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Léhna Voyce
Sam 13 Fév 2021 - 1:51
what i am
Protectrice Altruiste Sens de l'humour Digne de confiance Persévérante Impulsive Curieuse Méfiante Franc Impatiente | Au campement, elle ne sort jamais sans son sac à dos kaki en tissu, ce dernier s'ouvre par son sommet une fois l’élastique détendu, protéger des mains malveillantes par deux lanières en cuir noir qui orne le couvre-chef. Le nécessaire pour son épanouissement se trouve à l'intérieur, son carnet rempli de feuilles blanches du moins certaines puisqu'elles s'amusent à dessiner les paysages ou personnalité du camp. Ses crayons à papier sans lesquelles elle ne pourrait s'exercer mais aussi une gourde toujours remplit d'eau, celle-ci grise comme le fer mais elle est en réalité en inox. Un paquet de chewing-gum à la menthe pour toujours avoir une haleine fraîche, accompagné de son stick à la fraise pour hydrater ses lèvres, elle qui aime prendre soin d'elle, autant mourir belle. Son audiocassette qui est toujours rattachée à son casque dont la mousse est d'un orange vif, ça lui permet de se détendre et de vider son esprit. Elle aime y attaché son k-way noir très léger avec des ficelles blanches, pour se couvrir de la pluie ou d'un vent violent qui pointerait le bout de son nez. Au niveau de sa cuisse, cramponner à son jean, son étui en cuir lui serre légèrement la peau mais elle y garde précieusement son petit couteau dont la lame est aussi tranchante que ses mots. Elle ne part jamais sans son bâton en bois, rigide, rien ne peut le casser sauf le temps. Il a des fines gravures à son long, qu'elle a faites elle-même pour personnaliser son arme mais il est muni également d'une pointe aiguisée, qui tranche la chair avec aisance et habilité. Elle ne transporte que des armes blanches, afin d'être rapide et silencieuse lors de ses attaques. Dans sa caravane installée près d'un arbre pour lui faire de l'ombre par temps de forte chaleur, elle a très peu de meuble aimant dynamiser l'espace. Une bassine toujours remplit d'eau pour faire sa vaisselle, des rangements en bois pour faciliter le passage restreint, un canapé qui faisait angle qu'elle a transformé en lit en rajouter des palettes en bois puis des coussins et matelas. Des plaids qui lui servent de couverture pour être à l'aise, à l'entrée elle attache ses armes sur le mur afin d'être prête pour se battre si on attaque le camp. Mais aussi son petit dressing, vraiment petit qu'elle a fait elle m'aime sur l'ancienne table à manger, préférant prendre de la place pour ses affaires et manger sur son lit ou dehors. Elle s'habille avec simplicité, dans son dressing on y verra le plus souvent des débardeurs qui lui arrivent à son nombril ou des t-shirts avec des logos imprimés, des jeans clair parfois troué mais aussi des joggings en tissu épais pour dormir. Elle affectionne particulièrement les gros pulls, l'hiver elle ne met presque que ça avec sa veste en cuir noire ou celle en jean étanche. Elle a plusieurs sous-vêtements, du plus confortable au plus séduisant, du tissu épais pour ses périodes jusqu'à sa dentelle, de la culotte au tanga. Quelques accessoires comme une écharpe en laine ou l'autre en tissu plus délicat, ce qui va avec son bonnet jaune ou ses casquettes. Des ceintures pour maintenir ses pantalons a sa taille. Elle n'a que trois paires de chaussures, une paire de new balance beige et une paire de nike blanche qui était sa marque favorite mais aussi des bottes de randonnée kaki qui lui rappel souvent les militaires, elle permette un confort lors de ses expéditions. Sur le petit meuble à côté du dressing, elle étend ses artifices, comme sa crème pour le corps, son lot d'eye-liner, son parfum, ses bijoux et rouge à lèvres. Tant de chose futile mais utile à ses yeux. Mais surtout la seule photo qu'il lui reste de ses parents, ainsi que la montre cassé de son père. Même si elle c'était jurer de jeter le pochon, elle ne l'a pas fait et garde avec elle quelques têtes de beuh. Dans la salle de bain étroite de sa caravane, elle a installé une douche solaire de camping en toile fin de 20L qui contient un pommeau, grâce à ça elle peut se laver avec de l'eau froide ou chaude à sa guise, il faut juste la faire chauffer avant de l'enfourner dans le sac. Elle s'en sert également pour le petit robinet de cabine en angle afin de se laver les dents. Elle aime la propreté et c'est bien pour ça que tout est minutieusement ranger. Chaque gain de place est acquis et pour remplacer le savon industriel, elle se contente des savons en bloc qu'elle accumule dans le petit placard mural avec quelques brosses à dents neuves mais aussi du fil dentaire et une brosse à cheveux. Quand elle sort du camp pour diverses raisons, elle s'équipe de ses armes mais change de sac à dos, un autre qui est plus robuste et qui transporte plus d'affaire. Un sac à dos de randonnée bleu foncé qu'elle a trouvé dans un magasin de sport, ce dernier a une grande poche centrale mais aussi d'autres plus petites a ses flancs lui permettant de ranger des petits bibelots. (stick à lèvre, mouchoir, pile...) Elle se sert des élastiques qui entourent le sac pour ranger son bâton juste en dessous son sac de couchage enroulé. A chaque expédition, elle surveille à ce qu'il ne manque aucune affaire : - Lampe torche avec des piles de rechange - Sa gourde en inox - Kit de « premier secours » (pansement, désinfectant, paracétamol, bandage et presse, pince à épiler) - Son carnet et crayons - Une bombe de peinture pour taguer - Un sifflet - 3 Barres aux céréales - 1 boîte de conserve - 1 allume feu - Carte routière de la région - Les bibelots : Stick à lèvres, mouchoir, cure-dent, chou-chou Elle n'est pas bien grande, à vrai dire elle se trouve légèrement petite avec son 1m67. Sa corpulence n'est pas des plus fines comme on pouvait voir dans ses magazines anciens où les filles avaient des tailles dites parfaites. Autrefois elle jalousait quelque peu leur apparence, aujourd'hui elle s'assume pleinement avec ses formes et ses courbes de femme. Malgré qu'elle n'est pas une grande poitrine avec son 95C du moins les mesures de l'époque, elle les trouve parfait, rond et bien en forme, ils ne tombent pas et ne pointent pas non plus pour rien. Elle arrive à trouver facilement des brassières dans les magasins pas encore délabrés et même qu'elle se fait souvent plaisir, rapportant de la lingerie en dentelle, pour se plaire dans un premier temps, à elle-même désireuse de garder cette part de féminité mais aussi pour plaire aux autres, si jamais un jour elle partage une part de son intimité. Grâce au sport qu'elle pratiquait et qu'elle pratique encore d'une certaine façon, sa peau est ferme au niveau de ses bras, de son ventre, a ses cuisses bien charnues, jusqu'à ses mollets. Seul son fessier bombé est plus tendre au toucher, malgré les fines vergetures blanches à ses côtés, démontrant une croissance accrue lors de son adolescence. Elle est d'apparence douce, pleine de gaieté avec son teint laiteux mais ça cache bien son tempérament de feu, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds aussi facilement, ce qui explique sa légère ride au front, entre ses deux sourcils, elle qui adore communiquait ses émotions avec. Un mécontentement et son sourcil droit se soulèvent vers les cieux. Souvent on pourrait croire qu'à cause de ça elle juge les autres mais c'est seulement une autre façon de se protéger et de démontrer qu'elle n'est pas si facile à atteindre. Son petit nez fin peaufine l'ensemble de ses traits et quand elle se met à sourire de ses lèvres pulpeuses et rosées, aussi rare que cela soit-il, ses pommettes bien garni remonte en trompe jusqu'à ses yeux, faisant apparaître la célèbre ride dite du «lion». Malgré ses dents blanches et bien alignées, la profondeur de ses émotions se dégage dans son regard et elle aime en jouer, en appliquant de l'eye-liner qu’elle garde en réserve, un semblant de beauté ressort de cette noirceur. Ses pupilles marron, s'éclaircissent quand le soleil caresse sa peau, donnant une tout autre dimension à son regard sombre. Elle n'aime pas quand on la complimente, elle trouve que ça sonne faux chez les autres, comme ci c'était seulement une marque de politesse. Sa chevelure mi-longue, dont la racine est foncée, vire au blond jusqu'à ses pointes mais elle est bien trop souvent ébouriffé à cause du temps, même si cela lui déplaît, ça donne son lot de charme. |
Psychologie
Elle se trouve souvent impatiente, elle n'aime pas attendre pour rien, allée droit au but si vous voulez lui reprocher ou dire quelque chose, les marques de politesse son délaissé dans l'ancien monde. Comme ci l'impatience ne lui suffisait pas, l’impulsivité la guette de pied ferme. Chaque fois qu'un sujet lui déplaît ou que l'injustice frappe sous ses yeux ébahis, elle ne manque pas de dire ce qu'elle pense quitte à être excessive. Gard a ce qui vient dicter ses agissements ou tenter de la piqué, votre ego risque de disparaître aussi vite que l'humanité.
Autrefois elle aimait bavarder de tout et de rien, même si le sujet l'ennuyait un peu. Elle aimait se livrer, parler de ses sentiments à cœur ouvert mais ça c'était avant, son enfance la déchirer, la humilier. Enfermer dans les vestiges de son passé, malgré les efforts fournis et ce sentiment d'être passé à autre chose durant ses années lycées, cela ne fait que cacher la noirceur installée dans son cœur, cette souffrance bien trop enfouie dans son esprit, pour ne jamais révéler cette triste vérité.
Elle n'a plus confiance envers les autres et parfois envers elle-même, doutant de la sincérité de tous, pour ne jamais souffrir, elle ne s'ouvre jamais. Mais la vie c'est de s'ouvrir aux autres et parfois tomber, être triste, surmonter l'échec, pour mieux rebondir. Seulement ça, elle ne l'accepte pas et c'est ce qui l’entraîne dans les ténèbres, elle ne le voit pas mais elle s'éteint à petit peu feu. Même son sourire et son amusement rare ne sont qu'un masque a double tranchant.
Elle s'efforce de bâtir cette carapace qui la blesse bien plus qu'elle ne la protège mais son instinct lui, la pousse sans le vouloir à aider les autres, leur besoin passe bien trop souvent avant le sien.
Même si elle ne donne pas sa confiance, on peut avoir la sienne en retour. Véritable tombe pour garder les secrets, même sous la torture, on pourrait entendre seulement l'écho de son rire enroué, comme si elle avait vécu pire qu'un ongle arraché. Une certaine aisance dans ses paroles, facilite l'échange avec les autres pour les faire parler, une oreille attentive et à l'écoute, prête à donner des conseils à quiconque en a besoin malgré son manque parfois de maturité.
Si elle donne sa confiance à quelqu'un, celle-ci sera intransigeante envers lui,un seul faux pas et c'est l'échec, perdant à jamais cette assurance autrefois donner. On dit souvent jamais deux sans trois mais avec elle on parle seulement d'une seule fois. Ne jamais refaire deux fois les mêmes erreurs, voilà son dicton, la persévérance lui donne une force accrue pour avancer seul et si elle est accompagnée, elle donnera sa vie pour les protéger. Comme si elle n'avait peur de rien à présent, son sang reste froid et son esprit clair face au danger.
Elle n'aime pas être dépendante de quelque chose et encore moins de quelqu'un, malgré sa seule relation amoureuse qui n'a duré qu'un temps. Elle a toujours peur de s'attacher aux autres et encore plus maintenant avec toute cette insécurité, car à ses yeux, attachement rime avec souffrance. Elle a déjà perdu tout ce qu'elle avait et rien qu'a l'idée de reperdre un être cher, augmente cette boule a son ventre, au creux de ses reins, qui l’oppresse sans cesse, comme ci un jour elle sortirait dans une marrée de sang.
Elle ne le dira jamais mais si quelqu'un tente d'en découvrir plus sur elle, sans rester figé sur la première impression donner, c'est avec incertitude mais bonheur qu'elle s'ouvrira a petit pas, car dans le fond qui n'a pas besoin d'être aimer.
Pour cela, elle n'hésite pas à prendre soin d'elle malgré les temps qui courent, elle ne veut pas s'enlaidir, préférant mourir oui mais mourir belle. Même si ça peut en surprendre plus d'un, cette beauté qu'elle veut instaurer en mettant de l'eye-liner, du vernis noir ou bordeaux, du stick pour hydrater ses lèvres, de la crème pour adoucir sa peau et même jusqu'à s'épiler les sourcils ou mettre du parfum, tout ça en réalité, c'est une habitude qu'elle a prise depuis son enfance, afin d'éviter les insultes sur son physique et si c'était encore le cas, elle aurait plusieurs raisons d'affirmer le contraire.
Story of survival
Pre-apocalypse
- Je me souviens encore de ses sanglots, la douleur disparaît plus vite que ce qu'on veut bien croire. Bon c'est vrai, j'ai souffert pendant cinq heures pour réussir à faire sortir cette petite tête mais je ne peux qu'être fière.
Elle me regarde dans les yeux, lorsqu'elle s'en amuse et dans un fin sourire, un éclat de rire retendit. Tout le monde écoute avec attention, la fameuse histoire du jour de ma naissance. Je ne l'ai jamais trouvé particulièrement drôle à vrai dire mais je suppose qu'avec quelques verres de vin dans le conteur la perception des choses change. J'aime les voir sourire, ils ont l'air si heureux, leurs visages d'ange me réchauffent le cœur et avec eux, je suis vraiment chez moi. Même si j'aime être le centre de l'attention parfois, ce coup-ci, je me languis la fin de l'histoire. Les repas de familles même en petit comité, c'est tout le temps l'heure des révélations et je dois dire, j'ai hâte de savoir ou était mon oncle Steve la nuit dernière. Avec sa mine affreuse, je pense qu'il était en bonne compagnie et je semble être la seule à avoir remarqué ce petit suçon qu'il a dans le cou, à croire qu'il a encore seize ans. Il y a aussi ma tante Abigail avec son mari enfin du moins, son mari du jour j'ai envie de dire, j'ai l'impression qu'il y en arrive des nouveaux chaque week-end, du coup je dois plutôt parler d'amant, ça sonne mieux même si le terme n'est pas exact. Fin bon il faut dire, chacun vie son deuil comme il l'entend et rien que pour ça, je l'admire, elle ne montre jamais ses faiblesses et garde toujours la tête haute. Ça fait déjà deux ans qu'il est parti mais je le sais, elle ne l'a pas oublié, souvent elle m'en parle même si elle s'amuse à dire que je suis trop jeune pour comprendre, pour ma part je trouve qu'à dix-sept ans, la douleur est plus intense puisque c'est les premières fois qu'on la ressent.
D'après le regard lancé par mon cousin, je crois bien être grillée sur mon inattention à l'histoire.
- Oui fière, à part quand elle ramène des mauvaises notes ou sort tous les soirs...
Oui merci papa, je sais très bien que je t'ai déçu la nuit dernière mais pour lui répondre sans faire la rabat-joie, je lève mon verre vers lui pour boire une gorgée, dieu que ce vin est bon. Il n'aime pas trop ce que je suis devenu, après je ne peux pas lui en vouloir, il a toujours été très vieux jeux et en ce moment je ressemble plutôt à cette fille égoïste et superficielle qu'on peut voir dans les films d'adolescent, il faut dire celles qui regardent ça...manque cruellement d'amour-propre, qui arrive à croire à ces histoires surjouées sans déconner, presque pire que les films de noël.
- Aaah ça pour boire elle tient bien de sa mère, je t'avais dit de te méfier de cette buveuse de sang.
- Allé aller, je continue mon histoire, je vous jure que la suite est super drôle.
Avant de continué, elle s'enivre une nouvelle fois de ce délicieux nectar tout en regardant Steve, après qu'il est dévoilé sa véritable nature d'ivrogne. Les lèvres imbibées d'alcool, elle continue son histoire le teint rosée et ses pupilles dilatées qui brillent face aux flammes dansantes, des bougies parfumées, placé au centre de la table.
- Une fois que le monstre est sortie, je me retourne vers toi chéri et là tu étais pâle mais pâle. Faut dire, qu'on s'attendait pas à ce qu'elle vienne maintenant et la banquette non plus d'ailleurs on a dû la changer directe, même au savon le sang ne partait pas! Mais le plus drôle c'est quand il est tombé au sol, lui qui m'avait venté ces mérites.
- Pour ma défense, je n'avais rien mangé et on était perdu depuis un bout de temps, aussi quelle idée d'être parti sur un coup de tête en road trip à travers le Montana vers la fin de ta grossesse.
Quelle éloquence mon père, même avec un coup dans le nez, il arrive à s'exprimer avec grâce. Il faut dire que l'art de la langue ça le connaît, il est professeur d'art dramatique et enseigne l'art du théâtre. D'après ma mère, ça lui donne du charme mais je pense que quelle que soit sa profession, un blond aux yeux bleus, qui ressemble aux jeunes surfeurs de la plage chaque fois qu'il détache ses cheveux, ferait craquer la terre entière. Ma mère en est l'opposée, ses longs cheveux bruns bouclés, ressort ses yeux verts pétillants sous sa frange rideaux, cachant légèrement l'arrêt de son nez. Ils ont la quarantaine mais ils paraissent toujours plus jeunes, à voyager depuis leur rencontre autour du monde. Leur recette miracle « l'amour » mais le vrai attention, pas ce dans les films ou c'est fort, agressif et impulsif non celui qui dure longtemps, plein de douceur et de spontanéité et surtout de fidélité. Pour eux il n'existe rien d'autre que ça, alors quand ils ont su que j'étais en couple, chose que je ne voulais pas, j'ai eu le droit à des ramassis de questions sans fin. Seul problème c'est que je ne l'aime pas.
Le dîner se termine dans des éclats de rires et des assiettes vides, les chocolats noirs proposés par ma tante on l'air délicieux, je refuse, je ne veux pas exploser le dernier bouton de mon jean. Je débarrasse la table même s'ils discutent encore, pour faciliter le rangement de demain, je leur dis au revoir avant de disparaître silencieusement dans le couloir, refermant la porte de ma chambre derrière moi. Il est tard, ma vision est quelque peu trouble quand je m'étale sur mon lit en agrippant mon téléphone sur ma table de chevet. L'écran m'éblouit et j'ai du mal à lire les notifications, seul l'appel manquer de ma meilleur amie Sarah m'interpelle.
Je souris en pensant à elle, parfois j'ai l'impression d'en être attiré plus que je ne devrais bien l'être mais je me contente d'écouter son vocal qu'elle m'a laissé. Sa voix semble enrouée comme ci elle cachait un sanglot de culpabilité, mon sourire persiste quand même car j'aime l'entendre, seules mes lèvres se figent, crispé l'émotion me manque. J'ai le souffle coupé, un air glacial m'entoure, l’obscurité m'envahit à petit feu et me consume, mon téléphone tombe sur l'oreiller alors qu'elle braille encore en fond mais mes pensées s'évaporent et je reste figée dans cet espace clôt ou le manque d'air se fait ressentir. Ce même sourire s'élargit assez pour me faire mal aux joues et je commence à rire sans savoir pourquoi, rire jusqu'aux larmes sans m'arrêter et je me tortille dans mon lit par ce fou rire, quand je sens cette goutte sur ma joue descendre jusqu'à mon lobe, je réalise enfin et je m’effondre en sanglots. Mon corps se tord de douleur, l'ivresse libère mes émotions et je m’engouffre dans ce coussin prêt de moi, pour hurler ma peine. Comment ils ont pu me faire ça, pourquoi, pourquoi eux et surtout elle.
Mars 2007 – Primaire Vancouver - 9 ans
Il est tôt quand je me réveille et ma première déception de la journée fut le manque crucial de céréales dans mon paquet. Je regarde la montagne à travers les baies vitrées de mon salon, pas de télévision chez nous, seule la nature suffit et peut-être contemplé. J’entends encore ma mère criée mon nom pour que je cours me préparer avant d'être en retard pour l'école. Armée de mon sac à dos aussi lourd que moi et de mes bottes de pluie, je prends ma vie de jeune fille en main, en tirant sur mon guidon de vélo avant de partir en trompe derrière ma mère jusqu'à l'école. Ma deuxième déception fut de voir l'établissement au loin, je m'amusais tellement sous la pluie, les gouttes qui ruisselaient sur mon crâne me chatouiller jusqu'à ce que j'en rigole. Quelle idée d'avoir oublié mon k-way, heureusement malgré l'ancienneté du bâtiment, le chauffage marche sans problème.
C'est à la deuxième heure de cours, qu'un tambourinement de porte eut lieu avant de voir jaillir le directeur. Il y a une femme derrière son dos et quand il s'écarte, haut comme trois pommes, une jeune fille du même âge que le mien, s'avance timidement dans la classe, son regard river vers le sol. La première chose qui m'interpelle chez elle, c'est ses gants, pourtant on est à l'intérieur, à l’abri du froid. Ils nous la présentent en vitesse, sans empiéter sur le cours, avant de repartir vers le couloir, pour qu'elle puisse s’asseoir avec nous.
La sonnerie retentit enfin et tout le monde se ruent dehors pour être les premiers à la cantine sauf ce qui rentre chez eux. Sans rien dire, j'observe la nouvelle, pendant que mes amies apprennent à la connaître entre deux bouchées de viandes, faut dire qu'il me faut toujours un temps d'adaptation pour accepter quelqu'un. Seulement, j'entends les autres qui soufflent et hurlent sans retenue, quand d'un coup la nouvelle part en courant vers la sortie. Je ne comprends rien à ce qu'il se passe avant qu'un garçon m'explique leur découverte « épouvantable » à les entendre, j'ai cru qu'elle avait tué son chat.
Une semaine passe et elle reste de plus en plus dans son coin, je l’aperçois à peine comme si elle se cache quelque part à attendre que le temps passe pendant que nous jouons dans la cour. Mais un jour, alors qu'ils courent vers les toilettes de l'école située sous le préau, curieuse, je les suis en emboîtant leur pas. La nouvelle est présente aussi et je lui sourie, contente de la voir, lorsque je vois d'un coup son sac à la renverse, explosant au sol toutes ses affaires de cours et autres bibelots présents à l'intérieur. Des rires et moqueries rythmées l'acte, avant que l'un d'eux hurle à plein poumon « crapaud ! », après ça ils partent tous en courant fière de leur exploit chaotique. J'en reste figé, la naïveté disparue quand je compris la situation. Depuis le premier jour, elle est la muse des moqueries et enfantillage des autres et ça je ne l'ai pas vu. Mon ventre se tord, à l'écoute de ses sanglots et sa voix cristalline me hurle de partir avant qu'elle ne titube sur le carrelage froid et humide, les mains noués sur son visage. Je m’assieds auprès d'elle, ce qui lui arrache un grognement, avant qu'elle ne porte l'attention sur moi, elle renifle pour s'empêcher de pleurer davantage. Ses iris bleutés, sont consumés par l'explosion sanglante de ses yeux vitreux, remplies de larmes. Je sors mon cookie au chocolat encore emballé de ma poche, pour le lui tendre en souriant, je veux la rassurée, elle n'est pas seule. Hésitant à tendre sa main dénudée pour le prendre des miennes, c'est la que je vois ses verrues de toutes tailles sur ses doigts, je comprends mieux pourquoi ils lui donnent le surnom « crapaud » mais je trouve ça ridicule et pour lui faire comprendre, j'empoigne avant qu'elle ne puisse le faire, sa main afin de sceller fermement nos doigts. Malgré les petites bosses que je peux ressentir contre ma peau, je ne me défile pas, gardant celle-ci en la regardant.
- Léhna dis-je confiante, c'est en retour qu'elle me répond de bonté d'âme.
- Sarah
Ce jour-là, elle décroche son premier sourire envers moi et sans vraiment le savoir, notre amitié prit un autre tournant.
11/02/2014 – Vancouver - 17 ans
Le match est sur le point de ce terminer, Aaron envoie le ballon à Nate qui est démarqué. IL PERCE LA DEFENSE ET OUI IL LA FAIT LES LIONS SONT LES CHAMPIONS DE CE TOURNOI !!!!
La foule hurle la victoire des Lions les héros de l'école, tout le monde est réuni ce soir, le match le plus important de la saison a eu lieu. Malgré des débuts compliqués à cause de leur nouvel entraîneur, ils ont réussi finalement à s'imposer. Ils le méritent tellement, leurs hématomes, leurs bleus et leurs multiples fractures ne sont rien à côté de leur récompense aujourd'hui. Plusieurs sponsors sont là et les dernières années, viennent de s'offrir des chances pour de grandes universités. Je n'ai pas le temps de réaliser ou de reprendre mon souffle que des coups de canon aux couleurs de l'équipe explosent sur le stade, on entend partout les sifflements et les hurlements de joie des supporteurs, quant à l'équipe après avoir serré la main de leur adversaire par respect, ils portent de force le capitaine pour le soulever dans les airs. Je me mets à rire en voyant la tête de Nate quand il se prend les coups puissants de ses camarades contre lui, heureusement que sa coque de protection est solide mais je n'ai pas le temps de l'admirer qu'un regard accusateur se pose sur moi.
Mon coach m'attend pour la chorégraphie mise au point depuis des mois spécialement pour leur victoire, il faut dire que l'équipe de cheerleaders tient beaucoup à sa gent masculine. Une fois en place, j’entends la musique raisonnée dans les haut-parleurs du stade et je me déhanche à son rythme comme si je ressens ses vibrations. Je jette mes pompons en l'air pour clôturer la danse, mon regard se tourne vers Sarah la chef du groupe et elle nous félicite toute pour cet exploit. Les filles accourent voir les garçons après ça, avec l'espoir de recevoir un maillot de foot, une petite tradition stupide ici, si tu ne reçois aucun maillot de foot tu peux dire adieu à ta cote de popularité. Ça me fait doucement rire que tout le monde prenne au sérieux cette connerie mais bon comme d'habitude je fais semblant d'aimer et j'ai l'impression d'être bonne à ce jeu, faire semblant d'être quelqu'un d'autre, je n'ai pas le choix, la petite paysanne que j'étais, n'aurait jamais survie aussi longtemps.
Je ressens des picotements sur ma fesse droite, quand je réalise qu'on vient de me donner une fessée, je me tourne surprise et je vois Sarah exploser de rire face à ma réaction et surtout la tête que je devais faire. Elle s'approche de moi avec son petit rictus qui a tendance à révéler sa jolie fossette au coin de sa lèvre, dieu que ça me fait craquer parfois, elle est tellement belle que ça me donnerait des doutes sur ma sexualité.
- Toujours pas de maillot à ce que je vois. finit-elle part dire tout en montrant un maillot de foot sur son épaule et pas n'importe lequel c'est celui du meilleur quarterback, quelle audace, je la connais par cœur, elle me met aux défis de trouver mieux.
- Il faut croire que je leur fais peur, aucun n'ose m'adresser la parole et si quelqu'un le fait, le jour d'après il m'ignore complètement. Je comprends pas ce qu'ils ont avec moi. même si j'ai l'air calme, au fond de moi, je ne comprends pas réellement la cause de ces échecs cuisant avec les garçons, je veux dire, je ne suis pas non plus inintéressante à ce point. Niveau beauté je ne juge jamais personne mais je me trouve pour tant «normal », l'avis des autres le plus souvent je m'en contre fiche mais quand il est question de gagner contre Sarah, je suis la première à rager. Toujours avec son petit sourire fier, oui elle est canon et elle plaît à tout le monde d'accord mais pas besoin de faire la diva comme ça, s'ils avaient conscience de sa vraie nature quand elle n'est pas au lycée, ils fuiraient tous.
- A bah tient, je crois que tu vas recevoir un maillot finalement. son expression change subitement, comme si elle est en colère ou plutôt vexer, je n'arrive pas bien à déchiffrer ses émotions, elle n'est pas la première à avouer quoi que ce soit sur ce qu'elle ressent. Je relève mon sourcils surprise par la phrase de Sarah mais d'autant plus quand j'entends sa voix derrière moi, une voix que je connais que trop bien, celle de Nate.
- Quelqu'un ta fait un plaquage pour avoir une marque comme ça sur les fesses. Je me retourne vers lui quelque peu gênée par la situation, si il avait remarqué la marque, il devait sûrement regarder mes fesses depuis un bout de temps. Je garde un petit sourire en coin comme si j'étais faussement amusée, j'aime bien me faire désirée, surtout par Nate. Il a tout ce qu'il veut dans la vie et surtout les filles donc j'aime être la seule qui n'ai pas craqué au bout de deux jours. Mais il ne rigole pas, au contraire, un regard des plus sérieux s'ancre dans le mien, ses yeux noirs me fixe et je vois qu'il attend une réponse, la mâchoire serrée. Je hausse mes sourcils surprise, je me demande pourquoi il est énervé comme ça, après tout c'est juste une fessée.
- Ah ça non, c'est ma nouvelle annonce, une tape sur mes fesses en échange de maillot de foot, ça t'intéresse ?
Mon ton enjoué le déstabilise quelque peu, vu l’allée retour qu'on fait ses yeux vers mon bassin mais sans broncher il s'approche de moi lentement et je vois dans son regard qu'il est touché par ma réflexion, à croire que c'est vrai.
- Tu rigoles j'espère..Lehna. Je soupire pour me moquer, alors que je brise les quelques centimètres qui restent entre nous deux, pour apposer avec soin ma paume contre le creux de sa joue, sa mâchoire carrée me fait craquer, lorsque je m'amuse à m'aventurer dessus avec mon pouce. J’espère que ça le calme un peu avant de donner quelconque explication sur le sujet, surtout que je veux savoir pourquoi il est dans cet état.
- Bien sûr que je rigole, à quel moment je me fais toucher par n'importe qui. Je ne savais pas que tu avais aussi peu d'estime pour moi. C'est ça qui t'énerve, l'idée qu'on puisse me toucher. Je rigole à ma connerie, c'est impossible qu'il soit jaloux pour ça, après tout il ne m'aime pas enfin je crois. C'est vrai que j'ai un petit faible pour lui mais on est amis à la base et même si ça devient un peu bizarre ces temps-ci, il m'esquive presque ou devient distant quand je parle à d'autres garçons, alors que lui ne s'empêche pas pour aller voir d'autres filles. Je suppose donc qu'il se lasse.
- Ouais c'est ça qui m'énerve, j'aime pas savoir qu'il y a d'autres mec autour de toi, c'est bien pour ça que je dis à tout le monde de pas t'approcher. C'est donc lui, la réponse à mes « problèmes », je comprends mieux. Mais je suis sûrement entrain de rêver, il ne peut pas m'avouer ses sentiments, non c'est impossible, il n'est pas comme ça lui, il s'en fout de tout d'habitude. Mais je n'ai pas le temps d'agir ou de répondre, je ressens déjà ses lèvres humides contre les miennes, cette chaleur destructive envoie un signal d'alerte à mon cerveau qui ne semble plus répondre. Je me colle contre lui pour le rassurer, lui montrer que j'en ai envie et depuis un moment. Je me surprends moi-même lorsque je joue avec sa bouche et soupir quand sa langue trouve une faille entre mes lèvres. C'est délicieux de l'embrasser et j’espère qu'il ressent la même chose pour moi et le mouvement de sa main vers ma hanche, donne une réponse concrète à ma question. Le soir même, je débarque à la soirée des dernières années avec son maillot de foot et seulement des collants blancs qui remontent jusqu'à mes genoux, j'ai tellement bu que le lendemain, j'ai presque oublié que, j'étais en couple.
22/07/2012 – Maison D'été à Port Angeles - 14 ans
La météo a annoncé des beaux jours, le temps idéal il paraît, pour partir en vacances, ce qui réjouit mes parents. Mais cette année par manque de budget, ils décident de partir chez notre tante qui a une maison à deux pas de la plage. J'ai pris la décision d'emmener avec nous Sarah, pour qu'on puisse passer l'été ensemble, sans surprise, elle a dit oui de suite. Depuis notre rencontre aux primaires, on est devenu inséparable, toujours les premières à faire les pires bêtises au grand désarroi de mes parents. Ils ne l'aiment pas beaucoup, même-s'ils s’efforcent de le cacher, je ressens bien leur avis différent du miens à ce sujet. Le problème, ne vient pas forcément de son tempérament mais l'influence qu'elle a sur moi. J'étais simple avant, facile à vivre, je ramenais toujours des bonnes notes, je ne sortais jamais en douce et je ne répondais jamais à mes parents. Je m'amusais seulement avec un bout de papier et je ne râlais pas non plus de n'avoir aucune télé. L'art qui était l'une de mes passions, c'est transformer peu à peu en une chose que je reniais, pour finalement m'inscrire au même cours de danse que Sarah. L'emprise qu'elle a sur moi, s'amplifie d'année en année mais je ne suis pas la seule à changer, elle aussi devient plus mature et moins capricieuse, on évolue ensemble et c'est beau.
Ses vacances sont les plus belles de ma vie, entre la plage, les petites soirées pyjama organisée dans la chambre ou les confessions sur l'oreiller, tout semblent combler mes journées. Un soir alors que je commence à dormir, j'entends Sarah tourner en rond dans le lit, ce qui me réveille à chaque fois. Elle soupire longuement et assez fort pour que je le ressente contre mon visage, je ne connais pas sa position dans le lit, si elle est face à moi ou sur le dos mais une chose est sûre, sa respiration haletante saupoudrer ma peau. Quelque chose me chatouille le nez, avant que je sente la présence de Sarah tout près de mon visage, à moitié dans la bulle je n'ouvre pas les yeux même si je suis réveillé. Je ne sais pas si c'est mon imagination ou non mais j'ai ressenti le temps de quelques seconds, ses lèvres timides contre les miennes. Le matin même, je pense avoir rêvé et pour pas alarmer la situation je ne lui dis rien, je veux pas qu'elle se braque, notre amitié est la chose la plus importante pour moi en ce moment. L'été passe et les vacances se terminent, on s'est bien amusé, surtout à la soirée feu de camp organisée par le club de surf. Dans la voiture en direction de Vancouver, mon esprit repense encore une fois à ce soir-là et je ressens encore la chaleur de son souffle contre mes lèvres. J'essaye de mettre mes doutes de côté chaque fois qu'elle s'approche de moi et je me fais la promesse de jamais en reparler même si son comportement cette nuit là, ma profondément troubler.
04/08/2014 – Vancouver Rentrée - 17 ans
La pluie me réveille avant ma sonnerie de téléphone, mon esprit me dit de dormir encore quelques minutes mais je m'oblige à sortir du lit. Je marche vers ma salle de bain, en rasant les murs, comme je ne tiens pas debout. La lumière m'éblouit, je fais couler de l'eau, pour me nettoyer le visage, je sens les gouttes qui dégoulinent le long de ma peau. Je m'observe dans le miroir, mon teins pâle et mes cernes bien marqués, me donne l'impression d'être un chef-d’œuvre de Tim Berton. J'ouvre mes lèvres, pour lécher une goutte qui s'écoule de mon nez, son goût plus salé me fait prendre conscience que je pleure. Je regarde l'état de ma chambre à travers la porte et je me rend compte que j'ai passé tout le week-end à pleurer pour deux personnes qui n'en valent pas la peine. Je m’essuie le visage et m'efforce de trouver une tenue adapté pour la rentrer, génial, la photo de classe est cet après-midi et je ressemble à un mort-vivant mais le pire dans tout ça, c'est que je vais devoir affronter Sarah et Nate, je n'ai pas répondu à leurs appels, ni message envoyer depuis des jours.
Une fois prête, je prends mon téléphone sur ma table de chevet avant de descendre, mais j'ai le malheur de lever les yeux sur les photos que j'accroche au-dessus de mon lit, en prenant bien le temps de les observer, l'une d'elles est ma préférée, on peut voir Sarah et moi à une soirée complètement alcoolisée en train de s'embrasser. Elle date d'avant le lycée, avant ce merdier, on était si proche, on s'amusait tout le temps à faire croire qu'on sortait ensemble, on se défendait comme des sœurs et on s'aimait comme des amants. Je lâche une larme et je bousille mon maquillage que j'ai passé une heure à faire, la haine m'envahis quand j'essaye de réparer les dégâts, pour finalement descendre furieuse dans la cuisine.
Ma mère me sourit, elle tente une approche avec ses œufs brouillés et une petite blague mais je n'ai pas l'humeur à la fête et aux plaisanteries, je la salue à peine et je pars directement pour l'école. Sur le chemin, je repense que je n'ai pas dit au revoir à ma mère et je m'en veux, ces derniers jours je me suis remise en question et sur mon comportement avec mes parents. Sans le vouloir, ni le voir, je me suis éloignée d'eux, j'ai connu la crise existentielle de l'adolescente rebelle, leur leçon de morale m'ennuyait et j'avais l'impression d'être fausse avec eux, alors qu'on partageait tout.
En arrivant devant le lycée, je rejoins le groupe d'amis que j'ai en commun avec Nate et Sarah, soulagée de ne pas les voir avec eux, je fais semblant de sourire et on s'avance vers les classes pour le début des cours. Le professeur commence à faire l'appel quand ça toque à la porte, surprise, je les vois rentrer tous les deux en même temps dans la classe, s'excusant d'être en retard. J'ai un sentiment de dégoût et de haine en moi, planifiant déjà le futur meurtre que je vais faire, ils n'ont pas honte, après m'avoir chié à la gueule, ils se montrent ensemble. J'en casse presque mon crayon à papier et je détourne le regard pour ne pas montrer l'attention que je leur porte. Durant le cours, je sens très bien leur regard poser sur moi mais je m'en moque et à ce jeu je suis très forte, quand il s'agit d'ignorer les autres, d'ailleurs j'ai lâché mon plus beau jeu d'actrice en riant à la blague nul de Jake juste pour faire rager Nate.
La sonnerie annonce la fin du cours, je pars la dernière pour rendre ma dissertation et je finis par sortir quand je vois deux silhouettes qui s'approchent. J'agite le bout de mon nez, comme si je sens la merde arrivée et je pars dans la direction opposée, n'étant pas prête à une confrontation pour le moment. D'un coup je sens mon bras se faire attraper pour me stopper dans mon élan et sans surprise je vois le visage de Sarah devant le mien. Je retiens mon souffle, tout le monde nous regarde, je me retiens de lui en mettre une par simple principe et je la fixe sans rien dire, elle commence à blablater sur le fait qu'elle ne voulait pas coucher avec lui, que c'était une erreur, que notre amitié était plus forte que ça. Seul problème, j'ai des sentiments enfouis en moi pour elle, derrière notre amitié je le sais, il y a aussi de l'amour mais on le dit jamais, seul nos réactions démontre la chose.
Quand elle avait eu son premier copain, j'avais piqué une crise de jalousie car elle passait trop de temps avec lui, c'était le seul moyen pour qu'elle s'en sépare et quand c'était à mon tour d'avoir un copain, elle passait son temps à cracher sur lui ou lui faire la misère jusqu'à ce que je le quitte enfin. En grandissant, nos manipulations changent et on est plus vicieuse l'une avec l'autre quand il est question d'amour, notre amitié est trop toxique, on le sait mais on peut rien faire à ça.
Je lui laisse même pas le temps de finir son discours, que je lui donne une claque qui raisonne dans tout le couloir, toute ma haine découle à travers mes mots et je viens à la piquer sur le sujet de ses parents et de son adoption cachée. Je le vois dans son regard, elle est en colère et profondément triste, elle m'a piqué alors je la pique autant. On part chacune dans notre direction et je fais même pas attention à Nate qui tente d'ouvrir sa bouche. Il m'a trahi lui aussi mais ce n'est rien face à Sarah, ma plus grande peine à ce jour est de l'avoir aidé en primaire, j'aurai dû la laisser dans sa merde, ça m'aurait évité bien des soucis.
La journée de cours se termine et je rate l’entraînement après l'ordonnance de mon médecin que j'ai soudoyé, il est hors de question que je passe des heures en plus sous les ordres de Madame Sarah, elle peut mourir. Les jours passent et on échange aucun mot seulement des regards destructeurs, on s'attaque à coup de fausse rumeur et on fait marcher nos réputations pour qu'on soit toujours au-dessus que l'autre. On se détruit mentalement mais aussi physiquement, elle a déclaré la guerre en mettant des ordures dans mon casier, après ça tous les coups sont permis. Dans les vestiaires, je suis allé mettre du décolorant pour cheveux dans son shampoing, le résultat à fait rire tout le monde et moi la première, ses hurlements dans toute l'école, au vu de l'affection qu'elle y portait. Derrière tout ça, à chaque crasse que je lui fais, mon cœur ressent un pincement, je souffre à l'intérieur de ne pas être auprès d'elle et de n'être plus amie. Elle a brisé quelque chose en moi, je ne donne pas aussi facilement ma confiance, car j'ai constamment peur de m'ouvrir et d'être abandonnée. J'ai jamais pu croire qu'elle me fasse une chose pareil et ça me donne une leçon de vie, ne jamais faire confiance aux autres, plus jamais et je le sais, si elle m'a moitié a réussi à faire ça, tout le monde le peut.
01/01/2015 – Vancouver Jour de l'an - 17 ans
BONNE ANNEE !!!!
Tout le monde crie à l’unisson, des verres remplis d'alcool voltigent dans tous les sens et la vraie soirée peut commencer. J'ai déjà un nombre incalculable de verres dans le conteur et je compte pas m'arrêter là. Je rigole avec Stella, une amie depuis ma première rentrée au lycée, avant de me déhancher jusqu'à la cuisine, pour remplir ce verre déjà vide. Je dois sentir l'alcool à des kilomètres à la ronde mais je suis bien trop ivre pour le remarquer, je titube contre le comptoir et je sourie en voyant la vodka juste sous mon nez. Je la verse dans mon verre pour finalement combiné le tout avec du jus d'orange, le manque de soft est inscrit sur mes lèvres, quand je grimace quelque peu, la gorgée n'est pas bien passé. Je m'étonne de ne pas vomir vu tout l'alcool que j'ai ingéré mais je retourne dans le salon, qui s'improvise piste de danse. A vrai dire, il y a du monde dans toutes les pièces de la maison, tous aux rendez-vous, l'école entière est là, des dernières années aux premiers. Ça me fait sourire de voir autant de personnes autour de moi, quelques têtes familières mais ma joie est plus belle, quand je réfléchis au pourcentage minime, de voir débarquer à côté de moi Sarah ou Nate.
Je passe la soirée avec Stella, on gagne pratiquement toutes nos parties de beer pong et l'alchimie entre nous deux ne fait que s’accroître. Vodka ou non, je sens qu'elle se rapproche de moi et je ne vais pas refuser ses avances, après tout c'est une jolie fille et on a beaucoup de points en commun. On se met à danser à nouveau, je sens ses mains qui se baladent contre la peau dénudée de mes hanches et je soupire quand elle m'attire contre elle. Nos bassins s'épousent à la perfection et je peux sentir sa poitrine contre la mienne, je dois sûrement pointer à travers ma chemise blanche mais je m'en fou. Je commence à avoir chaud quand nos visages se rapprochent enfin, je sens de la chaleur sur ma lèvre inférieure comme si on venait de se donner du jus à cause de l’électricité statique. Je finis par l'embrasser en prenant les devants, je jubile au fond de moi et j'imagine secrètement la tête de Sarah en nous voyant. Je joue avec sa langue, douce et délicate, elle est timide mais je la pousse encore plus contre ma bouche, grâce à ma main qui poigne adroitement son crâne, mes doigts s'introduisent dans ses cheveux jusqu'à son cuir, je la caresse et lui ordonne de ne pas s'arrêter.
Contre toute attente, je sens une main qui entoure mon bras et me tire en arrière, surprise je lâche un crie camoufler par la musique et je démasque l'auteur de cet agissement. Je reste sous le choc quand je vois Sarah engueuler Stella en braillant des mots incompréhensibles elle aussi elle a du boire sans retenue. Je m'énerve contre elle quand elle insinue que Stella m'oblige à l'embrasser et je la pousse pour lui dire de partir, d'ailleurs je ne comprends pas pourquoi elle vient se mêler maintenant de mes affaires, elle qui me pourrit la vie depuis la rentrée. Je ne veux plus la voir, je pars ailleurs en trompe, furieuse de sa réaction et furieuse qu'elle s'introduit encore dans ma vie après tout ça, qu'elle vienne pour me chambouler l'esprit encore une fois, c'est injuste. Je n'ai pas le temps de passer la cuisine, que j’atterris sous la contrainte dans l'espace étroit du cellier plonger dans l'obscurité. J'entends la porte se claquer derrière moi et même sous l'effet de l'alcool je commence à avoir peur, je sais même pas avec qui je suis. Je n'ose même plus parler quand la lumière s'allume dans le fond, à mon dos, pour éclairer le visage colérique de Sarah devant moi. Elle bloque mon chemin jusqu'à la porte, n'ayant d'autres choix que de rester ici avec elle, sans avoir la moindre idée de ce qu'elle me veut.
- Tu n'as pas honte. Elle a vraiment dit ça, après tout ce qu'elle a fait pendant quatre mois, la peine qu'elle a causée et la haine que j'ai au fond de moi de l'aimer malgré tout. Elle me pointe du doigt en essayant de tenir debout, l'alcool dans son verre se verse légèrement sur le sol. Elle attend sûrement une réaction de ma part mais je compte rien dire.
- Pourquoi tu fais ça, à faire du mal. Tu – tu l'aimes c'est ça ? Tu penses qu'elle est meilleur que moi. Mon agacement se fait ressentir et je claque ma langue contre mon palais pour me forcer à me taire, elle ne peut pas gagner, pas comme ça, c'est trop facile de revenir des mois après pour pleurnicher car je m'approche de quelqu'un d'autre.
- Tu es trop méchante, tu t'en fous de ce que je ressens et de ma peine. Je ne peux plus me retenir, elle ose en plus mettre la faute sur moi, je craque et je la pousse assez fort pour qu'elle titube contre le mur avant de hurler contre elle et extérioriser tous ces mois où j'ai gardé ma haine en moi.
- Ta peine ?! Ta peine mais tu réfléchis deux minutes à ce que tu dis, quelle peine tu peux avoir, ce n'est pas toi qui as été trahi par ta meilleure amie, par ton âme-sœur comme une vulgaire merde. Je n'étais rien pour toi et je m'en rend compte maintenant, tu m'as fait le pire coup de pute, avec tous les garçons que tu pouvais avoir pourquoi, pourquoi Nate ?! Tu étais jalouse c'est ça, tu aurais pu me dire avant que tu le voulais, avant que je m'attache à lui mais le pire dans tout ça, c'est que lui je m'en fous, c'est toi le problème, je te hais, je te hais car malgré tout ça je t'aime encore et je m'en veux, j'arrive plus à me regarder dans le miroir, je devrais te haïr et te faire mal autant que tu m’en as fait mais rien que ça j'arrive pas, j'y arrive pas car moi je t'aimais réellement et j'avais de l'estime pour toi, moi j'étais sincère.
Mon verre d'alcool c'est complètement vider sur elle pendant que je parle et quand j'ai fini mon discours son manque de réaction me surprend presque, je viens de tout déballer et j'ai la haine qu'elle m’est obligée à le faire. Complètement en rage, j'agrippe ses cheveux et je les tire pour qu'elle réagisse, j'ai besoin de me défouler. Elle m'attrape par mon chemisier en pétant le premier bouton et me pousse contre le mur pour me bloquer, une de ses mains se met à tirer mes cheveux en retour et je grogne au vu de sa poigne. Je tente de partir dans le sens opposé du sien mais son genou me bloque dans mon élan, il se broie contre ma cuisse et je sens son corps qui m'écrase. Son buste me plaque contre le mur froid et je grogne à nouveau surprise mais pleine de rage, je ne comprends pas vraiment ce qui se passe mais je reste quand même sans me débattre davantage, comme si j'en avais besoin au fond. Je sens ses doigts qui relâche mes cheveux doucement et je fais de même quand elle me regarde et se jette sur moi en dévorant mes lèvres légèrement gonflées à cause de mon précédent baiser. L'alchimie entre nos deux corps me fais frissonner, je sens ses dents qui me mordent vulgairement, je gémis sans le vouloir quand sa main entrave le tissu de mon chemisier tout en poussant le bonnet de mon soutien-gorge, elle modèle ses doigts sur mon sein, une puissante décharge électrique aux creux de mes reins me fait gémir une nouvelle fois. Je reprends mes esprits et elle ne s'y attend pas quand je la pousse vers l'arrière, elle en tombe presque sur les étagères.
C'est là que je vois notre relation qui nous consume à petit feu, cette haine mais l'amour l'une pour l'autre ne peut plus durée, c'est mauvais pour nous, notre santé surtout maintenant sans l’insouciance de la jeunesse. Contre ma volonté, je la regarde, ses yeux me dévorent et je le sais car j'en fais tout autant, je passe le bout de ma langue à l'endroit de ma morsure, le goût léger du fer dans ma bouche, me fait comprendre qu'elle m'a fait saigner.
- Je ne peux plus Sarah, c'est fini mes mots me scie le ventre mais je reste forte, je pars directement du cellier sans lui laisser une chance de m'arrêter. Je sens la descente d'alcool se faire et je commence à fatiguer, je décide de partir prématurément de la soirée. En rentrant à vélo je m'arrête à une boulangerie déjà ouverte pour prendre le petit déjeuner, mon ventre crie famine depuis un moment. Je déguste ce pain au chocolat en repensant à la fête et aux adieux que j'ai faits à Sarah, aucune larme ne coulent sur ma joue car pour une fois, c'est moi qui impose la situation, c'est ma décision et je n'ai pas à subir la sienne.
20/09/2015 – Vancouver Départ - 18 ans
9 mois se sont écoulé depuis le nouvel an, l’événement qui a eu lieu ce soir là, à marquer une fin à mon amitié avec Sarah. Bien sûr elle tente de revenir vers moi mais plus je l'oublie et plus je me concentre sur moi-même. Je me sens revivre et je redécouvre mes anciennes passions avec lesquelles j'arrive à exprimer mes sentiments. L'art me fait à nouveau rougir, je sors pour dessiner des paysages et souvent, je m’aventure sur des routes de campagne, à la recherche de lieux abandonner, afin que je puisse redonner vie aux bâtiments anciens et je les sens respirer à chaque coup de pinceau que j'étale sur leur mur craqueler. J'aime laisser mon emprunt sur le monde à ma façon et je souris à l'idée qu'un jour, quelqu'un passera par là et admirera la renaissance d'une chose qui a connu toute forme d'abandon.
Mes parents sont au courant pour Sarah et moi mais aussi pour Nate, je leur ai tout expliqué, je ne pouvais pas garder toutes ces choses au fond de moi, elles m'auraient consumé sans le savoir. Seul problème, ce sont les cicatrices qui reste, les failles ouvertes même les plus minimes mon changer et je le ressens, cette carapace quelque peu brisée qui se reconstruit de plusieurs couches. Parler de ses sentiments et pour moi maintenant, une faiblesse et s'ouvrir aux autres, une raison de plus pour souffrir. Jamais plus je ne donnerai autant d'amour à quelqu'un et même si ma mère affirme le contraire, au fond de moi j'en suis convaincu. Je me rapproche de ma mère et nous sommes plus complices, au bonheur de mon père, qui nous voit enfin épanouies. J'ai ressorti du grenier mon audiocassette que j'aimai tant, je me laisse aller à la nostalgie et je ressasse mes erreurs en boucle dans ma tête. Je ne peux retracer mon passé pour corriger ces imperfections, seul le présent est ma muse et je m'amuse à le rendre beau.
J'ai décidé de partir en voyage avec mes parents pour les vacances de Noël. On revient aux sources en partant dans le Montana, à ma plus grande joie et je ris d'avance de me voir vivre durant des semaines, dans ce camping-car des années 80. Seulement j'espère que le voyage sera possible, mes parents n'ont pas de télévision et ils ne regardent jamais les réseaux sociaux, il n'y a que moi que ça interpelle ses publications sur les réseaux, sur le fait que le gouvernement nous cacherait des choses sur un virus. Je n'ai jamais été trouillarde et ces fausses informations qui circulent sans cesse sur toutes les plates-formes, me font aucun effet à présent. Encore quelques jours et tous mes problèmes seront loin derrière moi.
Post-apocalypse
Pour ne pas avoir a résumer en détails toutes les longues années depuis octobre 2015, nous vous demandons de décrire un minimum de 5 moments marquants de la survie de votre personnage.
Il peut s'agir de sa première confrontation avec un rôdeur, de sa première rencontre avec un camp, d'un premier accident, d'un premier meurtre, etc...
Pour cela, utilisez le format :
• date / lieu : description de votre moment fort.
→ vous pouvez faire autant de dates clefs que vous le souhaitez.
→ il peut s'agir de dates fixes (type "le 5 mai 2017") ou de périodes (type "février 2018", "hiver 2019", etc...).
→ plus il y aura de détails, mieux ce sera : le but est que l'on comprenne toutes les épreuves par lesquelles votre personnage est passe. Il n'y a pas de minimum de lignes impose mais un texte fourni ferait environ 10-15 lignes par événement marquant.
→ l'une de ces dates devra obligatoirement se trouver en octobre 2015 au début de l’épidémie ; une autre devrait se trouver dans les 6 derniers mois avant le "présent".
Survie
time to met the devil
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Re: Léhna Voyce
Sam 13 Fév 2021 - 2:07
Bienvenue Lehna !
Bon courage pour ta fiche et si jamais tu as des questions, n'hésite pas !
Bon courage pour ta fiche et si jamais tu as des questions, n'hésite pas !
Us against them
ANAPHORE- Tori H. Watanabe-Hayworth
Inglorious Fuckers
Administratrice
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Re: Léhna Voyce
Sam 13 Fév 2021 - 2:07
Bienvenue dans le coin, bonne rédaction !
Si tu as besoin d'aide pour quoi que ce soit, n'hésite pas.
Si tu as besoin d'aide pour quoi que ce soit, n'hésite pas.
- Invité
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Re: Léhna Voyce
Sam 13 Fév 2021 - 2:36
Coucou Lehna !
bienvenue sur le forum !
Te voilà fraîchement inscrit(e) sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :
1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours . Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.
2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.
3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.
4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers , il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.
5 – Si tu comptes jouer un Remnants et que ton personnage est intégré au camp avant juillet 2019 dans son histoire, il se peut que celui-ci ait été vacciné contre le virus qui transforme en rôdeur. Pour savoir si c'est le cas, rendez-vous ici.
6 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.
7 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.
Bonne rédaction !
N'hésite pas si tu as des questions
Bonne rédaction !
Te voilà fraîchement inscrit(e) sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :
Bonne rédaction !
N'hésite pas si tu as des questions
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Re: Léhna Voyce
Sam 13 Fév 2021 - 17:18
Bienvenue Lehna !
Semper Fidelis
I am an American, fighting in the forces which guard my country and our way of life. I am prepared to give my life in their defense.
I will trust in my God and in the UNITED STATES OF AMERICA
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