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¬ leave it all behind (+18 VIOLENCE)

Jeu 14 Jan 2021 - 23:10



❝leave it all behind❞
@Tyler J. Keenan

Les vacances sont terminées !
Je pouvais enfin rentrer au camp, après avoir reçue les coordonnées de l'avant-poste du The Haven. Des endroits que je devrais connaître par cœur à l'avenir pour ne plus me retrouver dans une pareille situation catastrophique. Même si ce fut trois jours de galère, j'ai appréciée ce petit plaisir de solitude, de devoir me débrouiller toute seule sans l'aide- presque- de personne. Pouvoir faire des rencontres bénéfiques, remettre les points sur les I avec certains; je me sentais plus légère, mieux dans ma peau, malgré quelques épisodes nauséeux légers sûrement dû au changement de mode de vie, d'atmosphère. Et j'avais qu'une hâte, retrouver Caleb, désormais en phase avec mes sentiments.

Après une longue nuit de sommeil, une grasse matinée agréable et un petit déjeuner copieux, j'ai même traînée un peu dans le coin avant de me décider à prendre le chemin du village. C'est qu'on fini par s'y plaire ici, même si j'ai vraiment, mais alors vraiment pas le caractère pour tenir au moins deux jours.

Ça faisait déjà pas mal de temps que je marchais sur la route principale, moins inquiète maintenant par les rôdeurs qui m'entourent. J'avais moins peur, et je n'avais qu'à accélérer un peu le pas et changer de route pour les semer et reprendre un rythme normal. Le nez plongé dans une vieille carte jaunie par les années, j'essaye de garder le cap sur un avant poste présumé encore éloigné de ma position. Je ne voulais pas me perdre maintenant, et surtout encore. Pour qui je vais passer aux yeux des autres sinon ? Déjà que j'appréhende sévèrement mon retour auprès des miens, j'espère juste que Joséphine n'a pas trop abusée dans son récit- même si à sa place, j'en aurais fait des tonnes !

Je finis par m'arrêter dans ce qui semble être.. la 8ème avenue ? Je retourne la carte dans tout les sens possibles et inimaginables, incapable de me situer. C'était bien plus facile avant, quand je faisais mes livraisons à des endroits habituels.


©️ Pando
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Re: ¬ leave it all behind (+18 VIOLENCE)

Lun 18 Jan 2021 - 23:47


All Hope Is Gone -- The wretched are the wounded. The hungry starve to death, in a place where no one goes. The air itself is a final breath, so discontinue, the anti-septic, care charade. As a cry of justice comes, a malignant fire fades.


Quand la violence se fait trop rare, elle me manque. Quand elle se fait plus présente, elle me rappelle combien cette douce addiction me grise plus que tout autre. Le besoin se fait presque constant de ressentir cette pulsion d'adrénaline qui trouve naissance dans la douleur infligée. Mes dernières victimes, je les ai consommées bien trop vite. Besoin du shoot rapide et immédiat, droit dans les veines. La prochaine, je me promets de savourer chaque instant. Lentement, pour profiter d'un déclin, me nourrir des faux espoirs et plus encore me gorger des cris et des supplications. Je vais bien la choisir, je la cherche d'ailleurs depuis quelques jours. Cette âme qui paraîtra plus évidente qu'une autre. Plus brillante. Ce besoin de la briser plus fort que pour les autres. J'ai flâner au No man's land, j'y connais les visages habituels assez bien maintenant pour remarquer lorsqu'une tête est nouvelle. Faut pas s'en prendre à ceux dont la disparition serait trop flagrante. Ce ne serait pas prudent. J'ai bien repéré cette jolie blonde, mais j'ai perdu sa trace. Jamais je ne l'avais vue dans le coin auparavant, pas certain qu'elle soit du coin d'ailleurs. J'ai passé de nombreuses heures à prendre plaisir à imaginer tous les trucs dégueulasses que je pourrais lui faire. Ce qui en soit est déjà un passe-temps des plus agréables. Agréable, mais bien morne face à la perspective de pouvoir passer à l'action.

Qu'elle est ma surprise donc quand je l'aperçois au détour d'une rue. D'abord cru que c'était simplement le fruit de mon imagination sauf que non. C'est bien elle. Silhouette frêle, chevelure dorée et ce petit air du genre à avoir le bon dieu sans confession. Pureté innocente que je donnerais cher pour pouvoir salir. Ok je pourrais être mieux préparé, mais j'ai perdu sa trace une fois. Pas question que cela se reproduise. Il faut agir maintenant. Un sourire animal sur le visage, le turquoise qui se fait glacé et furieux. J'ai entamé de la suivre dans les rues parallèles. Prenant soin d'être d'une discrétion à toute épreuve. Heureusement que je me balade toujours avec le kit minimum du «chasseur». Je me faufile dans l'ombre d'une ruelle et l'aperçois finalement le dos, le nez plonger dans une carte. Le petit poucet serait il donc perdu? Je me retiens de rire de la douce ironie de cette image.

J'enfile le masque en latex que j'ai dans ma poche. Évidemment pas le même que lorsque j'officie avec les Devil's. Il ne faudrait que mes petites activités parallèles viennent à se mélanger à celle de la faction. D'une autre proche, je sors un sac en toile et un colson en plastique noir. Ok, pour le minimum, il ne manque rien. Mon cœur s'accélère, tapis dans un l'ombre tel le prédateur qui convoite sa proie. Attendre le bon moment, l'instant idéal. Celui où ses épaules se relâchent un peu, où elle semble plus appliquée encore à comprendre son plan. Et sans perdre une seconde, je bondis hors de l'ombre, dans son dos et l'immobilise en lui passant le sac par-dessus le visage. S'en suis un coup violent à l'arrière de la tête. Il était bien placé parce que ses jambes ne tardent pas à se dérober sous elle. Preuve qu'elle est inconsciente ou extrêmement vive d'esprit et bonne comédienne. Il y a très peu de chance que ce soit la deuxième option. Par sécurité, je lui lie les mains dans le dos avec le colson. Un regard autour de nous. Personne. Je ne perds pas une seconde à la traîner dans la ruelle.

Je connais le coin, j'ai fait du repérage et je sais que à peine à un pâté de maison, il y a une cave qui semble à l'abandon et plutôt parfaitement isolée. Je la coince alors sur mon épaule. Pas de temps à perdre. Croiser quelqu'un dans une telle posture ne serais pas un avantage. Quoi que je sais pertinemment que je trouverais une excuse toute faite et que je saurais me montrer convainquant. Comme un signe du destin, personne ne croise notre route et je disparaîs dans l'entrée d'un immeuble pour m'enfoncer dans les sous sols. Tout au bout, il y a une pièce qui devait servir de buanderie ou une merde dans le genre. Une sorte de soupirail permet à un filet de lumière de rendre l'obscurité moindre. Suffisant pour distinguer les formes. Je la dépose au sol. Je la traîne ver un tuyau épais et attaches ses mains avec un autre colson. Bien. Je vais devoir retourner à ma planque chercher quelques affaires pour profiter pleinement de cette rencontre. En attendant, je ne veux pas rater l'instant où elle se réveillera. Les premières minutes sont les meilleurs. Je retire mon masque. Elle ne verra rien avec le sac en toile sur sa tête et le manque de luminosité des lieux. Je prends appuis contre un mur et coince une clope entre mes lèvres. Patience.

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Re: ¬ leave it all behind (+18 VIOLENCE)

Mar 26 Jan 2021 - 9:39



❝leave it all behind❞
@Tyler J. Keenan

J'aurais dû l'entendre arriver, pourtant. Ce n'est pas comme si j'avais l'habitude d'être tout le temps aux aguets ? Pourquoi je me détends, regarde droit devant, même avec cette horrible impression d'être observé, mise à nue comme une proie. Lorsque un grand sac noir me recouvre soudainement le visage, mon premier réflexe est de prendre une grande inspiration alors que je lâche mes affaires pour tenter en vain de le retirer, sans succès. Prise de panique, je n'arrivais à rien, et mon agresseur semble sans aucun doute avoir une bien plus grande force que moi. Je commence même à rapidement manquer d'air, n'arrivant même pas à sortir le moindre son, l'étreinte autour de mon cou étant beaucoup trop puissante. Mais mon calvaire se termine aussitôt qu'il est apparu lorsque une douleur s'abat à l'arrière de mon crâne, si violente que je n'ai pas le temps de la ressentir pleinement. Je respire de nouveau, mais le noir à présent qui me brouille la vue n'est pas le sac mais le malaise qui s'empare de mon corps, le plongeant lui et mon esprit dans un profond sommeil sans rêve.

Mais même si je n'ai pas eu le temps de ressentir la douleur, le réveil lui s'en occupera. Je n'ai pas encore ouvert mes paupières que je la sent se propager sur l'entièreté de mon crâne, comme une migraine qu'on ne souhaite jamais avoir. Voulant par réflexe passer une main dans mes cheveux, je tombe rapidement dans la réalité en sentant un rizlan taillader ma peau au fur à mesure que je m'agite. Et toute cette pénombre.. même les yeux désormais ouverts, je peux sentir le tissu caresser la peau de mon visage. C'est quoi ce bordel ? « C'est pas possible.. » Que je murmure à de nombreuses reprises, d'une manière calme d'abord, puis de plus en plus effrayée. Et si c'était les mecs de l'autre jour, dégoutés de pas avoir réussi à me vendre plus chère ?

Les minutes sont longues, interminables, jusqu'à ce que entre mes gémissements de peur je réussi à percevoir un souffle, semblable à une expiration de fumée. La panique se fait plus violente alors que je me débat davantage, grimaçant de douleur alors que les colliers de serrage commencent à me taillader la peau. Je sent un poid me comprimer la poitrine, un serpent invisible s'enrouler autour de mon cou, et l'air se faire plus rare. Il faut que je me calme, être terrorisée de la sorte ne fera que me faire du mal et sans aucun doute exciter ces salopards qui kidnappes à tour de bras.

« Par pitié.. » Que je commence à gémir à travers le sac qui recouvre ma tête. Mon corps se relâche doucement, me faisant à l'idée que m'agiter dans tout les sens ne servira à rien, mis à part me faire saigner comme du bétail. « Je vous en supplie.. J'ai.. J'ai une famille.. » Peut-être que jouer la carte de l'émotion peut fonctionner ? Sait-on jamais, peut-être que cet homme travail pour eux de force, et qu'il déteste ce qu'il fait ? Puis je me redresse, ma voix plus faible, lui indiquant sur le ton de la confidence : « Je viens... Je viens d'un groupe important, je peux t'avoir ce que tu veux si tu m'aides. » Mais le silence reste maître dans ces lieux.

Puis, d'une manière, la réalité m'expose en plein visage. Et si ce ne sont pas les mêmes hommes ? Et si c'était quelqu'un de seul et de bien pire ? Un visage me vient en tête, des souvenirs douloureux aussi, le nom de l'individu auquel je pense me faisant verser quelques larmes alors que je retourne m'asseoir dans mon coin, recroquevillée sur moi-même. « Aaron? »

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Re: ¬ leave it all behind (+18 VIOLENCE)

Lun 1 Fév 2021 - 0:14


All Hope Is Gone -- The wretched are the wounded. The hungry starve to death, in a place where no one goes. The air itself is a final breath, so discontinue, the anti-septic, care charade. As a cry of justice comes, a malignant fire fades.

Elle ne tarde pas à s'éveiller. Le corps qui s'agite alors qu'elle quitte les limbes pour rejoindre l'horreur. Un sourire aux lèvres, je la regarde reprendre pied dans la réalité, la panique qui se lit doucement dans le moindre de ses gestes alors que le cheminement se fait jusqu'au cerveau de la petite souris. Elle est piégée. Je savoure en silence, il n'y a aucune raison de ne pas profiter au maximum de chaque instant. Comme celui où elle se met à gémir comme un animal blessé. Faut croire aussi qu'elle capte que je suis là parce qu'elle s'agite encore un peu plus. Moi, je ne bouge pas. J'attends, je profite. Je me laisse exciter par le fait qu'elle prend conscience de ce qui lui arrive. La peur est absolument jubilatoire lorsque l'on se trouve du côté de celui qui l'inflige. Je me délecte de son souffle qui s'accélère et de brise à la fois.

Par pitié..

Je relève un sourcil. Bien tenté, mais totalement inefficace.

Je vous en supplie.. J'ai.. J'ai une famille..

C'est trop. Je me laisse aller à éclater de rire. Qui au juste en a quoi que ce soit à foutre qu'elle ait une famille. J'ai jamais entendu parler d'un prédateur qui s'en préoccupe. Je dirais même que je profite d'autant plus quand je sais que j'arrache quelque chose à quelqu'un. Que la victime sera regréée et que sa mort sera pleurée par d'autres. Cela ne fait qu'ajouter de la saveur au crime. Elle se plante en pensant que cela puisse jouer en sa faveur.

Je viens... Je viens d'un groupe important, je peux t'avoir ce que tu veux si tu m'aides.

Elle se plante encore. Ok, c'est bien de tenter on va dire. Un point pour l'effort, mais ce que je veux je sais très bien comment me le faire "offrir" par la force. J'ai besoin de rien de matériel qu'elle pourrait m'apporter. Non la seule chose que je convoite c'est de briser son âme et peut-être quelques autres petites choses au passage. Je ne lui réponds pas, c'est bien plus douloureux si elle en vient elle-même à comprendre qu'elle se berce d'illusions. Elle pleure, je l'entends, et elle part se coincé dans un coin.

Aaron?

C'est qui ce Aaron? Un mec qui lui a fait du mal ? Qui lui en a fait baver? Ça pourrait être intéressant pour moi de semer le trouble, de me faire passer pour lui. Ça voudrait dire garder le silence tout du long. Je ne suis pas convaincu que le jeu en vaut la chandelle. A moins que ! Je ne lui réponds toujours pas et je m'approche d'elle. Je m'accroupis à sa hauteur et reste là à l'observer pendant un temps qui doit lui sembler interminable. J'approche alors ma clope de son bras et l'y écrase directement contre la peau fine de son avant bras. Peau mordue par la brûlure et presque cette odeur de cochon brûlé. Je balance le mégot un peu plus loin et ma main viens rapidement se placer contre sa gorge en la plaquant contre le mur. De ma main libre de relève le sac en toile juste assez pour dévoiler sa bouche. J'approche mes doigts de ses lèvres et si elle me résiste, je presse sa gorge un peu plus fort pour qu'elle cède et ouvre la bouche. Mes doigts se glissent entres ses lèvres, viennent forcer contre ses dents pour qu'elle garde la bouche ouverte, ils caressent sa langue et je m'approche un peu plus près pour lui cracher directement dans la bouche. Je marque mon territoire. Et avant qu'il ne lui vienne l'envie de me mordre, je me recule en la repoussant brutalement. Je reviens juste baisser le sac sur son visage et m'assurer qu'elle ne puisse pas l'enlever.

Il faut la laisser languir, il faut qu'elle s'épuise. Je vais la laisser mariner quelques heures. Qu'elle se demande s'il s'agit bien de ce Aaron. A moins qu'elle ait déjà deviné que non. Je m'approche de la porte et la claque derrière moi, la laissant là dans le froid, dans le noir. Je profite un instant en attendant peut-être par chance de l'entendre crier. Le dos contre la porte avant de m'en détacher finalement. Je prends la direction d'une de mes planques pour aller chercher ce dont j'ai besoin pour m'amuser. Je reviens un bon trois heures plus tard, j'ai pris mon temps volontairement et je m'arrête devant la porte. La partie va pouvoir réellement commencer. J'allume une clope, qu'elle en reconnaisse l'odeur avant d'avoir conscience de ma présence. J'entrouvre doucement la porte et souffle la fumée dans la pièce à plusieurs reprises. Laisser monter la pression, c'est un tel plaisir. J'ouvre finalement la porte sans aucune délicatesse et je laisse tomber lourdement au sol mon épais sac de voyage. Je me contente de m'approcher d'elle et de lui retirer un potentiel doute. Ma voix poussée plus encore dans les graves et teinté d'un faux accent du sud des Etats-Unis pour semer le doute. Accent que j'appris à copier sur mon camarade de cellule en prison.

Y a pas de Aaron.

Est-ce mieux ? Est-ce pire ? Je me le délecte d'avance d'en tirer mes concluions.
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Re: ¬ leave it all behind (+18 VIOLENCE)

Mar 2 Fév 2021 - 21:44



❝leave it all behind❞
@Tyler J. Keenan

Le temps est suspendu, interminable, comme une blessure mortelle impossible à soigner et qui laisse entrevoir la mort. Les larmes se font plus présentes, plus nombreuses, et j'essaye tant bien que mal d'essuyer mon visage contre le sac en le frottant contre mes avant-bras. Ce calme qui règne dans la pièce me calme un petit peu, bien que l'ambiance reste profondément angoissante. Au moins pour le moment j'étais tranquille. Mais ne dit-on pas le calme avant la tempête ?

Je ferme brutalement mes paupière pour tenter de calmer un temps soit peu ma respiration lancée à pleine vitesse jusqu'ici, mais profitant aussi de ce moment pour essayer d'améliorer mes autre sens et capter quoi que ce soit. Mais rien. Seulement le sifflement du vent, la sensation désagréable d'être observée, et l'odeur vomitive d'une fumée de tabac. Malgré la présence de cette personne dans la même pièce- enfin, je crois ?- je reste aussi silencieuse qu'une tombe en laissant ma tête doucement tomber dans le vide. Qu'est ce que je pouvais faire d'autre de toute manière ? Jusqu'à ce que ce même inconnu vienne se mettre à mon niveau, si proche de mon visage que je pouvais sentir son souffle nauséabond travers le tissu du sac. À croire que ça le faisait jouir de me voir dans un tel état, sinon je ne vois pas.

Jusque là, j'étais persuadée ne pas supporter pire que l'angoisse interminable qui me retourne l'estomac. La morsure enflammée d'une brûlure vient à naître sur la partie la plus fine de mon avant bras, d'abord légère puis rapidement piquante et insoutenable, je serre la mâchoire pour ne pas lui faire plaisir et finit par céder au bout de deux secondes dans un cri d'agonie. Je secoue mes bras dans tout les sens jusqu'à me blesser aux poignets, mon palpitant incontrôlable au travers de ma poitrine, j'essaye même de repousser mon agresseur par instinct. Plus rapide et pas attaché, il n'a pas de mal pour m'éviter et a grippe ma gorge d'une de ses mains calleuses, sans tendresse. J'exprime sans retenu un profond sursaut de surprise alors que je tente de calmer ma respiration pour l'adapter à la pression de sa main. C'est donc là qu'on se quitte ?

J'aurais aimée. De sa main libre et fumeuse, donc puante de tabac froid sans parler de l'arrière goût, il force le passage de ma bouche jusqu'ici inviolée. Je mince aussitôt mes lèvres par réflexe pour ne pas avaler la moindre chose, que ce soit liquide, solide ou alors bien pire venant de lui. Mais à peine ai-je le temps de serrer qu'il force sur son étreinte autour de mon cou, jusqu'à me couper la respiration quelques secondes. Je cède finalement dans un gémissement paniqué, incapable de bouger, lorsque j'ai l'impression qu'il me crache dans la bouche. Un haut-le-cœur violent m'envahit pendant qu'il me balance sur le côté, et j'ai à peine le temps de cracher à ses pieds qu'il me recouvre le visage. Y a vraiment des gens comme ça qui existent ?!

Il finit par s' en aller, et pour de bon cette fois. Enfin je crois ? J'ai plus cette sensation d'être mise à nue par un regard voyeur, et au bout de quelques secondes seulement, je me suis mise à crier de toutes mes forces restantes pour appeler à l'aide. Quitte à mourir, je suis même prête à me laisser bouffer vivantes par les vidés que par cet enfoiré. J'appelle, je hurle, sans sortir le moindre noms pour mettre personne d'autre en danger. Et si... et si c'était des hommes de George ? Un instant calmée, je sent l'angoisse m'envahit de nouveau.

Au bout d'une quarantaine de minutes j'étais à bout, fatiguée, incapable de faire quoi que ce soit. Si bien que je ne sentais même plus la douleur de mes poignets en sang, à genoux sur le sol en pierre et mon corps retenu uniquement par les rizlans. J'ai même commencée à être envahie par la somnolence, lorsque l'odeur puissante d'une cigarette me ramène brutalement à la réalité, et relancer mon pouls à pleine vitesse. Dés l'instant où la lourde poste claque de nouveau, je n'hésite pas un seul instant et me redresse lentement du mieux que je peux en faisant glisser mes liens le long du tuyau qui me retiens, afin d'être debout. D'accepter ma condition d'esclave. Celle de la proie. Celle de la prisonnière.

Je ne réagis même pas lorsqu'il sa voix glaciale et puante me susurre ne pas être Aaron. Un courant électrique me traverse, douloureuse, et j'hésite entre me réjouir ou être davantage inquiète. Après tout ce qui s'est passé, je sais qu'il serait capable de m'en faire voir des vertes et des pas mûres. Devant l'inconnu, je baisse doucement la tête, et voûte faiblement mon dos. « Je suis prête. » Je viens morde ma lèvres inférieur jusqu'à sentir le goût de fer couler dans ma gorge, les yeux fermés en essayant de penser à quelque chose de positif.


©️ Pando
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Re: ¬ leave it all behind (+18 VIOLENCE)

Sam 13 Fév 2021 - 17:19


All Hope Is Gone -- The wretched are the wounded. The hungry starve to death, in a place where no one goes. The air itself is a final breath, so discontinue, the anti-septic, care charade. As a cry of justice comes, a malignant fire fades.

Mon regard glisse sur elle, je jauge, je juge, chaque courbes de son corps et chaque angles comme on jugerais de la qualité d'un animal avant de l'acheter ou de l'abattre. Sur mon visage passent des airs approbateurs et puis un peu peu déçu aussi par certains aspects. Pourtant, dans l'ensemble c'est plutôt pas mal, c'est une bonne prise. Elle est là, debout, fébrile, elle tente probablement de garder un semblant de dignité quand elle s'apprête à la perdre. Je redresse le menton quand elle baisse la  tête. Elle prendrait presque une position de soumission.

Je suis prête.

Je lui réponds dans un éclat de rire, alors que je me précipite vers elle. Mon corps qui vient pousser le sien contre le mur alors que je renifle sa peau et que ma main vient se glisser contre le bas de son dos. Mon visage s'arrête à hauteur de son oreille. Je prends toujours soin de me donner un accent qui ne sonne pas comme je parle au quotidien.

Oh non, t'es pas prête. Crois moi que tu n'es pas prête.

Je la presse contre moi avant de reculer d'un pas et d'abattre mon poing sur le côté de sa mâchoire. Main qui vient ensuite reprendre place sur sa gorge que je presse entre mes doigts.

Si t'as pas l'intention de te débattre alors peut-être que je ferais mieux de te butter direct et de me contenter de baiser ton cadavre.

C'est vrai que moi j'aime quand ça crie, quand ça répond, quand je sais que je prends quelque chose. Les connasses qui ferment leur gueule en attendant que ça passe ça n'a aucun intérêt. Faut que ça chouine, que ça couine, c'est comme ça que je prends mon kiff. Je continue à rire et je me recule pour ouvrir le sac. J'enfile mon masque et je m'empare de cordes avant de revenir vers elle. Je lui retire alors le sac de tissus qu'ele à sur la tête et j'approche mon visage du sien, qu'elle puisse voir le masque se découper dans l'obscurité. Je pousse un grognement en me pressant à nouveau contre elle. La corde passe autour de son corps avec force et lui esquinte la peau par endroit, elle s'enroule autour de ses poignets. Une fois sécurisés, je prends mon couteau et coupe le collier de serrage. Sans ménagement, je fais passer ses poignets dans son dos, la corde par-dessus ses épaules, qui redescend entre ses omoplates et immobilise la partie supérieure de son corps dans une position peut confortable. Ça fait bien longtemps que j'ai appris à manier les cordes de cette façon, savoir comment immobiliser un corps tout en le laissant à mon entière disposition. Je la pousse alors brutalement contre le mur et lui ordonne.

A genoux.

Et si elle ne le fait pas assez vite à mon goût, je viens d'un coup de pied à l'arrière de ses jambes la forcé à tomber au sol. Je reprends la parole en lui tournant autour. Dans l'obscurité, il est évident qu'elle ne perçoit pas plus qu'une vague silhouette masquée. Je ne laisse aucune place à une identification possible, si par chance elle devait sortir d'ici vivante.

C'est qui Aaron ? On t'as déjà prise contre ta volonté ? On t'a déjà fait hurler de douleur ? C'est qui ce connard ?

Je rigole à nouveau alors que je me jette à genoux moi aussi et la pousse violemment vers l'arrière. Je lui arrache ses chaussures et une autre corde viens se glisser autour de ses chevilles. Je la retourne avec férocité et replie ses jambes vers pour lier ses chevilles à l'arrière de ses cuisses. La voilà incapable de bouger, de s'enfuir ou de me rendre le moindre coup. Je contemple le travaille avant de la traîner au sol pour qu'elle reprenne position sur ses genoux. Je sort  mon couteau et fond sur elle. La lame qui glisse contre son corps tremblants. Passe sous ses vêtements et les découpes l'un après l'autre jusqu'à ce qu'elle se retrouve entièrement nue et que je jette les lambeaux de tissus derrière moi. Je me penche sur elle et ma langue trace un sillon sur sa peau fine et blanche, je goutte, je teste avant de lui morde violemment le haut du sein gauche, au point d'y laisser une trace de dents.

Tu pourrais penser qu'il est sage de paraître docile, que ça passera plus vite si tu te laisses faire...sauf que moins tu gueules, plus je vais te donner des raisons de le faire.

La lame de se pose entre ses seins et trace un sillon carmin que je viens étaler brutalement du plat de la main. Main qui remonte à l'arrière de sa nuque, se glisse dans sa chevelure et tire violemment les mèches blondes vers l'arrière.

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Re: ¬ leave it all behind (+18 VIOLENCE)

Sam 27 Fév 2021 - 22:32


Les yeux clos et prête à accepter mon sort - même si au plus profond de moi, je ne l'étais pas - je tente de garder le contrôle sur ma respiration et les douleurs qui mordent déjà ma peau gelée, alors que lui ne semble pas avoir commencé son jeu. Réprimant un sursaut lorsque son rire résonne dans la pièce sombre, j'ai le réflexe de relever aussitôt mon visage masqué dans ce que je crois être sa position, lorsque son corps s'écraser sans ménagement contre le mien, envoyant mon dos sans douceur frapper brutalement un mur froid, le tout accompagné par un couinement mêlé à de la surprise et de la panique. J'ai la sensation d'être prise aux mains d'un serpent, qui n'hésite pas à se glisser contre ma peau, et avoir des mains baladeuses. Sans m'en rendre compte je me cambre, bouge, essaye par tout les moyens d'échapper à son contact ; en vain. Oh non, t'es pas prête. Crois moi que tu n'es pas prête. Ça, je n'en doute pas. Mais comme on dit, l'espoir fait vivre ! D'ailleurs l'espoir me traverse l'espace de quelques secondes lorsque son corps se décolle du miens, comme une petite victoire mais que je n'ai pas le temps de savourer. Une masse violente s'abat dans le coin de ma mâchoire et m'envoie aussitôt au tapis, la douleur est telle qu'un son ne s'échappe de ma bouche qui se rempli de sang. Et je n'ai pas le temps de m'en remettre qu'une main saisit ma gorge pour me redresser et me couper faiblement la respiration. Si t'as pas l'intention de te débattre alors peut-être que je ferais mieux de te butter direct et de me contenter de baiser ton cadavre. Je crois que c'est à ce moment là que j'ai réellement abandonnée l'idée de m'en sortir vivante. Que je me débatte ou non, avec ce genre de malade, je sais très bien que dans les deux cas je vais perdre la vie.

Je garde la bouche entrouverte pour ne pas m'étouffer dans mon propre sang mais aussi pour permettre à ma mâchoire de se reposer, et surtout d'avoir le moins de douleur possible. C'est là que le sac en tissu qui recouvrait ma tête jusqu'ici est retiré, sans que ça change quoi que ce soit ; avec ou sans on se croirait dans un trou noir, même si maintenant mes yeux pouvaient tenter de s'habituer à une faible lueur. Chose rapide, puisque face à moi je discerne les contours grossiers d'un masque qui me fait émettre un hoquet bruyant de panique, teintée par une profonde angoisse. Étonnant si je ne fais pas de cauchemars. Pas le temps de se reposer qu'il se presse à nouveau contre moi dans un grognement animal, troquant les rilsans par une longue corde épaisse. Moins douloureux que les colliers en plastiques ? Loin de là. Sa brutalité m'entaille la peau par endroit sous les brûlures causées par le glissement de la corde pour me nouer les poignets, si haut que j'ai l'impression que ce geste a pour but de me déboîter les bras plutôt que m'attacher. Je couine, je pleure à nouveau, je fixe sans espoir un plafond que j'ai du mal à observer. À genoux.  Son accent tranche le silence à chaque fois qu'il ouvre la bouche, ce qui m'arrache sans cesse un sursaut. Les yeux clos, je commence à poser un genou à terre en étouffant mes pleurs, ce qui ne semble pas assez rapide pour lui ; son pied, sûrement, percute brutalement l'arrière de ma jambe ce qui m'envoie aussitôt au tapis, le front posé contre la pierre du sol gelé, pleurant en silence.

Mais la voix de mon assaillant résonne à nouveau. C'est qui Aaron ? On t'as déjà prise contre ta volonté ? On t'a déjà fait hurler de douleur ? C'est qui ce connard ? Est-il sage de lui répondre ou de garder la bouche fermée ? Au point où j'en suis, la mâchoire douloureuse, je préfère garder le silence et le laisser faire ce qu'il veut. Encore une fois, pourquoi lui répondre puisque je vais forcément trouver la mort au bout du compte ? Cette question ne cesse s'embrouiller mon esprit jusqu'à ce que je trouve réponse dans ses dernières paroles.

Avant ça il termine son jeu de bondage, sécurisant mes jambes après mes bras. Je n'avais plus rien d'humaine en cet instant, allongée sur le ventre parterre. Plus qu'une pomme dans la bouche et je deviens la parfaite copie d'un cochon rôti. Il me traine pour me placer sur les genoux, découpant à l'aide de son couteau ce qui me reste comme vêtements jusqu'à me retrouver nue. Je pensais avoir été brisée plus tôt mentalement, mais être là, en tenue d'eve sous les yeux d'un autre homme et surtout animal, c'est sans aucun doute à cet instant que je n'étais plus qu'un corps sans âme.

Les yeux clos, une plainte s'échappe de ma bouche lorsque le loup plante violemment ses dents dans ma peau fine au-dessus de mon sein gauche, me faisant bien comprendre que la docilité, le silence ne fera que retarder la délivrance d'une mort. Comme un déclencheur, mon souffle s'accélère aussitôt. Indécise, je ne le suis pas longtemps lorsque une lame vient me découper la peau au milieu de ma poitrine accompagnée par un puissant cri de douleur. Le plus fort et le plus déchirant que je puisse pousser pour exprimer mon affliction profonde. Je peine à reprendre mon souffle, mon calme, mais la tête penchée en arrière j'en profite. D'accord! Que je gueule d'abord, dans l'urgence. D'accord.. Puis avec une voix plus basse et étranglée. J'attends, patiente, qu'il me libère les cheveux ou penche ma tête pour faire face à son masque répugnant. Même pas les couilles pour dévoiler son vrai visage dégueulasse, mais ça, je me réserve de lui dire. Aaron c'est un pauvre type qui doit être mort. Il dirigeait un groupe, et les hommes s'amusaient à malmener les femmes. Penser à lui et à ses horreurs passés étaient toujours douloureux. Sauf cette fois-ci. Être nue et tailliadée aidait sûrement.

Mon regard, plus las et vide d'énergie précédemment, fut animé par la flamme d'un incendie ravageur qui brûlait en moi. Emportant douceur et abandon, pour laisser place à la sauvagerie et l'insoumission. C'est ça qui l'excite ? Le fait bander ? Ça me donne envie de vomir. Mais si ça peut me permettre de mourir plus vite, alors autant jouer l'animal en cage. Sans attendre, je crache sur son masque. Pourriture. Que je lui lâche dans un râle de douleur, alors que j'agite mes épaules brusquement pour tenter de me défaire de son emprise. Un sourire creuse mes lèvres teintées d'un rouge écarlate et au goût ferreux, sans cesser de fixer la découpe de son masque ridicule dans l'obscurité. Je te fais si peur.. que tu es obligé.. de m'attacher comme.. un animal dangereux ? Question sans en être une, je marque quelques pauses face à la douleur de ma mâchoire.
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