S'il vous plaît... dessine-moi un mouton !
Mer 27 Jan 2021 - 13:15
Celle qui sait negocier
Je n’en peux plus de ce temps !! La neige c’est bien dans la montagne avec des après skis et une planche de snowboard !!! Mais dans un monde sans confort, sans remonte pente ni chocolat chaud, franchement, je passe. Et spoile alerte, Seattle n’est pas connue pour ses stations de spot d’hiver. Là, dans l’immense hangar pompeusement surnommé le No Mans Land, au moins, la neige n’est pas là, mais la chaleur non plus : on gèle sacrement.
« Bon alors la petite dame, elle va se décider oui ou merde ?! »
Oui, j’oubliais, moi, c’est Alessandra Lockwood, j’ai 32 ans, je suis bélier ascendant taureau, mais tout le monde s’en fiche. J’ai été assistante de magicien à Las Vegas avant de gravir les échelons dans les équipes d’électriciens de la WWE. Autrement dit, j’ai travaillé pour la plus grosse entreprise de divertissement liée au catch. J’ai fini par devenir régisseur et… et je n’ai pas savouré longtemps mon trône puisque l’épidémie m’a fait devenir larbin des divas du catch, les superstars féminines de l’époque. Les filles se sont organisées en camps nomade, très girls power croisé goudouland, survivant du trafic d’êtres humains. Certes, ce n’est pas très moral, mais la politique de peur qui règne dans ce groupe fait que, pour survivre, on a intérêt a revoir rapidement ses priorités vis-à-vis de sa conscience. Evidement, tout cela, je ne vous le dirais jamais, pas seulement parce que je suis menteuse par nature, mais surtout parce que, ca ne se voit pas, je suis en mission d’infiltration.
Je regarde le petit homme mal rasé a l’air teigneux et aux armes bien en vue qui me fait face. Lui aussi est engoncé dans son manteau et semble avoir du mal a se réchauffer. Je suis dubitative avec la pièce que je tiens et qu’il a dû récupérer je ne sais ou sans savoir vraiment ce que c’est vu le fatras improbable aligné sur une table de camping.
« C’est tout ce que vous avez comme Kit de fixation ? Celui là me parait un peu léger… »
Ouai, la grande question est de savoir ce que je fous au milieu du NML, avec un sac plein de brols électriques, à en négocier d’autres, avec ce mec un peu louche. C’est une longue histoire mais pour vous la faire courte, du moins, plus que la bite d’un vantard dans la neige, la chef des divas, Charlotte Flair a eu un différend avec deux hommes. Ils se seraient introduits dans son camp, auraient attaquée sexuellement sa sœur jumelle, enfin, sa sœur sans les retouches chirurgicales subits par Charlotte et je ne sais plus quels autres méfaits. Charlotte enrage et veut une vengeance digne de ce nom, comprenez a grande échelle et sadique. C’est là où ma poisse intervient. Je ne sais pas me battre, je ne suis pas habituée au terrain, le fait que je gère l’électricité habituellement peut être, mais Charlotte a estimé mon visage inconnu et surtout qu’il y avait une carotte avec mon petit frère de 7 ans, Mateo, resté en otage. Bref, j’étais la parfaite candidate d’après elle, avis que je ne partage pas, évidement.
« Comment ca léger !! C’est qu’elle critique la petite dame !! Elle se croit où là ?!! Chez monsieur bricolage !! De toute façon qu’est ce ca y connait en bricolage une greluche ! Ouste !! »
Je soupire. Je m’y connais surement mieux que lui… mais depuis qu’il y a eu ce groupe qui est arrivée, les NE, j’ai l’impression de devoir m’excuser d’être une femme qui fait un taff de mec a chaque étale. Je recharge mon sac a dos et continue à fouiner dans les dédales du NML, où s’entassent toutes sortes de marchandises, des choses récoltées au chassées en passant par les bricolées, et de survivants de tous poils. La plupart des etre vivants présents ne font que passer pour faire du troc. Les autres, les plus misérables, s’y agglutinent comme des déchets pour fuir la solitude ou en s’imaginant qu’il y a moins de risque de mourir parmi les vivants. Et puis il y a aussi l’espoir fou d’un jour intégrer une faction. Le sésame pour sortir de cette misère de la vie de solitaires.
Ces petits regroupements de survivants bien organisés sont une alternative pour faire plus que vivoter au jour le jour. Il y en a plusieurs qui se sont établies ici, le Reign of Venus, qui ne compte que des femmes qui vendent leurs charmes, les Gentle Bastard qui dirige tous les divertissements du coin dont la fameuse cage, les Exilés qui produise de l’alcool si j’ai bien compris… la liste est longue. Comment je sais tout cela ? Avant de réussir a intégrer le camp de Connor, une de mes cibles, les Expendables, j’ai eu deux mois a vivoter et observer ici en solo.
« Hey !! Attends !!! T’es la meuf des expendables ? »
Je reste a regarder froidement le type a l’air mauvais, qui vient de m’interpeler avant de me retourner et continuer vivement mon chemin dans le hall transformé en souk, entre les tables pliables, les bâches au sol…. Alors, comme je le disais, chaque faction a sa spécialité, les Expendables, c’est les gros bras, des mercenaires qui vivent entre mecs pour faire des missions périlleuses contre rémunération. Oui, j’ai bien dit « qu’entre mecs ». Vous comprenez le souci pour m’infiltrer ? Parce que même avec un poncho et une fausse moustache, j’ai du mal a me faire passer pour un garçon avec mon gabarit. Heureusement, il y a une exception à leurs règles, les femmes lesbiennes sont tolérées (et les gosses aussi). La on arrive au double hic, je suis hetero et en ce moment, il ne fait pas bon être homosexuelle si j’en crois les rumeurs sur le NE.
Je prends le temps de le semer avant de reprendre mes recherches. Au grès de mes pérégrination, j’arrive a trouver un type qui m’annonce qu’il avait LA pièce que je veux, qu’il ne savait pas que ca avait de la valeur et qu’il s’en est débarrassé contre un dessins… UN DESSIN !!!!???? La fin du monde a pas mal amoché certains. Il me décrit vaguement le type qui a eu la pièce avant de le repérer dans la foule. Je lui dis a peine merci avant d’aller vers un l’homme en question. On dirait un beatnik…
« Excuses moi !! Bonjour. Désolée de te déranger mais…»
Mais quoi ? Merde si je lui dis que je veux absolument sa pièce il va me plumer… vite vite une idée Alex. Je lui fais un grand sourire de fille un peu gentille qui sors de sa brousse.
« Je viens de voir le dessin que tu as donné a ce vendeur ! »
Faux, j’ai rien vu du tout, je sais même pas ce que c’était. Si ca se trouve c’est un gribouillis ou des licornes a la pastel immondes.
« Tu as un talent fou. Tu en as d’autres ? J’adorerais les voir… »
Allez, œillade de fausse timide devant le mec en vue du bahut alors que le bal de fin d’année approche. Cette pièce je la veux et je l’aurais !!!
« Au fait je m’appelle Alex et toi ? »
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Re: S'il vous plaît... dessine-moi un mouton !
Dim 31 Jan 2021 - 19:04
Ça ne faisait pas si longtemps qu’Archie était revenu dans le coin du No Man’s Land, après une escapade de nombreux jours dans le nord de la ville à la recherche de cette école d’art dont la petite Alessia lui avait parlé, peu après Noël. Peut-être aurait-il dû lui demander plus de détails plutôt que d’accueillir l’information à bras ouverts sans poser de question, mais ou aurait été le fun la dedans ? Et puis, avait-il quelque chose de mieux à faire que de se balader dans les rues de Seattle, pétrifiées par le froid et inondées par les morts ? Non, définitivement non, et Gary avait accepté la proposition d’excursion avec le même entrain qui avait habité Archibald quand il lui en avait parlé. Ils s’étaient égarés, un peu, et ils avaient ri, beaucoup, armes à la main contre l’horreur qui collait en rouge poisseux sur leurs vêtements d’hiver.
Et si son compère avait bien chassé un peu de gibier à troquer une fois de retour à l’entrepôt, Archie, lui, n’avait pas grand-chose à étaler sur sa couverture qui lui servait d’étal. Il avait pourtant ramené nombre de chose de cette école, mais en enfant égoïste, il voulait garder ses trouvailles pour lui. Pinceaux, fusains et encres diverses, depuis la fin du monde, jamais Halpert n’avait eu autant de matériels artistiques, comme avant, juste en moins variés. Mais s’il ne voulait pas troquer directement ce qu’il avait déniché -d’ailleurs, qui en voudrait ? -, l’artiste n’hésitait pas à en faire tout de suite usage sur du papier de plus belle qualité que d’habitude, qu’il distribuait ça et là dans le No Man’s Land, comme monnaie d’échange pour un sourire, pour quelques mots ou bien pour des objets qui pourraient lui taper dans l’œil. Les sujets étaient divers, d’un portrait fait à la va vite sur le moment, d’un plan minutieux d’un bâtiment aléatoire ou l’étalage macabre de la réalité dans laquelle ils vivaient tous aujourd’hui, chaque personne qui en recevait un avait du mal à cacher sa surprise. Quand un enfant tend un dessin, il y a toujours cet automatisme de sourire, de dire merci, peut être même d’offrir un encouragement par une main secouée affectueusement dans les cheveux. Mais quand l’enfant en question a trente ans, les mécanismes se retrouvent chamboulés, ne restant plus que la décontenance mais surtout, surtout, l’incompréhension. Ça ne le stoppait pas pour autant, Archie. Déjà parce qu’il aimait distribuer son art comme il distribuait ses sourires, mais aussi parce qu’il ne saisissait pas le malaise qui pouvait pourtant clairement se lire sur la trogne des gens.
Et aujourd’hui ne faisait pas exception. S’il avait bien réussi à échanger quelques outils contre de quoi manger, c’était surtout un peu de chaleur humaine qu’il avait troqué contre des plans et des oeuvres, et un objet aussi, qui semblait encombrer le porteur. Archibald ne savait pas trop à quoi ça servait, mais c’était rond, c’était brillant, il était certain que ça pourrait lui être utile un jour pour tracer de jolis cercles, mais surtout : il aidait son prochain en récupérant son fardeau, devenu maintenant le sien sans même penser que s’en était un. Et l’objet métallique fourré à moitié dans le sac croulant à côté d’un Archie assis en tailleur, il en aurait déjà oublié l’existence s’il n’était pas entrain d’en dessiner la silhouette dans le souvenir qu’il immortalisait sur le carnet posé sur sa cuisse, le vendeur tendant la pièce grise, Archie offrant le plan d’un hôpital en guise de remerciement.
Une voix féminine le fit lever les yeux d’une des nouvelles encres qui s’étalait sur le papier, accrochant ses prunelles sur une petite brune. Et si le premier réflexe d’Archie fut de lui sourire, son deuxième fut de regarder à gauche, à droite, et même derrière lui – étant pourtant adossé à un mur- pour s’assurer qu’elle lui parlait bien à lui, peu habitué qu’on vienne lui faire spontanément la conversation, surtout quand aucune breloque ne s’étalait devant lui. Ses airs surpris s’étiraient davantage lorsqu’elle lui parla d’un dessin qu’il avait donné à quelqu’un, confirmant alors qu’elle était bien venu pour lui parler à lui. Mais de quel dessin elle parlait, au juste ? Il avait bien dû en tendre une dizaine depuis ce matin, tous différents. Si elle parlait de son talent, c’est qu’elle ne parlait pas de plan de bâtiment, peu de gens pourraient trouver ça digne d’intérêt artistiquement parlant et le fait qu’elle veuille en voir d’autres confirmait cette logique.
Sonné par cette arrivée impromptue mais bienvenue, Archibald l’avait regardé sans l’interrompre, la bouche entre ouverte et ayant battu des paupières une, deux, trois fois après qu’elle se fut présenté, des mots réussirent enfin à quitter ses lèvres affichant une expression radieuse. « Enchanté Alex ! Moi c’est Archie. » il referma avec douceur le carnet encore ouvert sur sa jambe, en fit de même avec le pot d’encre posé à même le béton, avant de reporter son attention sur la brune. « C’est gentil que tu sois venu me dire ça, ça me fait plaisir. » et ça se voyait sur sa tronche de ravi de la crèche, les yeux tirés par cette joie qui s’était gravé dans ses traits. « Par contre, je ne sais pas de quel dessin tu parles, j’en ai donné beaucoup aujourd’hui, mais je peux t’en montrer quelques uns. » après lui avoir offert un petit clin d’oeil, il désigna du menton la place à côté de lui pour l’inviter à le rejoindre si elle le désirait, avant de se pencher vers son sac. Dans des gestes un peu bourrus, il tira la pièce métallique de son sac et la posa sans trop de douceur au sol pour pouvoir tirer un carnet de son sac, plus remplis que le tout nouveau qu’il commençait à peine. Revenant à Alex, il lui tendit un épais bloc de feuilles reliées avec soin. « Si y’en a un qui te plait, tu pourras le prendre. Et si y’en a aucun qui te plait, j’pourrais te dessiner ce que tu veux, parce que t’es gentille et les gens qui sont restés gentils ils méritent d’avoir un cadeau! »
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Re: S'il vous plaît... dessine-moi un mouton !
Mer 3 Fév 2021 - 12:22
Celle qui se dit qu'il ne faut pas trainer
Je regarde, un peu amusée, l’homme devant moi. Il y a quelque chose en lui qui détonne un peu avec le reste du décor. J’ai du mal a définir quoi, mais ca réaction est presque… touchante. Quand je l’aborde et qu’il regarde de tous les côtés, j’ai presque l’impression d’être devant un boutonneux timide au lycée qui se fait inviter au bal de fin d’année par une pompon potable et qui s’attend a une mauvaise blague. En même temps, si c’est un artiste, c’était peut être ca, sa vie d’avant. En fait oui, il a vraiment l’air surpris du compliment. Après autant de mauvaises rencontres, de personnes qui m’ont fait du mal et de violences, je me sens me détendre un peu devant cette réaction.
Si ca se trouve il dessine vraiment mal et je viens de dire que j’étais fan d’une croute de maternelle vu son étonnement. Je reste avec ma façade avenante et pseudo timide. Quand je le vois m’offrir un énorme sourire presque solaire, en me remerciant, je calque ma réaction sur lui, un truc de mentalisme pour gagner la confiance des gens. Je sens que ça va être rondement plié et que je vais avoir ma pièce facilement.
« Moi c’est voir ton dessin qui m’a touchée. »
Il se présente et a vraiment l’air d’une personne avenante. Et bien, Archie, je pense que venir te parler est pas mal de choses, mais je ne sais pas si gentil est dans ma liste. Je sens un début de revers quand il me dit qu’il ne sait pas de quel dessin je cause, s’il me demande de le décrire je suis grillée. « La licorne rose sur monsieur patate ? le monochrome du bonhomme de neige sous l’avalanche ? La bite a dudule revue en version art deco ? » Ca sent la merde là. Pour une fois, une rare fois, j’ai un peu de chance car il enchaine directe pour me proposer de me montrer ses œuvres en m’invitant a m’assoir a coté de lui. Evidemment, c’est avec un enthousiasme parfaitement maitriser que je lui dis, en m’asseyant :
« Avec grand plaisir Archie ! »
Je tique quand je le vois sortir ce que je cherche comme si c’était un vulgaire caillou trouvé sur la plage. Mais non Archie !!! Ne pose pas ça par terre malheureux !! Mais pourquoi tu la maltraite comme ça ? Tu n’as pas idée de la valeur de ce truc-là !! On en produit plus des comme ça. Je me retiens de l’attraper pour amoureusement vérifier qu’il n’y a pas de poussières dessus ou de gravillons. Allez, on va faire la minute greluche :
« C’est quoi ca ? Ca a l’air intéressant ? »
Il me tend un épais bloc et, sans montrer ma contrariété, je commence a le feuilleté en l’écoutant pensivement. EN vrai, il se débrouille vraiment bien. Je suis vraiment étonnée de ce que je découvre et aussi par sa proposition, généreuse, qui me fait presque culpabiliser. Il me trouve gentille, s’il savait, on serait dans la série Once Upon A Time, je pense que mon cœur serait de la même couleur que le pire des méchants avec toutes les horreurs que je suis ne train de faire. Ca me contrarie en vrai. J’ai une pensée pour Ava et ses envies de dessins. Je pense qu’elle adorerait rencontrer Archie.
C’est le moment d’en profiter de lui dire que oui je suis adorable père noël Archie, files moi n’importe quel dessin et ma pièce et bonne continuation a toi. Sauf que, voilà, je n’y arrive pas. Je me contente de lui dire :
« Il sont tous vraiment merveilleux, mais je ne suis pas sur d’être vraiment quelqu’un de gentil qui mérite tu sais ? »
Je le regarde avec un maigre sourire. Non clairement je ne mérite pas comme il ne mérite pas du tout de se faire plumer comme ca. Je vais essayer de lui proposer un échange équitable.
« Je connais une petite fille dans mon camp qui rêve de savoir dessiner, elle serait aux anges de te rencontrer. Mais dis moi, Archie, tu survies en vendant tes dessins ? Ca marche bien ? »
Mais pourquoi je lui demande ca ?!!! Ca ne va pas m’aider avec ma conscience déjà trop malmenée ces dernier temps. Pendant que nous discutons, j’avise que des gens, plus loin, sont en train de discuter et nous montrer du doigts. Un des soucis du NML c’est aussi ça, officiellement, il n’y a pas règle. Si un règlement de compte se profile, personne ne viendra aider gratuitement.
« Archie… excuse moi de te couper… mais… tu as des soucis avec des gens ici ? »
Je reste a observer les types qui sont a une 10 aines de mètres de nous en me demandant si je suis parano ou s’il y a bien une raison de s’inquiéter. Ils sont trois et de concert ils regardent vers nous. C’est le signale. PUTAIN !!
J’attrape la main d’Archie et sans prévenir je lui remets ses affaires et la pièce dans son sac. Je ne sais pas pour lequel des deux c’est mais ca va nous tomber sur le coin de la gueule. Ils viennent vers nous et rien qu’a leur tête je sens que c’est pas pour nous demander l’heure.
« Il faut qu’on bouge… vite !!!! »
- HRP:
Si tu as envie de jouer avec les dés, je te propose un des de vitesse, il faut lancé en dessous, pour voir si Archie arrive a réagir vite et un des de Dex ou Agilité, au choix, pour partir dans le dédale des étales sans se vautrer. Alex reste avec lui de toute façon. Si tu n'as pas envie, joue au feeling
En cas d'echec, ils risquent d’être attaqués par les trois types: un est a mains nues, l'autre a une barre a mine et le dernier un tonfa en bois rudimentaire.
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Re: S'il vous plaît... dessine-moi un mouton !
Mar 9 Fév 2021 - 22:43
Son regard avait quitté le sien pour se poser vers ce qu’elle désignait et qu’Archie venait de mettre sur le sol du No Man’s Land. « J’sais pas trop, j’ai récupéré ça à un gars qui avait pas l’air mécontent de s’en débarrasser. » avait-il dit en haussant rapidement les deux épaules, parfaitement honnête. Alors qu’Alex s’était plongé dans le feuilletage de son carnet, Halpert reposa la pièce métallique sur son sac, cognant sans douceur sur une gourde qui en dépassait, l’abîmant très probablement plus qu’elle ne l’était déjà. Il s’en moquait, revenant déjà à la compagnie que la brune daignait lui offrir, un sourire toujours plus grand qui étirait le bord de ses lèvres. Ses sourcils s’étaient froissés un instant alors qu’elle lui disait ne pas être si méritante ni aussi gentille qu’Archie semblait le croire. Aujourd’hui dans l’entrepôt, personne n’était venu lui parler sans raison, c’était même d’ailleurs rares que quelqu’un vienne s’adresser à lui spontanément sans le besoin primordiale de troquer quelque chose étalé devant lui. Mais elle, elle était venue, s’était assise à côté de lui, s’était intéressé à lui. Si ça c’était pas une preuve de bonté, qu’est-ce que ça pouvait être d’autre ? D’un petit geste de la main, il chassa ses paroles, refusant même l’idée de douter de sa gentillesse, persuadé de ses propres instincts pourtant bien bancals. « J’suis sûr que t’as juste mauvais opinion de toi, Alex. » qu’il lâcha dans un sourire disproportionné. Toujours à voir le bien chez tout le monde, Archie, au-delà du bon sens, sans se douter un seul instant qu’elle disait peut-être la vérité. Jamais assez méfiant, bien trop heureux d’avoir un peu d’attention, il réajusta un peu sa position pour se tourner davantage vers la jeune femme, vivement intéressé autant par sa présence que par ses paroles.
L’évocation d’une enfant qui voudrait toucher ses rêves du bout de ses doigts fit briller son regard de milles éclats. Archibald, il adorait les enfants. Plus qu’avant tout ça, émerveillé par la pureté qu’ils étaient presque les seuls à avoir gardé dans ce monde ou tout était mort, ou bientôt mort. Alors l’idée même d’aller apprendre à une petite fille à dessiner lui semblait être un plus beau cadeau encore que celui de sa simple présence. « Oh ! Quand ? J’ai plein de crayons et de jolis papiers ! » Peut être s’était-il un peu trop focalisé, voir même emballé à cette première phrase, que la seconde partie mit un temps certain à lui monter au cerveau, la fixant avec des yeux vides avant de réussir à faire la connexion entre les quelques pauvres neurones qui lui restait. D’une main, il vint frotter le bas de son visage, comme pris d’une intense réflexion à peine crédible, pourtant véritable. « Ben je fais des plans de tout plein de trucs, et ça semble intéresser les gens. Des bâtiments publiques, des maisons, des boutiques, et j’écris plein de détails que je vois, apparemment c’est utile, mais j’ai toujours pas compris pourq-... » coupé dans son explication, Archie balaya du regard la foule du NML, le posant sur ceux qui les montraient tout deux du doigt, et en penchant légèrement la tête sur le côté, il essayait de remettre leurs visages. Il n’était pas bien certain de les avoir déjà croisé, mais il aurait aussi très bien pu les avoir rencontré un mois avant et les avoir totalement oubliés depuis. Et avoir des problèmes avec eux, aussi.
« J’ai des soucis avec personne, mais ça empêche pas que certains en aient avec moi. Et toi ? » sûrement que ça suffisait comme réponse, et son sourire s’était envolé. Le blond ne comptait plus le nombre de fois ou il s’était retrouvé détroussé, bousculé, insulté sans d’autre raison que sa simple présence, ou de ses sourires, ou de ses dessins, ça le dépassait, c’était gratuit, personne ne méritait de se faire traîner dans la boue avec pour seule justification « t’es trop chelou ». Arrière-goût de cour d’école à grande échelle, ou les plus bêtes sont souvent les plus forts. Ses parents lui avaient toujours appris à sourire face à n’importe quelle la situation, à n’importe quel l’obstacle, alors c’est ce qu’il fit, Archie, offrant aux trois gars qui les regardaient de travers sa mine la plus chaleureuse. « Ils sont sûrement jaloux parce que tu vas avoir un dessin, et pas eux. » qu’il balança avec ce qui pouvait presque ressembler à du second degré et à des kilomètres de se penser en réel danger. Alors qu’Alex lui avait attrapé la main, l’artiste s’était raidit, comme s’il saisissait enfin l’urgence potentielle de la situation, les doigts se resserrant sur les siens alors que de l’autre main, il balança son sac sur son épaule avant d’attraper son pied de biche puis se relever en même temps qu’elle, vif, porté par une adrénaline que son cœur se mit à balancer dans chaque partie de son corps. S’ils n’avaient pas de souci avec lui, ils en avaient sûrement avec elle, non ? Hors de question de les laisser faire, elle était bien trop gentille pour être embêtée ! Les jambes s’étaient dépliées avec protestation, mais pas le temps de s’en soucier que déjà, il avait enjambé la vieille couverture qu’il laissa derrière lui alors qu’accroché à la main d’Alex, il s’éloignait du coin qu’il se plaisait à appeler son coin.
« Par là ! » En prenant tout juste le temps de regarder à gauche ou à droite, vérifiant à peine s’ils les suivaient vraiment, Archibald guida, tira même, Alex dans les entrailles du No Man’s Land. C’était chez lui ici, il en connaissait les moindre recoins, les moindres étals, et il savait bien que les possibilités de cachette étaient bien maigres. Alors pour semer ces gars qui s'étaient mit à courir eux aussi, c’était pas gagné. Évitant de justesse un homme aux bras trop chargés, jetant une excuse par dessus son épaule, Archie ne vit qu’au dernier moment la grande poutre étalée sur le sol pour être vendue et qui n’attendait que ses pieds pour faire son office. Et sûrement qu’en temps normal, il se la serait prise sous les rires de Gary et les siens. Mais porté par ce qui tapait autant dans sa poitrine qu’à ses tempes, les doigts mêlés à ceux d’Alex, il sauta par dessus avec une agilité qu’il ne se connaissait pas.
Les yeux arrondis par sa propre prouesse, sa main fermement soudée à celle de la brune, il l’attira d’un coup sec dans une allée ou s’entassait sur des portants tout type de tissus. Tirant une nouvelle fois sur son bras, ils se glissèrent tout deux derrière un vieux paravent rongé par les termites qui servait de présentoir à un tapis dans un aussi mauvais état. Le souffle court, le dos plaqué contre le bois, il laissa couler un regard vers Alex. « Tu crois qu’ils se sont pris les pieds dans la poutre, qu’ils se sont fait mal, et qu’ils ont oubliés qu’on existait ? » qu’il avait murmuré, essayant de dissimuler une expression amusée qui pointait sur ses joues rougis par l’effort. Il n’osait pas regarder, si ce qu’Archie s’imaginait était vrai, ou si ils étaient près d’eux, assez près peut être, pour les entendre à cet instant. « On se cache ici pendant longtemps, dans l'doute? »
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Re: S'il vous plaît... dessine-moi un mouton !
Mer 10 Fév 2021 - 17:44
Celle qui sait se cacher
Des jaloux de dessins ? J’ai comme un doute. Je ne connais pas encore assez Archie mais je n’ai pas l’impression d’être tombée sur un mec qui va sciemment au-devant des embrouilles. Ca veut pas dire qu’il a pas ses casseroles, j’ai pas son historique et ici, pas besoin de chercher les merdes pour qu’elles nous tombent dessus. Sans compter qu’être estampillée Expendables, c’est devoir assumer un coming out, certes faux, un peu trop publiquement dans un contexte où l’homophobie monte en flèche. Une femme qui refuse de faire des bébés et une ennemie de l’humanité qu’il faut « rééduquer » de ce qui se murmure de plus en plus. Donc il n’est pas impossible que j’ai ma part de responsabilité dans ce qui nous tombe sur le coin du nez.
Dès que je lui attrape la main pour donner le signal de notre fuite, Archie ne traine pas, loin de là, pour comprendre l’urgence de décamper. A croire que c’est un habitué car, autant je me pense rapide, autant je me retrouve vite bluffée et derrière lui en plus. Je ne sais pas ce qu’il prend au petit dej, mais ce mec est une fusée et je peine à suivre. En vrai, s’il me lâchait la main, je pense même qu’il m’aurait semée, pourtant, il ne m’abandonne pas derrière et je sais remercier mon passé d’assistante de magicien pour savoir souplement esquiver les obstacles sans me vautrer à la première occasion.
Je le suis aveuglement, reconnaissante qu’il reste avec moi, je ne réalise pas encore que j’ai naturellement confiance en lui, un miracle quand on sait a quel point j’ai été malmenée ces derniers jours. Il a l’air de bien connaitre le coin et c’est une chance car je pense que je ne sais même plus dans quelle partie du dédale on est rendu là. Je lance quelques regards furtifs derrière nous, avisant qu’ils nous collent aux fesses plus qu’un chewing-gum trop mâchouillé, mais je n’ai pas le luxe de faire plus avec tout les badauds et étales à éviter.
Malgré moi, je souris en entendant Archie s’excuser à chaque personne qu’il manque de bousculer. Mon sourire se meurt vite quand j’avise qu’il y a une poutre sur le sol… mais qu’est ce que ça fout là ???!!!!!!! On dire que le bordel c’est le Rov mais je vous assure que c’est pas triste ici aussi. Au lieu de ralentir, mon guide semble accélérer sans hésiter. Ok…. Je suis le mouvement et avec agilité, je bondis par-dessus de concert avec lui avant de me sentir attirée, un peu brutalement, vers une allée pour finir cachée derrière des paravents et tapis.
On est loin des zones que j’ai l’habitude de fréquenter et surement plus proches du fond de l’entrepôt, endroit plus pouilleux s’il en est, pas loin de là où s’entassent ceux qui n’ont nulle part où aller pour dormir. Autrement dit, a l’opposé de l’entrée où se trouve Connor, le chef des Expendables. Je suis essoufflée et l’imite en me positionnant le dos plaqué contre le bois. Quand il pose sa question, j’ai l’œil malicieux et, malgré la situation, j’arrive a rire.
« En tout cas tu ne m’avais pas dit que tu étais de la famille de Usain Bolt… tu assures vraiment !»
Je me redresse et risque un bout de mon nez entre les tentures pour guetter pendant qu’il me fait une proposition séduisante. Pour le moment, j’ai bon espoir que la course folle et les pièges du marché aient eu raison d’eux et leur motivation de nous tomber dessus.
« J’ai un ami qui m’attend a l’entrée de l’entrepôt, il aurait été avec nous, jamais ils n’auraient osé nous attaquer… »
Triste constat, mais un Connor, Bruce ou un Donovan étaient autrement plus dissuasif que moi coté gabarit. Si pendant une seconde je me dis que c’est gagné, je déchante rapidement en voyant nos poursuivants vigoureusement fouiller les lieux à quelques étales de nous.
« Mince… ils sont déjà là… »
Je me laisse glisser a côté d’Archie, les couleurs de mon visage commencent dangereusement a déserter. Malgré l’adrénaline, les souvenirs de mon viol récent et de mes échecs pour fuir mon bourreau sont un peu trop frais dans mon crane pour que je ne ressente pas les affres de la peur. Je tends l’oreille et perçois le mot qui explique tout selon moi « PD ». Je me tourne vers Archie pour lui chuchoter :
« Je crois qu’on est tombé sur des gens qui veulent chasser de l’homo… je suis désolée de t’avoir entrainé dans cette merde… »
En même temps il brille pas de virilité hétérosexuelle non plus. Mais, sans plus d’éléments, impossible de savoir pour lequel d’entre nous ils viennent. Je sens montée une bouffée d’angoisse a mesure que j’entends leur pas et leur rire gras. Il me faut une idée et vite. Je murmure presque a mon voisin :
« Si on ne bouge pas ils vont nous trouver. Mon ami s’appelle Connor, c’est un grand blond, il doit être a l’entrée du NML, il t’aidera si tu lui demandes. A moins que tu n’aies une meilleure idée ou que tu saches bien te battre, je vais faire diversion et tu pourras t’enfuir… »
Oui, la probabilité aussi, qu’ils se séparent, puisqu’ils sont trois est grande, peut être que nous devrions essayer de nous battre aussi, en fait je n’en sais rien, pour le moment j’essaye juste de trouver une idée pour sortir Archie de là. Je ne sais même pas ou on se trouve par rapport à l’entrée ni par ou je dois fuir. Je sursaute comme un chien de prairie en entendant une table se faire renverser non loin de nous : ils arrivent, faut se décider.
« Ils sont ou putain !! Je vais te les défoncer moi dès que je les trouve… »
Dire que je suis même pas lesbienne… je regarde Archie dans les yeux, avec une inquiétude grandissante, pour voir s’il adhère, ou non, a ce plan.
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Re: S'il vous plaît... dessine-moi un mouton !
Sam 20 Fév 2021 - 0:05
« Merci ! J’voulais pas qu’il te fasse du mal, alors ça m’a donné des ailes. » qu’il avait murmuré avec un sourire sincère, en se penchant un peu vers elle. Il s’est toujours attaché trop vite, Archie, en un rire partagé, en un regard complice, en quelques secondes d’attention et déjà il pouvait être prêt à faire barrière de son corps. Se dresser face à l’injustice sans songer aux conséquences, s’ériger en bouclier dans le seul but d’aider, ça lui avait déjà posé des problèmes, mais l’artiste n’en avait pas tiré la moindre leçon. « Un ami ? C’est cool les amis. » qu’il lâcha plus pour lui même que pour un quelconque public. Un instant, Archibald se demanda si son ami était aussi gentil qu’elle, et s’il allait le rencontrer. Est-ce qu’ils deviendraient copains ? Ça serait drôlement sympa.
Et s’il avait gardé des airs rêveurs un instant sur sa trogne, ces derniers s’étaient envolés aux mots d’Alex. « Déjà là... » qu’il répéta d’une voix désarticulée. « Y s’sont pas pris la poutre, du coup... » qu’il trouva nécessaire d’ajouter, comme si l’évidence n’était déjà pas à quelques mètres d’eux. Alors que sa compagnonne était revenue se glisser à ses côtés, le blond ne pu s’empêcher de poser une main emplie de réconfort sur son épaule alors qu’elle lui offrait une explication à une question qu’il ne s’était pas vraiment posé. Son regard plein d’incompréhension, deux sourcils ondulés rabattus par dessus, la tête légèrement penchée sur le côté, Archie essayait d’additionner 2 + 2 et semblait peiner à arriver à tomber sur « 4 ». « Ben euh… je pense pas être h… » et milieu de phrase, la simple opération semblait enfin être faite et dans son regard, ça s’était éclairé de la rare lumière de la réalisation de quelque chose. « Ah !» ses doigts s’étaient doucement resserrés sur sa prise, comme pour appuyer son réconfort sans un mot de plus. C’était pas qu’elle avait besoin de réconfort pour son orientation sexuelle, mais plutôt d’être chassé pour elle.
Silencieux, un bout de sa lèvre coincée entre ses dents, la mine toujours soucieuse, Archibald écoutait Alex avec une attention qui lui était rare. De concert avec elle, il sursauta aussi quand une table fut renversée pas très loin de leur cachette. Les regards se mélangeaient et le vide dans la tête du blond aussi. Il essayait de se remémorer ce qu’elle venait de lui dire, mais le cœur qui battait à ses oreilles venait déjà emmêler tout c’qu’il avait pourtant écouté avec sérieux. Il s’appelait comment, son copain, déjà ? A part qu’il était grand, l’artiste avait déjà tout oublié, et les deux mains qui s’étaient enlacées l’une l’autre nerveusement étaient venues attraper chaque bras d’Alex. « Pour moi, tout le monde est grand, tu sais. » qu’il murmura tout en essayant discrètement de jeter un œil hors de leur cachette. « S’ils en ont après toi, c’est hors de question que ce soit toi qui fasse diversion, ok ? » son visage lui faisait de nouveau face, et un sourire confiant au-delà de la raison était revenu se tracer sur ses joues. « j’vais y aller moi, et toi tu cours rejoindre ton grand copain. »
« Ils ont pas pu aller bien loin, si j’dois retourner tout c’putain d’entrepot, ça m’fait pas peur. » et les gestes avaient suivi les mots, des planches avaient volées dans la seconde et ça aurait très bien pu être celles derrière lesquelles Alex et Archie étaient cachés. « Vous pouvez courir, mais vous pouvez pas vous cacher! » la voix et les pas s’étaient rapprochés dangereusement, et quand des doigts s’étaient posés sur le bord du paravent qui les cachait, un « go ! » silencieux s’était formé sur les lèvres d’Archibald avant de la décaler énergiquement sur le côté et d’un grand coup d’épaule, fit basculer le paravent, le tapis et lui même en avant dans le but de faire gagner du temps à la brune pour qu’elle puisse fuir la menace. Et dans un fracas mélangeant bois, poussière et exclamation de surprise derrière le panneau en bois, Archie se laissa porter dans sa chute dans l’espoir que son poids et celui du portant incapaciterait au moins un des poursuivants.
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Re: S'il vous plaît... dessine-moi un mouton !
Lun 22 Fév 2021 - 15:19
Celle qui a raté plus qu'un épisode
Malgré la situation quelque peu tendue, j’arrive a sourire a Archie et a le trouvé vraiment sympathique. Il ne le sait pas mais sa façon de ne pas paniquer m’aide a garder la tête froide. Difficile en ayant été agressée il y a peu de ne pas penser au pire si ca tourne mal. Je ne suis pas encore remise de ce que j’ai subi et aucune intention de revivre cela. J’arrive même a esquisser un début de rire quand il commence a m’annoncé qu’il n’est pas homosexuel avant de comprendre que je parlais de moi. Rassure toi Archie, je ne le suis pas plus que toi, le souci, c’est que je dois bien être la seule dans le hangar a le savoir.
Je me raidis un peu quand il me touche l’épaule et, après les quelques secondes de panique dus a ce contact physique qui me surprend, j’arrive a me reprendre et ne me dérobe pas, avant de lui serrer la main en essayant d’avoir un sourire confiant. On va s’en sortir. Pas le choix. Nos mains restent jointes comme celles de deux gosses qui espèrent fuir le surveillant et savent qu’ils vont forcément se faire prendre tôt ou tard. Les hommes qui nous cherchent se rapprochent de plus en plus. Je suis prête a exécuter mon plan quand Archie me surprend en refusant. C’est courageux, voir stupide, et surement que je devrais accepter sa contre préposition, si cela marche et qu’ils décident de le suivre lui, je m’en tire a bon compte… sauf que… ca serait dégueulasse.
Je sais que je devrais m’en foutre, mais, surement un trop plein de culpabilité, je n’y arrive pas complétement. J’ai beau me dire que je le force a rien, que c’est dans mon intérêt ; ca coince. Je n’ai pas le temps d’y réfléchir plus qu’un bruit, trop proches a mon gout, me fait, a nouveau sursauter, et cette fois, nous n’avons plus le choix, la menace est presque sur nous.
Quand il donne le signal et part en cavalant, je le guette des yeux, les poursuivants ne se posent pas de questions sur le fait qu’il en manque un a l’appel et mordent a l’hameçon. Je n’aurais plus qu’a partir tranquillement de mon coté mais, je n’y arrive pas. Je peste contre moi-même de cette prise de risque stupide en entendant le grabuge qu’il fait, car s’il arrive bien à faire tomber un obstacle sur deux de nos poursuivants, le 3e est déjà prêt à bondir sur lui.
« Et merde…»
Officiellement, je dirais que c’est pour la pièce qu’il a dans le sac et ferais comme si je m’en souvenais a cet instant précis. Je me redresse et lance un couteau au même moment ou un badaud me bouscule, c’est bien le moment ca !!! Non seulement mon arme ne touche pas la cible, mais en plus elle fini pas loin de la tête d’Archie que je regarde avec un « oups désolée » muet.
Au moins, j’ai toute l’attention du 3e qui se tourne vers moi, me regarde et… OH PUTAIN NON !! Je le connais !! Mais… oh non non !!! Lui faut pas qu’il survive car a sa tête je vois qu’il percute aussi la même chose que moi. Ouai mon gars, on s’est déjà croisé, toi t’étais dans une cage pour être vendu et moi je te filais de la bouffe et tu m’as même mordu en me traitant de salope, du coup… ton assiette est restée un peu loin de toi et moi j’ai pas été agréable. Je le sens un peu rancunier dans son regard ! Ces esclaves qui ne savent pas rester esclave ou mourir sans faire chier, je vous jure.
« Laisser tomber le type, faut choper la fille, et je la veux vivante… »
Je n’aime absolument pas le sourire qu’il m’adresse ni le ton plein de promesse que je ne sens pas du tout qu'il a. Sans savoir si je vais dans le bon sens pour viser l’entée, consciente que je dois absolument en faire taire un des trois, je tente de partir. Avant que celui qui m’a reconnu me mette la main dessus, je pars comme une fusée, fière de moi, je me retourne pour être sûre que les trois suivent et que Archie soit tranquille quand je me cogne dans un étale et me vautre royalement, la tête la première et sans discrétion.
- HRP:
- Jet de lancé: 9/8
Jet de vitesse: 1/6
Jet d'agilité: 10/7
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