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Ven 5 Fév 2021 - 11:36


NOAH ALEXANDER SMITHtell me more about you

prénom(s) : Noah, Alexander
nom : Smith
date de naissance : 11/01/1990
âge : 31 ans

ville de naissance : Salem, Oregon
métier : Vendeur en téléphonie
groupe : New Eden

avatar : Liam Hemsworth

what i am

qualites
Modeste
Curieux
Calme
Loyal
Sincère
defaults
Étourdi
Jaloux
Méfiant
Rancunier
Têtu
Equipement :
Hormis ses outils lorsqu'il est amené à travailler sur un chantier de construction ou de réparations, Noah n'a pas vraiment d'équipement à proprement parler. Il ne fait pas partie de ceux qui sortent à l'extérieur du camp et n'a donc aucune raison de posséder une arme quelconque. Le seul objet qu'il garde toujours avec lui est un vieux bracelet de cuir qu'il garde toujours au poignet. C'était un cadeau qu'il avait reçu de sa tante à ses dix-huit ans, seul souvenir physique qu'il a de sa famille.
   
Details physiques :
Mesurant 1m91 pour 89 kilos, on ne peut pas vraiment dire que Noah soit du genre maigrichon ou discret physiquement. Du genre grand, fin et sec, il ne faut toutefois pas le sous-estimer car le trentenaire ne manque pas de force et de muscles. Blond aux yeux bleus, Noah porte toujours une barbe bien entretenue et tente au mieux de prendre soin de son apparence. Ce n'est pas par vanité, simplement parce qu'on lui a toujours appris à faire ça pour bien présenter aux yeux des autres. En tout cas, il n'a pas vraiment de signe physique particulier lorsqu'on le voit ainsi. Un homme tout ce qu'il y a de normal, en somme.

N'ayant jamais eu l'occasion de se faire de tatouage ou de piercings, Noah n'a donc rien de particulier non plus au niveau des ornements de sa peau. La seule chose qui vient "abîmer" le tout est une petite collection de cicatrices. La plus importante est certainement celle qui court le long de sa hanche droite, juste au-dessus de l'os du bassin. Elle date de son enfance, lorsqu'il avait essayé d'escalader une maison avec des amis. Manque de chance, il a chuté et s'était retrouvé empalé sur l'une des pointes de la palissade en bois juste en dessous de lui. Les autres sont quelques petites entailles faites au cours de sa survie, trônant sur son torse, ses avant-bras et son abdomen par ci par là. Rien de bien impressionnant en somme.

Psychologie

Modeste:S'il y a bien une chose que Noah ne fait pas, c'est de se lancer des fleurs. Quoi qu'il ait pu faire, il ne cherchera jamais à en tirer un quelconque mérite et ne se vantera pas. Se mettre en avant ne fait pas partie de ses habitudes et il a même plutôt pour habitude de se déprécier au quotidien.

Curieux: Que cela soit au sujet de ce qui peut se raconter autour de lui ou bien simplement pour apprendre toujours d'autres choses, Noah a toujours été du genre à mettre son nez partout. Un peu touche à tout, c'est même pour ça qu'il n'avait jamais réussi à suivre un quelconque cursus d'études supérieures abouti. Il aime vraiment essayer de nouvelles choses, n'étant jamais fermé à l'inconnu.

Calme: Chercher le conflit, s'énerver pour un oui ou pour un non, faire des vagues, ce n'est vraiment pas dans ses habitudes. Plutôt du genre à essayer d'apaiser les choses, il faut dire qu'il y arrive même plutôt bien. Il faut vraiment le chercher pour parvenir à lui faire perdre le contrôle de ses émotions, et il vaut mieux ne pas en arriver à ce point.

Loyal: Quel que soit l'engagement pris, Noah fera tout ce qui est en son pouvoir pour tenir sa parole. Lorsqu'il s'attache à une cause ou à une personne, il lui est parfaitement dévoué et ne se questionne que peu quant à son implication.

Sincère: Ce qu'il pense finit toujours par franchir la barrière de ses lèvres. Le trentenaire n'est pas du genre à cacher des choses, préférant toujours la franchise à l'hypocrisie. Mais sa sincérité s'étend même à ses actes, car lorsqu'il fait quelque chose pour quelqu'un c'est toujours parce qu'il en a envie et en ressent le besoin et non parce qu'il y a été forcé. Ou du moins, lorsque cela vient de sa propre initiative.

***


Étourdi: Il fait partie de ces gens que l'on peut appeler "tête en l'air", car si celle-ci n'était pas accrochée à ses épaules il serait capable de l'oublier dans une autre pièce. Adepte malgré lui des oublis à répétition, ce n'est pas de la mauvaise volonté mais uniquement parce qu'il semblerait que son cerveau ne soit pas décidé à retenir grand chose.

Jaloux: Étant du genre à avoir une réelle crainte de l'abandon, Noah en est arrivé au point de développer une jalousie assez importante. Non pas qu'il envie ce que les autres possède, mais il exprime une certaine peur qu'on lui vole ce qu'on a. Notamment au niveau des personnes qui l'entourent.

Méfiant: Étroitement lié au point précédent, sa méfiance se situe surtout au sujet des gens qu'il ne connait pas, de peur qu'ils puissent lui dérober les liens qu'il a avec les gens qui l'entourent. Son vécu récent n'a certainement pas aidé, puisqu'il n'a jamais su qui était le responsable de ce nouvel abandon. Il est donc difficile d'obtenir la confiance de Noah dans un premier temps, ce qui parait relativement logique lorsqu'on y pense. Qui peut réellement accorder une chose aussi importante avec facilité?

Rancunier: Lorsqu'on lui fait quelque chose ou que l'on s'en prend à ses proches, Noah n'est pas du genre à oublier. S'il ne va pas chercher l'affrontement direct, les choses resteront pourtant gravées dans son esprit pendant bien longtemps et il est capable de tenir rigueur d'une broutille pendant un temps indéfini.

Têtu: Une fois que le blond a quelque chose en tête, on peut dire qu'il ne l'a pas ailleurs. Difficile de lui faire oublier l'idée qu'il a eu s'il pense qu'elle est bonne (ou même s'il sait qu'elle est mauvaise mais qu'il est déterminé à la mener à bien).




Story of survival

Pre-apocalypse

On ne peut pas vraiment dire que je suis du genre à être l'enfant unique super gâté et chouchouté par ses parents au point d'en devenir un gamin insupportable à souhait. En fait, je suis le dernier né d'une famille de cinq enfants. Et encore, je ne suis le dernier que parce que – malheureusement – les deux grossesses de ma mère ayant suivi ma naissance se sont soldées par des fausses couches. Ouais, sinon on aurait vraiment pu monter une équipe de baseball à nous tous. Ou presque. Ouais il en aurait quand même encore manqué deux, mais à défaut on pouvait monter une équipe de basket en tout cas ! Enfin bref. Je m'appelle Noah Smith, je suis né le 11 janvier 1990 dans la ville de Salem, et je suis capricorne ! Non, toujours pas le plus intéressant ? Bon d'accord, on se concentre.

On était une famille modeste, avec peu de revenus. Moi j'étais le seul garçon et du coup j'avais quatre grandes sœurs. Je vous raconte pas le nombre de fois où j'ai été victime de leurs délires de m'habiller en princesse ou en poupée quand j'étais tout petit juste pour s'amuser. Alors oui, ça a l'air super drôle comme ça mais ça l'est beaucoup moins une fois qu'on remet la main sur les vieilles photos. Le genre de truc qui fout bien la honte quoi.

J'ai pas vraiment à me plaindre de mon enfance. Même si toute ma famille était relativement occupée par le fait d'essayer de ramener de l'argent à la maison, ils mettaient tous un point d'honneur à bien s'occuper de moi. J'ai toujours été plus mûr que les autres garçons de mon âge, peut-être parce que j'ai toujours été entouré par des gens qui étaient obligés de travailler dur pour avoir de quoi mettre un repas sur la table chaque jour jusqu'à la fin du mois. D'ailleurs, chacune de mes grandes sœurs a commencé à travailler après les cours dès qu'elles en ont eu l'âge. Alors on va dire que ça responsabilise au moins un peu quoi.

Le problème c'est que j'ai compris un peu trop tard que la raison pour laquelle tout le monde travaillait autant aussi c'était pour essayer de couvrir les frais médicaux des soins dont avait besoin mon père. Et en fait je m'en suis rendu compte que quand j'avais huit ans, et qu'il est décédé d'un cancer colo-rectal métastasé dans les os et le foie. En toute franchise, ça a vraiment été une épreuve très difficile pour moi. Et pour toute la famille en fait. Forcément, j'avais jamais vu ma mère et mes sœurs aussi tristes. C'est le genre de situation qui fait un choc, tant à cause de sa propre peine qu'à cause de ceux qui nous entourent. En tout cas moi c'est comme ça que je l'ai vu.

Malheureusement, la réalité nous a bien vite rattrapés. Bizarrement, les crédits n'attendent pas qu'on ait pu faire notre deuil pour réclamer qu'on les rembourse. Mais avec un salaire en moins dans les revenus de la famille, c'était de plus en plus compliqué. Tout le monde accumulait les heures supplémentaires, on se serrait tous la ceinture mais... Je me sentais inutile. Profondément. Alors j'ai fait ce qui me semblait le plus logique. Si on avait moins besoin de dépenser d'argent pour acheter de la nourriture, on aurait de quoi rembourser l'argent qu'on devait. Donc j'ai commencé à voler des aliments dans les magasins. Toujours en assez petite quantité pour ne pas me faire repérer par les gérants ou la sécurité, ni par ma famille. Le tout c'est d'être discret et d'avoir une gueule d'ange, comme on dit.

Au début je trouvais vraiment ça difficile et un peu honteux. Mais à force de voler encore et encore, j'ai fini par aimer ça. A trouver que ça faisait monter un peu l'adrénaline et forcément ça m'a donné envie de plus. Non pas que je me suis lancé dans le grand banditisme ou ce genre de choses, mais... Disons qu'il m'arrivait de plus en plus souvent de voler des choses à mes camarades à l'école. Là par contre, ils étaient bien plus attentifs. Donc les problèmes ont fini par arriver. Convocations après les cours, heures de colle, réunions avec ma mère – ou à défaut l'une de mes plus grandes sœurs – voilà ce qui a suivi quand je me suis fait dénoncer. C'était vraiment pas cool. Et du coup je me faisais remonter les bretelles. Logique, en soit. Mais je faisais ça pour aider. C'était la seule manière de le faire après tout. Alors j'ai promis d'essayer de me tenir à carreaux. Mais j'ai bien dit « essayer »...

Quand j'avais douze ans, franchement les choses s'étaient apaisées. J'avais réussi à me restreindre au strict minimum question vols – oui parce que notre situation financière était toujours pas devenue mirobolante avec le temps – histoire de ne pas me faire choper. Sauf que parfois, on a beau faire tous les efforts du monde, ça marche pas à tous les coups. En même temps j'avoue que j'avais peut-être visé un peu trop gros. Aller piquer directement dans le camion de livraison de la cantine... Non, mauvaise idée. Le problème c'est que je m'en suis rendu compte un peu trop tard.

J'ai été pris en flagrant délit par l'un des livreurs. Résultat ? Convocation directe chez le principal avec appel immédiat de ma mère. Je me sentais déjà assez merdeux comme ça de la faire quitter son travail à cause de moi, mais le pire était à venir. En fait, ma mère n'est jamais arrivée à l'école. A défaut, c'est Myriam – ma plus grande sœur – qui est venue me chercher avec l'air le plus colérique que j'ai jamais vu. Encore une fois, j'ai été le dernier à comprendre pourquoi. Sur le chemin de l'école, ma mère avait eu un accident de voiture. Un feu rouge qu'elle n'avait apparemment pas vu et la collision a été intense. Beaucoup trop. Ce qui lui a valu de finir dans le coma. Elle aurait pu perdre la vie ce jour là. Par ma faute.

Inutile de préciser que la culpabilité qui pesait sur mes épaules était énorme. Et elle n'a fait qu'augmenter le jour où toutes mes aînées ont décidé d'un commun accord qu'aucune d'elles ne voulait devenir ma tutrice légale. Parce qu'elles me tenaient pour responsable de ce qui était arrivé à notre mère. J'étais totalement d'accord avec elles. Sauf que je me suis senti profondément rejeté. Abandonné. Et ça a cassé quelque chose en moi.

C'est Alicia – ma tante du côté de mon père – qui a été désignée comme tutrice. J'avais que douze ans, alors il fallait forcément quelqu'un. Le truc c'est que moi qui avais toujours été très proche de mes quatre frangines... j'ai vraiment eu l'impression d'être abandonné quand elles ont coupé tout contact avec moi. A filtrer mes appels, raccrocher quand elles entendaient ma voix si j'appelais en masqué ou avec un autre téléphone... Elles ne voulaient vraiment plus rien savoir de moi. Et ça a vraiment pas aidé.

Au moins, on peut pas dire que j'aie beaucoup à me plaindre malgré tout. Sur mon quotidien, je veux dire. Ma tante s'occupait vraiment de moi comme si j'étais son propre fils. Puisqu'elle n'avait pas de mari et n'avait jamais eu d'enfant, elle projetait ce manque sur moi. Et c'était presque du donnant-donnant. Moi ça me faisait du bien parce que j'avais besoin qu'on s'occupe de moi pour que ça atténue un peu ce sentiment d'abandon ancré en moi. Elle avait ce besoin de distribuer de l'amour à un enfant. Bon, j'étais déjà ado, mais ça marche quand même.

Le plus surprenant dans tout ça, c'est qu'elle a réussi à me remettre plus ou moins dans le « droit chemin » pour tout ce qui concernait les vols et mon comportement en général. Franchement ? C'était agréable de ne plus avoir besoin de me cacher tout le temps, de craindre qu'on remarque ce que je faisais et d'avoir droit aux réprimandes habituelles. Alors comme c'était devenu une habitude par le passé, ça avait fini par disparaître complètement. Pas en un claquement de doigts, certes, mais quand même.

Le temps a passé, et j'ai fini par atteindre la fin de ma scolarité. J'ai eu mon diplôme, même si ça n'a pas été de tout repos. Sincèrement ? J'ai de gros problèmes de concentration. Je suis toujours distrait en cours, j'oublie de ramener mes affaires, de noter certaines choses, et j'en passe. La seule chose qui m'a vraiment aidé à obtenir les faveurs des différents professeurs au lycée était que j'étais le capitaine de l'équipe de foot. Et vu que l'entraîneur plaçait beaucoup d'espoir en moi, il faisait tout son possible pour attendrir ses collègues. J'ai eu de la chance que ça fonctionne. Mais bon, l'essentiel est d'avoir eu mon diplôme, même si c'était de justesse.

Après mon diplôme, j'ai voulu me lancer dans les études supérieures. Grâce à mon bon niveau en sport, j'ai pu obtenir une bourse grâce au foot pour intégrer une université que j'aurais certainement jamais pu me payer autrement. Et que j'aurais jamais osé me payer non plus d'ailleurs, même en ayant les moyens de le faire. Simplement parce que je me souvenais que trop bien de cette période où on devait se priver de tout. Et j'entendais encore parfois les voix de ma mère – dont je n'avais plus jamais eu de nouvelles à cause de mes sœurs toujours aussi rancunières – et de mon père répéter qu'il ne fallait pas dépenser de l'argent qu'on n'a pas. Logique, en soit.

Mais le souci, c'est que je voulais toujours étudier d'autres matières. Parce que tout m'intéressait. Sauf que j'arrivais à me spécialiser en rien. Encore une fois, la seule chose où j'ai réussi à m'investir pleinement c'était dans le sport. J'étais peut-être plus capitaine de l'équipe de foot comme au lycée, mais j'avais ma place. C'est d'ailleurs grâce à ça que j'ai été repéré par des recruteurs professionnels un jour. Ils m'ont donné rendez-vous pour un entretien. C'était vraiment l'opportunité en or. Le genre qui n'arrive qu'une fois dans une vie. Et on se souvient tous de ce que je disais sur moi plus tôt. Que je suis extrêmement distrait, ce genre de choses ? Oui... Bah à cause de ça j'ai complètement oublié ce fameux rendez-vous. Totalement. Comme si on me l'avait jamais donné. Enfin jusqu'à ce que ce soit trop tard. L'occasion m'est passée sous le nez, comme au plus grand des abrutis.

J'avais perdu toute chance dans le seul domaine où j'arrivais à être bon. Et ce n'était pas avec mes « réorientations » perpétuelles au niveau de mes études que j'allais réussir quelque part. Alors j'ai dû me faire une raison. Trouver un métier « alimentaire » qui me permettrait au moins de ne pas être un boulet pour ma tante. J'ai donc quitté la fac à vingt-deux ans pour me trouver un boulot comme vendeur en téléphonie dans un centre commercial de la ville. C'était pas super bien payé, mais au moins ça rapportait un peu d'argent. J'allais pas cracher dessus. Et si ça ne me permettait pas de déménager de chez ma tante, au moins j'ai pu rencontrer beaucoup de monde. Des filles avec qui j'ai essayé d'avoir des relations qui – comme à chaque fois sans que je sache pourquoi – finissaient toujours par être rompues par celles avec qui je sortais. C'est là que j'ai rencontré ma meilleure amie, Kamala. Une jeune femme de mon âge, vivant chez ses grands-parents et terminant ses études pour devenir infirmière.

Le temps a encore une fois passé, j'ai continué de travailler au même endroit, vivant toujours chez ma tante à vingt-cinq ans. Mais c'était pas plus dérangeant que ça. Des amis j'en avais pas beaucoup, surtout parce que peu comprenaient cette tendance que j'avais à toujours être distrait. Mais Kamala, elle, était toujours là. Quel que soit le jour, quelle que soit l'heure, elle a toujours été là pour moi. C'est pour ça qu'au début du mois de septembre 2015, quand elle m'a demandé de l'accompagner vers Seattle pour quelques semaines de vacances avant qu'elle n'ait son entretien professionnel un peu plus au sud de l'Etat, j'ai pas hésité à lui dire oui. Sauf que je sais pas si j'ai eu raison de le faire...

Post-apocalypse

Octobre 2015: Puyallup, WA | Puyallup Historical Society at Mecker Mansion

Après avoir passé quelques semaines à découvrir Seattle avec Kamala, on avait fini par aller à Puyallup - la ville dans laquelle elle devait avoir son entretien d'embauche. Franchement, on pensait pas que d'un simple entretien pour aller bosser comme infirmière au Kaiser Permanente Puyallup Medical Center, les choses allaient tourner au vinaigre à ce point là.

D'abord, y'a eu son rendez-vous qui a été annulé parce que apparemment ils avaient trop de travail à gérer d'un coup, puis... ensuite il y a eu tout ce bordel. Au début j'y croyais pas trop. Je me disais que c'était surtout des histoires que les gens colportaient simplement pour se rendre intéressants. Mais le jour où l'armée a débarqué un peu partout et que les médias ont commencé à uniquement diffuser des messages d'alerte et de recommandations... Forcément, on avait plus trop le choix que d'accepter l'évidence.

On a pensé à essayer de rentrer chez nous, de retourner à Salem pour rejoindre nos familles. Mais le problème c'est qu'on avait pas de voiture puisqu'on était venus en avion. Et comment dire que ceux qui quittaient la ville n'étaient pas vraiment très enclins à prendre deux inconnus en stop avec eux dans leur fuite. Tout ce qu'on pouvait essayer de faire, c'est tenter de joindre nos familles par téléphone pour les prévenir. Leur demander de rester à l'abri, savoir comment ça se passait chez eux. Le problème c'est que tout le monde a certainement eu la même idée. Les lignes étaient saturées et du coup... On a jamais pu avoir de leurs nouvelles. Ni donner des nôtres.

Alors pendant deux semaines, on s'est retranchés dans le motel où on était installés pendant notre séjour. Le Motel Puyallup - tout simplement. C'était vraiment pas la joie et je dois dire que le fait d'être les seuls à être restés dans cet endroit donnait vraiment un air lugubre au bâtiment. Au moins, on a pu se servir des différents distributeurs de nourriture pour nous ravitailler, arrivant bien vite à la conclusion que casser la vitre serait bien plus simple que de faire glisser des dollars à l'intérieur chaque fois qu'on avait besoin de quelque chose.

Mais au bout d'un moment, alors qu'on cherchait toujours un moyen de trouver un meilleur endroit où rester, des gens sont arrivés au motel. Des policiers de la ville, à en juger par leur uniforme. Ils récupéraient les gens qui étaient encore présents en ville, alors que celle-ci avait majoritairement été désertée. Plusieurs bâtiments de la ville avaient été réquisitionnés pour en faire des lieux de rassemblement, et nous on s'est retrouvés au Mecker Mansion, avec neuf autres personnes.

Printemps 2016: Eatonville, WA | Eatonville Baptist Church

On en a passé du temps dans ce manoir. Je pensais vraiment pas qu'on allait réussir à tenir aussi longtemps. Les flics qui s'occupaient de notre sécurité se chargeaient de tout. C'était même eux qui sortaient pour nous trouver de quoi manger, nous ravitailler, et j'en passe. Nous ? Au fil du temps on est devenu plus nombreux. D'autres « safe zones » de la ville sont tombées et on a récupéré certains survivants de ces endroits là. Parfois c'était simplement à cause du manque de nourriture, parfois aussi à cause des difficultés apportées par l'hiver et le fait que les denrées commençaient à se faire rares.

Forcément, au cours de l'hiver, les deux agents de police qui nous encadraient ont tout de même fini par avoir besoin d'aide à l'extérieur. Alors tout comme deux autres hommes du groupe - Doug et Greyson - j'ai été désigné pour aller affronter ces fameux morts dont j'avais seulement entendu parler. Que parfois j'entendais grogner la nuit lorsqu'ils passaient près du manoir. Que parfois je pouvais apercevoir par une fenêtre. Et bon sang ce que je me souviens du premier jour où je me suis retrouvé face à l'un d'eux. J'avais peur, forcément. Parce que j'avais jamais tué personne moi. Mais comme on dit, y'a une première fois à tout. Et on finit par s'habituer. Tout simplement parce que c'est devenu une question de survie.

Quoi qu'il en soit, au début du printemps on était arrivé à environ 18 personnes vivant dans le manoir. Autant dire que c'était beaucoup trop pour pouvoir se sentir encore à l'aise. D'autant plus que les vivres se faisaient de plus en plus rares dans les alentours puisqu'on piochait dedans depuis plusieurs mois maintenant. La seule solution viable était de partir. Trouver un autre endroit où nous installer, en évitant au maximum les grandes villes pour limiter les risques. En tout cas, c'est ce qu'on pensait.

Prenant la direction du Sud, notre destination avait été établie à Eatonville. Ce qui ne nous aurait pris que quelques heures en voiture il y a encore quelques mois a fini par nous prendre plusieurs semaines à pied. Parce qu'au fil de notre périple, nous avons rencontré à plusieurs reprises des hordes de morts, plus ou moins grosses. Mais il est clair qu'on n'était pas de taille. C'était loin d'être de tout repos. D'autant plus que parfois, on ne peut pas tout contrôler. Et c'est seulement à quinze - sur les dix-huit du départ - que nous avons fini par atteindre Eatonville.

Tout avait l'air parfaitement désert. De quoi nous laisser l'espoir d'avoir peut-être trouvé l'endroit qui nous permettrait de nous reconstruire un endroit où nous installer durablement. Vu son emplacement et la vue dégagée sur les alentours que cette position offrait, nous nous sommes établis à la Eatonville Baptist Church. L'essentiel pour moi était que Kamala était toujours présente à mes côtés et en bonne santé. C'est un peu égoïste en un sens, mais je crois qu'on finit tous par le devenir à un moment donné.

Ete 2017: Eatonville, WA | Eatonville Baptist Church

Je crois qu'aucun de nous ne s'attendait vraiment à ce que notre nouveau point de chute dure aussi longtemps. Qu'il soit viable à ce point et nous permettre réellement de nous installer ici durablement. Et pourtant, force est de constater qu'on s'est tous trompés. Non seulement on a réussi à rester dans cette église, mais en plus on a même réussi à trouver les matériaux nécessaires pour construire des barricades faites de bois et de métal autour du bâtiment et de son parking. Ce qui nous laisse un bon terrain pour installer ce dont on a besoin.

Une tour de garde a été installée à l'avant du bâtiment, sur le parvis de l'église le long de la barricade, et une autre à l'arrière. Bon, c'est très rudimentaire parce qu'on a fait ça avec ce qu'on a trouvé, mais franchement je suis surpris qu'on ait tous réussi à aussi bien nous organiser. La chance d'avoir une ancienne architecte avec nous certainement. Qui sait faire de bons plans. Et c'est sûrement aussi grâce à une énorme dose de motivation qui nous a permis de ne pas baisser les bras malgré les nombreux échecs au début de nos constructions.

L'essentiel, c'est de se dire qu'on a réellement réussi à faire quelque chose de durable ici. Et on a même réussi à installer deux petits potagers sur les zones d'herbe qui entourent le bâtiment. De quoi nous permettre d'avoir un peu moins besoin de nous poser des questions sur comment faire pour alimenter tout le monde. Parce que bon, quinze personne, ça en fait quand même des bouches à nourrir.

Printemps 2018: Eatonville, WA | Eatonville Baptist Church

L'hiver a été rude mais par chance, si presque tout le monde a été touché par la grippe à un moment ou à un autre, aucun n'a attrapé une forme suffisamment grave pour être dans un état critique. Alors certes, les choses étaient plus que compliquées pour nous lorsque la majorité des membres du groupe étaient malades et avec quarante de fièvre, mais grâce à Kamala je pense qu'on peut dire qu'on a évité le pire. C'est certain qu'elle a bien plus d'utilité dans un groupe comme ça que moi. J'en ai pleinement conscience.

Quoi qu'il en soit, lorsque les beaux jours sont revenus, d'autres survivants sont passés dans la zone. Un premier groupe d'une dizaine de personnes, puis un autre de cinq personnes. Si au début j'étais personnellement prêt à les considérer comme de potentiels ennemis, les autres ont décidé de leur laisser une chance. A croire qu'ils ont bien fait, enfin je crois, parce qu'ils nous ont rejoint en fin de compte - après avoir passé un certain temps en ville à montrer qu'ils ne cherchaient évidemment pas les emmerdes.

Passer de quinze à trente personnes, c'était vraiment pas facile au niveau de l'organisation des couchages et tout ça. Surtout par rapport aux vivres, qu'on a dû rationner le temps de trouver une solution pour nourrir tout le monde. Enfin, c'est les aléas de la vie comme on dit. Quoi que, de la survie plutôt.

Automne 2018: Eatonville, WA | Eatonville Baptist Church

Peut-être que les choses se passaient un peu trop bien pour nous. Que le karma ou je ne sais quelle autre force invisible a décidé qu'il fallait nous punir pour quelque chose qu'on avait fait par le passé. J'en sais rien moi, j'essaie juste de trouver une raison qui pourrait expliquer une telle malchance et surtout aussi soudaine. Peut-être qu'on était juste trop bien installés et que ça a commencé à faire des envieux. J'en sais rien à vrai dire. Mais c'est la raison la plus probable de tout ça.

Une nuit, nous avons été attaqués par un groupe d'autres survivants. Des pillards, qui devaient être une bonne dizaine. Certes, on était trente, mais ils sont parvenus à faire d'énormes dégâts. La nuit a été longue et franchement je crois qu'on était pas nombreux à vraiment penser qu'on pourrait s'en sortir. Mais en fin de compte, après avoir éliminé plus de la moitié de leurs membres, les autres ont pris la fuite. Peut-être qu'on aurait dû les poursuivre mais franchement on avait mieux à faire.

De notre côté, les pertes ont été lourdes. Une dizaine de morts - certains au cours de l'attaque et d'autres dans les jours qui ont suivi à cause de leurs blessures et du manque de matériel médical à disposition - sans compter nos barricades qui ont été plus que mises à mal. Alors, après avoir enterré nos défunts - les ayant bien évidemment achevés au préalable pour éviter qu'ils ne se relèvent - il a fallu repartir à la recherche de matériaux pour reconstruire nos défenses avant l'hiver. Parce que bien évidemment, sans ça, les ennuis n'auraient fait que se multiplier.

Mars 2019: Walla Walla, WA | Camp de New Eden

L'hiver a vraiment été compliqué. Au sens où lorsque les beaux jours sont revenus, nos réserves de nourriture étaient à sec. Et tous autant qu'on était, notre état était vraiment pitoyable. Certains étaient malades depuis plus d'un mois d'un truc qu'ils auraient normalement dû évacuer au bout d'une ou deux semaines grand maximum. D'autres commençaient à faire des malaises à répétition par manque de nourriture. C'était - par exemple - le cas de Kamala également. A mesure que les semaines passaient, je la voyais se dégrader à vue d'oeil.

Puis un jour, alors qu'on avait dû faire un peu plus de chemin que d'habitude en dehors de la ville pour essayer de trouver des vivres, notre petit groupe de ravitaillement est tombé sur d'autres survivants. Et autant dire que... Wow, ils étaient vraiment sur-équipés par rapport à nous. Je pense que tous les quatre - puisqu'on était que quatre à être sortis - on s'attendait à ce qu'ils en profitent pour nous dépouiller voire même nous forcer à leur indiquer leur camp pour totalement nous éradiquer.

Comment dire que la surprise a été totale lorsqu'il nous a été proposé de les écouter nous parler de leur camp. L'endroit où ils vivaient. A l'aide de photos, ils nous ont prouvé leurs dires, ont étayé le fait qu'effectivement une vie presque normale était possible là-bas. C'était plus que tentant. Mais on pouvait pas prendre la décision pour tout le monde. Sincèrement? La mienne était déjà prise. Avec l'état de Kamala, on pouvait pas se permettre de faire la fine bouche. Alors... Quoi qu'il arrive, je comptais dire oui pour nous deux.

On avait eu droit à quelques jours pour en discuter entre nous avant que les autres de New Eden ne reviennent nous voir pour avoir notre verdict. Et d'un commun accord, ayant tous bien conscience de la précarité dans laquelle on se trouvait, on a accepté de les rejoindre. C'est comme ça qu'on a fini par déserter Eatonville pour faire une longue route jusqu'à Walla Walla. Et là... Autant dire que ça avait plus rien à voir avec le reste.

Décembre 2019: Walla Walla, WA | Camp de New Eden

Au début, je pensais vraiment que ce serait un sentiment qui finirait par s'estomper. Qu'avec le temps, j'arriverai à me faire aux différentes règles de cet endroit. Mais a l'évidence, l'expression "la première impression est souvent la bonne, surtout si elle est mauvaise" est loin d'être fausse. Plus de six mois ont passé et je ne suis toujours pas à l'aise avec leur manière de faire. La façon dont ils voient et traitent les femmes, leur espèce de fanatisme au sujet de leur chef... C'est presque malsain. Mais si au début j'avais un petit côté rebelle qui s'était manifesté en moi, j'ai bien vite appris qu'il valait mieux que je garde toutes mes petites envies de révolte bien au fond de mon esprit. Ce n'est pas une question de lâcheté. Simplement d'instinct de survie. Mourir par et pour ses convictions... Je suis pas si j'y suis prêt.

Et puis évidemment, parmi ces règles, il y a aussi celle de trouver une femme dans les plus brefs délais pour aider à reconstruire une nouvelle société en enfantant au plus vite. Encore un truc avec lequel je suis pas spécialement d'accord. Malheureusement, on a tous fait le choix de venir ici de notre plein gré. Et il est un peu tard pour faire machine arrière.

C'est pour éviter à Kamala d'avoir à être promise à un illustre inconnu que je lui ai proposé de se marier avec moi. C'est vrai qu'elle avait l'air hésitante, mais elle a fini par accepter. Du coup c'est ce qu'on a fait, à la fin de l'automne. Et maintenant, nous voilà mariés. A devoir essayer d'assumer tout ce qui va avec dans cette communauté.

Mai 2020: Walla Walla, WA | Camp de New Eden

Mariage pluvieux, mariage heureux c'est ça hein? Et bah j'ai eu beau me marier sous la pluie, ça n'a rien changé du tout. Les premières semaines, tout se passait bien et Kamala avait l'air de bien s'accomoder à ce nouveau mode de vie. Evidemment, dès que je rentrais du travail, je lui filais un coup de main à la maison sans qu'on le dise à personne. Après tout, ce qui se passe entre nos murs ne regarde que nous non? Enfin, j'imagine.

Sauf que peu de temps après, elle a commencé à s'énerver de plus en plus rapidement. D'après elle, il faudrait que je cherche à avoir plus. A gagner plus, obtenir un travail plus glorieux que simplement ouvrier sur un chantier. J'y peux pas grand chose moi, si ce que je faisais avant n'a plus aucune utilité aujourd'hui. Alors forcément, j'ai dû apprendre autre chose et à l'évidence c'est bien dans un métier physique que j'ai le plus de chances de parvenir à quelque chose de correct.

Mais c'était pas assez pour elle. Je manquais d'ambition, et je ne sais combien de fois les disputes ont éclaté entre nous. D'abord de temps en temps, puis presque à chaque fois qu'on s'adressait la parole. Elle refusait qu'on ait un enfant, ou du moins que je sois le père. Parce qu'elle ne voulait pas qu'il soit "mou" comme moi. Elle disait qu'elle aurait préféré finalement épouser quelqu'un de plus ambitieux et avec plus de moyens. La grande joie, quoi.

Septembre 2020: Walla Walla, WA | Camp de New Eden

Je sais pas trop s'il aurait été possible d'imaginer que les choses se passent de cette manière. Un beau matin, je me suis levé comme d'habitude pour me préparer pour aller bosser. Et on a toqué à la porte. Quand j'ai ouvert et que je suis tombé sur plusieurs hommes de la milice, j'ai vraiment pas compris. J'ai cru que j'avais fait quelque chose de mal, mais bien vite j'ai compris pour qui ils venaient. Kamala. Elle avait été accusée d'adultère - ou du moins de tentative - car elle avait fait des avances répétées à un homme d'une caste supérieure. J'ai pas vraiment bien compris les tenants et les aboutissants de toute cette histoire. Parce que dans le fond, je me suis vraiment senti comme un con.

Après avoir été arrêtée, il n'a pas fallu longtemps pour qu'elle soit jugée. Et bien évidemment, le verdict était qu'elle était coupable. Menée au pilori, flagelée puis excisée, elle a fini par être disgraciée bien qu'elle clamait son innocence dès qu'elle le pouvait.

Pourtant, j'arrivais pas à m'empêcher de ressentir encore une fois ce profond sentiment d'abandon. Le même qui m'avait déjà marqué quand j'étais plus jeune et que mes soeurs m'ont tourné le dos. Après tout, elle disait bien qu'elle souhaitait quelqu'un de mieux que moi. Alors... Et si elle avait vraiment sauté le pas? Ce que j'ignorais bien évidemment - et que j'ignore toujours - c'est que l'homme qui l'a accusée l'a fait uniquement car elle avait refusé ses avances à lui. Qu'il voulait la punir pour ça. Mais cette histoire restera certainement secrète pour toujours...

Janvier 2021: Walla Walla, WA | Camp de New Eden

Comme toujours, on réapprend à vivre quand on perd quelque chose ou quelqu'un. Je l'ai toujours fait et je continue donc sur cette même voie. Pourtant, comme j'aurais dû m'y attendre, un homme ne peut et ne doit pas rester célibataire. Surtout pas s'il est encore vigoureux et en large capacité de procréer. C'est pour cette raison que cette jeune femme m'a été présentée. Elle venait de récemment perdre son mari et se retrouvait donc veuve. Mais en âge d'être mère.

Un mariage arrangé, en quelque sorte, à l'ancienne. Mais sincèrement, je n'ai aucune envie de précipiter les choses. On voit bien ce que cela a donné avec Kamala alors que je la connaissais depuis de longues années. Alors du coup, je prends mon temps. J'essaie surtout de la connaître, d'apprendre à la comprendre, et j'en passe. Après tout, je cherche pas à obtenir une esclave ou je ne sais trop quoi, comme certains le font ici. Mais ça, c'est mon problème. Reste juste à voir de quelle manière sa famille verra ça aussi...


Survie

Travaillant sur les chantiers divers et variés, on ne peut pas dire que je puisse me permettre d'être un lève-tard ou de n'avoir aucune hygiène de vie. Je me dois d'entretenir mon corps pour être prêt à travailler sérieusement sans risquer de ne pas avoir la force de faire telle ou telle chose. On peut dire que la plupart de mes journées sont rythmées par le travail, n'ayant pas spécialement de hobbie particulier. J'adore lire, même s'il m'arrive souvent d'oublier que j'en ai commencé un et donc d'en entamer un autre. Ce qui fait que je finis par ne plus m'y retrouver.

Et puis il y a cette fille qu'on m'a présenté. Je suis jeune, elle aussi. On ne peut pas vraiment dire qu'on ne sait pas pourquoi on nous a fait nous rapprocher. J'essaie d'apprendre à la connaître, et du peu que j'ai pu voir pour l'instant elle a vraiment l'air d'être une fille bien. J'en serais presque désolé pour elle qu'elle se retrouve à devoir se mettre avec un type comme moi. Enfin, on verra bien. Mais disons que je ne suis pas spécialement le meilleur choix qui existe.

time to met the devil

• Pseudo (sur internet) : Krakinioul
• Âge irl : 25 ans
• Présence : Autant que possible
• Personnage : Inventé [X] / scénario/prédef [ ]
• Comment avez-vous découvert le forum ? Oui
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? Oui
• Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum Oui [ ] / Non [X]
• Crédits (avatar et gifs) Tumblr

• Code du règlement He who sat on it had the name death

fiche (c) langouste.
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Re: It's only beginning

Ven 5 Fév 2021 - 11:38

Rebienvenue le beauf :MisterGreen:


On my skin
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Jacob E. Ross
Jacob E. Ross
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Re: It's only beginning

Ven 5 Fév 2021 - 11:48

Rebienvenue futur époux :smile34: :smile42:


Balance and control. Without them,
chaos will kill you.

Phoebe L. Ross
Phoebe L. Ross
The Sentinels | Left Hand
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Re: It's only beginning

Ven 5 Fév 2021 - 14:16

Ouuuuuuh (très bon choix de prénom)

Je ne pourrais pas profiter de ta plume ici mais amuse-toi bien avec ce nouveau môsieur !
(Je suivrais quand même ses aventures)

Re re re re re re re re re re re re re re *tousse* Bienvenue! :smile2:
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Re: It's only beginning

Ven 5 Fév 2021 - 14:21

rebienvenuue ♥


Freedom
IN MY HEAD
A SOUL ON FIRE AND A WILL TO LIVE

Elliot Müller
Elliot Müller
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Re: It's only beginning

Sam 6 Fév 2021 - 10:05

Hop c'est bon "tonton" ! drama
Bon jeu ! :MisterGreen:



Bienvenue chez  New Eden


Tu es maintenant validé(e) ! Tu vas pouvoir commencer à survivre sur l'île.

Si tu as la moindre question supplémentaire, tu peux contacter le staff par MP pour de plus amples informations.


Pour en apprendre un peu plus sur ton groupe, tu peux :

Découvrir la présentation de New Eden
Découvrir la partie vie de groupe

Afin que ton intégration se passe bien :

• Pense à passer par ici pour demander les caractéristiques de ton personnage.
• Poste ta fiche de lien pour trouver des copains
• Mais aussi tes annexes
• Et pour te lancer dans l'aventure viens faire une demande de RP !
• N'oublie pas non plus de recenser ton/tes PNJ.

N'hésite pas non plus à venir faire un petit tour dans le FLOOD et sur la CHATBOX, nous serons contents de t'y accueillir !

Le staff au complet te souhaite une excellente apocalypse et un très bon jeu sur TWD
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Re: It's only beginning

Sam 6 Fév 2021 - 10:07

Reeeeee !!! :smile34: :smile34: :smile34:
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Re: It's only beginning

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