Re: The Darkest Hour - La population

Qu'est ce que c'est que cette entrée en scène ? On était censés être un minimum organisés et je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir l'impression que c'était le chaos... On avait dézingué ceux qui s'en étaient pris à nous avant de s'équiper et de partir pour rejoindre l'église où on devait y rassembler la population non armée. Autant dire que c'était une franche réussite... Je fusillai du regard Yulia et ensuite Elisabeth qui n'avait pas hésité un instant à faire usage de son arme pour essayer de calmer tout le monde. Bravo le maintien de l'ordre...

Il y avait des blessés dans la cohue qui était survenue à notre arrivée. Merde, on a même un illuminé dans un costume bizarre ? Pas étonnant que les gens qu'on devait garder ne nous prenaient pas au sérieux... L'impression de chaos n'en était que plus renforcée. Je voyais aussi que certaines personnes dans la population ne manquaient pas de darder des regards inquiets envers nous. Hmmm... Je rejoins Elisabeth qui avait pris un jeune homme avec elle et je viens l'aider à le soulever pour le ramener à l'intérieur. En effet, il était dans un sale état. Elisabeth, la prochaine fois, réfléchis-y à deux fois avant de faire usage de ton arme quand tu as des gens effrayés et nerveux... Et je n'en pense pas moins pour Yulia grondai-je puis nous déposions donc le dénommé Corray dans l'église.

Tu as une trousse de soins, Elisabeth ? Ok, vas-y Je me levai pour le laisser aux bons soins de la jeune femme avant rejoindre Yulia avec son talkie, en attente de la suite. Il faut trouver le moyen de les calmer ou on risque encore une évasion. La situation était problématique, on avait un bon paquet de gens dans l'église qu'on devait garder en attendant qu'on ait de plus amples instructions. Ils venaient de faire une tentative d'évasion, il fallait à présent les en empêcher. La nervosité et la tension étaient palpables, pour le moment les armes dont nous disposions dissuadaient quelque peu les gens...

Les quelques uns qui essayaient de communiquer avec moi ne trouvèrent pas d'autre réponse que "restez là s'il vous plait, pour le moment, vous êtes en sécurité, vous ne voulez pas être dehors, nous sommes là pour vous protéger, vous n'êtes pas des otages" comme un sinistre rappel à ce qui se disait pendant la crise il y a plus de cinq ans par les forces de l'ordre dont je faisais partie, peut être que certains s'en rappelaient...

HRP:

Six prisonniers, le fan de porno s’appelait Ricardo, un typé assez baraqué avec un bandana rouge sur la tête, le sourire aux lèvres… Leurs six nouveaux compagnons les accompagnèrent jusqu’à l’église, où la situation semblait incroyablement plus tendue… Yulia hurlait, il y avait eu des coups de feu. C’était très confus, pour éviter d’en rajouter, Anton se rapprocha de la slave. Isha avait fait de même, en attente d’instructions précises sur l’état d’esprit qu’ils se devaient d’avoir avec la population.

Prenant sa voix de quand il veut se faire remarquer, Anton lança pour toutes les personnes présentent autour de lui : « Hé ! On a récupéré des grenades au besoin ! » Anton, d’une main, pointa négligemment son fusil en direction de la foule et de l’autre il agita le cylindre métallique pour bien montrer à la foule qu’il était sérieux. Bon, ce n’était qu’une grenade lacrymogène, mais le flic était bien placé pour savoir que ça piquait et que c’était très pratique pour disperser une foule. Même si par contre ça ne risquait pas de les calmer une fois qu’ils auraient les yeux qui piques. Mais Anton préferait encore ça que de risquer se faire blesser par un mouvement de foule ou quoi que ce soit d’autre.

S’il faisait confiance à ses chefs pour calmer la foule… il n’hésiterait pas à tirer dans le tas si ça venait à mal se mettre.

Spoiler:

La situation est de pire en pire. Je suis là, le cul sur le sol. Une bête apeurée au milieu d’une meute de loups. Mon cœur bat la chamade et ma cage thoracique se gonfle et se rétracte a une allure soutenue. Je sers le manche de mon couteau de chasse entre mes doigts. Le visage dur. J’espère au moins que mon plan a marché. Que Kaya va bien et qu’elle est arrivée à sauver Lily. C’est mal barré pour moi. Très mal. Mais même si je finis dans un état pitoyable, ça aura mis les deux derniers membres de mon équipe à l'abri. Dans un sens, je n’ai presque plus peur de me faire blesser.

Je me relève vivement. Mon épaule me fait encore mal, mais je pense que ça va aller. L'adrénaline m’aidant sûrement un peu. Je range mon couteau pour reprendre ma course. Je suis presque certain d’être arrivé à retourner dans l’allée principale. mais un craquement sourd. Je me retourne pour voir la lumière baigner dans la pièce de nouveau. Les portes on finit par céder, mon ventre se tord. Mes coéquipiers sont beaucoup moins en sécurité que ce que j’aurais pu le croire. J'allai me mettre à leur hurler d’aller se mettre à l'abri, mais la foule arrête mon élan.

Elle me projette au sol, j’ai l’impression de me faire percuter par un treize tonne. Mon corps heurte la pierre dans un bruit sourd. J’essaie de me relever ou de ramper pour me mettre à l'abri, mais rien à faire. Je n’arrive même pas à crier. Je sens quelques unes de mes côtes céder sous le poids, ma respiration se coupe un moment. Je n’arrive même plus à me protéger le visage. Un premier coup de talon au visage me sonne. Je n’ai même pas le temps de me rendre compte que mon arcade saigne abondamment qu’un second choc derrière la tête finit par m’achever. J’essaie de bouger, mais rien à faire. J’entends au loin, des détonations. J’espère que c’est l’équipe que j’ai appelée en secours. Je perds doucement connaissance.

J’arrive à discerner ce qu’il se passe, même si je ne sens plus rien du tout. Je reconnais une voix familière. Rassurante. Elisabeth. Puis celle de Joachim. Il va bien.. Je suis soulagé. S'il s’occupe de moi c’est que les autres vont plus ou moins bien. Puis une autre voix, plus lointaine dans mes souvenirs. A l’instant, elle me paraît inconnue, je n’arrive même pas à me souvenir de ce qu’il s’est passé il y a deux minutes. Mon corps est déplacé et malgré mon état de semi-conscience, je ne peux retenir un râle de douleur quand on bouge ma carcasse et qu’on me repose par terre.

Spoiler:

La nervosité grimpe en flèche. La colère suit sa route. Agrippée au pull d'Eric pour ne pas le perdre de vue, et surtout parce que c'est lui qui a son fusil, Lily tente de tenir le coup face à cette vague de d'émotions négatives. Malheureusement, au fur et à mesure, elle se retrouve éloigner de tout le monde, préférant garder ses mains, ses bras, devant son visage plutôt que d'empêcher la tempête l'emporter loin des siens. Très rapidement, elle voit la silhouette de Kaya passée sans s'arrêter, la foule beaucoup trop virulente pour permettre à l'adolescente de l'attraper au passage. Pas grave, tant qu'elle arrive à se mettre à l'abri. Inspirant et expirant très rapidement, elle s'apprête à se taper le meilleur sprint de sa vie. Mais à peine eut-elle le temps de s'élancer, qu'elle sent un coup voilent s'abattre dans son dos.
Son corps envoyé au sol, Lily tente de reprendre un souffle régulier malgré la douleur, à quatre pattes. Une main sur sa poitrine, sa tête se tourne pour observer son agresseur ; un homme, environs son age, prêt à en découdre même si elle n'était qu'une femme. Lui, ne voyait qu'une preneuse d'otage. Le visage crispé par la peur, le premier pallier, elle tente de fuir à quatre patte, quitte à se faire piétiner. Mais un seconde homme, plus en colère apparemment, n'hésite pas à écraser de tout son poids le bras gauche de la jeune femme qui hurle de douleur, sans retenue. Il l'a ramasse, lui donne un nouveau coup au visage pour l'envoyer contre un mur. Assise et sonnée, elle se retrouve face à un groupe d'hommes aux mauvaises intentions ; son pire cauchemar.
Puis arrive Joachim. Elle ne s'y attendait pas du tout. Mais sa présence attise la colère du groupe, qui le prenne comme une nouvelle cible. Tétanisée par la peur, l'angoisse, Lily tient son bras gauche de sa main droite, le visage trempée de larmes, incapable de faire le moindre mouvement, même pour porter secours à son sauveur. Elle peut pas, elle y arrive pas.

Le coup de feu qui retentit dans un bruit assourdissant ne suffit même pas à la faire retrouver ses esprits. Elle continue de fixer, avec horreur, un point dans le vide, son corps de balançant d'avant en arrière. Pitoyable, elle aurait mieux faire de rester au camp. Joachim n'aurait reçu aucun coup. Elle sursaute légèrement quand elle entend sa voix d'ailleurs, et mais se calme légèrement lorsqu'elle voit que ce n'est que lui. Lily passe grossièrement sa manche contre son visage pour essayer le sang qui coule de son nez et sa bouche, avant d'attraper sa main pour se lever, et ensuite son pull. Elle ne va pas le lâcher de si tôt.

Spoiler:

La team de la prison était arrivé entière et sans avoir perdu personne. Incroyable, ils avaient même réussi à ramener 6 prisonniers qui semblaient avoir bien voulu les aider en leur indiquant le chemin jusqu’à l’église. En arrivant là-bas, c’était clairement le foutoir. Tous ne s’en étaient pas aussi bien sorti qu’eux apparemment. Lorsqu’elle descendit du mini-van, elle entendit à plusieurs reprises qu’il fallait un médic, de toute urgence. Elle laissa alors ses compères à l’extérieur de l’église et suivis les « VITE on a besoin d’un doc » qu’elle arrivait à entendre dans la foule. Elle tenta alors tant bien que mal de se frayer un chemin vers l’entrée.

Elle aperçut alors Élisabeth et Coray complètement amoché au sol. Merde, il avait vraiment l’air au plus mal. Elle s’agenouilla, enleva son masque et commença ses soins. Elle l’ausculta rapidement, même état des lieux que pour Maes, les côtes avaient pris chère, mais ce n’est pas ce qui inquiétait le plus la sage-femme. L’arcade qui pissait le sang, normal, ça sortait toujours en masse par ici. Elle s’occupa alors de nettoyer la plaie et de faire un bandage. Elle regarda Élisabeth « J’ai peur que sa tête ait pris un sacré coup, faut pas qu’il la bouge, ça pourrait être bien plus grave que ça sinon. Tu peux faire en sorte qu’elle soit maintenue le mieux possible ? » Tout en continuant de soigner le reste de ses blessures elle sortit un nouvel antidouleur de sa petite boite magique.« Faut qu’il avale ça, je peux pas faire plus pour le moment » Elle regarda alors Élisabeth dans les yeux « Hé ! Ne t’inquiète pas, on va s’en occuper ok ? » Elle posa également sa main sur l’épaule de la brune, elle se voulait comme à son habitude le plus rassurante possible. Vu la pagaille que c’était, elle tenta de rassurer tout le monde. « Est-ce qu’il y a d’autres personnes qui sont blessées ici ? » Peut-être qu’en montrant qu’ils n’étaient pas là pour le faire du mal, les habitants se calmeraient un peu …

Spoiler:

Darkest Hour - Tour 3
La population n'en mène pas large, impressionnée et apeurée surtout par les armes que vous avez. Avec précaution, ils s'écartent, reculent, tentent de ne pas attirer l'attention sur eux. Certains se sont échappés avant et se sont réfugiés chez eux (8 personnes en tout cas que vous pouvez ramener par la force - dé 10 force - ou par la discussion - dé 10 pragmatisme), mais globalement la majorité est là et n'en mène pas large.

On veut juste rentrer chez nous, tente un homme dans la foule, sans se faire connaitre.
On voulait pas les blesser, se justifie un autre. Une vague de grogne remonte..
Si on est pas des otages, laissez-nous partir ! fait un dernier, mais l'arrivée d'un troisième véhicule le fait taire.

Dans la foulée, c'est Valérian, Ruby, Joaquin, Otis, Milow et Andrea qui viennent tout juste d'arriver sur ces entrefaits.

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• Ce sujet concerne Corray, Ruben, Kaya, Lily, Joey, Joachim, Andrea, Elisabeth, Cora Teresa, Emilie, Anton, Maes, Allia, Isha, Jaren, Dana, Ruby, Joaquin, Milow, Valérian, Otis et Yulia

• Voici le niveau actuel de la jauge de nervosité des civils qui se trouvent dans l'église. Elle ne bougera que par l'intervention du MJ.

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• Pour éviter de se marcher dessus, on suivra ce topic de réservation qui suivra les mêmes règles qu’en animation. Le topic de flood se trouve ici.

• Le but est désormais de refaire rentrer les habitants dans l'église et de maintenir l'ordre par tous les moyens.

• Si vous avez des questions bien entendu, n’hésitez pas à le dire !

Comme a chaque fois, tout allait très vite. Après avoir récupéré un van, ramené Ricardo et ses copains, le groupe avait décidé de prêter main forte à ceux qui galérait à l'église. En arrivant sur les lieux, Maes comprit a quel point c'était encore plus le foutoir pire que de leur côté. A son tour, l'architecte sorti du véhicule, fit tomber le masque, ravi de pouvoir respirer librement et se posta prêt de Yulia. "Salut chef. Toujours aussi diplomate, apparemment."

Ses yeux tomberent sur la population rebelle, les menaces des uns et des autres et l'homme soupira. Certains osèrent parler, demandèrent qu'on les laisse, un autre s'excusa a demi mot d'avoir fait du mal a l'un des alliés. Levant les yeux au ciel, Maes s'approcha de la foule. "Ok, on se détend. On peut pas vous laisser partir pour l'instant et je sais que ça vous inquiète." qu'il commencait en les fixant tous avec bienveillance. "Je sais que vous avez peur de nous, a cause de nos armes et nos manières un peu bourrines mais on veut vous garder en sécurité. Alors soyez sympa, restez dans l'église et dites moi si tout le monde est là."

En même temps, il tourna a peine le visage pour voir les autres débarquer, soulagés de voir que les siens semblaient vivants.

Il est où Maes:

*Tir*
Arme de poing
Arme de tir
Fusil
Arme lourde

*Physique*
Force
Endurance
Natation
Escalade
Réflexe
Lancer
Bonus combat

*Habileté*
Dextérité
Agilité
Vitesse
Discrétion
Conduite

*Spécifique*
Stratégie
Médecine
Pistage
Bricolage
Organisme

*Psychologique*
Perception
Pragmatisme
Intuition
Persuasion
Contenance
Menace