are you a man or a monster
Dim 21 Fév 2021 - 18:22
charmeur extraverti sociable protecteur confiant désinvolte arrogant obstiné impatient mauvais perdant | Professeur pour les classes masculines de la ville, Arthur ne fait pas partie des forces armées de la ville. Il a vaguement appris à se servir d'une arme à feu durant son adolescence, mais n'a pas vraiment touché un fusil ou un pistolet depuis. Il n'éprouve ni jalousie ni malaise en croisant les policiers en charge de l'ordre, arme à la ceinture. Ils font juste partie du paysage, et il est reconnaissant de leur présence, ainsi que de la sécurité qu'ils leur procurent à tous. Finalement, Arthur ne porte jamais rien de particulier sur lui, si ce n'est l'alliance à son annulaire gauche, dont l'ancienne gravure a été effacée pour y inscrite son nom et celui de Judith. Depuis l'enfance, Arthur affiche un visage rond, que certains pourraient taxer d'innocence. En grandissant, en vieillissant, celui-ci s'est affiné. La rondeur s'est effacée au profit d'angles tranchants, de creux profonds. La ligne de sa mâchoire s'est affirmée, de même que celle de ses pommettes. Aiguisées, brutales, elles structurent ses traits avec arrogance. D'enfant candide, il est devenu un adolescent aux allures mystérieuses. Mais son sourire, lui, est resté le même. Lumineux, sûr de lui et de son charme. Il n'est pourtant pas beau, selon les critères habituels. Un menton trop pointu, un nez trop fin, trop aiguisé, et des lèvres de fille. Rien d'attrayant à ses yeux, et néanmoins, il n'a jamais eu de problèmes pour séduire, pour envoûter. Encadré de boucles brunes, son visage trahi son assurance. Une impertinence entretenue par sa grande taille. Après tout c'est facile d'être fier, lorsqu'on dépasse tout le monde d'une tête dès treize ans. Gamin casse-cou, il a miraculeusement échappé aux os brisés, n'écopant que de quelques cicatrices superficielles. Son seul signe distinctif reste les tâches de rousseur qui constellent son visage. Discrètes toute l'année, elles explosent avec l'exposition prolongé au soleil de l'été. |
Car arrogant, il l'est certainement. Sûr de lui et de son bon droit, il lui est arrivé plus d'une fois de se faire avoir par cet air de trop grande assurance qu'il affiche la plupart du temps. Il s'est souvent trouvé au cœur de bagarres débutées à cause d'un regard mal interprété - ou parfois totalement justifié. Ce n'est pas faute de rechercher la compagnie de ses semblables, et de s'intéresser sincèrement à eux. Arthur fait partie de ces animaux sociaux, qui aiment rire, entouré de ses amis et de sa famille. L'interaction ne lui fait pas peur et il a toujours un mot gentil, une attention particulière. Au sein d'un groupe, il se sent lui-même.
Insidieusement, il est facile de croire qu'il aime être le centre de l'attention. Il y a du vrai, bien sûr, mais sil y a une chose qu'il déteste, c'est l'être pour de mauvaises raisons. Se ridiculiser ou être moqué le fait sortir de ses gonds en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Il n'aime pas avoir tord, pas plus qu'il n'aime perdre la face. De même, sa patience a des limites, et celles-ci sont très vite atteintes. Elles le sont d'autant plus s'il s'agit de protéger ceux qui lui sont chers. Il n'hésitera pas à se mettre sur la trajectoire d'une balle si cela peut éviter à un être aimé d'être blessé.
Arthur et Darrow naissent le premier septembre, une date pour l'instant anecdotique. Uniques enfants de Daniel et Isabel Parrish, ils se révèlent très vite fusionnels, dans leur bulle. Malgré eux, ils correspondent au cliché attendu sur les jumeaux, et en grandissant, ne font rien pour le contredire. Leurs caractères se forgent peu à peu, aussi distincts que leur visage est similaire. Pourtant, aucun d'eux ne prend véritablement l'ascendant sur l'autre, s'équilibrant toujours à leur manière. Ils ne sont pas les derniers pour les bêtises, tirant partie de leur ressemblance physique pour échapper aux punitions ou aux examens ennuyants. Produits des années 90, ils grandissent alimentés par l'arrivée massive des vidéos et le développement d'Internet. Plus tard, c'est la saga Harry Potter qui berce leurs nuits, nourris leur imaginaire. Passionnés, ils s'amusent des similitudes et notamment, de leur date de naissance.
2007, Seattle
L'année de leur douzième anniversaire, leur famille éclate. Soudain, Daniel ne vit plus chez eux, et Isabel pleure tous les soirs, lorsqu'elle croit ses garçons endormis. Les jumeaux ignorent précisément ce qu'il se passe, jusqu'au jour où leurs parents les font asseoir dans le salon, avec un air grave sur le visage. Ils parlent de divorce, leur assure que cela ne change rien à l'amour qu'ils éprouvent pour eux, mais que le leur, d'amour, s'est envolé... Aux regards qu'Isabel lancent à Daniel, Arthur comprend, dans un degré moindre, que son père est responsable. Quelques mois plus tard, le divorce est prononcé, et Daniel s'installe à Chicago. Les jumeaux ne le verront plus que quelques fois par an. Trois ans après, après s'être remariée, Isabel donne naissance à une petite fille, appelée Polly.
2013, Seattle
Les notes d'Arthur sont bonnes, c'est vrai. Mais pas assez pour intégrer l'université. Ils n'ont de toute façon pas les moyens de payer plusieurs dizaines de milliers de dollars pour chaque année passée entre les murs d'un grand établissement, et Isabel refuse que ses enfants s'endettent pour leur éducation. Alors Arthur intègre un community college, avec l'espoir de bénéficier d'un transfert après ses deux années d'études et surtout, d'une bourse. Inscrit en littérature anglaise, il compte bien poursuivre ce cursus à l'Université de Washington et devenir éditeur. Sa passion des livres ne l'a jamais quitté depuis l'enfance et ce qui n'était qu'un passe-temps, il rêve maintenant d'en faire sa vie. Alors, entre deux nuits passées dans les draps de filles inconnues, il travaille ses cours avec acharnement.
2015, Seattle
Son dernier semestre se passe mieux que jamais. La nouvelle de son transfert à l'université lui parvient au printemps, en même temps que l'accord d'une bourse. Finalement, même si on a du mal à le croire sérieux sous ses airs nonchalants, Arthur est déterminé. Quand il veut quelque chose, il met tout en œuvre pour l'obtenir. En juin, on lui décerne un premier diplôme - la porte d'entrée à l'université. Il passe l'été à travailler et à virevolter d'une fille à l'autre, en apparence sûr de lui et confiant. En réalité, Arthur appréhende cette prochaine étape, autant qu'elle l'enthousiasme. Lorsque la rentrée arrive, il est à la fois surpris et surexcité de découvrir un univers totalement différent. Electrisé, il profite de son premier mois de cours.
Durant les premiers jours de l'épidémie, il n'a pas conscience des événements. Il n'a jamais eu l'habitude de se tenir informé. Les journaux télévisés sont pour les parents, la radio et les journaux papiers, pour les vieux. Quant à Internet, les sites regorgent d'histoires surnaturelles. Son fil Facebook est peu à peu inondé de vidéos floues, tremblotantes, et de mises en garde inquiétantes. Lorsqu'il relève finalement de son téléphone, une semaine s'est déjà écoulée depuis le premier cas. Dans les jours suivants, Darrow et lui choisissent de rejoindre Isabel, son mari John, et leur fille Polly. Suivant les recommandations officielles, ils se barricadent chez eux, espérant que la tempête ne durera pas. A la fin du mois, ils sont évacués vers CenturyLink Field.
Hiver 2015-2016, CenturyLink Field
Ils passent des semaines au camp, à attendre l'autorisation de rentrer chez eux. Très peu de nouvelles leur parviennent de l'extérieur, et l'ignorance est un calvaire. Au milieu de ce chaos, il rencontre Judith. Elle a son âge, et ses airs graciles attirent son regard. Elle est seule, car ses parents ne vivent pas à Seattle. Elle se joint à leur petite famille, le temps que tout cela se calme. Peu à peu, la situation se dégrade. Les températures chutent, les provisions sont rationnées. John développe une pneumonie mais y survie, presque miraculeusement. Il est cependant affaibli, et légèrement plus amaigri que le reste de la famille.
Janvier 2016, CenturyLink Field
Lorsque les monstres envahissent le stade, la panique les gagnent tous. Terrifié, Arthur est seulement guidé par la peur. Comme en transe. Avec ce qu'il trouve, il frappe, abat, dézingue, déchire tout ce qui passe à portée de main. Il n'est même pas vraiment certain de parvenir à en tuer un. Lorsqu'ils parviennent à se frayer un chemin hors du charnier, il réalise avec soulagement qu'ils sont tous les six vivants. Quelques égratignures, c'est vrai, mais rien de plus. Ils vont bien. Et ils ne sont pas les seuls à avoir survécu. Un groupe conséquent, encadré par une poignée de militaires, prend la direction de l'Est. John succombe en chemin, terrassé par une récidive de sa pneumonie. Les jumeaux soutiennent leur mère, effondrée par la mort de son mari. Ils atteignent finalement Walla Walla, sans certitude quant à l'avenir qui les attend.
Juillet 2016, Walla Walla
Très rapidement après leur arrivée, Arthur se porte volontaire pour enseigner l'anglais aux quelques enfants et adolescents du groupe. Les conflits qui éclatent l'inquiètent mais il n'y prend pas part. Peu à peu, les nombreuses communautés incorporées à la leur lui apportent de plus en plus d'élèves, de niveaux variés. Judith se joint à lui et leur relation s'approfondie. Ils apprennent à se connaître plus sereinement, s'échappant dès qu'ils le peuvent pour un moment en tête à tête. Judith insiste pour s'en tenir aux discussions, aux conversations profondes, et Arthur respecte son souhait. Lorsque le colonel Richardson est mordu et se révèle immunisé, Arthur est fasciné. Une infinité de possibilité paraissent s'ouvrir à eux, cependant vite freinée par le discours du concerné. Face à l'admiration presque idolâtre de Judith et de sa mère pour ce nouveau Messie, il se tait. Lui croit difficilement à la théorie de la divinité, ayant toujours été sceptique sur le sujet de la religion. Néanmoins, il est prêt à suivre Richardson si cela réconforte Judith et Isabel. L'exécution d'un couple le mois suivant le met cependant mal à l'aise et il s'interroge sur l'annonce officielle.
Mars 2017, Walla Walla
Un soir de décembre, Judith se glisse enfin dans son lit. Près d'un an après leur rencontre, et après des mois de relation platonique, la patience d'Arthur a fini par payer. Somnolente dans les bras du jeune homme, elle lui parle de ses croyances, de son envie d'attendre le mariage pour sauter le pas. Un voeu qui, elle le reconnaît, n'a plus de sens aujourd'hui ; raison pour laquelle elle s'est offerte à lui. Muet face à la force de sa foi, il lui promet néanmoins de se montrer digne de sa confiance. Lorsqu'elle lui apprend sa grossesse, au mois de mars, il lui propose immédiatement de l'épouser. Leur mariage a lieu en avril et durant l'été, Judith exhibe fièrement un ventre rond. Arthur est au comble de la joie pendant des semaines, à la fois terrifié et transporté par sa paternité à venir.
Octobre 2017, Walla Walla
La naissance de Paul est un petit tremblement de terre. La main de Judith fermement agrippée à la sienne, il voit son épouse mettre au monde leur premier enfant, avec un sentiment de fierté indicible. En tenant le nouveau-né contre lui, toutes ses peurs s'envolent, pour ne laisser place qu'à l'amour. Concentré sur le bonheur qui vient d'envahir sa vie, Arthur ne prête pas attention aux protestations qui s'élèvent peu à peu. Les premières semaines sont éprouvantes, et, malgré l'impression de n'être qu'un imposteur au milieu de ces femmes qui ont l'air de tout savoir, il se fait lentement à son rôle de père. Judith est aux anges, épuisée mais comblée. Rapidement, elle lui fait part de son envie de rester le plus longtemps possible avec le bébé, avant de devoir retourner à son poste d'enseignante. Désireux de lui faire plaisir, Arthur accepte, sans rechigner.
Avril 2018, Walla Walla
Finalement, alors qu'elle se sentait enfin prête à reprendre le travail, Judith se découvre à nouveau enceinte. Cette fois, ses symptômes sont plus violents et, souvent malade, elle décide finalement de rester à la maison un peu plus longtemps. Arthur s'étonne vaguement que sa décision soit aussi appréciée du médecin responsable de leur quartier, mais ne dit rien. Tout ce qui importe, c'est que cette seconde grossesse se passe bien. L'arrivée de l'électricité permanente est un soulagement, et il part au travail chaque matin, conscient que Judith et Paul sont à l'abri dans le confort de leur maison.
Novembre 2018, Walla Walla
Encouragée par les incitations de leurs dirigeants, Judith n'est jamais retourné travailler. Au début, Arthur s'est inquiété qu'elle souffre de dépression, mais elle l'a très vite rassuré. Son quotidien au sein de leur foyer lui plaît infiniment et elle est enchantée de prendre soin de Paul tout à long de la journée. De plus, sa grossesse la fatigue vite et elle ne pourrait pas mener à bien son travail. Plus tard, il la questionne sur les nouvelles annonces, inquiet d'avoir son opinion à ce sujet. Encore une fois, Judith se déclare heureuse et appuie fortement les décisions prises par les têtes pensantes de la ville. Rassuré de la savoir à l'aise et comblée par son rôle de mère, Arthur abandonne ses craintes. Avec la naissance de Leah, son attention est détournée des quelques condamnations des semaines précédentes.
Mai 2019, Walla Walla
Leah a tout juste six mois lorsqu'ils découvrent la troisième grossesse de Judith. Arthur est heureux, bien sûr, mais finalement, ne se sent que peu concerné. A chaque fois, son épouse refuse toute forme d'aide, et il se sent inutile. Chaque naissance, quant à elle, semble être une affaire de femme, dont il est subtilement tenu à l'écart. Toute sa vie, il a entendu ces histoires de père présent en salle d'accouchement, à qui on confiait la tâche de couper le cordon, et qui recevait leur bébé comme une offrande pour un premier peau à peau. Adolescent, il écoutait mais ne s'en préoccupait pas plus que cela. Aujourd'hui, il se sent dépouillé. Amputé d'une partie de lui-même, car on n'attend pas de lui qu'il élève ses enfants. Les protestations qui émergent au même moment résonnent étrangement en lui, et il s'interroge. Peut-être ont-elles raison, ces femmes qu'on condamne pour avoir osé s'exprimer.
Décembre 2019, Walla Walla
La découverte de survivants à Seattle ébranle la ville. Pour sa part, Arthur se prend à espérer que là-bas, tout est redevenu normal. Que la parenthèse de Walla Walla ne restera que cela. Quatre années derrière les murs du camp, dans un huis-clos parfois oppressant. Mais il réalise très vite que c'est ici, la normalité. Dans les rues de Seattle, dans ses environs, des hommes, des femmes et des enfants se battent chaque jour pour survivre à la nuit. Eux peuvent les aider, leur fournir l'assistance dont ils ont besoin. Peu à peu, de petits groupes finissent par les rejoindre, convaincus par le confort que Walla Walla a à offrir. A la fin de l'année, Judith accouche d'un second garçon, Andrew, qu'ils nomment d'après le père de la jeune femme.
Juin 2020, Walla Walla
Très vite après cette troisième naissance, Judith tombe enceinte une nouvelle fois. L'annonce les prend tous les deux de court mais bien sûr, l'idée de mettre un terme à cette grossesse pour permettre à la jeune femme de récupérer n'est même pas envisageable. Epuisée par les naissances rapprochées, Judith serre les dents et s'efforce de ne rien laisser paraître. Ses joues se creusent néanmoins et elle dort mal. Inquiet, Arthur insiste pour rester auprès d'elle, ce qu'elle refuse fermement. L'afflux quasi constant de nouvelles communautés apporte son lot d'enfants et le professeur a plus de travail que jamais. La mort dans l'âme, il accepte de la laisser seule chez eux, entourée de leurs enfants, dont l'aîné n'a pas encore trois ans. La nouvelle de sa chute lui parvient un après-midi de juin, alors qu'il est déjà trop tard pour sauver le bébé - une fille. Baptisée Anna, elle est enterrée quelques jours après.
Décembre 2020, Walla Walla
Tous les deux ont fait leur deuil, à leur manière. Cet accident reste gravé dans leur esprit mais très vite, on les encourage à surmonter cette épreuve ; ce test de leur foi. Et pour cela un seul remède, la prière et un nouvel enfant. Aucun d'eux ne se sent véritablement prêt et l'ombre d'Anna plane sur leur couple. Pendant un temps, Arthur hésite même à proposer à Judith de cesser toute relation conjugale, pour lui laisser le temps de guérir, véritablement. Mais il sait que malgré leurs trois enfants, on ne leur fichera pas la paix. Alors avec douceur, avec tendresse, ils réapprennent à se connaître intimement. Leur patience respective finit par porter ses fruits puisqu'au milieu du chaos des protestations et de l'attaque de George, Judith découvre sa grossesse. La jeune femme est très vite paniquée à cette idée, bien que consciente de ses devoirs, et Arthur s'efforce de la rassurer. Mais au fond, lui-même n'en mène pas large. Et la pénurie qui s'annonce ne l'aide pas à se sentir plus confiant.
La journée défile toujours de la même manière, ses élèves - uniquement masculins - font mine de ne rien apprendre et le prennent pour leur ami en raison de son jeune âge. Et si son insouciance naturelle le pousserait volontiers à chahuter avec eux, il se force à jouer le rôle du professeur sévère. Les punitions pleuvent et il ressort de sa salle de classe avec une désagréable boule au ventre. Heureusement, pour lui aussi la cloche sonne l'heure de rentrer à la maison.
Il retrouve Judith et leurs enfants avec bonheur, toujours trop heureux de passer quelques instants avec eux dès qu'il en a la possibilité. Souvent, il prend place au milieu du salon et joue avec Paul, Leah et Andrew pendant que leur mère profite de quelques heures de repos. Vient ensuite le moment de faire dîner les enfants, pendant lequel Arthur se retire dans son bureau pour corriger ses copies et repasser les cours du lendemain. Lui et Judith peuvent enfin profiter d'un instant en tête à tête avant, éventuellement, de se rendre au théâtre. Mais la plupart du temps, ils rejoignent leur chambre dès vingt-trois heures, et s'endorment presque aussitôt. Prêts à répéter inlassablement la même journée.
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- Jacob E. Ross
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Re: are you a man or a monster
Dim 21 Fév 2021 - 21:07
Viva le nuevo personnage !
(Oui, je mélange toutes les langues ce soir)
Sayonara
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Re: are you a man or a monster
Dim 21 Fév 2021 - 22:14
Selene Sweetnam a écrit:Here elle est !
Viva le nuevo personnage !
(Oui, je mélange toutes les langues ce soir)
Sayonara
En effet, c'est plutôt chaotique.
Merci à tous.
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