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Re: La patience est une vertu, il paraît...
Mer 20 Jan 2021 - 13:32
Question de fierté
Abigail & Caleb
La chasseuse avait la langue bien pendu ce n’était pas un scoop même la perspective de se faire broyer par un titan de cent-vingts kilo lui semblait presque dérisoire face à sa liberté d’expression ! Cette fameuse liberté d’expression que tout bon Américain se devait de respecter avant l’épidémie. Chacun était libre d’exprimer ses opinions même celle vénérait un petit homme à moustache connu pour le nombre incalculable de saloperies qu’il organisa durant sa vie. Alors si ces suprémacistes ont le droit à la parole, l’ancienne athlète peut se permettre des blagues un peu voir totalement douteuse ! Colosse de muscle ou pas, l’intéresser d’ailleurs n’eut pas l’air d’en tenir compte. Il garda un air neutre mais froid comme Abigail pourrait le faire, paradoxalement à sa carrure impressionnante le bûcheron dégageait une sacré aura de sympathie.
Vous l’aurez compris Caleb est l’archétype du géant tranquille et bienveillant et ça donnait irrésistiblement envie à Abigail de le titiller dans un espèce de jeu puérile de qui énervera l’autre en premier. Bien que les remarques de la jeune femme soit en grande partie les conséquences d’un caractère de merde je me dois de le dire, elle cherchait au fond à réveiller le géant en le piquant.
Il n’en fut rien et Caleb se mit consciencieusement au travail prenant soin d’expliquer à Abigail comment couper un arbre. Car sur le papier vous pourriez vous dire qu’il suffit juste de taper bêtement dans le tronc jusqu’à qu’il s’écroule sous son poids mais cet activité est infiniment plus complexe que taper. Il faut contrôler son swing, l’angle dans laquelle l’outil pénètre le bois. Pour dans un premier temps ne pas trop abîmer le cœur du tronc et dans un deuxième ne pas mourir bêtement écraser par un tronc. La gravité ne fait jamais de cadeau surtout aux idiots.
L’homme attaque l’écorce de l’arbre avec dextérité jusqu’à qu’une grosse entaille se dessine, durant tout le processus la jeune femme s’était mit en retrait première pour ne pas se prendre le manche dans le dent et secondement pour observer la posture du gaillard. Gaillard qui n’était pas déplaisant à regarder si vous voulez son avis ! Des gouttes de sueur commencèrent à perler sur son front et il vint interpeller la jeune femme perdu dans son observation, la respiration haletante.
Abigail, toujours en pleine forme et loin d’être entamé physiquement accepta la hache aussitôt et soupesant l’imposant outil avisa le tronc et le coup final qu’il lui avait réserver. Conformément à ses instructions, elle se mit en place devant l’arbre sur le point de mourir puis leva la lourde hache. La posture parfaite grâce à ses observations, elle balança la lame avec une force impressionnante sur le point d’appui de l’arbre, le métal entailla férocement le bois. L’arbre rendit son dernier souffle en tombant majestueusement par terre, le son étouffé de sa mort retentit dans toute la clairière et la jeune femme fière d’elle se tourna en direction du bûcheron.
- Je crois que tu vas bientôt avoir de la concurrence le bûcheron de service !
Vous l’aurez compris Caleb est l’archétype du géant tranquille et bienveillant et ça donnait irrésistiblement envie à Abigail de le titiller dans un espèce de jeu puérile de qui énervera l’autre en premier. Bien que les remarques de la jeune femme soit en grande partie les conséquences d’un caractère de merde je me dois de le dire, elle cherchait au fond à réveiller le géant en le piquant.
Il n’en fut rien et Caleb se mit consciencieusement au travail prenant soin d’expliquer à Abigail comment couper un arbre. Car sur le papier vous pourriez vous dire qu’il suffit juste de taper bêtement dans le tronc jusqu’à qu’il s’écroule sous son poids mais cet activité est infiniment plus complexe que taper. Il faut contrôler son swing, l’angle dans laquelle l’outil pénètre le bois. Pour dans un premier temps ne pas trop abîmer le cœur du tronc et dans un deuxième ne pas mourir bêtement écraser par un tronc. La gravité ne fait jamais de cadeau surtout aux idiots.
L’homme attaque l’écorce de l’arbre avec dextérité jusqu’à qu’une grosse entaille se dessine, durant tout le processus la jeune femme s’était mit en retrait première pour ne pas se prendre le manche dans le dent et secondement pour observer la posture du gaillard. Gaillard qui n’était pas déplaisant à regarder si vous voulez son avis ! Des gouttes de sueur commencèrent à perler sur son front et il vint interpeller la jeune femme perdu dans son observation, la respiration haletante.
Abigail, toujours en pleine forme et loin d’être entamé physiquement accepta la hache aussitôt et soupesant l’imposant outil avisa le tronc et le coup final qu’il lui avait réserver. Conformément à ses instructions, elle se mit en place devant l’arbre sur le point de mourir puis leva la lourde hache. La posture parfaite grâce à ses observations, elle balança la lame avec une force impressionnante sur le point d’appui de l’arbre, le métal entailla férocement le bois. L’arbre rendit son dernier souffle en tombant majestueusement par terre, le son étouffé de sa mort retentit dans toute la clairière et la jeune femme fière d’elle se tourna en direction du bûcheron.
- Je crois que tu vas bientôt avoir de la concurrence le bûcheron de service !
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Re: La patience est une vertu, il paraît...
Mer 20 Jan 2021 - 17:20
Caleb avait chaud. Les gouttes de sueur qui perlaient sur son front témoignaient de l’augmentation du dégagement calorifique de son corps. User des muscles, encore et encore, produisait une dégradation accrue des métabolites, dégradation que les scientifiques nomment « exothermique », c’est-à-dire produisant de la chaleur. Mais le Canadien, désormais quarantenaire depuis peu, savait d’expérience qu’ôter son épais manteau maintenant, alors qu’il n’allait pas utiliser sa hache tout de suite, serait prendre le risque de tomber malade, un coup de froid étant à redouter, même pour lui qui était pourtant habitué aux rudes hivers Canadiens.
Alors il resta correctement emmitouflé. Et ses yeux experts se posèrent sur Abigail qui commença bien rapidement son travail. En son for intérieur, Caleb craignait que la jeune femme ne puisse utiliser sans peine la grande et épaisse hache mise à disposition. Car il s’agissait de la plus grande et de la plus grosse de son arsenal, et il devait bien être le seul à avoir l’habitude d’utiliser un tel outil si lourd. La manier demandait assurément beaucoup d’expérience, une certaine dose de force, et une certaine agilité. Mais contre toute attente… Contre toute attente, la jeune femme parvint à en faire une utilisation mesurée et proprement adéquate. La lame s’éleva, et avec une force insoupçonnée, elle vint pénétrer l’épaisse écorce du conifère… Qui rendit son dernier souffle.
Le bruit sourd de la chute de ce fier représentant de la flore locale était aussi impressionnant qu’il était magnifique à entendre. Assourdissant, tonnant d’un son grave, contrastant avec le calme ambiant – parfois à peine troublé par les bruits des haches des autres ouvriers du groupe – Caleb en apprécia chaque instant, avant d’écouter le témoignage d’Abigail. Et celui-ci était pour le moins… Simple. Mais le bûcheron ne pouvait pas lui en vouloir. Apprécier et comprendre l’étendue de tout ce qui venait de se jouer, demandait une certaine expérience, notamment une expérience de vie.
Abattre un tel arbre, c’était abattre une création de mère nature. Une création qui avait demandé des années et des années de patience, pour passer du stade de graine à celui de géant des forêts. Et toutes ces années venaient d’être anéanties en quelques coups de hache. Caleb ne voyait jamais cette opération comme simpliste, ni comme tout à fait basique. Pour chaque arbre abattu, il rendait hommage. Hommage à ces arbres qui, par le passé, lu ipermettaient de manger et de nourrir sa famille. Et qui, aujourd’hui, lui permettaient de construire meubles et demeures pour les membres de The Haven, d’abriter les anciens, et les bébés, et d’assurer, d’une certaine manière, la survie des siens. Alors il eut une pensée intérieure, pour cet arbre, et tous ceux qui seraient abattus en ce jour. Mais il n’en partagea rien à Abigail, du moins, pas tout de suite. Elle ne semblait pas prête.- Effectivement ! Tu es douée ! Je ne serais pas étonné que tu devienne une bûcheronne accomplie, dans quelques temps. Comment as-tu trouvé cette expérience ? Si tu te sens prête, je te propose d’abattre le prochain arbre toute seule. Je resterais à côté pour te regarder. Et ensuite, eh bien… Si tout ce passe bien, pourquoi pas te laisser en autonomie !
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Re: La patience est une vertu, il paraît...
Mar 26 Jan 2021 - 9:46
Question de fierté
Abigail & Caleb
La chasseuse ne se posait pas toute ces questions existentielles ou bien ces conneries de mauviettes pour reprendre son expression. Elle faisait point barre, si on lui demandait de tuer une biche elle le ferait sans réel hésitation. Simplement parce qu’il faut le faire et qu’elle n’a pas cette sensibilité propre aux amoureux de la nature. Quelques temps avant l’épidémie, la chasseuse n’avait pas mis un pied dans une forêt digne de ce nom ! Seulement des sous-bois emprunter par des octogénaires en manque de sensation forte.
Ainsi les arbres ne l’avaient pas aider à vivre, seulement ses jambes et sa persévérance peuvent s’en targuer. Alors lorsque l’arbre chuta, elle s’en réjouit satisfaite d’avoir exceller comme elle l’aurait pu le faire sur le podium de grand championnat. Un athlète cherche la performance et l’excellence dans un sens Abigail en a fait son mantra. Jusqu’à qu’il prenne toute la place dans sa vie, cette vision lui était revenu comme une évidence après sa rupture avec Vaughn, le retour de l’hiver et enfin cet saleté de maladie qui l’avait pousser dans ses dernier retranchement.
Abigail voyait tout en efficacité et pratique alors non elle était loin d’être prête pour rendre hommage à une chose inanimé aussi colossal soit-elle. Caleb avait fait le bon choix de le garder pour lui sans quoi je puis vous assurez que les moqueries et piques auraient fusé plus vite qu’une gatling. La jeune femme était toujours dans l’optique de le taquiner.
- Admet que j’ai juste des plus gros biceps que les tiens, commença en souriant avec insolence, plus sérieusement j’imagine que jouer à la tarzan des bois pendant des jours juste pour tuer une biche ça forge le mentale et le physique. Les courses sont parfois longue très longue, finit-elle les yeux dans la vague des bribes de ces interminables course-poursuite lui revenant.
Elle ramassa la hache et le mit d’une façon cliché sur ses épaules avant d’imiter très mal l’accent du Yukon canadien :
- Me laisse pas toute seule partenaire, j’ai besoin de tes imposantes épaules pour assurer ma sécurité
Derrière la moquerie ambigue, il se trouvait une réelle envie de la jeune femme de ne pas finir une énième fois seule. La solitude la connaissait et le danger d’être seule aussi mais pour une fois elle souhaitait rester en compagnie de quelqu’un, n’importe qui tant qu’ils pourraient échanger quelques mots.
- Tu étais vraiment un bûcheron pour être aussi calé dans ce domaine ? demanda-t-elle pour appuyer sa proposition implicite.
Ainsi les arbres ne l’avaient pas aider à vivre, seulement ses jambes et sa persévérance peuvent s’en targuer. Alors lorsque l’arbre chuta, elle s’en réjouit satisfaite d’avoir exceller comme elle l’aurait pu le faire sur le podium de grand championnat. Un athlète cherche la performance et l’excellence dans un sens Abigail en a fait son mantra. Jusqu’à qu’il prenne toute la place dans sa vie, cette vision lui était revenu comme une évidence après sa rupture avec Vaughn, le retour de l’hiver et enfin cet saleté de maladie qui l’avait pousser dans ses dernier retranchement.
Abigail voyait tout en efficacité et pratique alors non elle était loin d’être prête pour rendre hommage à une chose inanimé aussi colossal soit-elle. Caleb avait fait le bon choix de le garder pour lui sans quoi je puis vous assurez que les moqueries et piques auraient fusé plus vite qu’une gatling. La jeune femme était toujours dans l’optique de le taquiner.
- Admet que j’ai juste des plus gros biceps que les tiens, commença en souriant avec insolence, plus sérieusement j’imagine que jouer à la tarzan des bois pendant des jours juste pour tuer une biche ça forge le mentale et le physique. Les courses sont parfois longue très longue, finit-elle les yeux dans la vague des bribes de ces interminables course-poursuite lui revenant.
Elle ramassa la hache et le mit d’une façon cliché sur ses épaules avant d’imiter très mal l’accent du Yukon canadien :
- Me laisse pas toute seule partenaire, j’ai besoin de tes imposantes épaules pour assurer ma sécurité
Derrière la moquerie ambigue, il se trouvait une réelle envie de la jeune femme de ne pas finir une énième fois seule. La solitude la connaissait et le danger d’être seule aussi mais pour une fois elle souhaitait rester en compagnie de quelqu’un, n’importe qui tant qu’ils pourraient échanger quelques mots.
- Tu étais vraiment un bûcheron pour être aussi calé dans ce domaine ? demanda-t-elle pour appuyer sa proposition implicite.
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Re: La patience est une vertu, il paraît...
Mer 27 Jan 2021 - 17:22
Caleb avait apprit au cours de sa carrière tout à fait correcte – il avait beau être tout juste quarantenaire il avait tout de même vingt ans d’expériences dans son domaine – qu’il y avait deux manières de manœuvrer les gens. Deux manières de les gérer, de les manager, et deux manières de tirer d’eux ce que l’on voulait.
La première : l’autorité pure et dure. Passant par la menace, ou l’empêchement des négociations, par des positions fermes et un discours fermé quel qu’il soit, on ne laissait aucune marge de manœuvre à qui que ce soit, et les retardataire, les rebelles, ou les joueurs, étaient purement et simplement écartés, licenciés.
Et puis la seconde option : l’exemple. L’exemple par l’efficacité, par le charisme, par la prestance, par la bienveillance. Montrer, au lieu de simplement ordonner. Patienter, au lieu de penser à l’immédiateté des tâches. Observer pour comprendre comment fonctionne la personne en face, et formuler des objectifs, des plans, et une façon de faire, de sorte que les objectifs soient réalisés en commun.
C’était cette façon qu’utilisait Caleb. N’hésitant pas à parlementer, à écouter, à poser des questions, il passait aussi beaucoup de temps à observer ses collaborateurs, surtout dans les débuts de ladite collaboration. S’il décelait des difficultés, des failles, il tentait une discussion informelle, d’un humain à un autre. Et s’il fallait recadrer, il le faisait en prêtant l’oreille. Il n’aurait pas fait un bon militaire, ah ça non. Mais il était un bon patron, et un chef bienveillant.
Aussi avait-il repéré le petit manège d’Abigail. Ce besoin de défier l’autorité, cette force de caractère – innée ou acquise – qui la poussait à défier ou carrément « envoyer balader » quiconque se positionnerait au-dessus d’elle, qu’une quelconque manière que ce soit. L’insolence dont elle faisait preuve n’irritait toutefois pas le géant paisible : à son âge, il avait prouvé suffisamment aux autres et à lui-même qu’il était tout à fait capable. Et puis, n’oublions pas une chose : Caleb était un colosse. Sa force physique n’était plus à démontrer. Aussi sourit-il à la petite pique d’Abi, mais sans s’en formaliser pour autant. D’ailleurs, il choisit même d’entrer dans son jeu.- Tu m’as percé en plein jour ! Je l’admets… Tu es plus musclée que moi. Dit-il en souriant, écoutant ensuite le mini témoignage d’Abigaïl. Je n’ai jamais été fan de la chasse ni de la traque. Mais j’ai déjà discuté avec des chasseurs, tu t’imagine bien. Et aussi des natifs qui chassaient encore de manière traditionnelle. Ils étaient impressionnant à voir, quand ils débusquaient des cerfs ou des biches à partir de traces vieilles de plusieurs jours… Mais ce n’était pas mon domaine. Répondit-il, avant d’acquiescer alors qu’elle lui dit, imitant très mal l’accent Canadien, qu’elle avait besoin de ses épaules. Marchant à ses côtés, Caleb répondit à sa dernière question. Oui. Et j’avais même ma propre scierie et menuiserie au Canada. D’ailleurs, la scierie du fort a été équipée par ce que j’avais chez moi. On est allé les récupérer il y a quelques moi et…
Mais il ne pu terminer sa phrase, car déjà, des voix retentirent. On criait à droite et à gauche de leur position : des rôdeurs. Très vite, la machine se mit en marche : les soldats formèrent une ligne et le chef de la sécurité s’approcha du chef de ce chantier – à savoir Caleb. Sans être discret, il lui donna les informations.- Les éclaireurs viennent de nous dire qu’une quinzaine de rôdeurs approchaient face à vous. On sait pas s’il y’a qu’ça, mais ils approche direct vers nous. On peut s’les farcir à l’arme blanche, pour éviter l’bruit, mais c’est touffu par endroit, on pourrait s’faire choper facil’ment…
Les explications du responsable de la sécurité continuèrent quelques secondes, mais furent interrompues à leur tour par une rafale de coups de feu. Un des soldats avait été surpris par un rôdeur dissimulé dans un buisson. Les rôdeurs étaient plus proches que ce que l’on croyait…
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Re: La patience est une vertu, il paraît...
Ven 5 Fév 2021 - 18:53
Question de fierté
Abigail & Caleb
La chasseuse eut un sourire suffisant même si son affirmation et la réponse du colosse était absurde. Son égo apprécia la répartie, en même temps être complimenter par un «The Rock» version canadienne c’est presque un accomplissement, un rêve ! Plus sérieusement, Abigail l’écouta à propos des natifs, elle hocha la tête à ses dires. Quelques années en arrière, la chasseuse en avait rencontrer deux-trois enfoncé dans une forêt de l’État. Ils s’étaient échangé que peu de mot, les natifs lui en voulaient surtout d’utiliser un fusil de chasse, fusil qui faisait fuir tout les animaux à des lieux à la ronde. Sa méthode, celle européenne, était plus bruyante mais aussi plus rapide et efficace quand il s’agit de tuer. Il ne fallait plus 5 flèches pour venir à bout d’un lièvre mais plus qu’une balle bien placé, le seul inconvénient là-dedans c’est qu’après avoir eu une prise la journée est finit.
- Vous avez fait tous ce chemin juste pour... commença-t-elle à le couper mais elle fut aussi interrompu par les éclats de voix un peu partout autour d’eux.
Il ne fallait pas être idiot pour comprendre que des monstres s’étaient invité à leur petite partie de démolissage d’arbre en règle. Le chef de la sécurité, un type un peu bourru à la barbe mal rasé se rapprocha de Caleb, sans faire de détour il lui exposa la situation dans un espèce d’argot étrange. C’est comme s’il mangeait ses voyelles sans les recracher, le tout formait donc un flot de parole à peine intelligible pour la jeune femme. Qui ne retint qu’une chose : pas mal de rôdeurs et faut les tuer discrètement. Il n’en fallut pas plus pour la chasseuse pour se mettre en marche, elle ramassa la plus petite hache bien plus pratique pour swinguer sur la tête des monstres et s’en alla vers les soldats. Abigail sursauta lorsque l’un d’eux en difficulté déchargea sans vergogne son chargeur sur la bête puis elle reprit sa marche vers le danger, comme dans un tunnel elle n’entendit plus rien autour d’elle. Son esprit était uniquement concentré sur ce problème, Logan pouvait bien lui demander de revenir, c’était comme si son esprit l’avait mis en muet.
Un premier fut sur elle, titubant, il tenta maladroitement de l’attraper. Abigail fit un pas de côté puis lui décocha le revers de son après-vie, l’arme s’enfonça dans un bruit de succion insupportable dans la chair en décomposition . Le monstre devint inerte et tomba au sol, elle enjamba le déjà-mort puis réitéra l’action sans se rendre compte qu’ils étaient bien trop pour elle. Elle n’appela pas pourtant à l’aide, probablement à cause de son égo. Puis elle avait déjà vu pire !
- Vous avez fait tous ce chemin juste pour... commença-t-elle à le couper mais elle fut aussi interrompu par les éclats de voix un peu partout autour d’eux.
Il ne fallait pas être idiot pour comprendre que des monstres s’étaient invité à leur petite partie de démolissage d’arbre en règle. Le chef de la sécurité, un type un peu bourru à la barbe mal rasé se rapprocha de Caleb, sans faire de détour il lui exposa la situation dans un espèce d’argot étrange. C’est comme s’il mangeait ses voyelles sans les recracher, le tout formait donc un flot de parole à peine intelligible pour la jeune femme. Qui ne retint qu’une chose : pas mal de rôdeurs et faut les tuer discrètement. Il n’en fallut pas plus pour la chasseuse pour se mettre en marche, elle ramassa la plus petite hache bien plus pratique pour swinguer sur la tête des monstres et s’en alla vers les soldats. Abigail sursauta lorsque l’un d’eux en difficulté déchargea sans vergogne son chargeur sur la bête puis elle reprit sa marche vers le danger, comme dans un tunnel elle n’entendit plus rien autour d’elle. Son esprit était uniquement concentré sur ce problème, Logan pouvait bien lui demander de revenir, c’était comme si son esprit l’avait mis en muet.
Un premier fut sur elle, titubant, il tenta maladroitement de l’attraper. Abigail fit un pas de côté puis lui décocha le revers de son après-vie, l’arme s’enfonça dans un bruit de succion insupportable dans la chair en décomposition . Le monstre devint inerte et tomba au sol, elle enjamba le déjà-mort puis réitéra l’action sans se rendre compte qu’ils étaient bien trop pour elle. Elle n’appela pas pourtant à l’aide, probablement à cause de son égo. Puis elle avait déjà vu pire !
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Re: La patience est une vertu, il paraît...
Mer 10 Fév 2021 - 16:59
Les tirs se firent entendre, résonnant un peu partout autour des survivants. Quelques-uns, mais point de mitraille en règle. Il fallait économiser les munitions. Les coups de feu étaient surtout réalisés par des survivants surpris, n’ayant eu d’autres choix que d’user de quelques cartouches pour pouvoir rester en vie. Le reste, toutefois, usait des haches, des couteaux et de rocs, pour pouvoir prendre le dessus sur ces ignobles créatures.
Caleb vit Abigail s’avancer, et armée d’une hachette… S’enfoncer en direction de la menace. Bientôt, il ne l’apercevrait qu’à moitié, entre deux rangées d’arbres et de buissons. Il n’eut aucun doute quant à ses capacités de survie, étant donné son caractère, et l’histoire qu’il parvint à comprendre au travers de ses comportements. S’armant de sa plus épaisse hache, Caleb parti lui aussi à la bataille.
En route, on l’invectiva. Ça et là, des soldats et des responsables divers cherchaient à s’entretenir avec lui. On avait vu des rôdeurs de tel côté, d’autres, de ce côté-là. On n’avait plus de nouvelles de telle ou telle personne, il fallait donc partir à leur recherche. Ah, finalement, d’autres furent retrouvés, ensanglantés, mais sains et saufs. Au fur et à mesure, la situation se précisait. Les plus jeunes, les plus âgés, les moins expérimentés, refluèrent jusqu’aux véhicules, et s’y engouffrèrent, fermant les portes, les bâches et se protégeant d’une potentielle arrivée de rôdeurs. Les combattants, et les hommes et les femmes en âge de tenir une hache sans être emporté par son poids… Prirent les premières lignes.
Caleb n’avait rien contre l’idée de combattre les rôdeurs, mais il n’appréciait point ces instants sanglants. Sa hache était faite pour le bois, point pour les os et les chaires. Elle s’émoussait à mesure que la lame était recouverte des tripes et du sang de ces rôdeurs, et nettoyer les armes – ou outils – était une tâche aussi désagréable que difficile.
Un groupe de rôdeur se présenta cependant, trop nombreux pour que les deux soldats aux côtés de Caleb puissent s’en occuper. Il lui fallut se jeter dans la mêlée. De sa lourde, et épaisse hache faite pour abattre les troncs les plus épais, Caleb s’apprêta, et dans un puissant coup circulaire de haut en bas, la lame passant au-dessus de sa tête… Et coupa en deux le corps d’un rôdeur défraichit depuis des années. Un second se présenta, et Caleb eut seulement le temps d’arracher sa hache du cadavre découpé. Prit de court, il dû asséner un coup de la pointe, faisant choir le rôdeur sans le blesser, ni le tuer. Ainsi à terre, le rôdeur était offert à pâture… Et Caleb frappa au niveau du cou.
C’est alors que le groupe de survivant s’avança, et découvrit Abigail seule, face à un nombre imposant de rôdeurs. Sans doute était-ce là le gros de la horde, une dizaine d’individus fondant sur Abigail. Les survivants n’eurent point le choix. Ils foncèrent droit devant, et alors que Caleb arriva enfin à proximité d’Abigail, celui-ci décocha un coup aussi massif que lui, et il coupa la tête d’un rôdeur en deux, alors que celui-ci s’apprêtait à agripper Aibigail dans le dos.
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Re: La patience est une vertu, il paraît...
Jeu 18 Fév 2021 - 20:40
La guerre ne meurt jamais ?
Abigail & Caleb
Le combat est de nature rude, il est âpre. Vicieusement il vous épuise jusqu’à que vous ne pouviez plus résister contre son terrible cousin, la Mort. Personne n’aimait partir au combat, personne n’aimait mettre sa vie en danger. Bien que la chasseuse se soit jeter dans le gros de la horde, elle n’en apprécia pour autant l’instant. Le bruit des os brisés et des entrailles pourris se déversant par terre n’était pas une douce mélodie à ses oreilles et seulement un fou pourrait profiter de cette cacophonie.
Il existait pourtant deux types de personnes face au danger, ceux qui faisait le nécessaire et ceux qui fuyait le problème. Abigail, forcémment, faisait parti du premier. Il faut quand même y apporter une nuance, elle n’est aucunement une héroïne. L’ancienne athlète suit ses intérêts mais ne rechigne pas devant la difficulté, c’est ce qui la différencie des survivants planqués dans les camions. Le rapport au danger !
Son rôle n’était donc pas dans un champ, au chevet d’un malade ou même dans une zone de bûcheronnage mais bien là au cœur de la mêlée pour protéger et aussi se faire bien voir du camps. Car un rôdeur mort est un problème de moins à l’avenir. Bien qu’il y en ait des dizaines de milliers rien que dans le comté autant l’abattre et réduire le nombre d’une hypothétique horde ou changer le destin futur d’un survivant. C’est un peu comme quand les voyous ramassaient les feuilles et balayaient les rues pendant leur travaux d’intérêt général, le risque de morsure en plus. Les rôdeurs étaient un problème qui concernaient tout le monde, tous devaient faire leur part pour «un monde meilleur».
L’excès de zèle dont elle fit preuve la mena seule contre le gros de la meute. Une dizaine d’individus qui par leur nombre finirent par submerger la jeune femme de tout les côtés. La hachette avait couper une main par là, s’enfoncer dans un crâne par ici ce n’était pas suffisant. Un combat à un contre quinze c’est pas très «fair play»! Ce fut sans compter l’irruption du colosse canadien et de ses «chiens de gardes» qui vinrent lui prêter main-forte. Alors qu’une main hideuse et surtout putréfié allait l’attirer à terre, la lourde hache de Caleb l’empêcha et il vint se placer dans son dos. La chasseuse aussi douée soit-elle n’avait pas vu venir la monstruosité et la façon dont son instructeur venait de la sauver alors sur ton presque cliché elle vint dire :
- Merci partenaire, il y avait des bouchons sur la route ?
Sa phrase aussitôt finit, elle écrasa son poing contre la mâchoire d’un putréfié. Celle-ci qui ne tenait qu’à un fil se décrocha et vola au loin. Sa tête partit sur le côté et rencontra l’arme de la guerrière qui se pressa de la finir. Elle le poussa sans ménagement puis s’attaqua à un autre, un balourd qui n’avait pas que manger de la salade avant de se faire mordre. Un des vieux de la vieille qui avait rôder depuis le début de l’épidémie. Il faisait une tête de plus qu’elle et son balourd de ventre empêchait quoi que ce soit au corps à corps. La chasseuse fit le pari risqué de balancer la hachette de son crâne mais elle n’était pas une viking et celle-ci n’érafla que le visage boursouflé du rôdeur.
- Caleb ! Tourne toi ! qu’elle cria en se mettant à terre pour ne pas recevoir un coup de manche inopiné.
Il existait pourtant deux types de personnes face au danger, ceux qui faisait le nécessaire et ceux qui fuyait le problème. Abigail, forcémment, faisait parti du premier. Il faut quand même y apporter une nuance, elle n’est aucunement une héroïne. L’ancienne athlète suit ses intérêts mais ne rechigne pas devant la difficulté, c’est ce qui la différencie des survivants planqués dans les camions. Le rapport au danger !
Son rôle n’était donc pas dans un champ, au chevet d’un malade ou même dans une zone de bûcheronnage mais bien là au cœur de la mêlée pour protéger et aussi se faire bien voir du camps. Car un rôdeur mort est un problème de moins à l’avenir. Bien qu’il y en ait des dizaines de milliers rien que dans le comté autant l’abattre et réduire le nombre d’une hypothétique horde ou changer le destin futur d’un survivant. C’est un peu comme quand les voyous ramassaient les feuilles et balayaient les rues pendant leur travaux d’intérêt général, le risque de morsure en plus. Les rôdeurs étaient un problème qui concernaient tout le monde, tous devaient faire leur part pour «un monde meilleur».
L’excès de zèle dont elle fit preuve la mena seule contre le gros de la meute. Une dizaine d’individus qui par leur nombre finirent par submerger la jeune femme de tout les côtés. La hachette avait couper une main par là, s’enfoncer dans un crâne par ici ce n’était pas suffisant. Un combat à un contre quinze c’est pas très «fair play»! Ce fut sans compter l’irruption du colosse canadien et de ses «chiens de gardes» qui vinrent lui prêter main-forte. Alors qu’une main hideuse et surtout putréfié allait l’attirer à terre, la lourde hache de Caleb l’empêcha et il vint se placer dans son dos. La chasseuse aussi douée soit-elle n’avait pas vu venir la monstruosité et la façon dont son instructeur venait de la sauver alors sur ton presque cliché elle vint dire :
- Merci partenaire, il y avait des bouchons sur la route ?
Sa phrase aussitôt finit, elle écrasa son poing contre la mâchoire d’un putréfié. Celle-ci qui ne tenait qu’à un fil se décrocha et vola au loin. Sa tête partit sur le côté et rencontra l’arme de la guerrière qui se pressa de la finir. Elle le poussa sans ménagement puis s’attaqua à un autre, un balourd qui n’avait pas que manger de la salade avant de se faire mordre. Un des vieux de la vieille qui avait rôder depuis le début de l’épidémie. Il faisait une tête de plus qu’elle et son balourd de ventre empêchait quoi que ce soit au corps à corps. La chasseuse fit le pari risqué de balancer la hachette de son crâne mais elle n’était pas une viking et celle-ci n’érafla que le visage boursouflé du rôdeur.
- Caleb ! Tourne toi ! qu’elle cria en se mettant à terre pour ne pas recevoir un coup de manche inopiné.
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