Bim Bam Boom | Aamir

Dim 18 Oct 2020 - 21:28

PIF PAF POUF

18.10.2020 Dans l'après midi

Depuis que la taverne avait brûlée je tournais en rond j'étais énervée et pour parvenir à me calmer je devais me battre sauf que , pas de chance , la cage aussi était fermée. Elle avait, comme partout , pris l'eau et les rats. Après avoir discuté avec Zola je m'étais dis que je pourrais peut être venir de temps en temps donner un coup de main histoire que ce soit plus rapidement ouvert et que je puisse reprendre mon métier de boxeuse qui me manquait particulièrement. C'était donc armée que je me rendais vers la cage , non loin du no man's land. Nous prenions tellement souvent les mêmes chemins que nous passions parfois pas mal de temps à rêvasser, nous avions pris l'habitude de croiser des morts qui n'avaient plus vraiment la forme et on ne peut pas le nier , on les ignorait parfois courant simplement à coté pour qu'ils ne nous rattrapes pas . Ils n'étaient , dans son esprit , plus vraiment un danger et s'était un tord immense.

Ce jour là je n'avais pas bu d'alcool ce qui était plutôt rare. Mais j'avais pris une cigarette entre les lèvres, un paquet que j'avais récupérer sur un pauvre type que j'avais tabassais. Inutile de ne nier : je n'étais pas une gentille jeune femme. Je n'étais plus sympathique avec les étrangers et seuls quelques personnes avaient encore ma gentillesse en main. Autant dire que plus le temps passé et moins ces personnes étaient nombreuses. J'avais trop donné , principalement pour Mallowe et sa taverne et la brulure du bâtiment avait brisé quelque chose en moi. Une part de mon humanité était partie en fumée tout comme ce bâtiment que j'avais tant aimé , finalement on se rends compte des choses qu'on aime quand on les perds. J'inspirais la fumée de ma clope marchant dans les rues que je connaissais par coeur .

Soudain des grognements arrivèrent et c'est la vision que quatre rôdeurs, certains plus frais que d'autres qui me firent reculer - Et merde ! Je lançais ma cigarette pour me mettre à courir dans les différentes ruelles sans vraiment réfléchir où j'allais . Je devais échapper à ces monstres. Pas de chance alors quand je réalisa que je venais de m'engager dans une ruelles sans aucune issus ci ce n'est une échelle de secours que je ne pouvais pas attraper en étant seule. Essoufflée je pris mon couteau en main pour leur faire face. J'en choisi un , un peu en retrait pour essayer de mettre fin à la fin de sa vie . Je l'attrapais par le bras pour vouloir le planter mais le bras s'arracha m'emportant avec lui . Au sol je me relevais au plus vite quand le marcheur et son unique bras arriva vers moi . Je saisie alors ce qui restait de son épaule pour planter mon couteau dans son crane il tomba à mes pieds sous ma mine de dégout . Mais il en restait encore trois.

Des bruits se firent alors entendre un peu plus loin , mais arrivant dans ma direction . Je priais alors pour que ce ne soit pas une horde qui arrive à moi. Mourir n'était pas dans mes plans. Mes trois rôdeurs restant étaient encore un peu plus loin , j'essayais alors en vain de sauter pour attraper l'échelle afin de partir par les toits. - Aller ! Aller encore un peu plus haut ... aller Nina t'y es presque ... En réalité j'étais loin d'y arriver et les mordeurs eux continuaient d'avancer. Je devais trouver une solution et vite !

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Mer 21 Oct 2020 - 14:56

Ça fait bim bam boom

Si on lui avait dit il y a de cela cinq ans, quand le Monde avait commencé à s’écrouler, qu’il parviendrait tout de même à se laisser tomber dans une routine ; Aamir ne l’aurait sans nul doute pas cru. Et pourtant, malgré les rares moments où le danger les rappelait à leurs tristes sorts ou lorsque la nature les frappait en plein visage, leurs rappelant à son tour qu’ils n’étaient que de passage sur cette Terre. Comme avec cette tempête à laquelle ils avaient fait face, rameutant avec elle tous les rats de la ville. Puis aux maladies que cela avait entraînées. Oui, la fatalité les ramenait souvent à la réalité et malgré tout ; ils arrivaient tous plus ou moins à laisser un train-train quotidien s’installer. C’était sans aucun doute lié au misonéisme de l’espèce humaine. Cette fâcheuse habitude qu’avait l’homme à être hostile au changement, ce besoin de constance. Alors, bien que les morts marchaient, que les humains se déchiraient, que le temps avait détruit une bonne partie de ce qu’ils avaient reconstruit ; Aamir avait lui aussi retrouvé une routine dans cet énième rebondissement. La maladie ayant définitivement déserté son corps, il devait maintenant participer à sa manière pour remettre l’énorme navire de Bill à flot. Alors, tous les jours, c’était la même chose. Il se levait, il s’habillait, il avalait ce qu’il pouvait et puis il se rendait où on lui disait de se rendre.

La plupart du temps, c’était à La Cage. Le point d’équilibre de l’empire du dandy anglais, que les Bastards devaient relancer au plus vite. L’indien s’y rendait sans grand entrain, c’était devenu comme un automatisme. Il marchait machinalement vers La Cage. Il n’y avait qu’une vingtaine de minutes de marche entre le QG de la faction et cette piscine désaffectée. Ces pas étaient presque robotiques, tant il avait l’impression de connaître ce chemin par cœur. Il pourrait même fermer les yeux que rien ne changerait. Une chance qu’il ne mis pas cette stupide idée à exécution. Parce que son attention avait beau être à son minimum, sa vision elle, ne pouvait pas louper ce qui arrivait droit sur lui. Lorsque son regard se détacha de ses pieds, attiré par un bruit auquel il avait fini par s’habituer aussi, il tomba presque nez à nez à un petit groupe de six rôdeurs. Ces six êtres en putréfaction qui l’avaient bien entendu remarqué avant lui. Aamir pesta, la mâchoire serrée. Il porta instinctivement sa main sur la machette qui pendait à sa ceinture mais se ravisa. Ils avaient beau être plus lents qu’un homme encore bien vivant, ils étaient surtout bien plus nombreux. La fuite semblait alors la meilleure option à cet instant précis.

Son pas s’accéléra rapidement jusqu’à ce qu’il ne se mette à courir à travers les rues. Il s’éloigna bien entendu de La Cage mais il n’avait guère autre choix. L’indien alternait entre coup d’œil derrière lui et coup d’œil sur les rues parallèles où quelques corps décharnées se présentaient aussi. Sans plus trop réfléchir et espérant bien pouvoir reprendre son souffle, il tourna sur sa gauche. Le regard toujours derrière lui, ce ne fût encore une fois bien que trop tard qu’il se rendit compte de sa connerie. Non seulement c’était une rue sans issue mais surtout il se retrouva coincé entre les six rôdeurs qui le suivaient et… Trois autres charognes de l’autre côté. « Putain d’merde » lâcha-t-il pour lui-même.

Il empoigna sa machette, en analysant la situation. Jusqu’à ce qu’il ne distingue, derrière les trois zombies, une femme qui tentait de… Sauter ?

- Nina ? l’interpella-t-il

Grave erreur. Puisque si les trois rôdeurs ne l’avaient pas encore repéré, c’était maintenant trop tard. Tout se passa ensuite très rapidement. Il devait réussir à passer de l’autre côté, à rejoindre Nina. Pour qu'ils soient plus forts à deux.

D’un coup sec, il planta sa machette dans le crâne d’un des morts-vivants qui s’écroula lourdement. Il n’avait que quelques secondes pour l’enjamber et rejoindre la jeune femme avant de ne se faire attraper ou mordre par un autre. Il lança un regard à Nina avant de ne le reporter sur les 8 rôdeurs qui arrivaient droit sur eux.

- Partante pour une p’tite courte-échelle ? lâcha-t-il avec un espoir qui sonnait aussi faux que son sourire dépité

Il pourrait peut-être réussir à aider la jeune femme à se hisser jusqu’à l’échelle de secours, si elle était assez agile, mais les rôdeurs eux, ne leurs laisseraient sans doute pas ce loisir.

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Ven 23 Oct 2020 - 22:34

PIF PAF POUF

Ok s'était pas la meilleure journée de ma vie , j'étais toujours là à chercher un moyen pour attraper cette putain d'échelle de secours. Secours , secours ? Ah ouai et c'est où quand on en a besoin. Je regardais de temps en temps les rôdeurs qui m'approchaient jusqu'à les voir aller ailleurs. Sans vraiment comprendre ce qui était entrain de se passer j'entendis mon nom et me tourna pour reconnaitre - Aamir ?! Dans un sens j'étais ravie de le voir car il pourrait m'aider à attraper l'échelle , d'un autre j'avais pas envie de le voir se faire dévorer sous mes yeux . D'une part car je le trouvais vraiment sympa , et d'une autre part car ce serait dommage c'était un beau garçon. Non pas que les moches ont le droit de mourir hain ? Loin de moi cette idée mais ... bon bah ce serait con quoi. Bref ! Il arriva donc vers moi et tua un rôdeur , un de ses rôdeurs qu'il avait emmener avec lui. Ah bah super , plus on est de fous plus on rit c'est ça ? Pour le coup j'avais pas envie de me faire bouffer, et encore moins par des rôdeurs dégueulassent.

Il arriva alors vers moi et avec un ton presque amusé me demanda si une courte échelle me disait - Oh putain ouai ! Pas de temps à perdre, je n'étais pas très lourde, je pris appuis sur ses épaules et posa mon pied sur ses mains, ouai il allait peut être avoir un peu mal mais moins que si c'était les rôdeurs qui lui bouffaient les entrailles. Je n'attendis pas plus longtemps pour attraper avec une étrange facilité l'échelle et tendre la main vers Aamir - Aller bouges ! dis je jusqu'à ce qu'il attrape ma main pour le hisser. L'échelle descendit un peu plus sous nos poids et un rôdeur attrapa mon pied - Ah putain ! Je tirais violemment ma jambe gardant la main accrochée à ma cheville sans le reste du corps et mis un grand coup de pied dans le crâne du mordeur qui explosé. Je fis une grimace avant de regarder en haut de l'échelle - Allez on s'casse. dis je en grimpant à sa suite pour finalement arriver devant une fenêtre fermée.

Dans l'idée il fallait uniquement la casser , enfin ce fut mon idée première jusqu'à voir qu'elle n'était pas fermée. Je l'ouvris donc pour entrer dans l'appartement. Mon couteau dans ma main. Je regarde Aamir - On fait le tour voir si on est seuls et on trouve une façon de se barrer d'ici ? proposais je alors avant de m'approcher de lui pour lui mettre une petite tape dans l'épaule - T'imagines pas comme je suis heureuse de te voir l'ami ! C'était moins une pour ma tronche Mais pas le temps pour les retrouvailles parce qu'un bruit de grognements se fit entendre. Ils étaient vraiment partout ces cons !

Nous étions encore loin d'être sortie du pétrin mais au moins on avait plus les rôdeurs aux fesses pour le moment en tout cas. Rien n'indiqué qu'il n'y en avait pas d'autres par ici . Et encore , il y en aurait peut être plus qu'en bas. C'était vraiment pas mon jour mais au moins j'étais en bonne compagnie. Je ne comptais pas pour autant mourir aujourd'hui , clairement pas même mais je ne savais pas vraiment ce qui m'attendait dans cet appartement et ailleurs. Bien que je n'allais pas me faire prier pour le fouiller, maintenant que je n'avais plus la taverne autant dire que j'avais besoin de retrouver mes habitudes de récupérateurs. Ce n'était d'ailleurs pas le meilleur des métiers du monde mais au moins c'était un taff et puis les armes se trouvaient facilement sur les corps . Surtout quand ils étaient encore chauds. Oui ce n'était pas très loyale mais je vous rassures je ne tuais que les mauvaises personnes.

Enfin pour le moment nous étions deux bonnes personnes à espérait survivre des mordeurs et , pourquoi pas , faire de jolie trouvailles. Après tout prendre du bon temps était aussi agréable , surtout en ce moment. Il fallait s'approcher à chaque bonheur , même minuscule. Comme le simple faut d'être encore en vie.

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Mar 27 Oct 2020 - 16:55

Ça fait bim bam boom

Il se maudissait intérieurement d’être tombé si aisément dans des habitudes qu’il n’aurait jamais dû prendre. Comment avait-il pu être si bête, au point de se laisser surprendre par ces ignobles créatures dénuées de toute intelligence ? Alors qu’il se retrouva rapidement pris au piège dans une ruelle sans aucune issue apparente, Aamir venait à penser qu’il ne valait pas beaucoup mieux que ces charognes sur le point cérébral. Parce qu’il fallait être sacrément idiot pour se retrouver dans ce genre de situation. Par chance, dans sa mésaventure, l’indien ne semblait pas être le seul à avoir baissé sa garde. Nina, cette jeune femme qu’il avait rencontré il y a à peine un mois, était elle aussi dans une situation aussi délicate que la sienne. À deux, ils augmentaient considérablement leurs chances de survivre ; à l’instar malheureusement du nombre de rôdeurs qu’ils devaient affronter. Il ne lui fallu que quelques secondes et un coup de machette bien placée pour rejoindre la belle brune de l’autre côté. Il n’en était pas pour autant soulagé et il savait très bien que le temps leur était compté. Les zombies avaient beau être lents, ils n’en étaient pas moins en surnombre.

À la question d’Aamir, Nina réagit presque avec enthousiasme. Il joignit ses mains devant lui, en moins de temps qu’il fallait pour le dire et Nina s’empressa d’y apposer son pied. Il donna une impulsion vers le haut au même moment où elle s’élança pour attraper l’échelle. Aamir ne lâchait pas la charogne des yeux, qui se rapprochait bien trop dangereusement à son goût. Partagé entre le fait qu’il n’aurait sans doute pas le temps de se hisser sur l’échelle et le fait de voir à nouveau de battre pour une peine perdue ; Aamir fût rappelé à la réalité par la voix de Nina qui lui ordonnait presque de bouger. Il leva les yeux et attrapa rapidement la main de la jeune femme. Ils se retrouvèrent sur cette échelle, bien trop étroite pour accueillir deux personne adultes au même niveau. Mais pas le temps de contempler cette promiscuité qu’Aamir commençait déjà à grimper un peu plus haut, au même moment où l’échelle s’abaissa un peu plus sous l’effet de leurs poids. Il regardait tantôt au dessus de lui, tantôt en dessous ; juste à temps pour voir le crâne d’un rôdeur exploser sous le coup de pied de Nina. Malgré lui, alors qu’il continuait son ascension, il laissa un rictus s’échapper.

- C’te coup d’pied qui vaut de l’or, t’aurais pu avoir une putain de carrière dans l’foot !

Si le moment n’était certes pas à la blague, Aamir ne put se retenir d’y aller de sa petite réflexion. Pour sûr, ce n’était pas tous les jours qu’on voyait quelqu’un achever un mort-vivant avec pour seule arme son pied.

Après le hasard de cette rencontre fortuite, le destin sembla leur sourire à nouveau lorsqu’ils tombèrent sur une fenêtre ouverte. Ils ne se firent pas prier pour pénétrer dans l’appartement. Ils ignoraient tout de ce qu’ils allaient bien pouvoir trouver ou sur qui ils allaient bien pouvoir tomber dans cet appartement mais ils allaient pouvoir profiter de ces quelques instants de répit pour reprendre leurs souffles.

- Carrément ouais, dit-il en opinant du chef.

Elle avait raison, autant en profiter pour essayer de trouver quelque chose d’utile, quitte à être coincés ici. Aamir regarda un bref instant la main se poser sur son épaule avant de ne reporter son regard sombre sur Nina, un sourire aux lèvres bien plus enjoué que son précédent.

- Plaisir totalement partagé, j’comptais pas ramener autant de potes avec moi mais… c’était tendu pour ma gueule aussi ajouta-t-il avant que son sourire ne s’efface rapidement

Les bruits qui se faisaient entendre dans l’appartement ne trompaient personne. Ils n’étaient pas seuls ici et les grognements qui résonnaient étaient assez distincts sur la nature de la chose qui les accompagnait. Aamir soupira lourdement, tout en resserrant à nouveau sa poigne sur le manche de sa machette.

- Ils se sont passés l’mot aujourd’hui ou quoi ?

L’indien avança à pas feutrés, cherchant d’où exactement pouvait provenir le bruit. Il se rapprocha d’une porte entrouverte, qui semblait être une cuisine. Il jeta un rapide coup d’œil vers Nina et, avant qu’il n’eut le temps de réagir ni de vraiment comprendre ce qui se passait, il sentît une main s’agripper à la manche de son sweat avec une hargne telle qui lui était impossible de se dégager de l’emprise. Pris par surprise, il tenta de reculer mais son pied buta sur Dieu seul savait quoi. Il trébucha et s’étala pitoyablement sur le sol, entraînant dans sa chute ce rôdeur aussi haut que large. Emprisonné sous le poids de la bête et bien incapable de faire quoique ce soit, si ce n’est tenter de la repousser à mains nues ; Aamir se retrouva bien impuissant.

- Nina, de l’aide, tout de suite !!

Il hurlait à pleins poumons, espérant bien que son heure n’était pas venue.

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Jeu 29 Oct 2020 - 17:51

PIF PAF POUF

Aamir je ne le connaissais pas plus que ça mais j'aimais bien le voir, il me faisait rire et clairement en ce moment j'en ai besoin plus que jamais. Je ne suis pas du genre dépressive à la base mais je dois avouer que c'est vraiment difficile pour moi ces derniers temps avec tout ce qui m'est tombé dessus. Néanmoins je voir ces mordeurs si proche de moi et de me voir mourir, nous n'allons pas nous mentir. Cela m'as fait réfléchir. Je n'hésite pas une seconde pour attraper l'échelle avec l'aide de l'homme. Bien entendu je me retourne tout de suite pour lui rendre la main qu'il attrape et j'aider à s'échapper des mains ignobles de ces monstres. Malheureusement notre poids commun fait descendre l’échelle suffisamment pour me faire attraper la cheville, je donne un coup de pied de toute ma force et éclate de crâne - bien affaiblis par le temps - du rôdeur. Mon regard se pose sur Aamir qui me sourit avec une petite blague. Je souris en retour et lui répondre d'un ton qui se voulait fière. - Et encore tu n'as pas vu mon coup de poing. Je lui tire la langue et on file vers ce qu'on pensait être la liberté et la sécurité.

On arrive dans l'appartement et je lui propose de faire le tour pour s'assurer de notre sécurité avant de partir chercher une sortie. Puis, bien que je ne lui dise pas, j'aimerais bien me poser deux seconds ici. La compagnie est sympathique avec le grand sourire de l'homme, c'est donc une option qui me plairait assez. Son sourire est un peu enjôleur, du moins j'en ai l'impression. Nous avons tout deux les regards très sombres mais brillants. On se ressemble un peu dans un sens. Je lui sourit de façon sincère et peut être un peu plus charmant que je ne l'aurais prévu pour lui répondre sur le ton de l'humour. -Tu as quand même réussit à les semer pour être seul avec moi, bien joué. Seul ? Pas si sur car des grognements se font entendre, je sors tout de suite mon couteau. Hors de question que je les laisse ma tuer.

Mon compagnon d'infortune passa en premier. Il me jeta un regard et je lui fis un signe de tête. Sur nos gardes, armes en main nous avancions avec prudence sachant parfaitement ce qui nous attendais de l'autre coté de cette porte. Encore et toujours des rôdeurs. Et dire qu'un jour ils avaient simplement étaient humain comme lui et moi. A chaque fois que je les voyais cela me renvoyer à Richard que j'avais laissé pourrir dans ce parc d'attraction. Comment était il aujourd'hui. Marchait il encore ? Enfin rampait il, vu qu'il n'avait surement plus ni mains, ni pieds. Mais c'était là une autre histoire.

Mais alors que j'attendais pour avancer je vis le visage d'Aamir changer totalement. Surpris et effrayé il m'appela à l'aide alors qu'il tombait sur le sol, un énorme rôdeur sur lui. Sans attendre une seconde je m'élançais alors vers lui, enfin vers eux. Le monstre me regarda juste le temps que ma lame entre dans sa tête. C'était bien plus simple quand ce n'était pas nous le repas choisi. Tant mieux que mal j'aidais Aamir à se débarrasser de ce poids avant de lui rendre la main. - Aller princesse relèves toi. T'es pas encore mort. dis je avec amusement. Bien trop heureuse de le voir vivant. Comme dis plus haut j'appréciais l'homme même si nous ne nous connaissions finalement pas tant que ça.

J'approchais alors des meubles de la cuisine pour essayais de trouver des trucs. - Jackpot ! dis je d'un ton sec un grand sourire aux lèvres en voyant que les placards contenaient encore pas mal de choses. A croire que l'appartement n'avait pas été fouillé. Néanmoins cela pouvait se comprendre avec l’échelle encore relevée. Je me tournais vers l'indien quand ce fut mon visage qui changeant en sentant quelque chose, ou plutôt quelqu'un attraper ma cheville. - PUTAIN dis je en tirant mon pied d'un coup sec pour me reculer de plusieurs pas , voyant un rôdeur ramper au sol. Une femme visiblement du moins c'est ce que rappelait sa robe, surement la femme du rôdeur qui avait voulu faire un câlin à notre ami Aamir.

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Sam 31 Oct 2020 - 23:22

Ça fait bim bam boom

Les deux compagnons d’infortune d’un jour semblaient singulièrement décontractés pour des personnes qui venaient sans doute d’échapper au pire ; s’autorisant même des sourires et des facéties à tour de bras alors qu’ils n’étaient même pas encore sortis d’affaires. Une chance que sur ce point là, et malgré le fait qu’ils ne se connaissaient que très peu, ils étaient sur la même longueur d’ondes. Ne pas céder à la panique, même si leurs vies respectives pouvaient être en danger. Ils n’allaient pas se terrer dans un silence à attendre que les rôdeurs ne se lassent ou ne tombent sous leurs coups. Le Monde était déjà devenu assez emmerdant comme ça pour se laisser sombrer dans un mutisme tout aussi barbant.

D’ailleurs, à la réflexion de la jeune femme sur le fait qu’il avait réussi à se retrouver seul avec elle, Aamir ne put s’empêcher de secouer la tête en laissant un rire presque inaudible s’échapper.

- Wow j’suis carrément démasqué, lâcha-t-il ironiquement en levant les mains

Mais de la même manière qu’il s’était laissé surprendre par les six mort-vivants, ce court moment de répit avait sans doute diminué son attention ; une fois de plus. L’indien se sentait sacrément rouillé dans cet exercice de survie. Le confort et la sécurité que lui offraient l’ORB et la vie en communauté avaient comme paralysé ses reflexes. Pris par surprise, Aamir se retrouva happé et rapidement écrasé par un rôdeur visiblement ancien obèse par-dessus le marché. Il en fût réduit à appeler Nina au secours, bien incapable de se défaire de la présence du mort un peu trop vivant à son goût. La brune ne pouvait pas ignorer les plaintes de l’indien aussi arriva-t-elle assez précipitamment pour le sauver. Le sang noirâtre de la bête s’échappa de son crâne et se déversa à grosses goutes sur cou et le torse d’Aamir. Celui-ci dût se faire violence pour ne pas rendre le peu de nourriture qu’il avait avalé et, avec l’aide de Nina, ils arrivèrent à déplacer ce qu’il restait de cet homme. Il saisit la main de la boxeuse afin de se remettre sur ses pieds.

- Merci, j’aurais eu la mort la plus triste de tout Seattle : un indien meurt étouffé par un rôdeur obèse. T’imagines le truc con?

Il esquissa un sourire à la fois reconnaissant et amusé.

Nina commençait à fouiller dans les placards alors que lui partait à la recherche d’un torchon, d’un mouchoir ou même d’un essuie-tout pour se débarrasser de ce sang bien trop malodorant. Il posa son arme sur le comptoir de la cuisine au moment où il trouva une serviette. Il l’imbiba d’eau et commença à se nettoyer, jetant un coup d’œil vers Nina qui semblait avoir trouvé la caverne d’Ali baba. Et ce n’était sûrement pas la seule à avoir trouvé ce qu’elle voulait puisque, comme sortie de nulle part, une main décharnée attrapa la cheville de la jeune femme.

Le regard d’Aamir parcouru la pièce à une vitesse éclair. Sa machette posée sur le comptoir n’était pas assez proche, cela lui ferait perdre bien trop de temps. Et le temps était un loisir qu’il ne pouvait s’offrir. Se pressant vers Nina, il attrapa le seul objet que sa perception lui offrit de voir. Une paire de ciseaux rouillée par l’usure. Il claqua violemment son pied sur le bras du zombie, qui se tordit dans un craquement d’os et enfonça les ciseaux dans un de ses yeux. Et, pour la forme, il donna à son tour un coup de pied dans le corps inerte, lâchant une insulte dans sa langue maternelle. Reportant son regard sur celui de Nina, Aamir lâcha un long soupir.

Ils continuèrent à explorer le petit appartement, juste pour vérifier qu’il n’y aurait plus aucune nuisance. L’habitation se révéla finalement déserte, si on oubliait leurs propres présences et les deux rôdeurs tués.

- Tu m’excuseras mais…

Sans achever sa phrase, il s’affala sur le canapé.

- Juste cinq p’tites minutes, dit-il sur un ton faussement épuisé

Il laissa sa tête tomber en arrière, contemplant un instant le vide.

- J’imagine qu’toi non plus t’avais pas prévu de buter du zombie et de t’retrouver bloquer dans un appart avec moi ?

Bien-sûr, il avait entendu parler de l’incendie à la Taverne mais il n’avait pas envie d’évoquer un sujet sensible.

- Et d’sauver la princesse que j’suis aussi ! ajouta-t-il une voix plus légère

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Sam 7 Nov 2020 - 14:03

PIF PAF POUF

La vie était courte, plus encore en ce moment et je devais avouer que j'en avais assez d'avoir peur à tout bout de champs. En faite ça faisais longtemps maintenant que je n'avais plus peur de la mort. C'était la vie qui ne me rassurait pas toujours. Cette dernière était pleine de surprise et aujourd'hui je devais partager un moment avec Aamir. Je ne le connaissais que très peut pourtant j'étais à l'aise avec lui et j'avais vraiment l'impression de le connaitre depuis des années. C'était assez étrange mais vraiment agréable. Il était un peu comme moi et me faisait du bien, il me faisait rire sans même vraiment le vouloir. Je lui affirmais qu'il avait fait en sorte de se retrouver seul avec moi, il entra dans mon jeu. Je ne pus retenir un petit rire qui me fit vraiment du bien pour le coup !

Un peu de tranquillité ? Ce n'était pas trop demandé si ? Et bien visiblement si vu que l'homme se fit attrapé par un rôdeur énorme et franchement dégueulasse. Je ne pu que le sauver de façon héroïque avant de l'aider à mousser la bête et de le sortir de là en lui tendant la main. Il affirma qu'il aurait eu une mort conne et à nouveau un sourire fit briller mon visage. - Promis j'aurais affirmé que tu t'étais battu en héro. Bon tu serais quand même mort sous un rôdeur obèse mais bon. Je hausse les épaules pas certaine de lui avoir remonter le moral. Puis je continua le tour de la cuisine, trouvant dans les placards des trucs plutôt cool que je fourrais dans mon sac. On partagerait plus tard sans aucun doute.

Mon se fit alors rond de surprise quand je sentis quelque chose ou plutôt quelqu'un attraper ma cheville. Ce rôdeur semblait avoir trouvé refuge sous l'îlot central de la cuisine en attendant qu'une chair fraîche passe à sa portée. Manque de bol s'était moi la chair fraîche. Je me retins par instant au comptoir de la cuisine, retirant mon pied avec force faisant lâcher le rôdeur qui vis sa main écrasée par le pied de l'indien. Rapidement il mis fin à ses souffrances. Mon regard croisa alors le sien, j'avais fais quelques pas en arrière. Pour le coup j'avais eu peur. - Merci .. soufflais je en respirant calmement pour reprendre un rythme cardiaque normal.

Un petit tour du propriétaire s'imposait alors pour savoir si tout allait bien maintenant. Quand on fut rassuré et que nos sacs se remplir un peu plus - j'avais trouvé des produits d'hygiène, mon bonheur personnel - je vis Aamir partir vers le salon. Je le suivis alors pour le voir tomber dans le canapé. Je ne me fis pas prier pour le rejoindre et me laisser tomber à mon tour. Posant le sac à coté de moi sur le sol. Encore une fois ses dires me fit rire. - Mais si mais si ... j'ai tout organiser pour sauver la belle princesse. dis je avant de rire sincèrement. Puis je posais ma tête sur le dossier quelques secondes pour souffler en regardant le plafond, une pause ne faisait pas de mal .

Je me baissais néanmoins vers mon sac pour dire d'un ton enjoué - J'ai une surprise. J'attrapais le paquet de bonbons trouvé dans la cuisine et une bouteille de rhum pris à la taverne avant la fin de cette dernière. Puis ravis je me tournais vers mon ami brandissant les deux gourmandises - Tadaaaaam !! On s'fait une pause ? Après tout on en avait bien besoin. Sans attendre son avis j'ouvris le paquet de bonbons pour en mettre deux dans ma bouche avant de le tendre à l'indien. Je laissais aller ma tête vers l'arrière et dis d'un ton sincère. - J'aime bien croisé ta route, tu m'fais marrer et ça m'fais du bien. J'en ai besoin en ce moment. Je repris un bonbon pour le mettre entre mes dents sans bouger autre chose que la main.

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