Force Your Way - Tony & Donovan
Mar 9 Mar 2021 - 3:40
C’était l’heure.
L’heure du départ. Mon départ pour être précis. J’avais réuni mes affaires, quelques vêtements, et un peu plus d’armes. J’avais harnaché mon bouclier avec ma masse et mon combi, et pour finir je m’enveloppais dans la peau de panthère qu’on avait chassé avec mes camarades.
Camarades ? Ou bien ex-camarades je devrais dire ? J’sais pas trop. Je pars pas en mauvais terme, mais bon, ils vont être déçus au réveil. J’aime pas les aurevoirs, les adieux et compagnie. Alors j’ai laissé un mot dans mon bus, que j’avais pris le soin de ranger pour une fois. J’avais prévenu personne, mais bon, ils devaient se douter que j’allais pas faire de vieux os ici. J’me faisais de plus en plus rare, je me mêlais plus aux autres. C’était plus pour moi ici. Tony l’avait compris avant moi. J’avais mis tout ça dans ce fameux mot. J’avais pas oublié de dire que si ils avaient besoin d’une paire de bras à l’occasion, qu’ils hésitent pas à me trouver.
Sauf que, me trouver où en fait ? Moi-même je le savais pas. Si j’avais bien pensé à mon départ, j’avais pas pour autant pensé à là où j’allais arriver. Mais c’était pas un problème.
Le jour commençait à se lever, quelques rayons de soleil rasants venaient faire briller la carrosserie du bus et le sommet de mon crâne.
C’était l’heure.
Machinalement, je prenais le chemin du bureau. Un peu comme j’aurais pris celui de ma maison en temps normal. La clé était toujours au même endroit, une bonne chose, sinon j’aurais eu l’air marrant avec tout mon barda à jouer le SDF. En rentrant dans le bureau, toujours le même silence qui pesait ici. Quoi que non, c’était pas le silence que j’aimais, ou que j’avais appris à aimer. Le silence qui me manquait, c’était celui de Tony, quand je me foutais de sa gueule, ou que je racontais ma vie, ou encore que je chantais. C’est ce silence là que j’étais venu chercher, que j’espérais retrouver. Mais là, c’était le calme plat. Un calme encore plus chiant que Tony lui-même, et vous savez comme moi qu’à la distribution de l’ennui, le bougre avait fait plusieurs passages. J’allais m’assoir sur le bureau de mon ami, un peu nostalgique.
Un sourire venait se loger sur mon visage. Je repensais à la vanne que je venais de faire…
Hu…hu….hu..HAHAHAHAHA Putain...
Et là, logiquement, ce qui aurait dû suivre, c’était un long soupire qu’il nous sortait du fond du cul tellement il était allé le chercher loin. J’avais attendu dans le doute, mais c’était ridicule, j’étais bien seul dans ce bureau.
L’heure du départ. Mon départ pour être précis. J’avais réuni mes affaires, quelques vêtements, et un peu plus d’armes. J’avais harnaché mon bouclier avec ma masse et mon combi, et pour finir je m’enveloppais dans la peau de panthère qu’on avait chassé avec mes camarades.
Camarades ? Ou bien ex-camarades je devrais dire ? J’sais pas trop. Je pars pas en mauvais terme, mais bon, ils vont être déçus au réveil. J’aime pas les aurevoirs, les adieux et compagnie. Alors j’ai laissé un mot dans mon bus, que j’avais pris le soin de ranger pour une fois. J’avais prévenu personne, mais bon, ils devaient se douter que j’allais pas faire de vieux os ici. J’me faisais de plus en plus rare, je me mêlais plus aux autres. C’était plus pour moi ici. Tony l’avait compris avant moi. J’avais mis tout ça dans ce fameux mot. J’avais pas oublié de dire que si ils avaient besoin d’une paire de bras à l’occasion, qu’ils hésitent pas à me trouver.
Sauf que, me trouver où en fait ? Moi-même je le savais pas. Si j’avais bien pensé à mon départ, j’avais pas pour autant pensé à là où j’allais arriver. Mais c’était pas un problème.
Le jour commençait à se lever, quelques rayons de soleil rasants venaient faire briller la carrosserie du bus et le sommet de mon crâne.
C’était l’heure.
Machinalement, je prenais le chemin du bureau. Un peu comme j’aurais pris celui de ma maison en temps normal. La clé était toujours au même endroit, une bonne chose, sinon j’aurais eu l’air marrant avec tout mon barda à jouer le SDF. En rentrant dans le bureau, toujours le même silence qui pesait ici. Quoi que non, c’était pas le silence que j’aimais, ou que j’avais appris à aimer. Le silence qui me manquait, c’était celui de Tony, quand je me foutais de sa gueule, ou que je racontais ma vie, ou encore que je chantais. C’est ce silence là que j’étais venu chercher, que j’espérais retrouver. Mais là, c’était le calme plat. Un calme encore plus chiant que Tony lui-même, et vous savez comme moi qu’à la distribution de l’ennui, le bougre avait fait plusieurs passages. J’allais m’assoir sur le bureau de mon ami, un peu nostalgique.
Un sourire venait se loger sur mon visage. Je repensais à la vanne que je venais de faire…
Hu…hu….hu..HAHAHAHAHA Putain...
Et là, logiquement, ce qui aurait dû suivre, c’était un long soupire qu’il nous sortait du fond du cul tellement il était allé le chercher loin. J’avais attendu dans le doute, mais c’était ridicule, j’étais bien seul dans ce bureau.
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Re: Force Your Way - Tony & Donovan
Mar 9 Mar 2021 - 6:32
C'est sûr que ça m'avait fait du bien de passer du temps seul à seul avec Salem. Pour retrouver un semblant d'intimité, pour n'avoir à se « cacher » de personne pour avoir un peu de temps en privé. Mais on devait bien rentrer à un moment. Surtout pour partager les infos aux autres sur ce qu'on avait trouvé.
A peine rentrés, j'ai décidé d'aller faire un tour à mon ancien bureau. Mon chez-moi, en quelque sorte. Même si aujourd'hui, ma « maison » se trouve là où est ma femme. Rien de plus simple que ça. Je me fiche bien des murs qui nous entourent tant qu'elle est à mes côtés. Sauf que j'avais des trucs à récupérer là-bas.
Laissant Paco se balader juste devant moi, connaissant la route par cœur jusqu'au bâtiment et au travers de celui-ci jusqu'à la porte blindée, je fume tranquillement ma clope en laissant le petit molosse faire sa vie. Sauf que quand j'arrive à l'endroit où est planquée la clé de la porte, un juron m'échappe. Elle est plus là. C'est pas bon ça.
Soupirant, je rappelle rapidement mon chien à mon pied et saisit mon flingue sans hésiter. Les marches jusqu'à l'étage sont rapidement grimpées et je m'approche de la porte blindée. Le problème ? En général, Paco a beau ne pas être le meilleur chien de garde, il reconnaît les odeurs et sait me prévenir quand il y a un intrus ou quelque chose du genre. Là par contre, il se met à remuer son cul dans tous les sens et à japper tout en se précipitant vers l'entrée du bureau.
Y'a pas trente-six solutions. Salem est pas là dedans, je le saurais. Et si ma boule de poils au nez plat réagit de cette manière, ça peut être qu'une seule personne. Je soupire encore une fois, levant les yeux au ciel en me rendant compte que c'était plutôt logique que ce soit lui qui soit ici, et range mon arme.
Lorsque je pousse la porte, Paco s'engouffre dans le bureau à toute vitesse et j'entends un gros « boum » signifiant qui a certainement fait tomber un truc sur son passage jusqu'au grand chauve. Au moins, toutes mes théories sont vérifiées quand mon regard se pose sur la pièce devant moi. Un petit guéridon renversé et mon chien en train d'essayer de sauter sur Donovan assis sur mon bureau.Tu t'es cru chez ta mère ? , que je lui demande en refermant la porte derrière moi. Non mais, y'a quand même des chaises et un canapé, il aurait pu faire l'effort de pas s'asseoir sur mon bureau quoi. Mais ça me fait plaisir de le voir. Il m'a manqué ce couillon. Je m'approche donc de lui, l'ombre d'un léger sourire planant sur mon visage, et viens le saluer en lui tendant la main.Qu'est-ce qui t'amène ici? Surtout qu'il a eu de la chance que je vienne aujourd'hui. C'est de plus en plus rare.
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Re: Force Your Way - Tony & Donovan
Ven 12 Mar 2021 - 17:59
Paco ! Mais c’est que tu te souviens de moi hein ma p’tite patate !
Je soulevais la maxi boule de poil en jouant un peu avec lui avant de le rapprocher de moi pour le câliner.
Si je me croyais chez ma mère ? Putain non, ma mère m’aurait déjà envoyé une patate à me coucher par terre, et j’ai beau faire près de 130 kg, je faisais pas le malin face à elle. Elle aurait été capable d’aller chercher un tabouret rien que pour me mettre un coup de tête dans le front.
Bah, vu la déco, c’est vrai qu’on aurait pu se croire chez une vieille de 80 piges, du coup j’ai dû me sentir comme chez ma vieille j’imagine ?
Après un long rire bien gras, je me levais et allait prendre mon ami dans mes bras. Le serrant bien fort contre moi, ses pieds avaient quitté le sol.
Eh t’aurais pas grandi toi ?
J’étais vraiment content de le voir, ça faisait vraiment qu’on s’était pas vu. Surtout que, la probabilité pour qu’on se croise était quand même assez faible, je m’estimais assez chanceux.
En résumé, j’ai quitté les Expendables. J’en avais ras le cul de l’ambiance de colonie de vacances. Beaucoup de nouveaux, que j’apprécie pas forcément. J’ai l’impression qu’on suivait plus trop les règles. Bref, j’ai rien dit, mais j’suis resté dans mon coin, et ça a fini par me gaver. Donc voilà, j’viens de quitter mon bus et c’est ici que mes godasses m’ont trainé. C’est un peu la maison ici, alors j’me suis dit que ça m’aiderait à décider où j’irais ensuite. Toi aussi tu trouves ça con hein ? Parce que moi oui.
Sans faire plus de cérémonie, je tournais sur moi-même en montrant ma nouvelle cape en peau de panthère.
T’AS VU CA ? C’EST PAS TROP LA CLASSE HEIN ?
Eh ouais, il l’avait pas vu encore ma nouvelle cape ! D’ailleurs il y a plein de choses qu’il a pas vu non plus…Et pour moi ça doit être pareil, j’ai du rater plein de choses j’imagine. Mon sourire s’abaissait un poil en pensant à tout ça.
Je soulevais la maxi boule de poil en jouant un peu avec lui avant de le rapprocher de moi pour le câliner.
Si je me croyais chez ma mère ? Putain non, ma mère m’aurait déjà envoyé une patate à me coucher par terre, et j’ai beau faire près de 130 kg, je faisais pas le malin face à elle. Elle aurait été capable d’aller chercher un tabouret rien que pour me mettre un coup de tête dans le front.
Bah, vu la déco, c’est vrai qu’on aurait pu se croire chez une vieille de 80 piges, du coup j’ai dû me sentir comme chez ma vieille j’imagine ?
Après un long rire bien gras, je me levais et allait prendre mon ami dans mes bras. Le serrant bien fort contre moi, ses pieds avaient quitté le sol.
Eh t’aurais pas grandi toi ?
J’étais vraiment content de le voir, ça faisait vraiment qu’on s’était pas vu. Surtout que, la probabilité pour qu’on se croise était quand même assez faible, je m’estimais assez chanceux.
En résumé, j’ai quitté les Expendables. J’en avais ras le cul de l’ambiance de colonie de vacances. Beaucoup de nouveaux, que j’apprécie pas forcément. J’ai l’impression qu’on suivait plus trop les règles. Bref, j’ai rien dit, mais j’suis resté dans mon coin, et ça a fini par me gaver. Donc voilà, j’viens de quitter mon bus et c’est ici que mes godasses m’ont trainé. C’est un peu la maison ici, alors j’me suis dit que ça m’aiderait à décider où j’irais ensuite. Toi aussi tu trouves ça con hein ? Parce que moi oui.
Sans faire plus de cérémonie, je tournais sur moi-même en montrant ma nouvelle cape en peau de panthère.
T’AS VU CA ? C’EST PAS TROP LA CLASSE HEIN ?
Eh ouais, il l’avait pas vu encore ma nouvelle cape ! D’ailleurs il y a plein de choses qu’il a pas vu non plus…Et pour moi ça doit être pareil, j’ai du rater plein de choses j’imagine. Mon sourire s’abaissait un poil en pensant à tout ça.
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Re: Force Your Way - Tony & Donovan
Sam 13 Mar 2021 - 8:54
Bon, ça doit faire quoi, trente secondes ? Et le voilà qui a déjà parlé plus que je le ferai certainement de toute la journée. Un soupir m'échappe et je laisse la montagne chauve s'amuser avec mon chien qui, une fois dans les airs, se tortille tout en ronflant pour essayer de lécher les mains de Donovan. Y'en a pas un pour rattraper l'autre en fait.
Et voilà, l'éternel tacle sur la déco du bureau. Puisque je regardais de base autour de moi, j'adresse un regard en coin à mon ami.L'vernis c'est pour essayer d'imiter ton crâne. Oui, quand c'est pour envoyer une vacherie à mon meilleur pote, j'fais quelques efforts sur le nombre de mots que je peux débiter. Je m'autorise un peu de hors forfait.
Mais bon, par contre j'ai pas vraiment le temps de m'écarter suffisamment avant que Don me rejoigne en quelques enjambées à peine – ce type fait de tellement grands pas qu'il pourrait être un moyen de transport public – et me prenne dans ses bras. Qu'est-ce que je suis censé faire moi dans cette situation ? Me débattre ? Flemme. Alors du coup je fais ce que je fais de mieux, soupirer alors que mes pieds ne touchent même plus le sol.Mh, c'est ça ouais , que je lui rétorque suite à sa demande concernant ma taille. Comme si j'allais encore grandir. Et comme si j'en avais besoin en fait.
Heureusement, je finis par retrouver le plancher sous mes pieds et j'ai l'occasion de reculer un peu pour remettre mes habits correctement pendant que j'écoute la réponse du métis. Là je m'attendais pas à ça par contre. Et on pourrait presque voir de la surprise sur mon visage quand je relève mon regard vers mon ami. Il a quitté les gars du camping, n'a pas d'endroit où aller et sait pas quoi faire maintenant.
Mais j'ai pas trop le temps de dire quoi que ce soit à ce sujet que déjà Monsieur Propre tourne sur lui pour me montrer sa nouvelle acquisition. Une cape. En peau de panthère. J'ai même pas envie de poser de questions en fait, franchement ça me dépasse un peu trop. Mais c'est sans mal qu'un soupir traverse la barrière de mes lèvres alors que je viens frotter mon visage pour essayer d'effacer cette image de mon ami qui tourne sur lui comme une gamine voulant me montrer sa nouvelle robe de princesse.Mh... Sûrement ouais , que je marmonne un peu.
Prenant une grande inspiration, je plonge ma main dans ma poche pour récupérer une clope dans mon paquet ainsi que mes allumettes. Une fois mon cancer en tube allumé, je tire dessus et inspire la fumée avant de la souffler par mes narines.Donc t'es tout seul? Oui, je préfère avoir confirmation de la chose. S'il a trouvé d'autres gens qu'il veut rejoindre, j'suis content pour lui. Mais s'il a nulle part où aller, alors j'ai déjà ma petite idée.Écoute, il s'est passé plein de trucs depuis la dernière fois. En résumé... New Eden nous a pas fait de cadeau quand on les a espionnés avec Salem, Ruby, Joaquin et une autre meuf. Ils s'en sont fait virer de la distillerie, pour dire. Et maintenant... on s'retrouve ensemble. Fiou, c'est vraiment chiant de devoir parler autant en fait. Sérieux, comment ils font les autres pour faire des discours et des monologues là ? Rien qu'entendre ma voix aussi longtemps ça me gave. Mais bon, y'a personne d'autre pour lui raconter alors j'ai pas le choix.On a prévu de pas rester fixes. De sillonner l'état comme on peut, et... On va essayer d'retrouver des personnes disparues. Là, si ma mémoire est bonne, ça devrait le faire tiquer. Sa gosse, je sais qu'il la cherche. Et j'suis sûr qu'on peut réussir à la retrouver si on s'y met comme il faut. Sans attaches fixes dont on peut pas trop s'éloigner.Rejoins-nous, Don. T'as rien de mieux à faire de toute façon, non? Ouais, j'ai un peu raccourci les choses. Les autres auront qu'à lui donner les détails plus tard, moi ça me soûle j'ai trop parlé. Alors je me concentre sur ma clope tout en observant le chauve, n'ayant d'autre choix que d'attendre de voir sa réaction puisque je peux pas lire ses pensées malgré son crâne lisse.
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Re: Force Your Way - Tony & Donovan
Lun 15 Mar 2021 - 4:17
Des ‘’Mhm’’, des ‘’Ouais’’, si je le connaissais pas comme si je l’avais chié, j’pourrais croire que j’cause à un ado en pleine crise. Mais non, c’est Tony, et je sais que chaque mot lui est facturé, et il doit pas avoir grand chose au fond des poches. Mais revenons-en à nos moutons, il avait bien capté la situation.
T’as tout compris. J’suis en solo. A l’heure qu’il est, les mecs du camp doivent même pas encore savoir que j’me suis taillé. Mais comme dit, j’ai pas été chien, j’dis pas ça pour toi Paco hein, j’ai laissé un p’tit mot dans le bus.
Mais si je m’étais attendu à la suite ! Il PARLE ! Pas que des mots balancés à gauche à droite pour faire genre qu’il écoute le salopard, des vraies phrases et tout. Pour souligner l’évènement, je faisais semblant d’avoir une douleur dans la poitrine, comme une crise cardiaque et je me posais sur le bureau. Une occas’ comme ça, j’allais pas le manquer hahaha.
Argh, mon cœur, j’crois que t’y es allé trop fort d’un coup là. Oh putain hahahahahaha.
Après avoir rigolé trente bonnes secondes, je reprenais mon calme et essayait d’assimiler ce que mon ami venait de dire.
New Eden…J’ai entendu parler de ces fils de putes et de certaines de leur ‘’coutumes’’. Vous avez dû en baver. Au fait, comment va Salem ?
Par la suite, Tony me faisait un peu le topo sur son nouveau groupe, c’était court mais c’était clair, ça me suffisait. Je me grattais la tête quand il finissait d’argumenter. Il marquait un point, même deux en fait. Effectivement, je cherchais toujours ma petite, et toujours aussi juste, j’avais rien de mieux à faire en ce moment. Et puis, ça me permettrait d’être de reformer notre duo si balèze. Et puis, Tony m’avait fait une vraie proposition, y avait même pas un ‘’si tu veux’’ ou ‘’si jamais’’ dans le tas. C’était quelque chose.
Tu vois, j’ai même pas le cœur de te faire poireauter ou de vanner. J’accepte. Même deux fois s’il faut. Votre histoire de voyager pour trouver du monde, ça me chauffe. Et tu sais pourquoi. Puis, un mec dans mon gabarit, vous d’vez pas en avoir j’me trompe ? Encore moins avec une peau de panthère ? J’pourrais vous être utile.
Je tendais mon poing comme d’habitude, histoire de sceller un peu le truc.
Bon, va falloir que tu prévienne tes collègues que tu rentres avec une grosse bestiole, t’es sûr qu’ils sont prêt pour un mec comme moi ? Hahahaha
Après un léger silence, je regardais Tony en souriant. Il allait comprendre. Ce sourire. Une vanne allait arriver, j’pouvais déjà voir son visage se rider.
Du coup, pour rentrer dans votre truc, faut qu’on se retrouve à minuit dans la forêt pour jouer de la cornemuse et tuer des chèvres ou c’est bon ?
Je tapais dans le dos de Tony, j’étais vraiment heureux.
Rah Tony, tu m’as manqué tu sais ?
T’as tout compris. J’suis en solo. A l’heure qu’il est, les mecs du camp doivent même pas encore savoir que j’me suis taillé. Mais comme dit, j’ai pas été chien, j’dis pas ça pour toi Paco hein, j’ai laissé un p’tit mot dans le bus.
Mais si je m’étais attendu à la suite ! Il PARLE ! Pas que des mots balancés à gauche à droite pour faire genre qu’il écoute le salopard, des vraies phrases et tout. Pour souligner l’évènement, je faisais semblant d’avoir une douleur dans la poitrine, comme une crise cardiaque et je me posais sur le bureau. Une occas’ comme ça, j’allais pas le manquer hahaha.
Argh, mon cœur, j’crois que t’y es allé trop fort d’un coup là. Oh putain hahahahahaha.
Après avoir rigolé trente bonnes secondes, je reprenais mon calme et essayait d’assimiler ce que mon ami venait de dire.
New Eden…J’ai entendu parler de ces fils de putes et de certaines de leur ‘’coutumes’’. Vous avez dû en baver. Au fait, comment va Salem ?
Par la suite, Tony me faisait un peu le topo sur son nouveau groupe, c’était court mais c’était clair, ça me suffisait. Je me grattais la tête quand il finissait d’argumenter. Il marquait un point, même deux en fait. Effectivement, je cherchais toujours ma petite, et toujours aussi juste, j’avais rien de mieux à faire en ce moment. Et puis, ça me permettrait d’être de reformer notre duo si balèze. Et puis, Tony m’avait fait une vraie proposition, y avait même pas un ‘’si tu veux’’ ou ‘’si jamais’’ dans le tas. C’était quelque chose.
Tu vois, j’ai même pas le cœur de te faire poireauter ou de vanner. J’accepte. Même deux fois s’il faut. Votre histoire de voyager pour trouver du monde, ça me chauffe. Et tu sais pourquoi. Puis, un mec dans mon gabarit, vous d’vez pas en avoir j’me trompe ? Encore moins avec une peau de panthère ? J’pourrais vous être utile.
Je tendais mon poing comme d’habitude, histoire de sceller un peu le truc.
Bon, va falloir que tu prévienne tes collègues que tu rentres avec une grosse bestiole, t’es sûr qu’ils sont prêt pour un mec comme moi ? Hahahaha
Après un léger silence, je regardais Tony en souriant. Il allait comprendre. Ce sourire. Une vanne allait arriver, j’pouvais déjà voir son visage se rider.
Du coup, pour rentrer dans votre truc, faut qu’on se retrouve à minuit dans la forêt pour jouer de la cornemuse et tuer des chèvres ou c’est bon ?
Je tapais dans le dos de Tony, j’étais vraiment heureux.
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Re: Force Your Way - Tony & Donovan
Lun 15 Mar 2021 - 9:12
Pourquoi est-ce que je savais parfaitement ce que ce couillon allait faire quand j'ai pris la parole bien plus longtemps que je n'ai l'habitude de le faire normalement ? Un profond soupir m'échappe et je l'observe de mon air blasé constant alors qu'il mime une crise cardiaque.T'as fini? Non mais le pire c'est qu'avec ses conneries, il fait peur à Paco qui s'est mis à courir pour aller se planquer sous le canapé. Ce chien n'a pas peur des morts ou des coups de feu, mais va se planquer quand Donovan fait du bruit. Va falloir m'expliquer la logique.
Quand mon ami aborde le fait qu'on a dû en baver face à New Eden, je détourne le regard en repensant à cette expédition qui a vraiment mal tourné. Surtout pour moi, en définitive. Heureusement, d'un côté. J'ai connu pire alors tant que les autres vont bien. Tant que Salem va bien. Le reste je m'en fiche. Et puis je suis toujours vivant, alors je vois pas le problème en fin de compte.Elle va bien, ouais , que j'lui réponds en hochant la tête.
En tout cas, ma décision est claire. Je veux qu'il nous rejoigne. Je sais que sur le terrain, j'aurai aucun mal à m'en sortir avec lui. Non pas que je doute des autres, mais ils ont déjà une dynamique de groupe. Un truc auquel j'arriverai jamais à me greffer. Des habitudes, des codes, qu'ils ont élaboré avec le temps. Comme je peux en avoir avec mon grand chauve préféré.
Je hausse les épaules en croisant les bras quand il me demande si les autres sont prêts à l'accueillir.Ils auront pas l'choix. Prêts ou pas, Donovan rentrera avec moi. Et je n'ai pas l'intention de repartir les prévenir pour revenir chercher mon pote ici par la suite. On rentre tous les trois tout à l'heure. Parce qu'il a accepté. Comme je l'espérais.Tu connais déjà Ruby, Joaquin et Salem de toute manière , que j'ajoute au cas où il aurait des doutes quant au fait de s'intégrer. Moi je me fais pas de soucis pour lui. Pas sur ce point là.
Soupirant encore une fois, je lève les yeux au ciel quand il me demande s'il doit sacrifier un animal pour entrer dans le groupe. Et j'allais lui dire de la fermer au lieu de dire des conneries quand ma voix se coupe directement au contact brutal de sa main dans mon dos. Il me fait même un peu tousser ce con.Doucement , que je marmonne un peu en râlant. Quelle brute ce type. Mais il m'a manqué. Et vu ce qu'il me dit, c'est réciproque.
J'en esquisserais presque l'ombre d'un sourire alors que je relève la tête vers mon meilleur pote.Qui l'aurait cru, hm ? Ouais, je viens de faire une tentative d'humour. Et alors ?
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