L'apocalypse des nains
Mer 13 Jan 2021 - 14:27
Depuis maintenant environ 3 ans, ma place dans le camp se joue contre des corvées. Comme les autres, je dois participer et m'investir, mais au lieu de me confier un poste à la hauteur de mon rang social, tous prennent un malin plaisir à me confier les pires travaux et corvées qui soient.
Brièvement affectée au jardinage, j'ai été envoyé à l'infirmerie et aux écuries, où je dois me contenter, bon gré mal gré, de tâches salissantes et sans intérêts. J'ai toujours exprimé mon mécontentement, mon dégoût même, mais rien n'y fait.
Aujourd'hui, je me demande s'ils cherchent à me rendre folle. A me bizuter, peut-être ? Alors que j'espérais profiter de quelques heures de liberté pour aller me promener à cheval, on m'a demandé, ordonné serait un terme plus juste, d'aller surveiller les plus jeunes dans la garderie, m'assurant qu'une autre personne m'aiderait.
Sérieusement, c'est une première. Comment veulent-ils que je m'occupe de ces mioches ?! Pourquoi le voudrais-je, surtout ?
Aussitôt, la réponse se forme dans mon esprit : pour garder le privilège de monter, dès que je le peux et qu'un cheval est dispo.
Je déteste cette épée de Damoclès permanente qui pèse sur ma tête. Plus encore que d'être bannie du camp, je crois.
Je me retrouve donc dans la pièce envahie de minis humains, les regardant éparpillés dans toute la pièce, courant et braillant à l'unisson. J'étais censée faire quoi ? On m'avait demandé de les surveiller, pas de m'en occuper. Je détestais les gosses. Les plus jeunes bavaient et quand ils ne dormaient pas, remplissaient leurs couches à une vitesse hallucinante. Les plus grands, ceux capables de parler, étaient bien trop curieux, bien trop directs surtout, et m'assaillaient de questions sur mon visage.
Je n'allais quand même pas pleurer devant des bambins ! Foi de Chambers, ce n'est pas des nains qui auraient ma peau.
"Fermez-la ! Tout le monde assis, et en silence !"
Ma voix avait tonné avec force, résonnant sur les murs. Le silence se fit, instantané, et les mioches me regardaient, interloqués. Assez fière de moi, j'étais en train de me dire que finalement, ce n'était pas si compliqué, quand l'un d'eux commença à pleurer. Bientôt suivi par ses camarades. L'apocalypse venait réellement de débuter. Quand devaient arriver les renforts ?
Brièvement affectée au jardinage, j'ai été envoyé à l'infirmerie et aux écuries, où je dois me contenter, bon gré mal gré, de tâches salissantes et sans intérêts. J'ai toujours exprimé mon mécontentement, mon dégoût même, mais rien n'y fait.
Aujourd'hui, je me demande s'ils cherchent à me rendre folle. A me bizuter, peut-être ? Alors que j'espérais profiter de quelques heures de liberté pour aller me promener à cheval, on m'a demandé, ordonné serait un terme plus juste, d'aller surveiller les plus jeunes dans la garderie, m'assurant qu'une autre personne m'aiderait.
Sérieusement, c'est une première. Comment veulent-ils que je m'occupe de ces mioches ?! Pourquoi le voudrais-je, surtout ?
Aussitôt, la réponse se forme dans mon esprit : pour garder le privilège de monter, dès que je le peux et qu'un cheval est dispo.
Je déteste cette épée de Damoclès permanente qui pèse sur ma tête. Plus encore que d'être bannie du camp, je crois.
Je me retrouve donc dans la pièce envahie de minis humains, les regardant éparpillés dans toute la pièce, courant et braillant à l'unisson. J'étais censée faire quoi ? On m'avait demandé de les surveiller, pas de m'en occuper. Je détestais les gosses. Les plus jeunes bavaient et quand ils ne dormaient pas, remplissaient leurs couches à une vitesse hallucinante. Les plus grands, ceux capables de parler, étaient bien trop curieux, bien trop directs surtout, et m'assaillaient de questions sur mon visage.
Je n'allais quand même pas pleurer devant des bambins ! Foi de Chambers, ce n'est pas des nains qui auraient ma peau.
"Fermez-la ! Tout le monde assis, et en silence !"
Ma voix avait tonné avec force, résonnant sur les murs. Le silence se fit, instantané, et les mioches me regardaient, interloqués. Assez fière de moi, j'étais en train de me dire que finalement, ce n'était pas si compliqué, quand l'un d'eux commença à pleurer. Bientôt suivi par ses camarades. L'apocalypse venait réellement de débuter. Quand devaient arriver les renforts ?
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