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ana-lucia sanchez – chaos is a ladder

Lun 12 Avr 2021 - 17:28


Ana-Lucia Maria Sancheztell me more about you

prénom(s) : ana-lucia, maria
nom : sanchez
date de naissance : 30 janvier 1986
âge : 35 ans

ville de naissance : los angeles, californie
métier : assistante sociale
groupe : travelers

avatar : eiza gonzález

what i am

qualites
loyale
passionnée
attentionnée
intuitive
charmante
defaults
colérique
impulsive
volubile
impudique
effrontée
équipement :
Vêtue en général de cuir, Ana-Lucia possède des vêtements proches du corps.  Une veste épaisse, des rangers, des jeans… Elle fait en sorte d'allier le côté pratique et efficace, en plus d'apprécier être sexy. Symea lui a confié une arme de poing, un glock qui ne quitte jamais sa cuisse. Dans son dos cependant, elle a un rangement en écharpe pour une machette, et au niveau de ses reins, un autre pour un kukri. Ana-Lucia est plus habile avec des lames que des armes, aussi en a-t-elle un autre à la cheville, une sorte de couteau à huitre qui lui a déjà sauvé la mise plusieurs fois.
     
details physiques :
ces dernières années ont été rude pour ana-lucia, qui a pu augmenter sa collection de cicatrice. parmi les plus notables, les scarifications à sa poitrine qui forment désormais un motif. du côté de ses bras, la brune s'est marqué à chacun de ses meurtres, morts ou vivants, pour se rappeler des raisons qui l'ont poussé à survivre. une large autre à sa cuisse lui rappelle cette fois où les morts ont failli l'avoir et la dévorer, une autre défigure sa joue, l'issue d'un combat dans l'arène qui aurait pu la tuer.

Psychologie

• loyale - l'esprit de famille. c'est quelque chose qu'Ana-Lucia a toujours eu pour elle. ce besoin de faire partie d'un tout et de lui être loyale, jusqu'à la mort. elle a reçu des valeurs, morales, qui l'obligent désormais à se consacrer aux gens qu'elle aime. mais outre ça, son métier lui a appris à défendre les gens qui en avaient le plus besoin.

• colérique - cette rage qu'elle a au fond d'elle, ana-lucia n'a jamais appris à la gérer. son tempérament passionné ne fait qu'aggraver ce point, l'exacerbant. elle s'emporte, tempête, hurle de tous ses poumons jusqu'à s'épuiser et retomber comme un mauvais orage. son regard sombre brille souvent du premier coup de tonnerre quand l'occasion se présente.

• passionnée - n'est-ce pas ce qui la définit le plus, et le mieux ? intense dans ses réactions, ana-lucia vit tout comme si la situation était personnelle. elle se donne à trois milles pour cent, ou ne se donne pas, polarisant sa personnalité. son tempérament de feu est mis au service de ses convictions, en acceptant toutes les émotions qui lui sont offertes.

• impulsive - réfléchir avant d'agir n'a jamais été son fort. elle n'a pas la patience pour ça, elle agit en fonction de la force de ses émotions et les laisse prendre les commandes de son esprit. parfois, elle s'emporte sans saisir que ce n'est pas sa place de le faire. souvent, elle va trop loin dans ses mots, sans pouvoir se retenir.

• attentionnée - le cœur sur la main, elle ne peut s'empêcher de s'en faire pour les personnes qu'elle aime et tout donner pour eux. ne serait-ce que leur rendre le sourire quand ils en ont besoin. les petites attentions sont les plus belles pour elle : une caresse, un compliment, un carré de chocolat laissé pour les instants les plus sombres.

• volubile - il n'y a pas grand chose qui peut vraiment l'empêcher de parler. elle donne de la voix sans cesse, de son coffre large pour couvrir le silence qui l'oppresse. elle ne sait pas d'où ça lui vient, en tout cas, elle ne cherche pas à le savoir. sa raison d'être et de continuer à pouvoir parler, échanger, qu'importe si c'est trop pour les autres.

• intuitive - certains en parleront comme un défaut, mais ana-lucia ne l'a jamais vécu ainsi. sa sensibilité lui permet d'être plus proche des gens et de mieux comprendre son entourage. en plus de lui donner une belle intuition sur les gens, elle n'agit qu'avec ce qu'elle sent, et décline forcément ce qu'elle ne sent pas. il n'y a rien pour la forcer à faire quelque chose qui ne l'enchante pas, aucune obligation si ce n'est la loyauté qu'elle a pour sa famille.

• impudique - sans doute dû à cet excès de confiance en elle, ana-lucia n'est pas du genre à savoir se couvrir. mais son impudeur ne s'arrête pas à ça, puisqu'il lui arrive trop souvent de mettre les deux pieds dans le plat, ou plus simplement son nez dans des histoires qui ne la concernent pas. elle déteste les secrets, et se moque de tout briser sur son passage.

• charmante - séductrice dans l'âme, ana-lucia a appris très tôt à montrer ses atouts et à s'assumer. la confiance qu'elle a en elle attire souvent l'œil, au bénéfice d'un corps avantageux. ses lèvres rougies par ses soins viennent mettre l'appui sur son sourire, elle exerce ses charmes avec cette chaleur qui la définit.

• effrontée - l'insolence a toujours fait parti d'elle, en lien avec son caractère passionné, elle va au devant des autres, qu'importe son impertinence. de surcroit têtue, ana-lucia n'entend jamais ne pas avoir le dernier mot, il le lui faut, ou alors elle n'arrêtera pas.




Story of survival

Pre-apocalypse

1985, Los Angeles.
Ana-Lucia est trop petite pour le réaliser, elle n’a que quelques mois lorsqu’un homme relève la fenêtre de la chambre de sa sœur, Lluvia. L’homme qui se glisse à l’intérieur a les traits émaciés, un regard sombre, une mâchoire taillée au couteau, des cheveux en désordre. En douceur, il attrape l’enfant et la porte pour la sortir de là. Elle dort à poings fermés, sans se douter du pire, du démon qui rôde dans sa maison. Ce n’est que dans la nuit, tard, que le téléphone sonne. Son père se lève et décroche, et il lui faut partir en urgence à l’hopital pour aller chercher la petite Lluvia qui a subi les pires outrages durant ce temps passé.

Les premières brèches apparaissent alors, et Ana-Lucia ne les réalise pas. Elle ne les voit pas. Tonio, son petit frère, non plus. Ils voient passer des assistantes sociales, des policiers, des reporters, et les nouvelles s’affolent quand on comprend que Lluvia est l’une des victimes du Nightstalker. Ce n’est que deux mois après que ses parents décident de quitter Los Angeles. Parce que les meurtres s’accumulent, parce que les victimes s’empilent. La radio et la télévision ne parlent plus que de lui, de ce diablo qui a fait du mal à leur fille aînée.

1995, Portland.
Ana-Lucia est une élève appliquée, première de la classe. Elle subit parfois le racisme, mais ne le comprend pas toujours. Elle n’a que peu d’amis, elle ne sait même pas si elle en a un. Peut-être Teddy, le seul afro-américain de la classe, avec qui elle s’entend bien. Il faut dire aussi qu’elle a un physique un peu disgracieux, des dents trop grandes pour sa bouche, des lèvres trop pulpeuses pour son âge. Et déjà des formes qui s’affirment. Mais la vie est rythmée par les épisodes traumatiques de sa grande sœur qui rentre dans l'adolescence et devient de plus en plus ingérable. Elle voit sa famille souffrir de ne pas pouvoir l'aider avec son traumatisme, malgré la prise en charge des psychologues. Son frère et elle doivent aussi avoir un suivi et elle ne sait pas quoi dire au médecin qui la suit. Peut-être parce qu’encore une fois, elle ne comprend pas l’impact de tout ça.

1998, Portland.
Son père laisse la famille, abandonnant femme et enfants, dépassé par les événements. La situation devient précaire et ils doivent avoir à faire aux services d'aide de l'état. Ana-Lucia connait la pauvreté, les quartiers malfamés de Portland, Lluvia perd pied et sombre dans l'addiction et parfois la prostitution. Tonio rentre dans un gang parce qu’il comprend que c’est peut-être le seul moyen qu’il a d’aider sa mère et ses sœurs, totalement dépassées par les événements. Mais en 2001, après la violence de trop, il repart en Mexique auprès de ses tantes, dans la ville d'où est originaire la famille Sanchez, pour tenter de sortir de ce cercle vicieux. Mais le Mexique n’est pas exempt de sa criminalité et la situation politique là-bas ne l'aide pas à véritablement s'en sortir. Lluvia, quant à elle, vole, se détruit, souffre et disparait du portrait familiale soudainement. Ce n'est qu'en aout 2002 que mère et fille apprennent sa mort par surdose d'héroïne.

2003, Portland.
Elle est enfin majeure, elle passe son permis et le réussit. Souhaitant prendre son indépendance rapidement, Ana-Lucia trouve un job de femme de ménage, mais n'entend pas faire que ça de son existence. Elle prend également des cours du soir. Elle ne parvient pas à quitter le foyer familial, donc elle aide sa mère comme elle peut en continuant sa vie. Ses choix en matière d'homme sont d'ailleurs toujours discutés et discutables : trop vieux, trop instables, trop immatures, trop dépendants, trop violents...

Elle s'engage auprès d'une association dans le quartier pour aider les personnes âgées, c'est comme ça également qu'elle se tourne vers un métier qu'elle ne pensait pas faire. Elle se forme progressivement à devenir assistante sociale et décroche son premier poste en 2005. Les salaires sont maigres, il y a des fins de mois difficiles et des journées interminables, et Ana-Lucia a l'occasion de voir la misère humaine. En parallèle, elle s'engage dans différents groupes de paroles pour aider.

2009, Portland.
Liam est différent de tous les hommes qu’elle a pu connaitre dans sa vie. Il est gentil, prévenant, et elle est sûre qu’il a le béguin pour elle. C’est comme ça qu’ils se rapprochent et entreprennent finalement une relation. Sa mère ? Elle l’adore. Sans doute parce qu’il est ce cocon de normalité qui fait du bien dans ce quotidien laborieux. Mais tout n’est pas rose avec lui, et souvent, ils se disputent. D’aussi loin que remontent ses souvenirs, Ana-Lucia ne se souvient pas des véritables moments de paix.

Mais Luz voit le jour en 2010 finalement, et sa petite fille est sa lumière au bout du tunnel. Elle y croit, dur comme fer. Ana-Lucia s’investie, transformée par cette grossesse et cette maternité. Mais en grandissant Luz souffre souvent. Du ventre, elle se plaint de douleur. Parfois, elle est trop fatiguée pour quitter son lit. C’est sa grand-mère qui l’amène voir un médecin. Et de rendez-vous en analyse, le diagnostic tombe finalement : Leucémie. Sa petite fille, sa lumière, est gravement malade… Et les docteurs ne sont pas optimistes.

2013, Portland
Les factures et les dettes se sont empilés sur la table de leur petit appartement. La santé de Luz n’a fait que décliner, encore et encore, jusqu’à ce qu’elle s’éteigne finalement. Sa lumière n’est plus, et jamais Ana-Lucia n’a pu imaginer vraiment devoir se tenir au-dessus de la tombe de son enfant. Il y a du chagrin en elle, un chagrin qu’elle pense inépuisable. Mais il y a surtout de la colère, qu’elle retourne contre Liam. Leur fille était le ciment de leur couple, et maintenant qu’elle n’est plus là, les deux se déchirent. Liam est responsable dans le cœur d’Ana-Lucia, responsable de lui avoir donné une merveille qu’on lui reprend. Les insultes, les coups, les cris, les assiettes cassées. Il y a une tempête, un orage dans leur maison.

Et Liam finit par partir. Ana-Lucia et lui se séparent finalement définitivement, et c’est à corps perdu qu’elle se lance dans le travail et des relations sans lendemain qui viennent la détruire progressivement. Qu’importe ce qui étanche sa soif, tant qu’elle en oublie sa douleur.

Post-apocalypse

2015, Portland.
Les allés retours à l’hôpital sont réguliers, notamment parce que la mère d’Ana-Lucia a une infection des reins qui dégénèrent. Les médecins espèrent éviter une transplantation, mais les dialyses rendues trop régulières n’augurent rien de bon. Et pourtant, les informations diffusent des horreurs à partir du mois d’Octobre. Des recommandations du gouvernement, Ana-Lucia travaille cinq fois plus pour mettre à l’abri des femmes trouvées sur le trottoir pour leur trouver un foyer et un toit pour la nuit. Il y a les enfants fugueurs qui ne reviennent pas et que personne ne cherche, ou les junkies qui s’affolent dans des squats paumés.

Mais la situation dégénère, et du couvre-feu, on passe à une évacuation du quartier où elle vit. Ana-Lucia s’arrange pour se trouver sur la même safe-zone que sa mère, et organise le transfert de celle-ci dont l’état s’aggrave de jour en jour. Pourtant, alors qu’elle atteint l’Oregon Museum of Science and Industry, gardé par les militaires, l’ambulance de transport conduisant sa mère n’atteint jamais l’endroit et elles ne se revoient jamais. Le campement ne tient pas longtemps cependant et dès décembre, les gens partent du groupe mal gérés par les militaires. Des émeutes éclatent, certains sont abattus, les morts pressent les grilles, Ana-Lucia décide de partir dans l'espoir de retrouver sa mère. En vain.

2016, Portland. Le foyer.
C’est sur le tas qu’elle apprend à tuer des morts. Et ce n’est qu’en janvier d’ailleurs qu’elle est confrontée à son premier, qu’elle tue par chance à coup matraque dans le crâne. L’acharnement est épuisant et la violence de son geste l’oblige à vomir. Ana-Lucia est désespérée, et n’a aucune idée de ce qu’elle peut et doit faire pour survivre. Est-ce que ça vaut le coup ? Regagnant les traces de son appartement, c’est dans le quartier à côté qu’elle est trouvée par des prostituées qu’elle connait et qui l’accueillent. Les femmes se sont organisées autour d’un ancien foyer, et l’acceptent pour qu’elle contribue à la communauté. C’est une seconde chance, une opportunité.

Pourtant en décembre, les femmes sont absorbées par un autre groupe plus conséquent. Une autre organisation, un autre système, qui met à mal ce qu’elles imaginaient comme société pour leur avenir. Là où elles envisageaient un futur prolixe et pacifiste, elles se retrouvent embarquées dans un monde d’hommes qui n’a que faire de ce qu’elles veulent.

2017, Portland. L’arène.
Les choix sont restreints sur place, Ana-Lucia s’en rend compte. Elle vit dans le même secteur que les filles, parce qu’elle n’ose pas quitter cette famille qu’elle s’est faite. Les prostituées reprennent la besogne qu’elles faisaient avant, à regret, mais elles n’ont pas le choix. Ana-Lucia, elle, ne sait quoi faire d’autres que de partir en expédition et mettre sa vie sur le fil. Se battre pour distraire les foules dans l’arène ne l’enchante pas mais… C’est comme ça qu’elle fait la rencontre de Symea… et surtout de son fils.

C’est à ce dernier qu’elle s’attache cependant, alors que l’activité de Portland se développe par le fond. Le Leader de l’arène colonise sur les quartiers annexes et absorbe d’autres communautés progressivement. L’endroit grandit, se fortifie, et l’organisation permet d’éloigner les rôdeurs. Elle n’y trouve son compte que par principe, elle n’a pas la force de faire vaciller les bases de ce nouveau monde. Et lors d’un combat auquel elle assiste, c’est Liam qu’elle trouve en bas, à fouler le bitume. Ici, on se bat pour sa vie, contre des morts. Les survivants enlevés et qui traversent l’épreuve sont récompensés, les autres meurent sous les huées du public.

Liam, qu’elle ne pensait pas revoir, jamais, est en bas et elle en a le souffle coupé. Ici, il est un homme qui se défend, il a ses partisans, il est admiré. Ils reprennent le contact, de loin. Mais Ana-Lucia préfère rejoindre les filles. Et sur ses bras, les premières marques s’accumulent.

2018, Portland. Le bordel.
Ana-Lucia trouve son compte dans ce groupe qui se développe, il y a de plus en plus de gens, d'intérêts et de moyen, en plein Portland, le lieu devient presque incontournable. L'endroit n'est pas "normal" à proprement parlé et ne ressemble pas à la vie qu'ils avaient avant mais c'est comme une micro-société qui s’élargie. Elle devient proche de Symea d’ailleurs, suffisamment pour la considérer comme une amie.

Mais durant l’automne, une épidémie emporte une partie des moins bien nourris, et il faut compter sur la cohésion de tous pour nettoyer les barricades et les quartiers contaminés. De même, les prostituées sont de plus en plus fragilisées, notamment à cause des infections qu’elles ramassent. Certaines sont embarqués par l’hépatite qu’un client a offert généreusement. Deux d’entre elles préfèrent se foutre en l’air quand elles se retrouvent exposé au Sida.

Ce qu’Ana Lucia connaisse jusque-là se perd. Loin d’elle cette image du foyer qu’elle avait en tête quelques mois avant tout ça. Il n’y aura pas de société ouverte et belle. Pourtant, elle essaie d’aider ses amies. Ses sorties se consacrent à trouver des protections et des médicaments, mais les environs s’appauvrissent doucement. Pour finir, le fils de Symea est son seul refuge pour aller mieux. Sa mère ne s’en occupe pas, du moins, pas suffisamment. Mais elle, elle est là pour compenser comme elle le peut et elle retrouve doucement sa lumière dans ces instants-là.

2019, Oregon. Sur les routes.
Elle souffle, à bout de force. La lourde statuette en marbre entre les mains, et devant elle, le corps effondré du frère du leader. Elle relève les yeux vers le fils de Symea, duquel elle s’approche. Mais ses mains tâchées de sang font peurs, de même que l’éclat sur son visage. Elle n’a pas hésité à tuer pour le protéger des mains de ce pervers. Symea arrive ensuite, avertie par les chuchotements, et une chose en amenant une autre, les deux femmes décident de plier rapidement bagages, elles n’ont pas le choix.

Mais Liam les surprend sur le fait, et alors qu’elles menacent de le tuer, il décide de les couvrir et de les suivre. C’est par miracle qu’ils parviennent tous les quatre à prendre la fuite. En dérobant un véhicule et des armes, ainsi que des vivres, ils partent loin de Portland, et s’attirent évidemment des problèmes sans en avoir demandé. Le crime ne restera pas impuni, le sang appelle le sang. Ils comprennent qu’en restant dans les environs, ils risquent trop gros.

Alors, le choix s’impose. Partir vers la Californie ou remonter vers le Canada ? Symea sort une pièce, et à pile ou face, le sort décrète que ça sera le Canada.

2020, Washington. Sur les routes.
Passer la première frontière de l’état n’a pas été le plus compliqué, c’est plutôt remonter à travers ces bourgades et ces routes sinueuses qui prend du temps. Leurs réserves faiblissent par ailleurs, et alors que Liam est parti pour trouver de quoi manger, Symea et Ana-Lucia discutent. Il est un estomac en plus à nourrir, ont-elles besoin de lui ? La réponse est non. Sans un mot, elles prennent ce qu’il reste à prendre et l’abandonne dans cette ville qu’ils ne connaissent même pas.

Reprendre la route sans Liam a eu un aspect reposant, c’est presque un soulagement pour elle. Ils n’ont pas vraiment réussi à renouer le contact de toute façon, et l’image de Luz s’impose trop souvent à elle pour qu’elle supporte de le voir. Elles se débrouillent, le système D est de toute façon le mot qui prime. Elles parviennent également à s’intégrer à des communautés, jamais très longtemps. Suffisamment pour faire le plein et repartir. Durant cette année-là, elles pillent, volent, se battent parfois. Les cicatrices d’Ana-Lucia s’accumulent, des vivants se mélangent aux morts. Symea ne comprend pas toujours pourquoi elle fait ça.

Elle n’en sait rien, elle le fait, c’est tout. Peut-être parce qu’elle a besoin de comprendre et de ressentir la douleur. Elles ont pour objectif d’atteindre le Canada avant l’hiver ; elles n’y arriveront pas. Pas avec la tempête qui coupent tous les accès et les immobilisent un bon moment presque à Seattle. De surcroit, Ana-Lucia attrape une vilaine grippe.

2021, Seattle.
Quand les neiges fondent, elles gagnent Seattle ensemble. Les rencontres qu’elles ont pu faire leur ont appris l’existence d’un entrepôt où le troc est de retour. Le No Man’s Land, elles découvrent à ce moment-là, et comptent en tirer parti. Après tout, le Canada ne va pas bouger. Sans doute peuvent-elles faire une pause, un temps.

Survie

Les journées s’enchainent et ne se ressemblent pas. C’est le constat que fait Ana-Lucia maintenant qu’elle est dans les environs de Seattle. Avec Symea, elles se débrouillent pour avoir de quoi manger dans l’assiette le soir. Elles se sont trouvé un refuge, qu’elles savent provisoire en attendant mieux. Elles chassent des primes pour le plaisir, et entreprennent des projets. Si l’idée de se rendre au Canada n’est pas révolue, il est cependant temps de se poser un temps dans le coin. Car Symea est une femme d’affaire qui voit le potentiel de ce lieu. Alors… Advienne que pourra.

time to met the devil

• Pseudo (sur internet) : Langouste
• Âge irl : 4ans
• Présence : trop là
• Personnage : Inventé [X] / scénario/prédef [ ]
• Comment avez-vous découvert le forum ? pff
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? pff x2
• Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum Oui [ ] / Non [X]
• Crédits (avatar et gifs) Tumblr & Bazzart

• Code du règlement Salem est une patate

fiche (c) langouste.




Dis-leur que l'avenir
ne se fera pas sans moi
Lukas S. Yoon
Lukas S. Yoon
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Re: ana-lucia sanchez – chaos is a ladder

Lun 12 Avr 2021 - 23:00

ana-lucia sanchez – chaos is a ladder Tenor
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Anonymous
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Re: ana-lucia sanchez – chaos is a ladder

Lun 12 Avr 2021 - 23:08

Re re re re re re [...] re bienvenue a toi!!!!!!

" Âge irl : 4ans" Putain, t’écris vachement bien pour ton age :111:
Invité
Anonymous
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Re: ana-lucia sanchez – chaos is a ladder

Lun 12 Avr 2021 - 23:24

Re-bienvenue I love you
Invité
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Invité
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Re: ana-lucia sanchez – chaos is a ladder

Mar 13 Avr 2021 - 2:36

Ouaiiiiiis !!! :smile34: :smile34: :smile34:

(t'abuses !!)
Invité
Anonymous
Invité
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Re: ana-lucia sanchez – chaos is a ladder

Mar 13 Avr 2021 - 7:58

Elle est là, la plus belle ! :smile34:
Rererererererererebienvenue chez toiiii :smile42:


Balance and control. Without them,
chaos will kill you.

Phoebe L. Ross
Phoebe L. Ross
The Sentinels | Left Hand
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Re: ana-lucia sanchez – chaos is a ladder

Mar 13 Avr 2021 - 9:15

Encore toi ? Re-bienvenue x10 :smile42:

Et puis cet avatar, faudrait arrêter d'avoir des bons goûts aussi Ma Dame perf





You pushed me to the edge and I slipped,
And then I fell, like a villain.


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Re: ana-lucia sanchez – chaos is a ladder

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