Get the fuck out of there
Sam 31 Oct 2020 - 5:13
Tes mains ne tremblent pas, ton souffle est léger, presque fluide et pourtant, t'observes ce rat, coincé dans une petite boite que tu as confectionnés toi-même, un de ses congénères l'a quitté quelques instants avant, il est attaché, mort sans douleur, avec des petites pinces à une table. Le scalpel dans la main, tu te demandes parfois, si tu regrettes parfois de ne pas pouvoir prendre un rôdeur ou un être humain mais ils sont bien trop gros, ton empathie pour ces petites bêtes est de toute façon bien trop développé à ton goût. Ta main va chercher donne à la bête quelque chose à grignoter et tes yeux se replantent sur son ancienne colocatrice. T'as besoin de te remettre la main à la pâte de toute façon, quelque chose de plus petit, tu veux être capable d'être précis en t'exerçant sur un autre être humain et ça doit passer par-là. T'as vérifié que la bestiole était morte, tu veux pas la faire souffrir inutilement, c'est ce qui t'ennuierait le plus dans cette histoire. T'hésites un instant avant de t'y mettre puis tu poses le scalpel, pas maintenant, tu peux pas maintenant.
Tu fais les cents pas dans ton wagon, t'as peut-être tué cette bête pour rien mais c'est même pas ça qui t'ennuie, c'est toi, il faut que t'en sois capable, t'en es capable d'ailleurs sur un être humain mais t'as besoin de t'exercer comme n'importe quelle personne normale sauf qu'aujourd'hui, rien n'y fait, t'arrives pas à te concentrer, tu passes ton temps à observer sa congénère, à reporter, à aller faire d'autres choses, t'es même allé soigner quelqu'un ce matin pour éviter de le faire et à 19h passé, te voilà, te voilà face au soleil qui se couche à l'horizon et ton maudit rat est toujours là, toi aussi, mais aucun de vous deux n'a réussis à changer, les fesses posées sur ce qui était une banquette de wagon auparavant, t'observes l'établis où trône ce que tu dois effectuer, quel bordel, tu passes ta main gantée sur ton visage, dans ta barbe, sur tes yeux, tu sembles réfléchir mais en réalité tu ne penses à rien, t'essayes simplement d'avoir l'esprit clair, de trouver quelque chose qui t'agace assez pour te donner la motivation de t'y mettre. C'est ça, ce qui te manque, la motivation d'aller ouvrir quelque chose et pourtant Dieu sait que tu vas peut-être devoir le faire plus tôt que tu ne le penses alors ce serait bien que tu t'y mettes maintenant, surtout que ces saloperies ont pas été du plus facile à capturer.
Tu te lèves, le scalpel est dans ta main, t'avances doucement vers, maintenant tu sais qu'il faut que tu le fasses, tu souffles un grand coup, c'est l'heure, vas y, t'arrives au niveau de l'établis, la bête, les yeux fermés, semble n'attendre plus que la lame qui lui transpercera le ventre mais sa congénère couine, elle te déconcentre cette vipère, elle n'arrive pas à comprendre que si sa congénère est morte, c'est pour ton bien, c'est pour que tu puisses sauver des vies, pour que tu puisses récupérer de quoi vivre, elle t'agace, t'hésites presque à la faire valdinguer, c'est rare que tu t'emportes autant mais aujourd'hui, décidément rien n'y est et tu commences à perdre patience. Finalement, tu poses tes deux mains sur le comptoir et tu regardes par la petite fenêtre sous laquelle t'as installé ton bardas en soupirant. T'as toute la nuit pour le faire après tout sauf si quelqu'un venait t'interrompre...
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Re: Get the fuck out of there
Lun 2 Nov 2020 - 17:54
J’ai jamais été du genre maladroite, mais là j’ai fait fort ! Probablement mon bide qui me déséquilibre, c’Est c’truc qui me pourrit la vie, voilà j’ai besoin d’un coupable. J’prenais une douche avant d’aller me cacher sous ma couette et comme c’est frais dehors, l’eau est glacée comme pas possible. J’me suis dépêchée, j’ai osé quelque pas rapide et j’ai glissé en voulant aller trop vite récupérer mes vêtements. J’me suis éclatée la gueule contre le sol glissant et froid de nos douches. Résultat, j’vois trente-six chandelles et mon bras me fais chialer comme une gosse. J’veux même pas imaginer la scène que j’offre là, à poil et recroquevillée contre moi-même au milieu de la pièce, les larmes pleines le visage.
J’réussis à me relever après quelques minutes, ou j’sais pas en fait, j’ai pas compté tellement je douille là. J’arrive pas à bouger le bras. Cassé ? J’en ai pas la moindre idée. J’suis trop chochotte ? C’est possible aussi. Je prends mon temps cette fois et je retrouve mes vêtements. J’enfile une culotte de peine et de misère tout comme c’qui me sert de pyjama. Pour le haut, ça va être du sport. J’dois prendre quelques pauses pour réussir à enfiler mon débardeur et j’abandonne après ça en fait. Pas question que je mette le pull en plus. Je jure entre mes dents serrées. J’ai un mal de crâne qui commence à prendre de l’ampleur et je m’adosse contre un mur pour reprendre un peu mes esprits. J’rendre au wagon et j’dors là-dessus ? Ou j’vais voir Dustin pour être sûr que j’ai rien de casser ? Ça m’fait chier. Royalement. De ma main valide, je lâche mon bras et j’passe les doigts dans mes cheveux pour découvrir une bosse qui commence à se former sur mon crâne. Quelle débile j’fais…
J’sais que si je rente, Sam va m’en vouloir de pas aller voir le doc qu’on a. J’vais nous éviter cette prise de tête et aller voir l’iceberg direct j’pense. J’pose mon pull sur mes épaules parce que rien va réussir à me faire enfiler ce truc tant que j’ai mal au bras, mais j’veux pas sortir juste en débardeur non plus, les nuits sont trop froide là. J’veux pas choper la crève.
J’soupire et j’prends le chemin du wagon de Dustin et une fois devant, j’cogne en grognant vu que j’ai l’impression que ce geste résonne jusque dans mon autre bras de merde.
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Re: Get the fuck out of there
Sam 7 Nov 2020 - 11:39
Bordel si t'avais su, si t'avais su t'aurais fais en sorte de le faire avant. Avant quoi ? Avant qu'elle arrive, tu te doutais bien que quand t'étais de mauvaise humeur, y avait rien de pire que de vivre dans un camp parce que tu te retrouves forcément à devoir supporter les autres personnes en plus de tes galères. Tu souffles doucement, c'est pas grave va, tes yeux se sont captés sur la rouquine qui filait vers ton wagon, tu laisses ton scalpel en plan sur la table avant de jeter un coup d’œil à ton petit compagnon encore en vie en attendant paisiblement qu'elle vienne taper à ta porte. T'aurais peut-être dû refuser la proposition parce qu'il va falloir que tu fasses un minimum en sorte de faire semblant d'être gentil et de bonne humeur sans la renvoyer chier, vu que c'est la sœur de Sam et que t'as pas envie de te la mettre à dos. Tu passes ta main sur tes tempes et sur tes yeux avant d'entendre finalement le rebond de la main qui cogne de la rouquine sur la porte de ton wagon. La soirée continue.
Tu fais quelques pas en contournant là où tu mets tes victimes d'habitude, avant d'aller faire tourner la poignée pour ouvrir le porte. Ton regard se pose sur Billie, Elle est en pyj, t'espères juste qu'elle est pas venue pour chercher de la compagnie parce que t'es pas d'humeur et que y a sûrement d'autres dégénérés dans le camp pour lui servir de doudou ou de personne rassurante, si tenté quelqu'un puisse être rassurant dans le coin. Tu laisses filer un instant de blanc où tu la juges de haut en bas pour savoir ce qui pourrait l'amener ici, elle a l'air d'avoir mal quelque part c'est déjà une bonne nouvelle ; elle est pas venue pour taper la discute mais pour se faire soigner. "T'as une sale gueule." Et pour le coup, tu le penses. Elle a l'air d'être passée sous un train et d'être resté coincé en-dessous en se mangeant toutes les rails dans le coin de la gueule jusqu'au Mississippi. Tu laisses planer un nouveau blanc avant de soupirer et de lui ouvrir la porte. "Je suppose que je suis censé d'inviter à rentrer." Tu la laisses faire son entrée dans ton wagon, c'est certain qu'elle a mal quelque part, une fois qu'elle est dedans, la porte se referme derrière elle comme un piège à rat et tu fais le tour de ton bureau pour jeter une serviette sur le rat avec qui tu pratiquais quelques instants auparavant.
"Qu'est-ce que je peux faire pour toi ?" Tu lui souris même pas, à vrai dire, tu lui tournes même le dos parce que t'ouvres ton placard pour sortir deux verres et de l'alcool. Tu tournes la tête vers elle. "Vu ta tronche, tu vas en avoir besoin." Et toi, toi, t'avais juste besoin de ça pour oublier que t'étais en train de buter sur un exercice simple comme une merde. Tu soupires un instant avant de te retourner complètement, c'est l'heure de faire semblant d'être un bon docteur.
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Re: Get the fuck out of there
Dim 15 Nov 2020 - 17:09
- Non, pour vrai ?! Que je réponds au pauvre con qui nous sert de doc quand il me dit que j’ai une sale tête.
J’serais pas ici si c’était pas le cas et il le sait. Enfin, j’espère qu’il le sait. Il s’imagine quoi celui-là, que j’viens le visiter pour qu’on s’boive une p’tite tasse de thé, ou pire encore, parce que j’veux me le taper ?! Non. Du tout mon genre ce type. Un vrai iceberg. M’enfin, j’avoue que là j’ai pas envie de jouer à la petite mielleuse qui veut un truc. J’ai mal, j’suis de mauvais poil et j’suis shootée aux hormones. C’est notre doc, je m’attends à ce qu’il fasse son boulot. Puis, j’en ai marre de me geler le cul dehors, alors j’entre dans son wagon. Tandis qu’il suppose qu’il devrait me laisser entrer. Sérieux…
J’suis pas venue souvent chez lui, alors forcément mes yeux se glissent un peu partout pendant qu’il referme la porte derrière nous. J’ai pas le temps de voir sur quoi il bosse par contre, qu’il fout une serviette dessus. Ça me fait penser aux cours de bio qu’on avait au lycée et ça m’arrache un sourire, il s’amuse à disséquer des truc le psychopathe ? J’me trompe peut-être, mais j’suis tentée de mentionner ça durant notre prochaine consultation mensuelle.
- J’suis tombée dans la douche. J’me suis cogné le crâne et j’ai mal au bras. J’suis pas inquiète pour ma tête, mais j’ai du mal à bouger le bras. Voilà, claire et concise, pendant qu’il me tourne le dos pour faire je sais trop quoi.
Faut au moins que j’lui donne ça, on se perd pas dans le flafla avec lui, ça me calme un peu même de pouvoir juste… pas faire d’effort. Je penche la tête sur le côté quand j’le vois revenir avec deux verres et une bouteille d’alcool. Je retiens un petit sourire en me disant que c’est pas tous les jours qu’un doc offre un verre à un femme enceinte, mais après… j’fais moyennement gaffe de mon côté alors, on va pas se leurrer.
- Je suis sacrément pas contre.
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Re: Get the fuck out of there
Lun 16 Nov 2020 - 2:59
Quand elle te répond, pleine d'ironie, t'esquisses même pas un sourire, t'as pas l'temps pour ce genre de choses, tu fais juste un constat : elle a une sale gueule, enfin, plus que d'habitude quand elle a l'air pas contente. Quoique, ça s'équivaut peut-être, t'en sais trop rien. Elle rentre, tu fermes la porte derrière elle et tu files de l'autre côté pour t'occuper de cacher ta grande oeuvre intacte, et tu saurais le seul à savoir qu'elle était intacte, parce que ça valait mieux pour ta réputation dans le coin dans l'immédiat. Tu sors la bouteille tandis qu'elle te raconte sa vie, elle est tombée sous la douche. Décidément les gens d'ici sont plus bêtes que tu le penses parfois, sans rire, réussir à tomber sous la douche, tu peux le comprendre quand les gens ont entre cinquante et quatre-vingt ans mais tomber sous la douche quand on a trente ans même avec un début d'airbag à la place du ventre, faut quand même le faire. Mais, qu'importe, tu jugeras pas plus que nécessaire, tu réfléchis un court instant à ce qu'elle te dit avant de lui répondre en essayant d'être clair et concis, et surtout en essayant de pas faire ressortir ta vision absolument cynique de la situation qu'elle vient de subir.
"Même en étant le meilleur médecin du monde si t'avais une commotion je pourrais rien faire pour toi de toute façon." Pas qu'il n'aurait rien pu faire du tout, mais t'avais pas vraiment le matériel pour s'occuper de ce genre de trucs. "Je vais regarder ton bras." Tu penses sincèrement que ce serait pas grand chose vu qu'elle peut encore bouger le bras, peut-être qu'elle s'est brusquer un peu trop un muscle en voulant s'protéger, en tout cas, tu doutais qu'elle se soit démise ou casser quelque chose, dans ce cas-là, elle ne pourrait pas bouger l'bras sans hurler d'douleur comme une gosse surtout au vu de son état global. Tu fouilles dans ton armoire pour sortir la bouteille d'alcool avant d'lui proposer l'alcool que t'as en réserve, c'est pas grand chose mais disons que si tu dois lui remettre un truc en place ou lui faire mal, ça lui fera passer plus facilement la douleur que si elle est à jeun.
Elle te répond qu'elle est pas contre et t'ouvres la bouteille pour servir deux verres, un pour toi, un pour le bébé. Tu poses la bouteille, prend les deux verres et en dépose un à l'endroit où les patients devraient se mettre normalement. "Je te conseille d'en garder un fond si j'dois t'remettre une épaule en place." Parce qu'elle va sûrement avoir mal si c'est la première fois. "Maintenant, assis." Tu lui pointes le siège en question où trône le verre, ce qui est bien avec les sociopathes dans son genre et dans le genre de tout ceux dans ce camp c'est qu'tu peux leur faire aussi mal qu'ils le font aux gens et à la fin ils te remercient ou à minima, ils sont un minimum reconnaissants. Faut croire qu'ils aiment autant donner que recevoir, un peu comme le père Noël en somme.
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Re: Get the fuck out of there
Dim 29 Nov 2020 - 18:51
Effectivement, au meilleur de mes maigres connaissances, y a rien à faire pour une commotion, outre surveiller que la personne à pas trop de soucis neurologiques. J’ai à peine perdu conscience, l’instant d’un flash noir. J’ai pas de difficulté à m’exprimer, j’ai pas de trous de mémoire… Ça va, c’était qu’une chute de merde. Mon bras par contre… J’sais pas si j’me suis fait un truc à l’épaule, si c’est disloqué puis remis tout croche, si c’est fêlé, j’y connais rien. J’me suis jamais blessée comme ça. Même en Cheerleading, malgré les chutes et tout.
- À vos ordres docs. Que j’réponds un peu cynique, avant d’aller m’asseoir là où il m’a indiqué de le faire.
Pas terminer mon verre d’un coup, je note aussi. Ce qu’il me dit, c’est que je risque peut-être de renier mes ancêtres et de jurer à en faire rougir une pute. Franchement, j’ai pas envie d’avoir plus mal là. J’aime pas avoir mal. Je déteste ça. Enfin personne n’aime. J’ai une bonne tolérance, mais je fais tout pour éviter d’avoir à user de cette tolérance quoi. J’pose mon bras qui m’élance méchamment sur ma cuisse en grimaçant, puis de ma main valide j’attrape le verre pour en prendre une grande gorgée.
J’le laisse approcher, pendant que mes yeux fouillent son wagon, curieux. J’reviens forcément à son petit projet recouvert d’un linge.
- J’te dérangeais. Tu faisais quoi ? Que j'demande d'un ton plus autoritaire que ce que je veux réellement.
Mes grandes prunelles noisette et humides reviennent se poser sur lui. Il a le droit de rien me dire, pas que j’en ai quelque chose à foutre non plus. C’est chez lui. Tant qu’il nous soigne et respecte nos règles, il pourrait bien faire des expériences sur les bouseux du coin, je battrais pas un cil. J’en serais pas là perso, mais je vais pas l’empêcher de s’amuser comme il l’entend. C’est ce qui fait que ça fonctionne ici.
- J’suis la dernière personne qui va te juger, même si on sait très bien tous les deux que t’en a rien à foutre du jugement des autres. Non je l’ai bien cerné lui. Il est pas commode, mais je préfère ça en fait.
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Re: Get the fuck out of there
Jeu 31 Déc 2020 - 0:34
Merde, sur le contrat d'embauche t'aurais peut-être du préciser que les sourires et les petites blagues de médecin étaient pas compris dans la formule. C'est con, ils auraient dû apprendre à lire les lignes en petits en bas. Honnêtement, t'espérais que c'était pas une commotion, parce que devoir la surveiller toute la nuit et faire éruption dans son wagon régulièrement ou qu'elle reste ici c'était pas vraiment une situation qui te plaisait énormément, au contraire même, t'étais plutôt du genre à vouloir éviter cette situation, pas que t'avais peur d'elle mais c'était pas trop ton genre de faire ce type de choses. En plus t'avais un rendez-vous manqué avec un rat à rattraper le plus rapidement possible, et t'étais pas du genre à lâcher l'affaire quand tu voulais quelque chose, bien au contraire. Quand elle te répond avec un air militaire, ça t'arracherait presque un sourire si t'avais un cœur ou si t'avais pas trop souvent entendu ça à l'armée. C'est p'têt pour ça que tu préférais quand les gens avaient mal, ça leur évitait de dire des conneries en règle générale.
Tandis qu'elle s'installe, tu t'approches d'elle en la jaugeant, les types ici ont cette caractéristiques d'avoir la possibilité de sortir une paire de ciseaux de leur cul pour te la planter dans le cou, ce qui tu dois l'avouer ne te plait guère vraiment parce que tu tiens quand même à rester en vie. Une fois que cette pensée t'as traversée l'esprit, tu files observer son bras, le manipulant légèrement pour chercher si certains mouvements particuliers lui font mal, ce qui pourrait trahir des lésions ou même des os cassés, ce qui serait franchement ennuyeux pour elle, et pour toi par extension. Puis elle s'met à t'poser des questions, vis à vis de ce que t'étais en train de faire et tu réagis pas pendant un instant laissant planer un silence avant de te décider de lui répondre. "Je m'entraînais à être capable de te garder en vie si on te tire une balle là ou là." Tu pointes du doigt son flan ou sa poitrine. "Parce que sinon ta sœur me descendra." Et tandis que tu finis ta phrase là-dessus, tu continues ton petit travail à la recherche d'une quelconque douleur, enfin d'une vraie douleur qui ne soit pas une grimace ou un gémissement de lycéenne en cloque.
Pis elle te parle de te juger ou de pas te juger et tu lui lances un regard qui ne trahit rien de tes pensées. "J'arrive pas à ouvrir un rat d'puis tout à l'heure et je cherche un moyen d'me donner du courage." Tu peux pas vraiment dire autre chose que ça, parce que t'as aucune foutre idée de quoi rajouter, maintenant qu'elle sait que t'es un médecin indigne, elle sera sûrement contente. T'as pu qu'à faire tes valises et à reprendre la vie d'artiste vagabond que t'avais avant, quoique c'était plutôt chouette sur certains points. "D'où le whisky." Tu lui pointes d'un mouvement de la tête la bouteille, c'était ce qui motivait le plus l'alcool fort de toute façon, t'en savais quelque chose quand tu tombais sur des soldats qui revenaient avec six grammes dans le sang.
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