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On ne peut gagner sa liberté qu'en montrant à l'ennemi que l'on est prêt à tout pour l'obtenir.
Ven 16 Avr 2021 - 20:30
what i am
Généreux Courageux Loyal motivé Déterminé Colérique Imprudent Sectaire Arrogant Susceptible | Il porte des vêtements pratiques, peu importe le style, tant qu’ils sont confortables et solide. Equipement : eau, nourriture basique, couverture de survie Arme : Couteau de survie. Winston est quelqu’un d’assez grand, il fait un peu plus d’un mètre quatre-vingt. Il est assez bien bâti, en prison il n’avait pour s’occuper que se muscler et lire. Il va avoir plusieurs cicatrices sur les mains, vestiges de sa survie, mais aussi quelques coups sur le torse, une blessure par balle sur le bras et une énorme trace de morsure sur la jambe. |
Psychologie
Qualités:
Généreux : On ne peut retirer à Winston que c'est quelqu'un qui sait aider les gens autour de lui, c'est même sa principale qualité. Il est conscient qu'il faut tendre la main aux autres pour résoudre un conflit et qu'il ne faut laisser quelqu'un dans le besoin. Même si sa générosité est variable en fonction de la couleur de peau et du métier de la personne.
Loyal : Jamais Winston ne trahirait un ami ou une cause, même au péril de sa vie, on peut compter sur lui en toute circonstances et lui faire confiance, s'il dit que vous êtes son ami, vous l'êtes... Mais s'il vous dit que vous êtes son ennemis, vous l'êtes aussi.
courageux : Winston ne va jamais hésiter à mouiller le maillot, risquer sa vie ou même simplement aller au devant du danger et de l'inconnu. Il se dresse toujours fièrement devant un obstacle et se donne pour le franchir, le surmonter ou le vaincre.
motivé Un mouvement qui ne connait pas d'élément moteur meurt, c'est une leçon froide et amère de beaucoup de groupes militants. Alors il se fait un combat personnel de toujours aller de l'avant et de pousser les siens à aller avec lui. Il est toujours motivé et volontaire, que ce soit pour les bonnes ou les mauvaises choses.
Déterminé On ne peut éteindre le feu d'un peuple en souffrance, c'est ce que se répète Winston, il acceptera sacrifice, douleur et peine si c'est pour la Cause, si c'est pour ses amis et même après s'être retrouvé au sol, il se relèvera pour affronter son ennemi.
Défauts:
Impatient: La patience de Winston n'est plus, elle n'existe plus depuis longtemps, il en a asse d'attendre. Il veut l'action, il veut des résultats, il veut tout, tout de suite et ce n'est pas négociable. S'il attend plus de dix minutes à un endroit sans râler, c'est un exploit.
Imprudent: Etre courageux et motivé, c'est parfois allez de l'avant sans faire attention et se mettre en danger, Winston ne compte plus le nombre de fois où il a faillit mourir car il n'avait pas su faire attention à sa sécurité ou à celle de ses proches.
Sectaire: Le monde se divise en plusieurs groupes, il y a les noirs, les minorités, les autres et les anciens flics. Dans cet ordre d'importance. Peut importe comment on se comporte avec lui, il n'arrive pas à dépasser ce constat, forgé par son expérience personnelle et pour lui, un blanc sera toujours moins fiable qu'un frère noir et il ne pourra jamais vraiment comprendre ce que c'est de souffrir de la différence.
Arrogant Fier d'être ce qu'il est, fier de lui, fier de ce qu'il accomplit et de ce qu'il va accomplir. Son égo le rend parfois assez facilement manipulable quand on lui dit ce qu'il veut entendre. Mais ça peut aussi le rendre rapidement insupportable.
Susceptible Il l'est surtout sur un sujet, mais comme Winston trouve toujours le moyen de tout ramener à la couleur de peau de ses interlocuteur, ce n'est pas difficile de braquer le jeune homme et de le faire sortir de ses gonds, le calme n'étant pas sa principale vertu... il s'est un peu canalisé depuis quelques temps, mais ce n'est pas rare qu'il sorte de ses gonds pour une remarque mal dite ou interpréter.
Story of survival
Pre-apocalypse
Enfant… 1987-1999.
Winston a passé toute son enfance dans la ville de Détroit, le berceau automobile américain, mais aussi son plus grand symbole de décadence industrielle du pays. Il n’était pas spécialement pauvre, ni même malaimé de ses parents et de sa famille. La seule chose qui n’allait pas c’était sa couleur de peau… Une couleur qui lui semblait normale, que certains faisaient semblant de ne pas voir, mais que d’autre prenaient comme un avertissement ou comme une faute.
Pour le jeune enfant qu’il était, il ne comprenait pas pourquoi ses parents étaient traités d’une façon différente par certaines personnes, il ne comprenait pas pourquoi la couleur était importante, à ses yeux, toutes les peaux étaient belles. Mais le monde ne fonctionnait pas et ne voyait pas comme un enfant. A l’école, il avait surtout des amis comme lui, quand il essayait d’aller vers d’autres couleurs de peaux, il se faisait souvent mal regarder. Si bien qu’un jour, il décida d’arrêter, se disant que ce n’était pas très grave que les gens finiraient par comprendre.
Sa famille lui disait que ce n’était pas grave non plus de ne pas avoir d’amis blancs, qu’il fallait faire attention aux regards que les gens pouvaient lancer, qu’il fallait se méfier de la police… ça aussi Winston ne comprenait pas pourquoi il fallait se méfier de la police, pour lui, les agents en uniformes étaient des protecteurs des droits et des gens. Il n’avait pas encore compris une chose, importante pourtant : le racisme endémique de la société et la haine des noirs.
Eveil… 2000.
Winston se souvient encore de cette journée et très souvent il en parle comme étant le moment où il est devenu adulte où il s’est éveillé. Ce matin froid de mars 2000, le 12… Plus encore que la première fois qu’il avait embrassé une femme ou sa première cuite, c’est ce jour-là, il comprit ce qu’était réellement le monde.
C’était un homme d’une vingtaine d’années, « un jeune » comme disait ses parents… Qui marchait dans la rue, quelques mètres devant Winston, un noir comme lui. Il était avec une jeune fille blanche et les deux parlaient. Du haut de ses treize ans, il les écoutait sans comprendre de quoi ils parlaient, curieux de voir un frère noire trainer avec une blanche. Puis à un moment, ils s’étaient disputés pour une histoire de baisers lors d’une soirée… une histoire idiote, mais la fille avait fini par se mettre à crier sur l’autre, lui demandant de partir.
A ce moment-là, une voiture de police qui passait par là, s’arrêta au niveau du couple et commença à prendre à parti l’homme, lui demandant ses papiers, d’arrêter de faire du mal aux personnes honnêtes et quand l’autre eut l’affront de se défendre, d’appeler son amie à dire la vérité, il reçut un grand coup de matraque dans le dos et puis il se fit taser. Winston avait assisté à la scène sans bouger, sans faire un geste, sans dire un mot, regardant le spectacle effarant devant lui. Mais le pire dans cette scène fut quand un des policiers le remarqua et porta la main à son pistolet en lui hurlant de dégager…
C’était incompréhensible pour le jeune homme, il ne comprenait pas pourquoi un policier se montrait agressif envers lui, pourquoi son collègue frappait un noir qui n’avait rien fait de mal. Toutes ces questions firent naitre en lui un sentiment qui n’allait plus le quitter.
L’injustice.
Avocat…2005-2007
Winston avait été profondément marqué par cette arrestation et par cette violence, en rentrant chez lui le soir même, il eut le réflexe de monter au grenier de la maison et de chercher de vieux journaux, il voulait savoir si c’était déjà arrivé par le passé ou si c’était juste une erreur faite par un policier. Il était naïf, si naïf. Il trouva quelques mentions d’arrestations similaires, mais très souvent, les journaux n’en parlaient pas. Les informations télévisés non plus et pourtant, ses parents ne furent pas avares en expérience et en histoire. Son père lui raconta alors la réalité et le traitement que subissait la population afro américaine à Détroit.
Avec l’internet naissant, la télévision, les journaux, les témoignages et les livres d’histoires, Winston commença à se dresser un portrait de la situation dans le pays. Il apprit l’histoire de Malcolm X et de Martin Luther King et de tous les militants célèbres des mouvements anti-ségrégation. En voyant tout ça, le jeune Winston se fit son opinion et décréta, tout adolescent qu’il était, qu’il fallait une voix puissante pour faire entendre les besoins de sa communauté, mais qu’il ne pouvait pas y avoir que des Luther King, que des Malcolm X. Non, il devait y avoir des gens normaux qui défendaient les autres.
C’est dans cette optique qu’il entra à la fac communautaire en 2005 dans le but de devenir avocat. Il voulait obtenir son diplôme et faire valoir ses services à tous ceux qui seraient victimes de l’injustice du système, ces noirs qui étaient emprisonnés ou maltraités sans raison valables, mais aussi les autres minorités au besoin !
Les deux premières années d’études se passèrent relativement bien pour Winston, des notes correctes, un groupe d’amis soudés, jusqu’à ce qu’il se fasse approcher par une jeune femme, Maricia, une jeune mexicaine dont les parents avaient immigrés quand elle était enfant. Maricia fut un véritable coup de foudre pour le jeune Winston, il fut subjugué par la beauté de la jeune femme, mais aussi par les propos qu’elle tenait. Si elle n’était pas noire, elle parlait du racisme qu’elle subissait, elle parlait du traitement indigne qu’infligeait la police aux minorités. Elle avait un don pour éveiller un feu ardent en lui, un feu de révolte.
Maricia était un des membres d’une petite organisation de militants, les neo-blackpanther, qui regroupait tous les indignés afro-américains, latinos et même indiens. Tous unis sous la bannière d’un homme, Samuel Coldblood, un jeune homme mutilé lors d’une interpellation et dont le mot d’ordre était : « Lutte ». Ce fut lui qui convainquit Winston, avec l’appui de Maricia, que le combat ne pourrait jamais se gagner uniquement à la force des textes, des cols blancs et des salles bien ordonnés.
D’après lui, il faudrait des gens dans la rue pour montrer que la police n’était pas toute puissante. Il persuada Winston de descendre dans la rue avec eux pour manifester, pour faire des opérations coups de poings, pour se rebeller. Attisant encore le feu que Marisa avait lancé en lui.
Militant…2007-2012
Cinq années de contestations, de manifestations, d’opérations, de prises de parole. Cinq années à se battre contre ce système pourrit et raciste, des années égrénés dans un brouillard dont il ne ressort que des flashs d’une lucidité désarmante… Comme en 2009, alors qu’il allait sur sa quatrième année d’étude, plus très loin de l’obtention de son diplôme finalement, Winston commit une erreur majeur.
Il se fit arrêter, lors d’une manifestation suite à une nouvelle arrestation musclée de la part de la police de Détroit. Les faits retenus contre lui furent : violence, outrage, rébellion et dégradations.. Si sa peine fut assez légère, il n’eut que des travaux d’intérêt généraux, elle eut aussi une conséquence bien plus délétère… Elle acheva de le convaincre que les avocats ne servaient à rien, ce qu’il avait appris à la fac, sa défense pourtant efficace et guidé par ses études, ne lui avait pas permis de s’en sortir et aussi… elle n’avait pas permis d’éviter de se faire pietiner par la police.
A l’issu de cela, il décida d’abandonner ses études, convaincu qu’elles ne lui serviraient à rien et qu’il ne pourrait pas aider ses frères et sœurs au bareau, que c’est en battant le pavé qu’il pourrait le faire et... parfois en le lançant sur les forces de l’ordre.
En novembre 2012, il eut un nouveau scandale pour la police des Etat-Unis, à Portland cette fois-ci. Un noir tué de quatre balles dans le dos. Les Néo-blackpanthers décidèrent de faire le trajet jusqu’à la ville pour participer aux manifestations les plus violentes et dans l’espoir de faire payer à la police de cette ville le meurtre d’un frère…
Lors d’une des manifestations, Maricia fut prise à parti par deux policiers, ils la mirent au sol, la touchant et la rabaissant dans une parodie d’arrestation. Winston n’hésita pas une seule seconde, il s’était rué sur les deux pour les repousser et aider sa petite amie à s’enfuir. Distribuant coups de poings et insultes, avant de finalement se faire taser et entrainer au commissariat. Pour lui, disposant déjà d’un casier, la sentence fut sévère et implacable. Il fut condamné à cinq ans de prison ferme et expédié dans la prison d’Etat de l’Oregon.
Prisonnier… Décembre 2012- Octobre 2015
La prison d’Etat de l’Oregon, prison de sécurité maximale… pour un homme dont le seul crime a été de défendre un des siens. Winston s’était vite retrouvé plongé dans le milieu carcéral, ses règles, ses frustrations, ses clans, ses injustices. Dès son arrivée, il fut contraint de faire un choix, se rapprocher de ses frères de couleurs et rejeter tous les autres ou mourir. Il n’eut aucun problème à le faire, achevant un chemin logique qu’il avait initié des années plus tôt.
Winston fut contraint de s’adonner à la violence, aux bagarres de cours, aux règlements de comptes. Aux punitions et aux vexations des surveillants. Plus d’une fois, il écrasa ses mains sur le visage d’un détenu d’un autre groupe… Aujourd’hui il ne le regrette pas, il avait fait ce qu’il fallait pour assurer sa survie face à ceux qui avaient participés à son oppression.
Durant sa vie, il avait cultivé son esprit pour faire face aux menaces et pour aider les siens… pour le résultat qu’il connaissait maintenant. Alors il décida de cultiver son corps, de se renforcer, afin de faire face à la violence carcérale et pour se préparer à continuer la lutte quand il devrait finalement sortir de prison et mener cette guerre qui semblait finalement inévitable à ses yeux.
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Post-apocalypse
En prison, il était assez compliqué de savoir ce qu’il se passait au dehors, les informations ne venaient que des périodes de télévisions et de ce que les gardiens pouvaient raconter et aussi ces moments volés au téléphone et au parloir. Tout ce qui était à l’extérieur de ces murs semblait irréel. Winston pensait que c’était le début de cette guerre raciale prédite depuis des années. Ce ne fut que lorsqu’un des gardiens de la prison attaqua un détenu pour le mordre au sang qu’il comprit que ce n’était pas ça du tout.
Winston s’était endurcit durant sa peine, mais les jours qui suivirent furent les pires de la vie du jeune homme, au point que même encore maintenant il se réveille en faisant des cauchemars. Il ne savait pas réellement comment il avait fait pour s’en sortir vivant. Il se souvenait de ces courses dans les couloirs de la prison, des cris, du sang, des suppliques… des morts évidement. Il se souvint avoir écrasé la tête d’un de ses camarades de cellule à coups de pieds, jusqu’à ce qu’il ne cesse de bouger.
Mais finalement, il réussit à survivre à ce carnage. Avec quelques prisonniers, ils parvinrent à sécuriser l’aile du mess. Il y avait là des provisions pour des centaines de détenus, si bien que pour les quelques survivants qu’ils étaient, ça constituait de sérieuses réserves. Ce n’était pas parfait, c’était inconfortable et ils souffraient de l’enfermement. Mais ils étaient vivants.
La sécurité et la survie valait bien ce petit sacrifice… Même si l’entente qui liait les prisonniers entre eux s’étiola et Winston décida de quitter le groupe avec un de ses amis. Flavio. A la fin du mois de mars.
Seahust park : 18 aout 2016
Flavio et Winston errent pendant un long moment dans les ruines de Portland, avant de se décider à une chose, retourner à Détroit pour retrouver leurs familles respectives ou ce qu’il en reste, dans un espoir fou et vain. Ils réfléchissent longuement et arrive à la conclusion qu’ils auraient de meilleures chances de survie en passant par le Canada et en hiver, pour faire le trajet jusqu’à Motor City.
En effet, le pays était moins peuplé que les Etat-Unis et plus froids, il y aurait donc moins de rôdeurs. Cependant, entre la beauté d’un plan et son exécution, il y a un monde. Les deux hommes ont eu énormément de mal à se déplacer et à trouver de quoi se nourrir. Si bien qu’ils furent contraint d’avorter leur projet et de s’installer du côté de Seahust Park.
Là, ils prirent la difficile décision de survivre par tous les moyens possibles, ça incluait de la récupération, de la fouille, des tentatives pour créer une sorte de potager ou pour poser des pièges… mais aussi et surtout, ça incluait parfois de prendre un couteau et de s’en prendre aux voyageurs isolés pour récupérer leurs ressources. Ce n’était pas de gaieté de cœur que Winston le faisait, mais c’était ça ou mourir.
Il y avait cependant une chose qu’il se refusait de faire, attaquer d’autres noirs.
Maple Valley : 2 septembre 2017
Flavio a du sang qui coule de sa tête… avec un couteau planté dans le crâne, ce n’est pas surprenant… Winston a été obligé de le faire. Le pauvre avait reçu une balle dans l’estomac, il a mit plusieurs heures à mourir, se vidant de son sang… Il n’y avait rien à faire, Winston n’était pas un médecin, il ne put que se contenter de veiller son ami et de s’excuser encore et encore d’avoir attaqué ces deux hommes armés.
Ce sont eux, deux blancs, qui avaient tirés sur Winston lors de l’agression… Ils s’étaient défendu corps et âmes contre une attaque injuste. C’était amer qu’il devait le reconnaitre, mais que faire maintenant ? Assumer et vivre seul, ou se laisser mourir… Mais Winston aimait trop la vie, il avait trop à faire pour ça, il voulait rentrer à Detroit ! Il le voulait !
Redmond : 4 mars 2018
Winston fouillait une vielle maison ce jour-là, cherchant une boite de conserve, une canette, une barre de céréale, n’importe quoi qui pourrait l’aider à survivre, ces longs mois seuls avaient pas mal chamboulé Winston, il avait tenté plus d’une fois d’aller vers l’est, mais il n’avait jamais trouvé de véhicule en état et il avait toujours fini par rentrer à Seattle… Il n’avait pas les épaules pour faire le trajet seul.
Ce jour-là, il tomba sur un pick up et trois hommes armés, des latinos, qui le braquèrent pour lui voler la nourriture qu’il n’avait pas. Jouant sur une corde sensible, celle de la prison, car ces hommes étaient visiblement d’anciens taulards, il réussit à les convaincre de le prendre dans le groupe.
Son intégration fut compliquée, douloureuse à plusieurs égard et il commit des actes qu’il préfère oublier. Piller, encore piller et, le soir, se retrouver autour du feu. Mais au moins il restait vivant et Winston s’en contentait… Même si certaines fois, suivant la personne qu’ils agressaient, ça lui arrivait de prendre son pied…
Clyde Hill : 11 décembre 2019
Piller, attaquer, prendre et laisser les survivants dans le dénuement, mais en vie, c’est la routine maintenant pour Winston. Ce serait mentir de dire que ça ne lui fait plus rien, mais c’est une habitude maintenant, un mauvais moment à passer où il a juste à se montrer le visage fermé, secouer un peu ceux qui résistent et laisser faire les autres. Winston restait en retrait du groupe, membre à part entière mais discret. Ce groupe était le reliquat d’un ancien gang de Latinos, qui avait émigré depuis Los Angeles à la recherche d’un endroit plus calme et moins infesté de zombies.
Ils avaient accepté Winston en leur sein quand il avait annoncé avoir fait de la prison pour avoir frappé un policier lors d’une manifestation. Même s’il n’était guère ravi de trainer avec eux, la mort de Flavio restait fraiche dans son esprit.La survie l’obligeait à accepter certaines choses, mais il avait une confiance très limité, il faisait donc taire sa fierté pour éviter de se faire chasser du groupe ou pour avoir des problèmes. Cependant, il y avait des limites à ce qu’il pouvait accepter et celle-ci furent dépassés un matin de décembre. Le groupe les avaient envoyés en exploration du côté de Clyde Hill, pour chercher des ressources mais également attaquer les survivants qu’ils croiseraient.
Ils n’étaient que quatre, sous les ordres de Sergio, ce jour-là, il avait ordonné de braquer deux voyageurs qui se déplaçaient seuls, deux noirs, mais ceux-ci ne se laissèrent pas faire et résistèrent, provoquant la colère de Sergio, qui décida de les exécuter. Deux frères noirs… Winston ne put se résoudre à accepter ça, même s’il ne put rien faire pour sauver leurs vies.
Mais quand il fallut rentrer, Winston fit quelque chose qui le surprit lui-même, il tira dans le dos de Sergio, qui remontait en voiture, avant de s’enfuir au hasard dans les rues de la ville. Il ne voulait plus piller et se mettre au service d’un homme qui exécutait des noirs résistants à une injustice… ça lui rappelait trop les policiers.
Edmount Island, Lake Ballinger juin 2020
Winston souffrit de la faim durant le terrible hiver 2020, du froid, de la solitude et de la détresse, de la peur aussi, de la peur de se faire retrouver par le gang et de payer ses actions. Il erra pendant un moment avant de se faire finalement ramasser par le clan du lake, une petite quinzaine de personnes qui vivant autour de Lake Ballinger, au nord de Seattle, un ensemble de survivants divers, jeunes, moins jeunes, pères de familles, blancs, asiatiques, noirs.
Le groupe occupait les alentours immédiats du lac, cultivant la terre de l’ancien golf, envoyant des équipes pour fouiller les ruines des villes alentours. C’est un endroit sécurisé et sécurisant, des palissades protègent le petit lopin de terre et l’ile au centre du lac fait office de château fort. C’est là bas que s’y trouvent les habitations, quelques peu précaires, mais on peut y dormir sans aucune crainte et dans ce monde ça n’a pas de prix.
Winston était assez mal à l’aise avec l’idée d’un groupe aussi hétéroclite, mais il n’avait guère le choix, il était communautariste mais plus le temps passait, plus il se rendait compte que parfois, les guerres passés non plus de raisons d’être.
No man’s land, Octobre 2020
Winston s’était finalement fait à la vie dans sa nouvelle communauté, il n’était pas à l’aise, mais il se sentait en sécurité. Il commençait même à s’attacher à certains, mais la vie dans la communauté fut quelque peu perturbé par une maladie, une épidémie qui toucha plusieurs d’entre eux. Aucuns n’étaient médecin et ils avaient très peu de médicaments, si bien qu’ils furent contraint de demander de l’aide à l’extérieur.
L’aide vint du No man’s land, un lieu d’échange de ressources, découvert peu de temps avant par Winston et une équipe d’exploration. L’épidémie semblait toucher beaucoup de monde sur Seattle, et les morts se comptaient déjà par dizaines. Mais au milieu de ce chaos, plusieurs personnes, représentant un groupe appelé New Eden donnaient des médicaments pour aider à soigner les malades. Ils se présentaient comme sympathique, comme voulant aider les gens et leurs efforts sauvèrent les malades du groupe justement.
Après cela, les gens qui devaient la vie aux New Eden commencèrent à manifester de l’intérêt et de la sympathie pour ce qu’ils racontaient…
No man’s land, Mars 2021
C’était comme ça que ça se terminait ? Que le groupe du lac terminait ? La très grande majorité du groupe avait accepté de quitter Ballinger pour rejoindre New Eden, les plus vieux, les plus jeunes, ceux avec une famille… Il ne restait plus que Winston et quatre autres personnes, qui ne faisaient pas totalement confiance à ces émissaires trop souriants. Pour le jeune homme, leur proposition était trop belle pour être vraie et il ne voulait pas prendre le risque de se faire prendre dans un eldorado artificiel. Il préférait encore la dureté de sa vie que cette promesse de paradis.
De plus, ces fameuses promesses étaient faites par des hommes blancs, et par principe, Winston ne faisait jamais confiance à un homme blanc qu’il ne connaissait pas. C’était les affres de la survie, mais Cooper préférait encore retrouver son camp presque vide que de partir avec des inconnus.
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Survie
time to met the devil
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Re: On ne peut gagner sa liberté qu'en montrant à l'ennemi que l'on est prêt à tout pour l'obtenir.
Ven 16 Avr 2021 - 20:32
Dis-leur que l'avenir
ne se fera pas sans moi
ne se fera pas sans moi
- Lukas S. Yoon
- Administratrice
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Re: On ne peut gagner sa liberté qu'en montrant à l'ennemi que l'on est prêt à tout pour l'obtenir.
Ven 16 Avr 2021 - 20:43
It does not matter what kind of vibe you get of a person. Cause nine times out of ten, the face they’re showing you is not the real one
- Spoiler:
- Axelle M. Parker
- Modératrice | Corbeau énervé
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Re: On ne peut gagner sa liberté qu'en montrant à l'ennemi que l'on est prêt à tout pour l'obtenir.
Ven 16 Avr 2021 - 21:37
"Meugneu meugneu, j'ai pas le temps"
Anton, avril 2021
Anton, avril 2021
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Re: On ne peut gagner sa liberté qu'en montrant à l'ennemi que l'on est prêt à tout pour l'obtenir.
Ven 16 Avr 2021 - 21:57
Je cherche l'originalité d'un énième message de bienvenue mais ..... d'ici deux mois tu auras un autre personnage donc.... flemme
Amuse-toi bien avec ton nouveau monsieur et au plaisir de se croiser avec lui si opportunités il y a !
Amuse-toi bien avec ton nouveau monsieur et au plaisir de se croiser avec lui si opportunités il y a !
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Re: On ne peut gagner sa liberté qu'en montrant à l'ennemi que l'on est prêt à tout pour l'obtenir.
Sam 17 Avr 2021 - 13:23
Oh j'ai failli te louper!!! Re bienvenue a toi et écoute pas la Selene!! On en a jamais trop des perso, c'est comme les pokemon :')
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Re: On ne peut gagner sa liberté qu'en montrant à l'ennemi que l'on est prêt à tout pour l'obtenir.
Sam 17 Avr 2021 - 20:02
Welcome! Au plaisir de se croiser en rp
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