand coup en regardant devant moi le parking vide de toute vie. - Je vais voir pour trouver un appartement ailleurs. La taverne ça va plus. Mallowe a péter un câble et j'en ai marre d'être prise pour une conne. Je tourne mon regard vers lui alors que le moteur ronronne - Si ça te dis on peut en trouver un pour toi aussi au même endroit ou genre un avec plusieurs piaule. Le but n'était pas de le mettre de coté. Je l'avais sauvé certes mais pas pour le laisser se démerder seul après, surtout quand il m'avait dis qu'il ne savait pas où aller ni quoi faire. Je commence alors à avancer le véhicule quand je compris qu'il allait me suivre. - Je sais qu'on va galérer. On aura plus les clients pour nous donner les ressources mais ça va le faire et puis on sera vraiment chez nous ; pas juste des putains d'employés. Je suis bien décidée à trouver un endroit tranquille où refaire une vie , avec Max et .. Zack maintenant qui devenait peut à peut une sorte de mascotte.
Je roule sans vraiment savoir où aller mais plus je m'éloigne de la taverne et pus je retrouve le sourire. Je crois que j'ai clairement besoin de partir de là ; - Bon faut pas qu'on s'éloigne trop de la cage .. .j'en ai besoin pour mes combats. Mais faut pas qu'on soit trop au centre de tout sinon on risque d'attirer les ennuies. Je réfléchis tout en conduisant sur la grande route qui mène de la taverne au no man's land. Peut être trouver un sorte d'hôtel libre histoire de se poser ? Où un appartement , un petit immeuble à retaper ? Les idées fusaient dans mon esprit. On devait se trouver l'endroit parfait même si je savais que ça allait nous prendre un boulot considérable. Peut être se trouver une petite maison ? L'idée reste possible. Et puis pour le moment nous n'étions pas nombreux. Alors tout était possible très clairement. Je repensais au refuge de Jeff. On pourrait y aller mais j'étais partie comme une voleuse, je ne me sentais pas chez moi. Non il me fallait un endroit bien à moi.
Je roulais au pas regardant un peu partout autours de nous - Si tu vois un truc qui t'attire . Tu m'dis. Les mains je le volant prête à tourner à tout moment si mon oeil voyait un truc intéressant. Je me sentais un peu mieux et doucement mon sourire repris sa place même si ce n'était pas encore gagné pour retrouver mon ancienne joie de vivre , surtout quand j'allais vivre la " séparation " d'avec Mallowe et surtout les flammes de la taverne. Mais pour le moment c'était encore loin de mon esprit .
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Re: Good Bye or not | Zackary
Ven 30 Oct 2020 - 16:29
Interdit, l’adolescent regarda Nina procéder au chargement de son bahut, les mains dans les poches de son sweatshirt sans bien savoir comment réagir à cette annonce. Cependant, quand elle lui annonça qu’il pouvait l’accompagner, c’est sans la moindre once d’hésitation que le garçon hocha la tête/ avant de compléter.
- Hum… Attendez-moi là, je vais prendre mes affaires.
Nina n’aurait pas à l’apprendre bien longtemps. Du temps où lui et son père étaient sédentaires, ils avaient prit une habitude : ne jamais se départir d’un sac contenant au moins l’essentiel pour survivre à moyen terme… Et ce sac il était dans sa chambre, prêt à être récupéré, avec deux trois autres affaires à l’extérieur…
Zackary embala donc la photo de sa famille qu’il avait posé sur la table de nuit, empila les chargeurs STANAG dans les poches de son gilet tactique avant de l’enfiler et attrapa son fusil.
Son sac à dos à la main et équipé comme s’il partait en guerre (alors que c’était simplement son équipement de déplacement standard), le garçon déposa le contenant sous la boîte à gants et prit place sur le siège passager.
La situation était quelque peu… Singulière… Mais dans tous les cas, il s’était fait un serment d’aider Nina et jusqu’à ce qu’elle le “libère” de son service ou qu’il aie payé sa dette, il ne la lâcherai pas… Et puis de toute façon, il n’en avait pas envie, de la lâcher…
Tandis que la voiture roulait, Zackary occupa ses mains et son esprit quelques secondes en chargeant un peu plus son fusil : il enclencha la sécurité puis retira le chargeur avant de glisser dans la chambre ouverte une cartouche seule de .223 Remington, puis inséra de nouveau le chargeur dans la clanche, le tout sous le regard attentif du toutou.
A quoi ça servait ? Juste à avoir 31 coups au lieu de 30, donc à pas grande chose normalement mais bon… Quand on allait potentiellement au combat, toute préparation, même la plus minime, était bonne à prendre… Sa seule inquiétude sur son arme était de chambrer une cartouche civile dedans. Certes il n’avait jamais eu de problèmes avec le Howa de sa mère, mais d’une manière générale, une arme militaire digérait moins bien les cartouches civiles, mais allez trouver des cartouches de qualité militaire aujourd’hui.
Une fois ce petit tour accompli, Zackary ne pouvait pas repousser l’inévitable, il allait devoir parler… Zackary prit donc une grande inspiration avant de poser la question fatidique qui vit Nina vider son sac… Assez généreusement d’ailleurs !
Quand elle eu terminé, Zackary resta silencieux quelques instants puis il soupira par le nez avant de donner son avis.
- Partir est une chose… Mais partir sans dire au revoir comme ça… Je pense que ce n’est pas bien, et que vous allez venir à le regretter… Mais bon… A chacun sa vie.
La preuve…. Si il n’avait pas été réveillé par le taintouin qu’elle faisait, elle serait partit en le laissant en plan ! Bon, après, Zack aurait été déçu mais la vie aurait continué… Mais quand même… Même si il était trop pudique et poli pour le dire, le ressentiment pouvait se déceler chez le jeune homme.
POur ce qui était de leur nouvelle planque en revanche, Zackary avait une idée bien arrêtée :
- On devrait s’éloigner du centre-ville : c’est ridicule de rester dans un coin où il n’y a pas de nourriture ou d’eau. Et puis même si les rôdeurs se font rare, ils posent encore un petit danger, on est jamais totalement à l’abri de ces saligauds. Si vous ne vouliez pas rester proche de votre “cage” là… Je sais pas ce que c’est mais ça donne pas envie comme nom…, je suggérerais même d’aller s’installer à l’autre bout de la ville, en périphérie, à la campagne.
Zackary fit tourner ses neurones quelques secondes avant de sourire largement.
- En même temps… Un toit ça peut-être aménagé en jardin. Il faut trouver de la bonne terre, et l’engrais, ça se trouve encore dans les magasins de l’époque.
Oui… Zack rêvait toujours en grand… C’était un peu l’innocence de sa jeunesse qui parlait en fait… Mais bientôt il n’aurait plus à rêver : il écarquilla ses yeux et mit sa main devant la poitrine de Nina.
- Arrêtez la voiture, couper le moteur !
Quand Nina se serait exécutée, il expliquerait son geste en écarquillant sa bouche en un large sourire et pointant du doigt au loin.
- Regardez ! Là-bas ! Entres les voitures rouges, près de la mare…
En aval de la route, un pan s’était effondré, donnant naissance à un micro-lac artificiel au bord duquel un cerf était paisiblement en train de s'abreuver. Le garçon échangea un sourire avec NIna.
- Il est magnifique…
Il observa l’animal pendant encore quelques secondes avant d’attraper son fusil et de se tourner vers Nina.
- Vous auriez pas un silencieux par hasard ? Ou bien un fusil de calibre .308 ou plus ? Je peux le descendre avec mon Type 89 mais il est possible qu’il court avant de s'effondrer avec le 223 Remington.
Finalement, leur fuite allait se transformer en partie de chasse ! A moins que Nina n’y voit un inconvénient…
- Hum… Attendez-moi là, je vais prendre mes affaires.
Nina n’aurait pas à l’apprendre bien longtemps. Du temps où lui et son père étaient sédentaires, ils avaient prit une habitude : ne jamais se départir d’un sac contenant au moins l’essentiel pour survivre à moyen terme… Et ce sac il était dans sa chambre, prêt à être récupéré, avec deux trois autres affaires à l’extérieur…
Zackary embala donc la photo de sa famille qu’il avait posé sur la table de nuit, empila les chargeurs STANAG dans les poches de son gilet tactique avant de l’enfiler et attrapa son fusil.
Son sac à dos à la main et équipé comme s’il partait en guerre (alors que c’était simplement son équipement de déplacement standard), le garçon déposa le contenant sous la boîte à gants et prit place sur le siège passager.
La situation était quelque peu… Singulière… Mais dans tous les cas, il s’était fait un serment d’aider Nina et jusqu’à ce qu’elle le “libère” de son service ou qu’il aie payé sa dette, il ne la lâcherai pas… Et puis de toute façon, il n’en avait pas envie, de la lâcher…
Tandis que la voiture roulait, Zackary occupa ses mains et son esprit quelques secondes en chargeant un peu plus son fusil : il enclencha la sécurité puis retira le chargeur avant de glisser dans la chambre ouverte une cartouche seule de .223 Remington, puis inséra de nouveau le chargeur dans la clanche, le tout sous le regard attentif du toutou.
A quoi ça servait ? Juste à avoir 31 coups au lieu de 30, donc à pas grande chose normalement mais bon… Quand on allait potentiellement au combat, toute préparation, même la plus minime, était bonne à prendre… Sa seule inquiétude sur son arme était de chambrer une cartouche civile dedans. Certes il n’avait jamais eu de problèmes avec le Howa de sa mère, mais d’une manière générale, une arme militaire digérait moins bien les cartouches civiles, mais allez trouver des cartouches de qualité militaire aujourd’hui.
Une fois ce petit tour accompli, Zackary ne pouvait pas repousser l’inévitable, il allait devoir parler… Zackary prit donc une grande inspiration avant de poser la question fatidique qui vit Nina vider son sac… Assez généreusement d’ailleurs !
Quand elle eu terminé, Zackary resta silencieux quelques instants puis il soupira par le nez avant de donner son avis.
- Partir est une chose… Mais partir sans dire au revoir comme ça… Je pense que ce n’est pas bien, et que vous allez venir à le regretter… Mais bon… A chacun sa vie.
La preuve…. Si il n’avait pas été réveillé par le taintouin qu’elle faisait, elle serait partit en le laissant en plan ! Bon, après, Zack aurait été déçu mais la vie aurait continué… Mais quand même… Même si il était trop pudique et poli pour le dire, le ressentiment pouvait se déceler chez le jeune homme.
POur ce qui était de leur nouvelle planque en revanche, Zackary avait une idée bien arrêtée :
- On devrait s’éloigner du centre-ville : c’est ridicule de rester dans un coin où il n’y a pas de nourriture ou d’eau. Et puis même si les rôdeurs se font rare, ils posent encore un petit danger, on est jamais totalement à l’abri de ces saligauds. Si vous ne vouliez pas rester proche de votre “cage” là… Je sais pas ce que c’est mais ça donne pas envie comme nom…, je suggérerais même d’aller s’installer à l’autre bout de la ville, en périphérie, à la campagne.
Zackary fit tourner ses neurones quelques secondes avant de sourire largement.
- En même temps… Un toit ça peut-être aménagé en jardin. Il faut trouver de la bonne terre, et l’engrais, ça se trouve encore dans les magasins de l’époque.
Oui… Zack rêvait toujours en grand… C’était un peu l’innocence de sa jeunesse qui parlait en fait… Mais bientôt il n’aurait plus à rêver : il écarquilla ses yeux et mit sa main devant la poitrine de Nina.
- Arrêtez la voiture, couper le moteur !
Quand Nina se serait exécutée, il expliquerait son geste en écarquillant sa bouche en un large sourire et pointant du doigt au loin.
- Regardez ! Là-bas ! Entres les voitures rouges, près de la mare…
En aval de la route, un pan s’était effondré, donnant naissance à un micro-lac artificiel au bord duquel un cerf était paisiblement en train de s'abreuver. Le garçon échangea un sourire avec NIna.
- Il est magnifique…
Il observa l’animal pendant encore quelques secondes avant d’attraper son fusil et de se tourner vers Nina.
- Vous auriez pas un silencieux par hasard ? Ou bien un fusil de calibre .308 ou plus ? Je peux le descendre avec mon Type 89 mais il est possible qu’il court avant de s'effondrer avec le 223 Remington.
Finalement, leur fuite allait se transformer en partie de chasse ! A moins que Nina n’y voit un inconvénient…
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Re: Good Bye or not | Zackary
Sam 7 Nov 2020 - 14:35
Partir, c'était ce que je m'étais mis en tête mais au fond je savais que j'allais revenir encore un peu. J'avais besoin de la taverne, de la famille que je m'y étais faite. C'était mon chez moi et que je l'accepte ou pas j'aimais ce lieu. Zack était arrivé dans le camping car en me demandant ce que je faisais. Forcément je n'avais pas pour idée de lui mentir et lui proposa même de venir si il le souhaitait. Il accepta sans aucune forme de doute et affirma aller chercher ses affaires. Je l'attendis donc. Je lui avais dis de venir, partir comme un voleur n'était pas dans mon style. Il revint rapidement et posa ses affaires puis pris place sur le siège passager.
Je commence alors à lui dire les choses, à vider mon sac en quelques sortes, surtout pour me rassurer moi. Il finit par me dire que j'allais regretter de ne pas dire au revoir. - A part toi ... Tyler ne vit pas ici, il a son groupe et Mallo ... j'pense qu'elle nous a quitté depuis longtemps même si elle passe en coup de vents. J'aurais peut être du t'en parler ouai, désolé. Que dire de plus, à part le gamin les autres m'avaient clairement abandonné alors bon je n'avais pas l'envie de leur dire au revoir. Pour quoi faire ? Il était déjà plus ou moins partie non ? Je continuais alors mon chemin tout en écoutant ce qu'il me disait. Je savais qu'il était loin d'être idiot ce jeune, même si nous étions très différents.
Je lui parlais de la cage et du fait à ne pas vouloir aller trop loin. - La cage, c'est la piscine désinfectée près de l'entrepôt dont je t'aurais parlé. On y fait des combats. Celui qui gagne remporte des ressources. En tant qu'ancienne boxeuse j'ai toujours eu mes chances là bas, j'ai d'ailleurs récupéré pas mal de trucs puis ... j'ai besoin de me battre pour me canaliser, sinon je vais pas bien. Je n'avais aucune raison de lui mentir. J'avais un soucie depuis mon enfance, il fallait que je me calme et la boxe était bonne pour ça, même si Vaughn avait du me soigner plusieurs fois. Il parla de partir à la campagne et je haussais les épaules. - Ça reste une idée oui ... je pensais peut être trouver une maison quelques part, mais il faudra tout refaire quoi puis les inondations n'ont pas du toucher que la taverne. Trouver une maison saine, ça dois pas être facile maintenant. Beaucoup de foyer avait du être déduits à une grande insalubrité sans aucun doute. Il ajouta qu'on pouvait toujours faire un jardin sur un toit et j'eus un petit sourire, j'aimais bien ses rêves de grandeurs.
Quand il me fit signe et m'informa de m'arrêter et de couper le moteur, je le fis. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais je me suis dis que c'était important. Il m'indiqua alors un endroit où un cerf était tranquillement entrain de boire. Il me parla d'armes et je ne compris rien. - Je comprend rien mais j'ai juste mon flingue de flic, rien d'autres désolé. dis je en haussant les épaules l'air désolé. Les armes ce n'étaient vraiment pas mon truc je préférais très clairement me battre à la force de mes poings. Chacun son truc après tout. Mais je n'étais pas contre bouffer du cerf. - Si tu arrives à le tuer ça fera de sacré repas ! dis je avec un sourire. Je n'étais pas douée pour la chasse hormis les petits gibier que je pouvais attraper avec des pièges. Mais Zack semblait savoir de quoi il parlait alors je décidais de le laisser faire.
Je regardais l'endroit autours de nous et mon camping car. Est ce que j'allais réussir à un jour à accepter de vivre ailleurs que dans mon véhicule ? C'était une autre paire de manche mais si j'arrivais à faire un appartement, même pas très grand, et si les chemins avec Zack devaient se séparer je savais qu'il serait au moins à l'abris. Pour l'heure l'important était de savoir si nous allions manger du cerf !
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