Gabriel Alvarez
Lun 2 Nov 2020 - 22:32
Anciennement homme de main pour le cartel de Tijuana, Gabriel n’est pas le plus avenant des survivants. Froid, taciturne, il veille à mettre une distance considérable entre lui et le reste du monde. Un sang-froid à toutes épreuves est indispensable, et Gabriel a vite appris à cadenasser ses émotions pour survivre dans le milieu hostile qu’il a choisi d’intégrer. Un monde cruel, capricieux parfois, et toujours violent. Il l’a été à de nombreuses reprises, et aujourd’hui, peut-être dissimule-t-il l’ombre de regrets derrière l’opacité impénétrable de son regard. Torturer pour obtenir des informations, tuer, enterrer. C’était ça son quotidien. C’était son gagne pain. Et s’il n’a pas eu le temps de gravir les échelons, il sait qu’il s’est démarqué par son professionnalisme. Observateur, méthodique, il n’a jamais foncé tête baissée dans une mission, il a toujours su étudier le terrain, conduire sa proie au bon endroit, au bon moment. Pas de fausse note, jamais. Le travail était toujours propre. Jamais de balles inutiles. Il savait viser la serrure d’une voiture pour cueillir directement le coeur d’une victime. Comme d’autres sicarios, pas les amateurs des ruelles, il a reçu un entraînement. Vous savez, au Mexique, la proportion de flics au service du Cartel vous ferait pleurer. Il a donc été formé par des pros, et son efficacité, sa précision, lui ont valu sa réputation dans le milieu.
Ses années de service l’ont forgé. L’adolescent est devenu un homme. Loyal, combatif. Un soldat. Un guerrier au service du mal. À présent, s’il aspire à gagner sa rédemption, à purger son âme des atrocités commises dans le passé, il n’a rien perdu des qualités qui faisaient de lui un bon élément. Il reste loyal envers ceux en qui il croit. Il reste le même homme capable de tout pour assurer la sécurité des siens. Protéger. C’est toujours son crédo. Mais il a des règles maintenant, des principes ; les siens. S’il a encore du sang sur les mains, c’est par nécessité. Il est resté aussi méfiant qu’à l’époque, sans doute plus même. Le monde a libéré les monstres tapis dans l’ombre. Ceux-là sont probablement plus dangereux qu’il ne l’a été. À l’inverse de lui, il y a ces hommes qui prennent plaisir à tuer, à faire souffrir. Lui ne l’a fait que pour l’argent autrefois. Il est resté intransigeant, exigeant. Avec lui-même, avec les autres. Il sait qu’un faux pas peut conduire de l’autre côté du rivage. Alors s’il peut se montrer dur, brutal parfois, c’est qu’il sait mieux que quiconque comme le monde est dangereux. Et là dessus, il n’est pas prêt de changer d’opinion, il le fait rarement de toute façon. Quand il a une idée, elle s’incruste entre ses tempes comme une tumeur incurable.
La brune semble si fragile qu'une brise pourrait la défaire. Gabriel n'y est pas insensible, il apprécie d'autant plus sa présence qu'elle n'est pas incommodante. Il est quand même exaspéré lorsqu'il voit la japonaise se prendre les pieds dans n'importe quoi et se demande souvent comme elle a fait pour survivre jusqu'à présent. Mais Tori est l'incarnation même de l'innocence et le mexicain trouve ça précieux. Il veille sur elle comme sur une enfant.. |
Peter est ce qui pourrait se rapprocher le plus d'un ami pour l'hispanique. Si les deux sont diamétralement opposés sur beaucoup de points, ils ont trouvé en leurs quelques points en commun les fondements d'une confiance solide et ils se montrent d'un soutien infaillible l'un pour l'autre. Les addictions de Peter restent toutefois une difficulté que Gabriel ne parvient pas à surmonter. Parce qu'il ne les comprend pas, lui qui a l'habitude de tout contrôler, jusqu'à ses sentiments. Alors il préfère laisser ça aux autres, bien plus aptes que lui à venir en aide à leur leader.. |
Il faut avoir des nerfs en acier pour résister à la tentation d'enfermer l'adolescente dans un coffre pour l'y oublier une paire d'heures (ou de jours...). Gabriel préfère aller faire un tour, s'éloigner plutôt que s'emporter contre Emily. Parce qu'elle est absolument insupportable quand elle s'y met et qu'il ne comprend pas qu'une enfant ayant pratiquement grandi avec ce monde ne mesure pas le danger omniprésent. En dépit de ses humeurs il ne peut s'empêcher de garder un oeil sur elle en permanence, comme si elle était en porcelaine. |
Faith est un sacré bout de femme ; une véritable tornade, sûre d'elle, entreprenante, provocante aussi. Gabriel est juste tout l'inverse et il ne sait pas vraiment comment réagir avec elle. Il apprécie toutefois les efforts fournis par la brune pour apaiser les tensions au sein du groupe, il se sent presque reconnaissant de pouvoir compter sur quelqu'un qui possède les qualités requises pour faire tout ce dont il n'est pas capable : du social. |
Dès leur rencontre début décembre 2019, Gabriel a tout de suite compris que la grecque avait ses propres démons à combattre. Il sait reconnaître une âme dévastée quand il en croise une. Elle traîne ses péchés derrière elle, et ils ont ça en commun. Il est intrigué, curieux à son sujet. Ils pourraient s’entraider probablement, mais elle comme lui semblent aussi sauvages l’un que l’autre. L’apprivoisement est long et fastidieux, mais ces deux survivants ravagés et torturés pourraient trouver leur rédemption en oeuvrant ensemble. Début Septembre, le reste de leur groupe s'est volatilisé après une mission de mercenaires. Le duo a fini par trouver de nouveaux compagnons de route et leur complicité est plus précieuse que jamais. Ils ont confiance l'un en l'autre et opèrent avec la même efficacité. |
Gabriel apprécie la présence de Richard et chaque échange avec lui. Peu bavard, efficace, droit, observateur, le mexicain se retrouve beaucoup en lui, et il possède ce quelque chose d’apaisant. Il connait ses facultés d’hypnose et même s’il serait tentant d’y recourir pour effacer les horreurs de son passé, l’hispanique est trop terre à terre pour franchir le pas. |
Edwin, Tori et Elena étaient sortis chercher Zack, ils sont revenus avec Eli. Ce jeune homme est l’inverse de lui ; là où lui est organisé, réfléchi, froid, son compatriote est désinvolte, impulsif, avenant. Même s’il est exaspéré par l’immaturité du jeune père, Gabriel aime ces quelques instants d’échanges dans leur langue natale. |
Jeff est un élément fiable, il est d’une grande efficacité et Gabriel sait qu’il peut compter sur lui en toutes circonstances. De plus, il admire son ami dans ce rôle de père qu’il improvise chaque jour et qu’il endosse à merveille. Lui-même aurait voulu avoir l’occasion de fonder sa famille un jour. |
Jesse est un condensé d’énergie, toujours monté sur ressort, et cette faculté à pouvoir voir la vie toujours du bon côté déroute quelque peu Gabriel. C’est comme s’il survolait leur existence en ruines sans être atteint par tout ça. Pour autant, il apporte beaucoup de bonne humeur dans leur groupe, il arrive même à faire rire Elena donc rien que pour ça, l’hispanique l’apprécie. |
L’Irlandaise a un caractère bien trempé et si Gabriel ne l’a pas encore enterré dans un coin, c’est bien parce qu’il préfère prendre ses remarques déplacées avec humour. Elle aboie plus qu’elle ne mord. Le mexicain la soupçonne de chercher à dissimuler ses faiblesses derrière cette hostilité qu’elle affiche et revendique. Tant qu’elle contribue au bien collectif et qu’elle ne met en danger personne, leurs relations resteront cordiales. |
Edwin et lui n’ont franchement pas grand-chose en commun aux premiers abords. Ils ne viennent clairement pas du même monde, pourtant l’ancien acteur sait répondre présent lorsque le groupe en a besoin, et c’est le plus important pour Gabriel. |
Keira est une jeune femme agréable. Elle dégage beaucoup de bienveillance et d’optimisme. Depuis son enlèvement et sa séquestration en début d’année, elle semble un plus renfermée. Sans doute traîne-t-elle un traumatisme… Gabriel aimerait l’aider, au moins à se confier, il le sait mieux que personne, garder les choses pour soi ne fait que grossir le problème. |
- Gabriel est issu d’une famille mexicaine défavorisée, je le vois bien avoir plusieurs frères et soeurs. Sa famille et lui vivent à la frontière mexicano-américaine, notamment pour y trouver du travail. Sa mère fait des ménages, son père traverse tous les jours la frontière pour ramasser des fruits et des légumes, comme beaucoup d'autres frontaliers. Ses parents font de leur mieux pour les nourrir, sa fratrie et lui ne sont pas maltraités. Ce qui le conduit à entrer dans le milieu des cartels, c’est juste une opportunité. Là-bas, la vie est loin d’être facile et quand il sait qu’il n’y aura rien pour lui après l’école, qu’en dépit des efforts de ses parents leur quotidien reste difficile, il n’hésite pas longtemps avant d’intégrer le cartel de Tijuana.
- Il a 16/17 ans quand il se fait recruter. Il est formé comme les autres sicarios par d’anciens militaires, des policiers corrompus. Il commet des kidnappings pour des contrats dans un premier temps, puis ses premiers assassinats. Il est souvent réquisitionné pour assurer la protection de petits barons de la drogue. C’est d’ailleurs comme ça qu’il se retrouve à Seattle pendant l’épidémie. Après plus de dix ans de service, à faire ses preuves, c’est une mission comme une autre : accompagner un homme important du Cartel, le cousin du jefe pour une négociation à Seattle avec le gang local.
- Quand l’épidémie fait rage, il peut être resté un temps avec ses compagnons de route mexicains ou non, c’est libre. Il fera ce qu’il faut pour survivre ; c'est comme ça qu'il devient chasseur de primes. Il s'offre toutefois le luxe de sélectionner ses missions, cherche à se racheter une conduite. Il rencontre Elena en Décembre 2019 après que celle-ci ait été victime d'un accident de la route. Ils restent un temps avec quelques survivants avant de se retrouver tous les deux. Après les intempéries de la fin de l'été 2020, Gabriel et Elena rejoignent Tori, Peter et Zack. Ils forment par la suite les Inglorious Fuckers.
- Niveau histoire, rien n'est arrêté au contraire, c'est une idée mais c'est totalement ouvert aux suggestions.
- J'aime beaucoup beaucoup l'avatar (Peter Gadiot) mais je reste quand même ouverte aux idées
- Pas d'exigences particulières ensuite, si ce n'est une jolie plume, agréable à lire quand même mais pas de pression, vraiment.
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