Cours d'équitation n°2

Encore affaibli par sa dernière sortie, le vieux Greene se remettait doucement de ses blessures. La privation de nourriture, la déshydratation, l’état de choc après sa confrontation avec un ours, Isaac s’estimait chanceux d’être encore en vie. Tomeo avait fait des miracles et les soins des médecins au Fort lui avait permis de ne pas garder de séquelles trop lourdes. Sa jambe le faisait souffrir encore néanmoins, les plaies n’étaient pas encore cicatrisées. Donc hors de question, pour lui, de faire trop d’efforts. Mais difficile pour un homme comme lui de rester à ne rien faire.

Ce matin-là, il avait demandé à Raina d’attacher quelques chevaux près de la carrière où il donnait les cours d’équitation. L’amazone avait également préparé le harnachement pour chaque cheval, le matériel de pansage et les protections pour les cavaliers. La cavalerie avait besoin de poursuivre l’entraînement, les cavaliers d’être formés, alors Isaac avait proposé aux volontaires de le rejoindre en cette matinée douce. Le temps clément allait être appréciable et ils auraient plusieurs heures devant eux pour apprendre les bases. Et aujourd’hui, ils étaient plutôt nombreux.

S’aidant d’un bâton pour ne pas trop appuyer sur sa jambe blessée, l’ancien éleveur avait rejoint Raina. Et les autres ne tardèrent pas à arriver. Quand tous furent là, Isaac prit le temps de les accueillir chaleureusement. « Bonjour à tous ! Tout d’abord merci d’être là ! Je sais que pour certains c’est la première fois qu’ils monteront à cheval. Ne vous inquiétez pas, j’adapterai le cours en fonction de vos connaissances et de vos compétences. L’important, aujourd’hui, c’est d’apprendre à connaître les chevaux, à faire connaissance avec eux. D’ailleurs, il est temps pour chacun de rejoindre son partenaire du jour ! » Le cavalier appela ses élèves, chacun leur tour, pour leur désigner leur cheval. « Soo, je te laisse prendre soin de Chico ! Robyn, tu auras Fury ! Ashton, voici Anoki ! Corray, je t’ai choisi Snow ! Saseum, Django ! Wyatt, tu peux rejoindre Amarok et Tomeo, tu prendras Saba ! »

Quand chaque cavalier en herbe fut près de sa monture, Isaac demanda leur attention avant de leur expliquer. « Comme vous le voyez, les chevaux ne sont pas encore harnachés. Avant de leur mettre selles et filets, nous allons les panser. Vous avez des brosses, vous allez prendre l'étrille. Ce sont les brosses en plastique et vous viendrez faire des mouvements circulaires sur les parties charnues de votre cheval. Cette brosse va permettre de décrocher un maximum de terre et de saleté. Allez-y ! » Le doyen n’était pas du genre à parler pendant des heures, il fallait que ses élèves du jour soit un maximum en action ! Et s’occuper de son cheval faisait partie intégrante de la vie de cavalier. De plus, c’était un bon moyen de faire connaissance avec sa monture ! « Si vous avez des questions, n’hésitez pas ! »

Spoiler:

La vie reprenait doucement au fort.

Soo avait reprit l'école, maman-Andrea allait mieux, même si elle portait encore les stigmates de ce qui s'était passé, et tout semblait revenir à la normale au fort. Les gens travaillaient, lui souriaient quand elle allait manger - la seule différence, c'était qu'elle faisait plus de choses. Aider à l'infirmerie lui faisait beaucoup de bien, car elle passait plus de temps avec Lisandro même si c'était pas pareil qu'à la maison, le soir ; et petit à petit, l'enfant se remettait même à jouer, comme si elle aussi se remettait de ses blessures.

Une nouvelle normalité s'instaurait. Certaines têtes n'étaient plus là, mais ses amis, comme Abigail, se remettaient. C'était ce qui comptait, au fond, non ? Que tout le monde aille mieux.

Et quand Isaac avait fait circuler la proposition à tous les volontaires de venir prendre des cours d'équitations, la fillette avait sauté sur l'occasion. L'écurie l'avait toujours attiré, comme la lumière attirait les papillons, avec ses magnifiques chevaux à l'air si doux, aux yeux humides - sans compter qu'elle savait qu'il était important pour tous de savoir monter, pour aller à l'extérieur.

C'est ainsi que le maitre d'école lui donna congé pour la matinée, et qu'elle se retrouva là, sautillante et excitée comme une puce, le soleil lui réchauffant les cheveux. Elle offrit son plus beau sourire à Isaac, qui avait, lui aussi, beaucoup souffert. Il avait l'air de se sentir mieux, lui aussi, ce qui satisfit l'enfant au plus haut point ; quand son regard tomba sur Ashton, où ses joues rosirent avec naïveté - qu'il était beau et gentil ! vraiment, son futur mari était parfait - et Corray.

Une onde de culpabilité parcourut Soo. Elle avait échoué à réconcilier ses nouveaux parents, mais pas un instant elle n'avait songé à ce pauvre Corray !

Et s'il lui en voulait maintenant ? Et s'il était très fâché ? Il ne fallait pas y penser maintenant, de toute manière - elle lui fit un signe bref de la main, lui sourit plus nerveusement, et essaya de se concentrer sur son poney. Qu'il était beau, qu'il avait l'air doux ! D'un geste plus joyeux pour la peine, la petite coréenne saisit l'étrille disposée à côté de son cheval, se retrouva un peu sotte, devant l'animal. Qu'est-ce que ça pouvait bien être, les parties charnues ? Est-ce que c'était la partie des messieurs pour faire pipi ?

Elle se résigna à demander :

- "Les parties charnues, c'est quoi, Isaac ? "

La gamine se tortilla de nervosité. Les autres n'avaient pas l'air d'hésiter, eux. Elle se sentit un peu stupide...

Il était peu courant que Saseum ne soit pas assis derrière sur poste de travail à l'atelier de la scierie. Mais quand il avait entendu parler de ces leçon d'équitation il avait sauté sur l'occasion, Si cela pouvait l'aider à participer à des missions de récupération il pourrait en profiter pour y récupérer des matières premières pour l'atelier auquel les récupérateurs ne penseraient pas de premier abord...

Alors il est venu, très silencieux, un peu en retrait comme a son habitude, l'homme préfère rester discret et ne pas trop attirer l'attention, il réponds au salutation d'une voix timide.

Son plan commença a lui sembler de moins en moins bon au fur et a mesure qu'il progressait. Après avoir écouté les instruction et prit son étrille il resta quelques minutes a regarder Django, immobile... Le cheval avait l'air plutôt calme mais vu de si prêt l'animal restait imposant.

Il se met alors a parler d'une voix basse au cheval, parlant plus à lui même pour se rassurer et se conforter que pour calmer l'animal qui semble déjà attendre sa toilette.

"euh... je vais te brosser maintenant, alors s'il te plait, ne fait pas de bêtise d'accord..."
Ne fait pas de bêtise... Et lequel des deux avait le plus de chance d'en faire de bêtise... le cheval parfaitement dans son élément ou le coréen sorti de sa zone de confort qui entreprend de brosser le flanc de l'animal avec l'étrille tout en regardant le bestiaux avec des yeux ronds de poisson sorti de son bocal.

Savoir se déplacer à cheval, c’est important, on a cette chance au sein du camp, alors autant la saisir. Si je sais tenir dessus, mes capacités sont très limitées. Je m’en suis rendu compte avec Nima. Alors forcément, quand Isaac a proposé une session, j’ai décidé d’en être cette fois. Et puis, cela me fera un peu d’exercice. J’ai perdu pas mal de poids et de force après cette diète et cette maladie, il faut reprendre du poil de la bête.

J’observe un peu les autres en arrivant. Isaac a l’air assez en forme. Autant qu’on puisse l’être après ce qu’on a vécu bien sûr. Nolan m’a rassuré concernant sa jambe. J’en suis soulagé. Ce n’était vraiment pas gagné. Et perdre une jambe… cela aurait été catastrophique. J’observe un peu les autres participants. Il y a vraiment de tous les âges. Même la petite Soo. Autant commencer de bonne heure n’est-ce pas ? Le pire, c’est que je suis presque certain qu’elle va mieux s’en sortir que certains adultes, parce que les enfants n’ont pas peur de grand-chose et aiment tenter des choses. Et puis, s‘occuper d’un animal, c’est génial non ?

Isaac nous accueille donc, insistant sur le fait qu’il prendra bien en compte le niveau de chacun, avant de nous désigner nos chevaux. Hum, j’aurais peut-être du me renseigner avant de venir sur les dits chevaux. Je ne sais pas lesquels sont calmes et lesquels sont plus difficiles. J’espère qu’Isaac aura la bonté de nous faire part des spécificités de nos montures si besoin. Saba est donc un étalon gris blanc. Magnifique. J’ai toujours aimé les chevaux. Et vu le coin paumé dans lequel on vivait avec Cassy et Nolan, autant dire qu’on en a vu une paire et qu’on en a nourri aussi quelques uns avec quelques pommes emportées dans nos sacs. J’approche tranquillement de Saba, lui laisse le temps de s’habituer à moi, avant de poser doucement ma main sur son museau. Commencer par l’étriller donc… Histoire de se familiariser avec la bête. Très bien. L’animal renâcle alors. Ça commence bien. On plaisantait avec Cassidy sur la nécessité de montrer à Dawn qui commandait… Et bien, je vais devoir montrer à Saba que ce n’est pas lui qui décide. Ça va être sympa. J’entends alors la voix fluette de Soo poser une question. On se croirait en classe… Et cette atmosphère me plait.

Merde, j'sais pas c'qu'j'foutais là pour être franc, j'avais plus accepté parce qu'on m'avait proposé qu'parce qu'j'avais envie et après réflexion, c'tait une sacrée idée de merde qu'd'se dire qu'il fallait apprendre à monter une bestiole incontrôlable. Pour être franc, j'tais même v'nu avec du stress et c'tait franchement rare : c'tait même tout l'contraire d'ailleurs, en général j'tais tout le temps détendu mais c'bestioles m'foutaient un trac pas possible avec leurs gros yeux et leur sale tête qui te cherche constamment, j'vous jure qu'ça m'fait flipper, j'sais pas comment j'ai pu être avec Juliet, elle qu'adore ces trucs-là, elle doit être aussi tarée qu'moi sur certains points faut être franc, p'têtre même plus, j'sais pas trop et j'irais plus vérifier maintenant, par contre j'aurais p'têt dû profiter d'elle pour apprendre à au moins pouvoir approcher ces bestioles parce que là, j'vais vraiment avoir l'air d'un teubé.

Y a quelques têtes qu'j'reconnais, d'autres qu'j'ai déjà vu d'loin, d'autres qu'j'connais pas mais j'suppose que ça fait parti de l'avantage de découvrir les joies des animaux avec l'vieux du camp. Les yeux fixés sur l'cheval à côté d'moi, j'le dévisage plus qu'j'dévisagerais un assassin s'il passait d'vant moi avec un couteau ensanglanté, j'essaye d'comprendre comment ça marche mais y a pas de boitiers d'vitesse ni de clé d'démarrage, y a même pas l'truc qui sert d'guidon normalement, j'suis franchement pas sûr qu'c'une bonne idée d'me laisser avec lui, surtout qu'l'vieux précise que y a rien de prêt et qu'il va falloir s'occuper d'la bête, c'est bien ma veine ça, dans cinq minutes il va dire qu'il va falloir faire courir l'cheval et j'vais paniquer.

Bon, après tout, Soo peut le faire, d'ailleurs voir que son poney est quasiment aussi, voir plus, grand qu'elle m'fait quand même vach'ment rire, donc j'd'vrais pouvoir l'faire, j'suis quand même pas plus nul qu'une enfant de neuf ans.. enfin j'espère parce que sinon j'crois que c'vraiment pas fais pour moi c'genre d'conneries d'chevaux, j'pose la main sur la bestiole dès qu'il a finit alors que dans l'autre j'suis allé chercher la brosse mais quand Isaac définit où faut passer la brosse j'ai déjà un premier problème.. bah j'sais pas c'que c'est une partie charnue mais à la différence d'Soo j'd'mande pas, j'regarde l'cousin de Soo un peu plus loin puis Tomeo faire et j'essaye d'faire tout pareil mais l'cheval a pas l'air content et r'fuse une première fois qu'j'le touche. "Fais pas l'con, on en a pour la journée." qu'j'lui murmure avant d'essayer d'me rapprocher.

Mais y veut rien savoir, c't'enculé et il se rédécale un peu en refusant qu'j'le touche avec la brosse : "Hé, tu te décales encore et j'vais te bouffer." J'suis pas sûr qu'c'comme ça qu'on parle à un ch'val mais d'un autre côté il commence à m'emmerder déjà alors qu'ça fait deux minutes qu'on s'connait, c'pire qu'une femme. La troisième fois j'arrive à passer la brosse un peu avant qu'il s'barre un peu, j'lance un regard désespéré à la personne la plus proche d'moi, j'vais m'tirer une balle, c'est pire à gérer qu'un gosse c'truc et pourtant j'me gère moi toute la journée.

C’est une belle journée. Le ciel est tachété de nuage blanc et la brise est moins froide qu’a l’habitué. Quand je me suis levé ce matin, un poid pesait sur mon estomac. Pourquoi j’ai postulé pour ce cours d’équitation ? Je n’ai pas une simple aversion pour les chevaux, j’en suis phobique. J’ai passé des nuits et des journées entières à ruminer, à me remettre en question. Peut-être suis-je plus sécable encore que ce que j’ai pu m’imaginer. Je suis loin d’être un golèm indestructible. Et si je continue à avoir peur comme ça de simple équidé, dans un situation critique ça pourrait être handicapant, voire handicapant pour les autres. Ça ne va pas être une partie de plaisir, loin de là. Mais ça me fera sortir de chez moi, voir travailler sur un gros désavantage qui persiste depuis mes premiers souvenirs.

Quoi qu’il en soit, je suis à l’heure, comme toujours. J’ai davantage serré les bandages autour des mes doigts aujourd’hui. On m'avait prévenu que des doigts cassés allaient mettre un moment à se soigner et il ne faudrait pas que je les abîme encore plus qu’il ne le soient déjà. Pour dire vrai, mes mains ne ressemblent plus à grand -chose, entre les doigts doigts inutilisables et les ongles qui repoussent trés doucement, j’avais eu du mal à les mouvoir convenablement. Quand j’arrive tout le monde est plus ou moins là. La plupart des tête de semblent familières. Je croise les bras sur mon torce, jetant un coup d’œil aux personnes m’entourant. Soo est la elle aussi, ça ne m’étonne pas de sa part, elle n’aurait pas manqué une occasion de s’amuser un peu. Je lui offre un sourire chaleureux alors qu’elle se contente de me faire un signe de main discret. Mon expression retombe presque immédiatement. Elle est très distante avec moi ces derniers temps. Je croyais pourtant qu’on s’entendait bien…

J’allais faire un pas vers elle mais la voix d'Isaac me coupe dans mon élan. Mes yeux émeraudes se posent alors sur lui, le détaillant un peu plus. Il se tient sur une cane, il parait qu’il a été blessé lui aussi et qu’il avait bien failli perdre sa jambe. Quoi qu’il en soit, aujourd’hui il semble en forme. Même si nous ne sommes pas spécialement proches, je suis quand même soulagé que son état physique s’améliore. J'hoche la tête quand il nous salue tous et nous remercie d’être venu. Il nous introduit le cours qu’il va nous faire suivre. Mon estomac croule sous un poid encore plus instant à la simple nomination du cheval qu’il m’a été attribué. Il nous indique alors les étapes par lesquelles nous allons de voir passer. Tout d'abord,les nettoyer et les brosser.

Je m’approche nerveusement de la jument qu’on m’a indiqué. Je ravale ma salive, en prenant une grande inspiration. Je glisse difficilement mes doigts sur la brosse. Je m’arrête un instant devant le museau de Snow, qui arrive à la hauteur de mon cou. Un frisson parcourt doucement mon échine alors que je dois devenir un peu plus pâle. Rien que de la sentir aussi proche, je me sens flanchir sur mes jambes. Je m’oblige à respirer calmement et profondément, essayant de retrouver une consistance. Elle n'a pas l’air de faire vraiment attention à ce que je fais. J’en profite alors pour faire le tour, m’éloignant le plus possible. Puis je m’approche doucement, faisant attention à chacun de ses gestes. Puis je pose fébrilement la brosse sur son poil tacheté. Alors que je fais des gestes maladroits, mon attention est attirée par Ashton, râlant sur sa monture. Je vois que je ne suis pas le seul à être en difficulté face à ses bêtes. Mais apparemment, celui qu’on lui a attribué à l'être d’être beaucoup moins coopératif que le mien. Le garçon finit même par m’adresser un regard désespéré quand son cheval se retire une fois de plus. Je pince mes lèvres lui répondant pas une expression compatissante.

Yo, des cours d’équitation ! J’vais pas manquer ça ! Bon, va falloir se coltiner le papy qui les donne ces cours, mais j’vais pouvoir monter à cheval et ça, c’est géant. Alors, j’me suis rendu où y fallait et j’pense que j’étais pas en retard. En tout cas j’suis pas arrivée la dernière en tout cas. J’louchais sur les autres pour voir quel genre de personne allait être là aujourd’hui et franchement y a de tout. Y a même une gamine. Elle va monter comment sur son ch’val elle ? Ils vont lui sortir un poney ? Ils ont des poneys ? Ah ouais, y a un poney !

Bon bref, le vieux commence à parler à l’avant donc vaut mieux que j’écoute j’crois. Il est pas trop chiant à nous prendre de haut, déjà un bon point pour papy l’maitre des ch’vaux. Quand il me dit avec lequel j’serai aujourd’hui, j’crois que j’ai les yeux pleins d’étoiles en vrai. Juste le nom quoi, Fury ! ÇA en jette et j’suis trop fière. Alors, j’vais me mettre à côté comme il nous demande de faire. Elle est trop belle, beige et blanche là. On dirait qu’elle s’est salie j’aime bien ! J’vais gaffe par contre, j’arrive pas trop rapidement, c’est que c’est hyper grand hein ces trucs. Si elle me voit pas j’vais me faire piétiner direct, enfin j’suppose ! L’vieux nous dit qu’il va falloir brosser nos montures et parlant des parties charnues. J’pouffe de rire en silence comme une conne. Charnue, ahaha, j’y peux rien ça m’fait rigoler. Et quand la gamine là lui d’mande ce que sais, j’me mords la langue pour fermer ma gueule. J’veux pas me faire virer du cours non plus et c’est la seule raison du pourquoi je la boucle.

J’prends la brosse et j’viens pour commencer ma besogne, mais Fury elle a pas l’air d’accord et commence à s’agiter un peu.

- Fury ! Tout doux ! J’veux juste te brosser les parties charnues ! OK, j’comprends qu’tu sois un peu pas d’accord dit comme ça… Fury. J’essaie d’me montrer un peu plus en contrôle quoi, j’vais pas perdre la face devant les autres parce que MON cheval veut pas que je l’approche avec ma brosse. Reste ! Assis ? Ce serait cool hein ? J’rigole toute seule encore. Laisses-moi te brosser putain… Elle piétine sur place, mais j’arrive enfin à poser la brosse sur elle, ce sera pas une partie de plaisir et j’pense pas faire un boulot extra vu comment elle s’impatiente. J’ai peur d’me faire marcher dessus, alors j’bosse à bout de bras là.

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