Six prisonniers, le fan de porno s’appelait Ricardo, un typé assez baraqué avec un bandana rouge sur la tête, le sourire aux lèvres… Leurs six nouveaux compagnons les accompagnèrent jusqu’à l’église, où la situation semblait incroyablement plus tendue… Yulia hurlait, il y avait eu des coups de feu. C’était très confus, pour éviter d’en rajouter, Anton se rapprocha de la slave. Isha avait fait de même, en attente d’instructions précises sur l’état d’esprit qu’ils se devaient d’avoir avec la population.

Prenant sa voix de quand il veut se faire remarquer, Anton lança pour toutes les personnes présentent autour de lui : « Hé ! On a récupéré des grenades au besoin ! » Anton, d’une main, pointa négligemment son fusil en direction de la foule et de l’autre il agita le cylindre métallique pour bien montrer à la foule qu’il était sérieux. Bon, ce n’était qu’une grenade lacrymogène, mais le flic était bien placé pour savoir que ça piquait et que c’était très pratique pour disperser une foule. Même si par contre ça ne risquait pas de les calmer une fois qu’ils auraient les yeux qui piques. Mais Anton préferait encore ça que de risquer se faire blesser par un mouvement de foule ou quoi que ce soit d’autre.

S’il faisait confiance à ses chefs pour calmer la foule… il n’hésiterait pas à tirer dans le tas si ça venait à mal se mettre.

Spoiler:

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La nervosité grimpe en flèche. La colère suit sa route. Agrippée au pull d'Eric pour ne pas le perdre de vue, et surtout parce que c'est lui qui a son fusil, Lily tente de tenir le coup face à cette vague de d'émotions négatives. Malheureusement, au fur et à mesure, elle se retrouve éloigner de tout le monde, préférant garder ses mains, ses bras, devant son visage plutôt que d'empêcher la tempête l'emporter loin des siens. Très rapidement, elle voit la silhouette de Kaya passée sans s'arrêter, la foule beaucoup trop virulente pour permettre à l'adolescente de l'attraper au passage. Pas grave, tant qu'elle arrive à se mettre à l'abri. Inspirant et expirant très rapidement, elle s'apprête à se taper le meilleur sprint de sa vie. Mais à peine eut-elle le temps de s'élancer, qu'elle sent un coup voilent s'abattre dans son dos.
Son corps envoyé au sol, Lily tente de reprendre un souffle régulier malgré la douleur, à quatre pattes. Une main sur sa poitrine, sa tête se tourne pour observer son agresseur ; un homme, environs son age, prêt à en découdre même si elle n'était qu'une femme. Lui, ne voyait qu'une preneuse d'otage. Le visage crispé par la peur, le premier pallier, elle tente de fuir à quatre patte, quitte à se faire piétiner. Mais un seconde homme, plus en colère apparemment, n'hésite pas à écraser de tout son poids le bras gauche de la jeune femme qui hurle de douleur, sans retenue. Il l'a ramasse, lui donne un nouveau coup au visage pour l'envoyer contre un mur. Assise et sonnée, elle se retrouve face à un groupe d'hommes aux mauvaises intentions ; son pire cauchemar.  
Puis arrive Joachim. Elle ne s'y attendait pas du tout. Mais sa présence attise la colère du groupe, qui le prenne comme une nouvelle cible. Tétanisée par la peur, l'angoisse, Lily tient son bras gauche de sa main droite, le visage trempée de larmes, incapable de faire le moindre mouvement, même pour porter secours à son sauveur. Elle peut pas, elle y arrive pas.

Le coup de feu qui retentit dans un bruit assourdissant ne suffit même pas à la faire retrouver ses esprits. Elle continue de fixer, avec horreur, un point dans le vide, son corps de balançant d'avant en arrière. Pitoyable, elle aurait mieux faire de rester au camp. Joachim n'aurait reçu aucun coup. Elle sursaute légèrement quand elle entend sa voix d'ailleurs, et mais se calme légèrement lorsqu'elle voit que ce n'est que lui. Lily passe grossièrement sa manche contre son visage pour essayer le sang qui coule de son nez et sa bouche, avant d'attraper sa main pour se lever, et ensuite son pull. Elle ne va pas le lâcher de si tôt.

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Il est où Maes: