Les exilés avaient retrouvés leur chère distillerie sur pieds, ainsi que les camarades qu'ils y avaient laissés et ça faisait du bien. Chacun des combattants étaient épuisés et tous ne rêvaient que d'une chose, se reposer dans un lit douillet et oublier quelques temps ces foutues affrontements et toutes les questions encore sans réponses. Pour sa part, lorsqu'ils étaient rentrés, Maes avait filé prendre une vraie douche puis avait rejoint son lit en compagnie d'Allïa. Durant de longues heures, il avait veillé sur elle, écouté sa respiration, senti son cœur calme. Lentement, ses doigts glissèrent dans sa chevelure, le geste ayant pour effet de la faire se coller un peu plus à lui. Légèrement, l'architecte sursauta alors que sa compagne venait d'appuyer par inadvertance contre ses côtes blessées, lançant une douleur lancinante qu'il peina à calmer. Tant pis. Fallait souffrir et supporter la nuit.

Au petit matin, l'homme se faufila hors du lit rapidement et fit sa toilette. L'idée qu'il avait eu grandissait de plus en plus dans son esprit. Il avait besoin de la concrétiser, plus encore depuis ce voyage chez les New Eden, plus encore depuis qu'il avait eu ses côtes brisées et encore quand il s'était prit la balle dans le gilet. Il ne pouvait plus supporter de ne pas prouver à sa moitié combien il était attaché à elle. Alors peut-être que c'était con, oui. Peut-être que c'était précipité parce qu'il avait peur de la perdre à tout moment mais cela fait longtemps qu'il n'avait plus connu cette sensation. Celle de dépendre entièrement de quelqu'un, celle d'être incapable de réfléchir ou de respirer si l'autre n'était pas là. Mordu, il était totalement mordu et la chasseuse lui rendait bien toute cette affection.

Fin prêt, il grimaça au moment de se redresser, après avoir attaché ses chaussures, son flanc le tiraillant un coup. Pas le temps de trainer, pas le temps de douter, il fallait y aller. Ses pas le dirigèrent jusqu'à la chambre d'Isha et Maes leva la main pour toquer, hésitant quelques secondes. Les souvenirs dégoutants de la prison lui revinrent en mémoire. Brr... Comment avait-il pu se tromper à ce point ? Emilie lui avait forcément filé de la drogue, c'était pas possible autrement... Et en parlant d'Emilie, l'architecte se mit à rougir légèrement puisqu'il se souvenait l'avoir croisé en petite tenue, en compagnie d'Isha. Nouvelle grimace de dégout et finalement, il toqua à la porte. Le brun entrouvrit légèrement la porte. "J't'oblige à rien mais je compte aller chercher le caillou pour Allïa. Si t'es ok pour venir avec moi, je serai... Content ?" c'était pas vraiment le mot puisque c'était étrange de dire qu'il apprécierait la compagnie du stagiaire. M'enfin... Il était un des mieux placés pour connaître les gouts de la jeune femme alors pourquoi pas, n'est-ce pas ? L'architecte referma derrière et se contenta d'aller chercher ses affaires puis sortit en faisant un salut à Xander. Il faisait bon, le soleil n'était pas très haut dans le ciel encore. La journée s'annonçait belle pour trouver une bague de fiançailles.

Celui qui se sent gené

Le retour de George a été compliqué. Entre le fait que je sais qu’on va forcement se prendre une meule dans la gueule qui sera surement méritée, cette bourrique d’Allia qui a refusé que je l’embarque vers Detroit ou n’importe quelle autre destination avec Gemma. Le motif de son obstination à rester dans une situation qui me semble suicidaire, surtout après m’avoir fait promettre de ne jamais la laisser tomber entre les mains des NE à une barbe, une passion de diner de con avec les maquettes et surtout un cul de meuf. Enfin, je veux dire, il parait qu’il a un cul de meuf et puis… ho pis merde je vous dis qu’il s’est rien passé que je sais rien et je vous emmerde.

Ce qui s’est passé, par la suite, avec Emie ne m’aide pas à me sentir dans la joie et l’allégresse. Mine de rien, après deux semaines collé serré à ne se soucier que de nous en oubliant le reste, le retour à la réalité a été violent. Trop peut-être. Je reste allongé sur mon matelas au sol, dans le sac de couchage qui me semble un peu vide sans elle, à côté de la structure de jeu de Gemma, à fixer le plafond comme si des réponses allaient apparaitre sur ce qui se passe et comment gérer la suite. Les fortifications que l’ont a faites dans la distillerie me paraissent bien désuètes au regard de l’artillerie que nous avons dénicher dans un simple avant-poste de cul terreux.

Je tourne mollement la tête quand j’entends qu’on frappe a la porte. Je bite juste pas cette manie de faire ca. Tu veux entrer tu rentres et si j’ai pas envie, j’avais qu’a fermer a clé. Je me redresse presque, gêné, quand je vois le barbu d’Allia avec qui il s’est rien passé entrer. Je me sens pas prêt à une déclaration momosexuel. Je fronce les sourcils quand il me demande pour la bague d’Allia. Il a l’air d’être… troublé… oh bordel de sa mère la pute en tong. J’hésite a lui dire un truc mais je me dis que ca risque d’être pire que mieux coté « malaise » .

« Heu… ok… pour Allia… ouai… attends… je suis a poil.. heu… tu veux bien m’attendre dehors ? »

Ouai, je sais, d’habitude je suis pas pudique mais là, c’est plus pareil entre nous. Je me fringue vite fait et vais le rejoindre. Arrivé devant Gisele 2, ma moto, je me sens encore un moment gênant venir. Je l'enfourche avec un:

« Bon… tu t’agrippes au dossier, hein, pas ailleurs… on stresse pas le conducteur a faire froti frota pendant qu’il roule ok ? Et... hm... tu préfère quoi? On cherche une bijouterie pour du neuf ou on va se faire les coffres de banques pour trouver du vintage? »

Codage par Libella sur Graphiorum

Le temps qu'Isha débarque, Maes avait prit le temps d'inspecter son matériel. Quelques provisions, ses armes et son sac à dos vide, pour rapporter des trucs intéressants, si jamais ils en trouvaient. Pas trop lourd, de préférences, conseil du médecin mais bon, est-ce qu'il respecterait ça ? Pas vraiment, il le savait. Perdu dans ses pensées, l'homme sursauta lorsque le stagiaire signala sa présence. Au moment de s'installer sur la moto du gladiateur, le brun soupira et se passa la main dans les cheveux. "C'est bon, vieux. Détends toi, il s'est rien passé." laissait échapper le blessé en venant prendre place, mains en arrière pour prouver qu'à nouveau il ne se passerait rien. C'était fou de faire une fixette sur un moment d'égarement qu'il était plus avisé d'oublier, bordel. C'était pas comme s'ils s'étaient roulés une pelle, pas comme si ils avaient hésité à tout plaquer pour fuir tous les deux. Encore une fois, Maes leva les yeux au ciel puis haussa les épaules à la question de son camarade. "Je veux du neuf. Elle mérite quelque chose d'unique, que personne d'autre ne pourra avoir." qu'il informait l'autre tout en pensant à la femme qu'il aimait. Elle méritait les plus belles choses qu'il restait encore dans ce monde, alors hors de question de ne pas lui offrir le meilleur.

Lorsqu'ils prirent la route, l'architecte resta silencieux. Comment devait-il poser sa question fatidique ? Et si elle disait non ? Et si c'était trop tôt ? Et s'il n'était pas sincère dans la démarche ? Tout à coup, il se mettait à douter de tant de choses qu'il devenait difficile de réfléchir. Et si tout ça, ce n'était qu'une envie passagère, juste parce qu'il avait faillit y passer ? Ses doigts se crispèrent au méta de la bécane et ses dents se serrèrent. Non, ce n'était pas juste un coup de tête. Allïa était loin de n'être qu'un simple coup de tête.

Au premier arrêt, le dakotain s'empressa de quitter le cheval de fer pour mettre pied à terre, avant que le combattant ne lui fasse une remarque qui, il le savait, finirait par ruiner cette sortie. La patience avec le frère de sa bien-aimée, ce n'était pas encore ça. Il fallait avouer que l'architecte avait apprit à tolérer la présence et l'étrangeté du simplet, en témoignait les maigres piques qu'il pouvait lui envoyer désormais mais quand même...Quand les deux QI devaient échanger des propos, le grand brun devait avouer que ses nerfs étaient mis à rude épreuve. Un regard vers son compagnon de route, il devait aussi admettre que pour le coup, son aide était précieuse. "A ton avis, j'devrais lui choisir quel genre de bague ? " qu'il commençait avant de lever la main pour empêcher Isha de parler trop vite. "Et pas de cliché sur les femmes qui aiment forcément les gros diamants et tout ça." fit-il en fronçant les sourcils. "Il faut un truc qu'elle aimera forcément. Elle n'est pas comme tout le monde." qu'il concluait en se détournant déjà pour déambuler lentement dans une rue, main sur la garde de son couteau de chasse, en cas de mauvaises surprises. Au moins, le ton était donné. Tout cela n'avait rien d'une blague aux yeux du trentenaire puisqu'il s'agissait d'un engagement sur du très long terme et tout ce qui en découlerait dépendrait de si peu de choses, en réalité.

Le duo croisa un mort au détour d'un angle et Maes vint rapidement lui enfoncer son arme dans le crâne, grimaçant longuement alors que ses côtes vinrent lui offrir une longue douleur qui le força à poser un genou à terre pour accompagner le cadavre qui pesait une tonne, tout à coup. Ou alors était-ce lui qui faiblissait. Il dû souffler longuement pour ne pas faire de bruit et rameuter les autres démons jusqu'à eux. Respirer lentement... Pas de geste brusque... Facile à dire, donc... En se redressant lentement, l'architecte prit quelques secondes pour retrouver ses esprits et vint fixer les différentes boutiques qui les entouraient. "Est-ce qu'avec Emilie, c'est sérieux ?" demandait le barbu, de but en blanc. "J'veux dire... On sait que vous avez couchés ensemble, souvent d'ailleurs." poursuivait-il. "Vous êtes pas discrets." qu'il rajoutait pour s'expliquer puis haussa encore une fois les épaules. "Est-ce que tu te sentais bien, avec elle ? Quand t'es arrivé à la distillerie, t'étais en morceau et là, t'as l'air plus serein, du coup j'me pose la question." concluait finalement Maes en se passant une main sur son flanc meurtri.

Ce n'était pas qu'il obligeait Isha à parler de lui mais le fait d'avoir une nouvelle résolution menait le brasseur à se poser des questions sur la vie amoureuse de ceux qui l'entouraient. Tous n'avaient pas le loisir d'être aussi bien avec sa moitié et il en savait quelque chose, le dakotain. La chasseuse et lui s'en sortaient à merveille sur tous les points de leur relation alors de savoir que d'autres tatonnaient encore, c'était... Pas bizarre, ce n'était pas le mot. Triste ? Non. Dommage, peut-être ? "Peut-etre qu'on croisera Teresa au NML et que tu pourrais lui demander des nouvelles." marmonnait le maquettiste avant de tourner le nez vers une vitrine brisée, aux présentoirs de bijoux plus ou moins vide.

Celui qui s'y connait en cailloux

Putain, il est aussi fébrile qu’une pucelle le jour des soldes devant une boutique de pompes. Je sais pas si je dois me réjouir ou pas. En fait c’est cool qu’Allia ait trouvé une personne qui tient suffisamment a elle pour vouloir l’épouser avec tout le folklore qui va avec. Juste que Corky… bah c’est pas forcement a lui que je confierais la vie de la bro les yeux fermés. Ok, il dessine bien, il dit pas que des conneries quand on fait des travaux mais… mais il est fragile quoi. En combat il est en cartons. Je crois que je l’ai jamais vu finir autrement que blessé ou en PLS. Allia elle va le déboiter des qu’elle va se lâcher au lit à coup sûr.

Je fronce les sourcils quand il me demande quelle bague choisir pour Allia et me demande d’éviter les clichés.

« Bah, surtout, un gros diamant ca va la gêner quand elle chasse ou tire a l’arc, non, faut un truc simple et efficace, comme elle. Quelque chose qui symbolise votre relation quoi. »

On croise un moisi, comme je suis sympa, je le laisse s’amuser un peu, j’ai Mauricette a la main prêt a intervenir s’il se foire, histoire que je ramène sa saucisse a la bro quoiqu’il arrive. Je simule un applaudissement pour sa performance. Sans être blessé il a géré. Bravo ! Bon, il en fait un peu trop a mon gout, mais je veux rester dans le renforcent positif. J’espère qu’on en croisera d’autre que moi aussi je sache jouer.

Pendant qu’il me pause des questions je choisis une boutique, celle qui me semble le mieux barricadée, donc la plus susceptible de ne pas avoir été pillée. Je sors mon kit de crochetage et ouvre la porte comme si j’avais les clés. L’odeur est révélatrice, comme les barricades, quelqu’un est mort dedans. Je plisse le nez et entre dans l’endroit poussiéreux, éclairé par les rayons qui s’infiltre entre les morceaux de bois cloués aux fenêtres. Je repère tout de suite des marques de griffures sur les boiseries. Celles de morts ou de vivants voulant désespérément sortir d’ici mais irrémédiablement piegés avec tous les trésors accumulés dans les vitrines.

« M’en veux pas si je ne dis pas après toi… »

Je fou un putain de coup d’épée dans la une étagère métallique qui sonne pas mal. Immédiatement des grognements me répondent deux moisis seulement arrivent mollement en tutubant, a l’oreille je sens qu’il y a un 3e a trouver. Tranquillement, je vais les éliminer a coup de Mauricette, faisant la conversation comme si de rien était.

« En vrai, pour Emie… j’en sais rien. Je… elle me plait, vraiment, j’etais bien avec. Oh, putain, celui là il a une sale gueule !! T’as vu !! On dirait Yulia quand j’ai fait une connerie ! »

J’ouvre le crane du zombie grimaçant, avec humour. Trois mois enfermés dans une cage avec des morts à côté, essayant, nuit et jours, de m’attraper dans un concert de grognements m’ont fait sauté une case. La folie c’est très surfait. Pour ne pas plus plongé dedans, mon cerveau a dû les classer comme « pas de danger ». C’était ca ou finir en PLS a baver jusqu’à la fin de mes jours.

« C’est une fille bien, les filles bien restent pas avec des mecs comme moi. J’ai déjà eu du bol qu’elle accepte de passer un peu de temps avec ma petite personne j’imagine. Ca sert a rien de vouloir plus, si ce n’est a etre déçu. »

Je fini le dernier qui était coincé sous une étagère. J’adore jouer a cache cache t’es mort !! Même si c’est plus rigolo avec des vivants, ils se cachent mieux et c’est plus marrant a buter.

« Et de trois. Le ménage est fait, t’as plus qu’a faire du lèche vitrine !! Enfin, dépoussière avant c’est plus sur. »

J’arrache un bout de tissus du mort et lui lance avant d’en prendre un pour moi aussi pour l’aider.

« Si tu veux mon avis, elle aime la nature, la famille, la liberté… reste dans cette idée. Tous les truc bling bling, esquive ! Elle s’en foutra du caillou, reste pas bloqué sur un diamants ou une connerie du genre »

Avoir été un voleur et aussi être un amérindien fait un curieux mélange coté culture. Si je suis incapable de vous citer deux fleuves du pays ou un seul premier ministre, je m’y connais étonnement bien en pierre et pas seulement du coté venal. Aussi, pensif, j’ajoute.

« En fait, si j’étais toi… je crois que je lui offrirai une pierre de lune. Ma sœur disait que c’était un rayon de lune tombé sur terre qui s’était solidifié… et que la lune protégeait les femmes. »

Codage par Libella sur Graphiorum

Lorsqu'Isha simula un applaudissement, Maes leva les yeux au ciel. S'ils s'entendaient mieux après des débuts chaotique, il allait sans dire que ce ne serait jamais l'amour fou. Au moins parvenaient-ils à s'entendre quand ça concernait Allïa. Elle était un peu le territoire neutre où il fallait poser les armes et faire semblant d'accepter qu'ils partageaient un "lien" familiale. D'ailleurs le dakotain laissa le combattant passer devant pour s'amuser à éclater les quelques morts qui répondaient à son invitation. Une fois le ménage fait, Maes suivit l'homme et haussa un sourcil à la remarque sur le macchabée qui ressemblait à Yulia. C'était pas faux quelque part mais il s'avisa bien de ne rien dire, pinçant les lèvres. Malgré tout, ça n'empêchait pas l'architecte d'écouter ce que disait le bouclé, haussant les épaules lorsqu'il répondit à la concernant leur amie de l'attaque de George. "Tu lui as demandé son avis ?" fit-il tout en venant dépoussiérer les étales de bijoux. "Si elle a accepté de passer du temps avec toi, ça veut peut-être dire qu'elle t'aimait bien." poursuivait l'architecte tout en venant prendre une bague entre ses doigts pour en regarder le caillou verdâtre avant de la reposer à son emplacement. "Si ça se trouve, elle a vu en toi quelque chose, ce que je comprendrais pas, mais qui lui a plu. Sinon elle aurait pas passé tant de temps avec toi." déclarait le brun.

Lentement, ses pas tournèrent autour des différents présentoirs et Maes souffla lentement aux propos du stagiaire. "Bah, tu comprends pas quoi dans 'rien de cliché' ? J'veux rien de bling bling, du coup j'pense qu'on s'est comprit. A un certain intervalle..." disait le brasseur sur un ton ironique. Roulant des yeux, il se retourna vers une étagère et prit un coussin blindés d'alliance en tout genre. Evidemment qu'il y en avait des énormes car dans l'ancien monde, les gens aimaient ça, exposer leur fortune, montrer leur réussite et qui voulaient que tous les admirent ou les jalousent. Lui-même n'avait pas fait exception lorsqu'il avait demandé la main de son ex-femme et il avait choisit un rubis doublé d'un diamant pour faire plaisir à la femme. Ce souvenir fit grimacer Maes. Ca faisait longtemps qu'il n'avait pas penser à cette peste et il devait admettre qu'au moins, le seul avantage qu'elle avait eu dans sa vie, c'était de lui montrer tout ce qu'il ne voulait pus. En se grattant la nuque, il se tourna finalement vers son guide en le pointant de l'index, souriant en coin. "Ok, alors ça, c'est une bonne idée !" qu'il avouait, plutôt surpris par la proposition.

A quoi ça ressemblait une pierre de lune, déjà ? Aucune idée mais au moins, le trentenaire parvenait à visualiser ce qu'il désirait. Une pierre dont seule la symbolique comptait. Quelque chose de léger, de fin, de discret. L'homme cherchait alors ce genre de choses. Sur l'instant, il se demandait s'il n'aurait pas mieux valu aller au no man's land pour demander à Kara si elle était capable de forger ce genre d'anneaux, pour être certain que ce serait unique. Mais en même temps, la chose demanderait tellement de temps qu'il n'était pas certain de pouvoir patienter. Et si ça ne se rapprochait pas à ce qu'il voulait ? L'espace d'un instant, Maes angoissa, menant l'ongle de son pouce jusqu'à ses dents pour le mordiller, des centaines de questions s'immisçant dans son esprit. "Et si elle refusait ?" demandait l'architecte plus pour lui que pour avoir l'avis d'Isha. "J'aurais l'air con, tiens..." qu'il concluait en soupirant, se demandant s'il ne valait mieux pas déjà renoncer à ce plan saugrenue.