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Min-Oh Yeo-Jeong
Sam 6 Mar 2021 - 15:07
what i am
Attentif Méticuleux Calme Respectueux Prudent Froid Obsessionnel Maniaque Lâche Hypocrite | Matériel médical gracieusement offert par sa hiérarchie, il n’a que carnet et stylo de vraiment personnels. Il se balade avec, et n’a qu’un couteau qu’on lui a mis dans les mains en se passant de son avis. Un homme est censé savoir se défendre, il parait, alors il le garde à portée. Son alliance ne quitte jamais son doigt, espérant discrètement que ça le dispense d'être considéré comme un parti à marier. Min-oh n’a jamais eu la virilité excessive, et clairement personne ne s’y méprend. Grand pour un coréen, moyen pour le pays dans lequel il est piégé, il n’a ni barbe ni muscle pour se sauver. 1m82 exactement. Pilosité quasi absente, il a essayé quand il était plus jeune, rien de concluant. Il se contente de se coiffer impeccablement. Il n’a jamais été porté sur les efforts physiques et ça se sent. Ongles impeccables, sourcils effacés, il a tout de l’homme qui préfère son bureau au chaos du monde. Regard toujours éteint, expression dure à saisir, il faut le connaitre pour espérer le lire. En prime il a le sourire facile, et outrageusement civil. On a rencontré des enfants de 12 ans plus menaçant qu'il ne le sera jamais. Tout son corps et sa tenue n’ont qu’une idée, s’effacer totalement, sans un remous, pour se faire oublier. Il aime aussi garder une distance de sécurité, espace personnel que la vie ne daigne pas toujours lui accorder. Alors il fait face à ce genre d’inconfort comme tous les autres, avec silence et civilité. |
Psychologie
Il a le sourire poli, personne ne saurait arguer, pour saluer, se faire oublier, pour s’excuser des conversations dans lesquelles il ne compte pas entrer. Habitude ancienne, comme son détachement qui n’est pas que professionnel. Les émotions et pensées ne se trahissent pas sur sa face, lui donne sans doute un air absent des entretiens privés. Il se planque, complètement, derrière une civilité lissée pour ne pas avoir à parler.
Il n’a jamais été une tête brulée, même enfant, il faisait partie de ces gamins calmes qui jouent en silence. Toujours en retrait, il observe ce qui peut se jouer. Son sens du détail n’est plus à prouver, besoin de son métier, obligation pour sa survie. Il ne pose que les questions essentielles, ne souhaitent absolument pas faire face aux affres psychologiques des gens en face de lui. D’abord parce qu’il ne saurait y répondre, il n’a jamais été très bon là-dedans, puis parce qu’il aime garder la tête froide au possible. C'est toujours plus complexe quand ses patients s'épanchent auprès de lui. Moins il en sait, mieux il va.
Tempérament qui le sauve encore aujourd’hui. On ne pourra jamais lui coller un discours de révolte sur le dos, dès que l’injustice est soulevée, il s’enfuit. Pas un héros, pas de la trempe de ceux qui prennent des balles pour les autres en tous cas. Sa propre sécurité est sa priorité, et on ne pourra pas nier qu’il a quand même sauvé un bon nombre de vies. Clairement plus utile sur ses pieds que pendu, à tous, définitivement, il raisonne sa lâcheté en pragmatisme.
Il ne survivrait pas une heure à l’extérieur du camp, il en est conscient, et se plie aux ordres les plus injustes et indignes sans jamais sourciller. Il trouve des excuses pour lui-même, après tout, il ne commande pas les mariages forcés, il n’a jamais fait pression sur une femme pour qu’elle consomme auprès de son mari. Ce n’est pas lui, il n’est là que pour le support technique. Mais force est de constater que les femmes ont tendance à le prendre à parti. La blouse éponge les insultes et les pleurs épanchés. Min-Oh sait parfaitement se détacher du métier.
Il n’offre que le support professionnel et respectueux auxquelles elles ont droit. Compréhension de façade, polie, qu'il prend garde à ne pas étendre plus que ça. Il suit les directives comme une ligne de conduite divine, même s’il n’en pense pas moins. Mais on ne le prendra pas à le dire à haute voix, encore moins à une patiente qu’il ne connait pas. Qui sait qui ira le dénoncer, il ne s'y risquera pas. Il leur laisse simplement le temps, et le bénéfice du secret médical.
Pour l’instant personne n’a eu à se plaindre de son travail. Ses patients peuvent le trouver froid, il reste hautement efficace. S’il refuse les conversations qui ne le concernent pas, il est pointilleux sur ce qui incombe à son travail. Le doute n’est pas permis, quand la mort se relève. Aussi il consigne tout, généralement en coréen. Peu de gens lisent sa langue, il en profite outrageusement. Il a besoin de savoir quelle femme risque d’attenter à sa propre grossesse, même s’il évite d’en faire part à sa hiérarchie. En surface, c’est une grande infamie, dans les faits, il s’abstient de juger l’adolescente prise au piège dans cette vie. L'écart se creuse toujours plus entre ses valeurs et celles qu'il se doit de respecter.
Il range, nettoie et ordonne absolument tout à sa portée. Les feuilles mal-alignées lui collent des sueurs froides. Il n’était pas comme ça dans le passé. Structuré oui, maniaque beaucoup moins, l’ambiance étouffante du camp lui monte à la tête. Il a besoin que tout soit impeccable, toujours, tout le temps, pour s’assurer qu’il n’a rien à se reprocher. Rien que personne ne saurait potentiellement lui incriminer.
Ça tourne parfois à l’obsession, comme son dernier cas. Simple fièvre, rien de grave, son patient est déjà retourné à ses tâches, mais il ne sait pas ce qui l’a provoqué. Il n’a pas dormi deux nuits, à retourner les possibilités autour d’un homme déjà guéri. Il a besoin de savoir, de comprendre, de pouvoir mettre le doigt sur la cause exacte. Ça pourrait lui être reproché, ça pourrait être imputé comme un manque de compétence qui le conduirait sur une pente trop risquée. Alors il cherche, refusant l’idée que ça fait partie du métier, pris dans son propre carcan d’être toujours trop impeccable pour que le moindre blâme puisse lui être collé.
Story of survival
Pre-apocalypse
Il n’a jamais vraiment souffert en grandissant, sinon d’un vague malaise dans les discussions des autres adolescents. Parfois il ne comprenait pas leur engouement, parfois c’était le sien qui ne faisait aucun sens. Sensible mais pas sur les mêmes sujets, avec d'autres priorités, souvent ils avaient l'impression d'être dans un autre monde. Jamais trop entouré, jamais d’amitié très poussée. Il est cordial avec tout le monde, refuse de prendre parti au risque de s’attirer les foudres d’autrui.
Tiède, il le restera jusqu’à ses études de médecine, en 2000. C’est seulement là qu’il semble se réveiller de sa vie en pilote automatique. Nouveau millénaire, dans la même ville qui l'a vu grandir, sa vie vient de s’accélérer. Etudes difficiles, challenges journaliers, université réputée. Ses parents lâchent du leste et il s’affirme presque soudainement, porté par son besoin d’efficacité toujours plus demandé. Il ne saurait pas vraiment dire ce qui vaut sa passion enflammée, le défi intellectuel, le fait qu'il se transforme en bête de concours née, ou qu'il trouve enfin moyen de s'intégrer. C’est à l’université qu’il rencontre sa femme, comme d’autres elle fait partie de son petit groupe d’études. A vrai dire au premier abord, il ne la calcule pas.
C’est elle, Song, qui doit expliciter les signes de son intérêt qu’il n’avait pas vu sous son nez. Moment gênant s’il en est, il ne fait rien sans l’aval de ses parents. Ce genre de relations n'a jamais fait partie de sa vie, il est perdu. Bon parti, jolie, intelligente, ils le poussent à la marier vite. Les histoires sentimentales n’ont jamais été sa tasse de thé, et puisque Song a l’air emballée, ils s'épousent en 2003, en plein milieu de leur cursus, au moins c’est fait.
Tout est parfaitement installé, l’appartement à Seoul, son diplôme, sa femme. Il a la vie parfaite dont ses parents ont rêvé, et temps qu’il a leur fierté, il est tout aussi satisfait. Il s’engage pour Médecins sans Frontières en 2007, rêve de gosse qu'il peut enfin réaliser. Sans vraiment l'admettre, même à lui même, il se trouve plus à l'aise loin des siens. Etrangement moins de pression à l'autre bout du monde et dans les pires conditions. Comme pour le reste, il est une bête de travail, ne compte pas ses heures de sommeil et arrive à oublier de manger. Le tout est de trouver un terrain d'entente entre traditions et mesures pour endiguer l'épidémie d'ébola. Ca avait l'air plus simple sur papier.
En 2011 on l’envoie former des équipes internationales, sur les limites de leurs fonctions et comment palier aux ressources manquantes. Afrique, Amérique du Sud, il ne s’en inquiète pas. Respect des traditions est maitre mot de son art, et son anglais se perfectionne à force d’années auprès de ses équipiers. Il en est certain à présent, il a trouvé sa voie.
2013. Quand Song tombe enceinte sa réaction est en demi-teinte. Il fallait qu’elle le soit, c’était la seule pièce manquante au tableau, mais sa carrière l’appelle ailleurs. Il aime son travail plus que la vie familiale. Il prend le temps de la rassurer, quand l’enfant sera né, il sera plus présent.
Quand elle accouche il est en Bolivie, et met deux mois à rentrer. Son fils a déjà une mère et quatre grands-parents qui semblent le connaitre parfaitement. Il se sent étrangement de trop dans sa propre famille. Leurs discussions n’ont plus rien à voir avec sa vie, c’est son adolescence qui recommence, mais auprès de ses proches à présent. En plein diner il ne pense qu'à une chose, repartir. Il n'est plus à sa place dans cet appartement, peut-être même plus dans cette ville.
On l’a exhorté à abandonner Médecins sans Frontière, et il l’a fait. A contrecœur il se retrouve embrigadé dans un rôle de père de famille qu'il ne sait pas gérer. Un an durant il tourne en rond dans sa ville, retrouve les urgences et le feu de l’action. Décisions vitales à chaque seconde, excuse toute trouvée pour ne pas avoir à rentrer. La moindre occasion de colloque est saisie avant que l’encre n'ait eu le temps de sécher.
Il fuit sa propre vie à présent. En 2015 on lui propose d'en animer un aux Etats-Unis, la distance le satisfait honteusement. Il essuie les reproches de sa femme avant son départ, sa promesse d’être plus présent qu’il n’a jamais respecté. Elle ne le comprend pas, et l’inverse est tout aussi vrai. Il y a dix ans de ça elle était passionnée, vive et déterminée, à présent elle est juste une mère au foyer. Il s'est marié avec la première prétendante sans se poser de questions et les regrets commencent à s'insinuer. Le tableau parfaite s'effrite et il ne sait pas comment le rattraper, ni s'il en a réellement envie.
Post-apocalypse
C’est le chaos en ville, Min-Oh, comme presque tous les participants du colloque, se retrouve entassé dans le stade. Sous surveillance militaire, personne ne comprend réellement ce qui se passe. Une chose est sûre, son retour à Séoul sera retardé. Sur le moment, il n’est pas certain d’apprécier ce prolongement qui n’annonce rien de bon.
En fait il n’a pas le temps de se poser la question. Urgentiste en zone de conflit, même s’il n’est pas certain de sur qui les militaires tirent, il est à la tâche de jour comme de nuit. On lui annonce clairement qu’il ne sera pas expédié en recherche d’un vaccin comme d’autres de ses collègues. Peu importe la suite, ses compétences sont requises.
• Janvier 2016 / Stade Century Links Field
La légionellose s’est abattue sur le stade, portée par l’air, au milieu de deux milliers de personnes agglutinées. Le combat est perdu d’avance, tous les médecins le savent, et c’était sans compter les rôdeurs qui font irruption soudaine dans l’enceinte. Le chaos est total. Min-Oh a tout juste le temps d’apercevoir une créature de près, pour la première fois.
Steve l’a attrapé, embarqué dans un véhicule comme autant d’autres qui fuient la zone. Les convois laissent des civils derrière eux, et personne ne sait exactement où ils vont. L’incertitude est palpable sur leur futur, si encore ils étaient certains d’en avoir un.
• Mars 2016 / Walla Walla
Après l’hécatombe du stade, après le carnage de la route sans fin, c’est maintenant une guerre ouverte à laquelle il est forcé d’assister. Il ne compte plus les morts, faute de moyens, qu’il aurait dû pouvoir sauver. Le colonel Richardson annonce la victoire sur les pilleurs des environs, et Min-Oh ne trouve pas moyen de célébrer. Combien de temps avant la prochaine ? Avant qu’il rajoute le massacre de l’aéroport à la liste.
Il se rend seulement compte à ce moment, réellement, qu’il ne retournera jamais à Séoul. Son fils a deux ans, et il ne le reverra jamais. Le vertige le frappe plus qu’il ne l’aurait pensé. C’est plus simple de vivre loin d’eux quand on sait qu’on va les retrouver.
• Juillet 2016 / Walla Walla
Les hommes sont revenus, certains mordus, et Min-Oh s’affaire à ce qui est encore faisable, les rendre confortables. Mais Richardson se relève, guéri, et tous les scientifiques se regardent sans vraiment savoir comment agir. Le discours de l’un n’est pas la réalité des autres, signe divin peut-être, mais l’explication reste dans son adn.
Un couple pendu suffira à les faire taire.
• Janvier 2017 / Walla Walla
Leur survie ne semble plus une affaire quotidienne, l’aéroport est sécurisé, les hordes de rôdeurs se font repoussées. Tout est fait pour les rassurer, hygiène, eau à foison, population grandissante de survivants. Pourtant quelque chose dérange dans ce camp, un mauvais pressentiment. C’est le dernier moment pour fuir, mais il n’a nulle part où aller. Il ne saurait pas survivre sans l’organisation pharaonique autour de lui, alors il baisse les yeux et obéit. C’est toujours mieux que la mort, celle qui a emporté le stade et qu’il n’a plus eu à observer dans les yeux depuis. Une fois lui aura bien suffit.
• Octobre 2017 / Walla Walla
Les frayeurs ne sont plus des suppositions. La propagande n’essaye plus vraiment de se cacher. L’urgentiste est obstétricien à présent, au moins la moitié du temps. Certains ne voient pas quelle différence ça pourrait faire, il est médecin, c’est bien pareil. Pas plus enclin que ça à risquer la pendaison, Min-Oh suit les directives docilement. Temps que son travail n’est pas entaché, il peut au moins assurer sauver des vies. C’est à ça qu’il se raccroche la plupart du temps. Il sauve des vies, c’est vraiment ça l’important.
• Mai 2018 / Walla Walla
L’électricité sur tout le territoire contrôlé, le malaise général vaut son pesant en confort de vie. Il n’a pas à lutter pour se nourrir, pour s’habiller, tout simplement pour vivre. L’organisation est brutale, les conséquences le sont aussi, mais chaque chose en ce monde doit s’obtenir au prix de quelques sacrifices. Min-Oh rationalise. Il aurait pu bien plus mal tomber, cet endroit n’est pas si terrible. Il doit au moins s'en convaincre lui-même, il a encore du travail ici.
• Septembre 2018 / Walla Walla
Les lois de New Eden se durcissent, et Min-Oh se remet à porter son alliance discrètement. Si toutes les femmes doivent être mariées vite, pour concevoir dans les mois qui suivent, il faut bien leur trouver des hommes à épouser. Il espère que l’or à son doigt puisse le faire oublier. Plus que jamais, il se fait discret.
La rébellion n’a jamais été dans son tempérament, mais il sait glisser selon les lignes imposées. Sang-froid et politesse sont ses plus grands atouts dans la dictature qui s’installe. Les compétences médicales aussi, lui assurent un statut plutôt confortable. Il ne compte pas risquer sa tranquillité relative pour quelque raison que ce soit.
• Mai 2019 / Walla Walla
Les sacrifices de la communauté paient. Parfois il se prend à y croire, que rétablir une civilisation est possible. Ils sont presque six mille à présent, avec assez de ressources pour pouvoir tous vivre. Ils ont de quoi fournir une éducation, soigner, travailler. Si tous donnent du leur, femmes en premier, ils arriveront à construire quelque chose de bien plus grand que leurs simples vies. Jusqu’à ce que 63 femmes soient conduites au pilori. L’horreur dans la gorge, Min-Oh n’est plus certain de ce qui le terrifie le plus des rôdeurs ou des hommes censés l’en protéger.
• Novembre 2019 / No Man’s Land
Sa ligne de conduite porte ses fruits, il fait partie des quelques privilégiés habilités à quitter New Eden pour convaincre d’autres survivants de rejoindre leurs rangs. Sur le papier, ils ont tout pour se vendre et Min-Oh trouve un entrain nouveau pour satisfaire la hiérarchie qui l’observe à travers les hommes armés qui l’accompagne de près.
Voir leurs conditions de vie a au moins servi à le persuader lui. New Eden est un havre de paix, comparé à ce qui se trouve à l’extérieur du territoire contrôlé. Il rentre assuré qu’il n’existe pas de meilleure solution pour lui.
• Février 2020 / Walla Walla
Une nouvelle vague de soulèvement, ils en ont les échos au QG. Tous ceux qui ne sont pas morts durant l’affrontement sont tués peu après. Min-Oh se rend compte à retardement qu’il ne s'en est pas ému plus que ça. Reflet du miroir dur à avaler.
L’idée de se détacher à ce point de ces vies commence à l’effrayer. Il se croyait au-dessus du discours tant de fois entendu, et pourtant il en est là. A trouver qu’il est bon de supprimer une menace à la quiétude dont il profite. Il promet solennellement, et en solitaire, de se ressaisir. Il refuse d'emprunter cette pente là.
• Septembre 2020 / No Man’s Land
Retour au No Man’s Land où il avait déjà été escorté une fois, cette fois une affaire médicale. L’aide n’est pas désintéressée mais il a des vies à sauver, c’est sa priorité. Sortir de Walla Walla n’est pas non plus chose désagréable. Il y reste plus longtemps que prévu, tant les victimes s’entassent. Les rats, les inondations, le choléra est plus simple à soigner que la leptospirose. Heureusement il est bien épaulé.
Il croise du sang frais, des gens normaux, pas encore embrigadés. Ses intentions ne sont pas si viles quand il leur propose une place au havre de paix. L’enfant à naitre aura plus de chance de survie, la faim ne sera pas un problème. Il faut simplement savoir se plier aux règles. Il a aussi l'espoir secret que quelques éléments d'humanité profonde pourraient aider. Si possible sans bain de sang.
• Décembre 2020 / Walla Walla
Les émeutes secouent la ville, il sent la fin arriver. Afféré à son travail pour essayer de ne pas y penser, il soigne les militaires bien plus que les manifestants touchés. Quelque chose lui dit que c’est volontaire, de ne pas les lui amener. Ceux-là même, qui auraient pu être ses patients, se font exécuter. De son retrait teinté de lâcheté, pardon de pragmatisme, Min-Oh se défend bien de commenter. C’était peut-être celui-ci, le massacre de l’aéroport qu’il avait prédit. Quelque chose lui souffle que ce ne sera pas le dernier.
Survie
La majorité du carnet qui l’accompagne est rédigé en coréen, jusqu’à présent on ne le lui a pas reproché, il espère que ça puisse durer. Trop d’épouses défilent pour qu’il les mémorise toutes, et il ne consignera pas en anglais leurs tendances infanticides, sinon sous le terme de fausse-couche. Il ne les aidera pas à avorter, ne peut que trouver une raison probable dans leur quotidien pour que ce ne soit pas de leur fait.
C’est le maximum qu’il puisse faire pour elles. Ca et soigner les sévices de celles qui se sont fait attraper. Il est plus utile vivant qu’en se faisant pendre sur la place publique, c’est au moins ce qu’il dit pour se rassurer. Dans les faits, il est plutôt apprécié de sa hiérarchie. Jamais une vague, jamais un instrument mal rangé, on lui doit la survie de bon nombre de militaires dans les rangs. Il fait tout pour garder ce statut privilégié qui le tient éloigné des surveillances et autres détriments.
Aimable au possible, il aide volontiers son prochain, mais jamais de trop près. Porter un sac, apporter une bouteille d’eau, les petites choses pratiques, et aucune discussion publique. Il refuse avec toute la politesse du monde d’entrer dans un pavillon qui n’est pas celui qui lui a été assigné. Qui sait qui est surveillé, il ne voudrait pas y être affilié.
Son statut est confortable au sein du QG. Même avec le rationnement qui se durcit, il n’a pas à se plaindre vraiment. Il se porte toujours volontaire pour les missions extérieures, essuie refus et avals avec le même sourire poli. Il n’est là que pour servir. Si la proximité des hommes armés n’est pas la plus confortable, il chérit chaque heure en dehors de l’enceinte de New Eden en espérant que ce ne soit pas la dernière bouffée d'air frais.
Personne ne lui a encore collé d'épouse dans les bras et c'est sa plus grande joie. Il espère que ça dure encore quelques années, qu'il devienne officiellement un mauvais candidat pour procréer. En attendant l'alliance ne quitte pas son doigt, dont la nudité risquerait d'attirer quelques regards. Sa politique d'effacement semble payer pour l'instant, il est certain de pouvoir encore la tenir un moment.
time to met the devil
- Invité
- Invité
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Re: Min-Oh Yeo-Jeong
Sam 6 Mar 2021 - 15:07
Oooohlala Min-Oh
Tu étais qui avaaaant?
Tu étais qui avaaaant?
On my skin
- Jacob E. Ross
- Administratrice
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Re: Min-Oh Yeo-Jeong
Sam 6 Mar 2021 - 15:08
Je suis grave intrigué ! Quel revenant, tu étais qui ?!
bienvenue sur le forum !
Te voilà fraîchement inscrit(e) sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :
1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours . Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.
2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.
3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.
4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers , il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.
5 – Si tu comptes jouer un Remnants et que ton personnage est intégré au camp avant juillet 2019 dans son histoire, il se peut que celui-ci ait été vacciné contre le virus qui transforme en rôdeur. Pour savoir si c'est le cas, rendez-vous ici.
6 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.
7 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.
Bonne rédaction !
Bienvenue et bonne rédaction en tout cas
Te voilà fraîchement inscrit(e) sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :
Bonne rédaction !
Bienvenue et bonne rédaction en tout cas
- Invité
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Re: Min-Oh Yeo-Jeong
Sam 6 Mar 2021 - 15:12
Oooooh rebienvenue alors !
Trop cool de te revoir ici !
Trop cool de te revoir ici !
On my skin
- Jacob E. Ross
- Administratrice
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Re: Min-Oh Yeo-Jeong
Sam 6 Mar 2021 - 15:13
OMG NEIIL !!
Mais effectivement, tu avais dit "je reviens en février", mais c'était y'a 2 ans
C'est trop bieeeeen !!
Mais effectivement, tu avais dit "je reviens en février", mais c'était y'a 2 ans
C'est trop bieeeeen !!
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