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Abram - je t'aime mélancolie.

Jeu 22 Avr 2021 - 17:19


ABRAM COMESla mauvaise herbe nuit car elle ne meurt jamais

prénom(s) : Abram ~ maman est mexicaine et parlait avec un accent si prononcé qu'à la maternité, lorsqu'elle a voulu te donner le prénom Abraham, ils ont sucré deux lettres en étant persuadé que c'était exactement ce qu'elle souhaitait. Maman était docile, elle n'a pas osé s'insurger. C'est papa qui avait du caractère, mais papa n'était pas là le jour de l'accouchement.
nom : Comes ~ le nom de ta mère puisque c'est avec elle que tu as grandi, sans ton père. L'histoire classique de la femme de ménage qui tombe amoureuse de son boss mais qui l'abandonne à l'instant même où la petite graine devient un problème.
date de naissance : 18 octobre 1991
âge : 29 ans déjà.

ville de naissance : Marysville, pas très loin de Seattle.
métier : ancien taxidermiste de profession, aujourd'hui en recherche active d'emploi pour te sentir à nouveau utile.
groupe : faction

avatar : Tyler Posey

what i am

qualites
débrouillard
aimable
drôle
engagé
persévérant
defaults
introverti
baratineur
solitaire
nerveux
obtus
Equipement :
Un sac à dos qui contient quelques médicaments génériques, deux bouteilles d'eau (une complètement vide), quelques denrées alimentaires que t'as chipé à gauche et à droite.
Tu possèdes également un vieux couteau à viande que t'as conservé depuis le début du chaos ainsi qu'une batte de baseball que t'as trouvé sur le bord de la route durant ton trajet et dont tu ne te sépares plus.
Deux clichés : un avec ta mère, un avec Jorge.
     
Details physiques :
Rien de bien particulier, quelques cicatrices et égratignures mais, aujourd'hui, c'est à la mode il paraît. Des tatouages qui datent de l'ère pré-apocalyptique et qui t'avaient valu les foudres de ta mère lorsqu'elle les avait découvert sur ta chair bronzée.

Psychologie

Tu étais son rayon de soleil, son fils unique, sa bénédiction et son petit miracle. Elle espérait que tu serais également ce lien indissociable qui permettrait à l'homme qu'elle aime de s'affranchir de son mariage brisé pour s'engager avec elle. Un poids qui a pesé sur tes épaules toute ta vie puisqu'à défaut d'avoir été le ciment d'une relation en devenir, tu es devenu la cause d'une rupture douloureuse. Cette pression, aussi infime soit-elle, a fait de toi quelqu'un de solitaire et d'introverti. Comme une frontière invisible entre celui que tu devais être pour elle et celui que tu étais vraiment. L'enfant jovial, l'enfant solaire. Drôle et aimable, le sourire accroché aux lèvres malgré les perles salées qu'elle essuyait au bord de ses lèvres. Avec le temps, ça t'a donné la faculté de savoir mentir et baratiner ton monde sans trop de problèmes. On te croyait parfois hypocrite mais ce n'était qu'un rôle que tu endossais. Toi, tu l'as compris, avec l'âge. Débrouillard, parce qu'elle aura été incapable de te soutenir tant son fardeau pesait sur ses épaules. Tu t'es construit seul, sous le regard blessé d'une mère qui t'aimait trop mais qui écumait les regrets à renfort de reproches avisé. T'es devenu, par la force des choses, indépendant et solitaire, ne comptant jamais que sur toi puisque tu ne pouvais pas te reposer sur son corps frêle et fragile.

Tout a changé autour de toi et pourtant, tu es resté le même. Cantonné à un rôle que tu maîtrises depuis longtemps, comme pour te rassurer. Quand le monde entier s'écroule, tu fais de ton mieux pour te rattacher à ce que tu connais et ce que tu crois être juste. Aussi, les deux premières années qui ont suivi le chaos, ton caractère n'a pas bougé d'un iota sinon cette espèce de témérité et de bravoure qui a commencé à se développer. Cette débrouillardise qui, finalement, est venue faire écho à ce que tu avais toujours su faire avant. Ta mère, elle, était toujours là et, aussi longtemps que tu l'as pu, t'as fait de ton mieux pour la protéger et la soutenir. Aussi, tu t'es montré dévoué et résilient, faisant d'elle ton unique priorité à défaut de t'occuper un peu de toi et de ce que tu pouvais faire pour aller mieux. Avec le temps, les expériences et les groupes qui se forment à gauche à droite, t'as dû apprendre à te montrer un peu plus aimable que d'ordinaire mais, en règle générale, tu restes toujours très discret et silencieux. Dans ton coin, comme l'ombre qui prolonge un arbre centenaire. Tu regardes, observes, écoutes mais n'agis jamais que lorsque ça devient nécessaire. Loin d'être l'archétype du leader, ni celui du suiveur. Tu te situes dans un entre deux un peu flou.

Ta mère décède et la donne change encore, ostensiblement. La dévotion disparaît, seul l'intérêt personnel compte désormais. Alors tu te renfermes, un peu plus. Tu n'appartiens plus à aucun groupe, tu fais de ton mieux pour ressembler à la Rémora. Tu te colles aux gens que tu croises, tu profites de leur sécurité et de leur provision et quand la situation s'assombrit, tu fuis. Tu ne comptes plus que sur toi, c'est comme ça. En ces temps maudits, tu te dis que ce n'est pas égoïste de penser comme ça. T'as plutôt le sentiment que tout le monde réfléchit de la même manière, ça te dédouane un peu, te déculpabilise même.




Story of survival


Tu as vu le jour à Marysville, au Nord de Seattle, dans un climat déjà tendu. Ta mère était seule, à la maternité, pour te donner la vie. Ce jour était sensé être son petit miracle, celui dont elle avait désespérément besoin. Après avoir quitté Mexico et s'être installée dans l'état de Washington, elle avait espéré rencontrer un homme qui lui offrirait ce qui lui avait toujours manqué : la stabilité et le confort. Femme de ménage de profession, histoire vieille comme le monde, elle rencontre ton père en nettoyant sa grande demeure. Elle en tombe amoureuse, très vite, mais ne franchira aucune limite jusqu'à ce qu'il le fasse de lui-même. Leur romance est belle, secrète et mystérieuse. Il promet de quitter sa femme pour elle, mais ne le fera jamais. Quand maman tombe enceinte, il fait d'son mieux pour étouffer un peu l'affaire. Il promet à ta mère de quitter sa femme dès son accouchement... alors forcément, ce jour-là, elle s'attendait à le voir apparaître dans l'encadrement de la chambre, un bouquet de fleurs à la main et, pourquoi pas, une bague dans l'autre. Mais rien. C'est seule qu'elle te donne la vie, seule qu'elle choisit ton prénom et, plus seule encore, qu'elle réalise qu'on s'est trompé sur son orthographe. Ce jour-là était sensé être son miracle à elle, son American Dream.

Grandir sans père, c'est compliqué... mais le plus dur, c'est sans doute de grandir avec le sentiment d'être la cause d'une rupture dévastatrice et tragique. Ta mère ne te l'a jamais franchement dit mais lorsqu'elle te raconte l'histoire de ta conception, tu comprends bien que t'as été le problème de trop pour ce père absent. T'as jamais cherché à le rencontrer, ni même à le connaître davantage. A dire vrai, t'es toujours resté loin de cette famille trop riche pour toi, te concentrant plus sur ta mère et sur vos déboires que sur ceux des autres. Aussi, t'as évolué dans un foyer instable, où les fins de mois étaient toujours très compliqués. La richesse et l'opulence, tu n'as connu ça qu'à travers le prisme des demeures où tu accompagnais ta mère pour ses ménages. Bien sûr, elle n'est plus jamais retournée auprès de ton père et toi, tu l'as vu dépérir, chaque jour un peu plus. T'as essayé de te construire, en dehors de la maison, mais c'était pas simple. A l'école, t'étais plutôt doué et intelligent mais en retrait, constamment à l'écart. Tu n'as jamais cherché la compagnie des autres parce que t'as jamais estimé la mériter. Ce sentiment te poursuivait partout, comme une ombre nichée sur tes épaules déjà voutées par le poids d'une responsabilité qui ne t'incombait pourtant pas. T'es passé à travers ta vie sans jamais vraiment savoir en profiter.

Quant t'as compris que t'aimais les garçons, t'as eu aucun problème à en parler ouvertement à ta mère. Vous avez toujours nourri une relation profondément liée même si elle pouvait parfois être malsaine. D'ailleurs, elle a tout de suite accepté ton orientation et t'a soutenu du mieux qu'elle le pouvait. Ton coming-out a été une véritable bénédiction pour toi puisqu'il t'a permis non seulement de te découvrir mais également de t'apprivoiser. A partir de ce moment-là, t'as changé considérablement. Tu t'es ouvert aux autres, t'as voulu découvrir ce monde et rencontrer des garçons. A dix-huit ans, tu fais la connaissance de Jorge. C'est lui qui changera ta vie... tout du moins la remplira d'un tourbillon de choses qui, parfois, t'ont fait du mal mais, souvent, t'ont fait beaucoup de bien. Pendant quatre ans, vous vivez quelque chose de fort et de génial. Avec des hauts et des bas, bien sûr. Vous n'emménagez pas ensemble tout de suite, vous ne l'envisagez même pas. Vous êtes persuadés d'avoir le temps, encore. L'avenir vous prouvera le contraire, néanmoins.

Bien plus proches des animaux que de l'être humain en règle générale, c'est tout naturellement que tu te diriges vers des études vétérinaires. Au départ, tu voulais exercer un métier en rapport avec les soins et l'agriculture, tu te voyais déjà soigneur dans un zoo ou une réserve. Ton truc, c'était les animaux exotiques... mais en court de route, tu changes de cursus. Certains trouvent ça glauque et effrayant et pourtant, tu te passionnes pour la taxidermie. Tu trouves ça fascinant, le jour où tu pénètres dans une boutique qui propose certaines espèces empaillées. Tu apprends très vite alors la dextérité qu'exige ce métier mais également toute la beauté des gestes effectués. On te regarde un peu de travers quand tu en parles et pourtant, c'est avec une fierté non dissimulée que tu racontes. Empailler un mammifère, un animal, c'est comme momifier les morts à l'époque de la Grande Egypte. C'est faire preuve d'un immense respect pour le défunt, car jamais vous ne tuez un animal pour vous en occuper ensuite. Il s'agit de donner une nouvelle vie à des dépouilles trouvées en forêt, sur les routes ou simplement apportées par des maîtres effondrés. La taxidermie, bien au-delà de ce qu'elle représente, est un art pour lequel tu te passionnes et un métier dans lequel tu te lances à l'aube de ta vingtaine, fier et heureux.


octobre 2015 : MARYSVILLE
Dans le petit appartement que tu partages avec ta mère, vous entendez parler d'accidents isolés un peu partout en Amérique sans prendre pleinement conscience de la gravité de ces derniers. Tu rassures ta mère, qui s'inquiète rapidement. Si tu l'avais écouté, vous auriez pris la route pour Mexico les premiers jours pour retrouver sa famille et vous y confiner. Mais Jorge était là et tu refusais tout bonnement de le quitter. T'as serré les poings, t'as fermé les yeux et t'as préféré ignorer ce qu'il se passait pour ne surtout pas partir. Ta mère a poursuivi ses ménages et toi, tu continuais de vivre du mieux que tu le pouvais. L'armée était sur le coup, les autorités disaient que tout allait très vite se remettre en place et t'avais espoir qu'ils ne vous mentent pas. Cette première décision, tu la regretteras bien souvent plus tard tout en te rappelant qu'ici ou ailleurs, rien n'aurait été fondamentalement différent.

novembre - décembre 2015 : MARYSVILLE
La situation s'est très vite dégradée, bien trop vite. Rapidement, tout a cessé de fonctionner et les nouvelles n'étaient plus aussi bonnes. A Seattle, ça commençait déjà à se brouiller. Alors les déplacements, ta mère et toi, vous les évitiez. Au fil des mois, elle a rompu certains de ses contrats, n'en conservant qu'un minimum pour pouvoir rester, la plupart du temps, à la maison. Mais l'hiver est rude et les vivres viennent à manquer. Quand l'économie complète s'arrête, tu perds ton job et ta routine. Ta mère aussi. Désormais seuls, chez vous, vous apprenez à co-habiter et à survivre sans trop en connaître les rudiments. Ton caractère se transforme doucement, t'es seul à quitter le logement pour vous ravitailler. Jorge était avec vous, à ce moment-là. Des accidents étaient à déplorer mais rien de suffisamment grave pour vous convaincre de quitter le cocon que vous vous étiez créés, tous les deux.

année 2016 : MARYSVILLE
Vous n'avez toujours pas bougé, malgré la menace de plus en plus grande. Vous apprenez très rapidement que les morts quittent les grandes villes. Un argument suffisant pour qu'un matin de février, Jorge essaie de te convaincre de quitter la bourgade dans laquelle vous habitez pour vous rendre à Seattle. T'es pas persuadé que ça soit très intelligent et tu t'y refuses. La veille de la saint-valentin, ton mec t'abandonne alors en te laissant un mot, quelque part sur le comptoir de la cuisine. T'affirmant qu'il saurait t'attendre là-bas et qu'il espérait que tu reviennes sur ta décision. Brisé, bien sûr, tu n'accordes pourtant pas le temps nécessaire à cette rupture pour en faire ton deuil, te focalisant plus sur la survie de votre binôme désormais bien désemparé.
C'est à la fin du printemps de cette même année que t'entends parlé, lors d'une de tes nombreuses sorties, d'un camps de réfugié juste à la frontière de la ville. Situé dans le Tulalip Resort, une espèce de résidence touristique suffisamment grande et isolée pour permettre de se protéger. En rentrant à la maison ce soir-là, tu fais ton sac et celui de ta mère. Tu emportes un couteau à viande et deux clichés que tu glisses dans la poche arrière de ton jean. Le trajet n'est pas long mais terrifiant. En pleine journée comme en pleine nuit, les morts rôdent et tu fais de ton mieux pour les éviter. Tu ne sais pas les tuer, tu n'as pas appris à les repousser non plus mais tu es conscient que le silence est d'or. Vous vous faites suffisamment discrets pour éviter un incident et être accueillis, agréablement, au sein de cette petite communauté qui vous offrira le gîte et le couvert.
Le reste de l'année, tu le passes avec ce petit groupe. Tu t'en fais des amis, des complices, des soutiens. Chacun son rôle, chacun ses capacités. On te laisse le droit de sortir encore, ta discrétion fait ta réputation et est un atout majeure. Ta mère reste au camp et aide d'autres femmes à entretenir les lieux et à le surveiller. T'as le sentiment que les choses vont s'arranger, que le temps vous aidera à vous remettre de tout ce qu'il s'est passé et que vous pourrez vivre ici, indéfiniment.
Parfaitement déconnectés, vous accueillez de temps à autre de nouveaux arrivants sans que ça ne dégénère jamais. 2016 s'éteint, l'enfer est à vos portes mais vous ne craignez pas grand chose. Le Resort vous offre suffisamment de ressources pour pouvoir manger et vivre. Les expéditions se font de plus en plus loin, jusqu'à Tulalip Bay parfois et il t'arrive, à de nombreuses reprises, de dormir à l'extérieur en compagnie d'Antoine et de Fergie.

premier trimestre 2017 : TULALIP RESORT
L'année commence comme la précédente se termine. Rien n'est à signaler sinon la mort récente de Fergie qui te fend le coeur. Mais les rôdeurs sont partout et désormais, la mort fait partie de votre quotidien. Les deuils sont de moins en moins douloureux. On hoche la tête, on dit dommage et on continue d'avancer. On n'a pas le choix. Ta mère est un soutien sans faille et la seule attache que tu t'autorises alors que de plus en plus de survivants rejoignent le camp. Tout se passe bien, jusqu'au mois de mars, où tout bascule à nouveau.
Alors qu'un groupe rejoint votre petite communauté, une nuit, t'entends un coup de feu à l'autre bout du Resort. Suffisamment fort pour que l'angoisse te gagne. Dans la chambre que tu partages avec ta mère, tu lui demandes de préparer votre sac et de ne faire aucun bruit. A la fenêtre, tu aperçois des ombres qui vacillent, certaines tombent sous le coup des balles et d'autres hurlent. Vous vous faites attaquer de l'intérieur et ta vie, désormais, est en danger. Face à la menace, tu fais ce que tu sais le mieux faire : disparaître.
Forçant la chance et votre discrétion, vous profitez de la cohue générale pour vous glisser à l'extérieur et déguerpir. Cette nuit-là, vous ferez des kilomètres en direction du Sud sans jamais vous retourner. Du Tulalip Resort, vous n'conservez rien sinon quelques souvenirs.
Au petit matin, vous atteignez l'axe routier le plus important qui traverse Marysville et trouver un véhicule en état de marche pour vous permettre de rouler quelques heures vers le sud, à la recherche d'un nouvel endroit où vous arrêter. Malheureusement pour vous, le Snohomish River Bridge est encombré et le passage est impossible. Contraints de faire marche arrière, vous remontez sur Smith Island et vous y arrêtez, épuisés. A la recherche d'un coin pour dormir, vous faites la rencontre de deux femmes d'un certain âge qui vous proposent de passer la nuit dans leur communauté. Un groupuscule à peine plus grand que celui du Tulilap Resort qui s'est installé sur la Marina.

2017 : SEACREST MARINA
Vous faites la connaissance d'une dizaine de personne qui, à nouveau, semblent vous accueillir les bras ouverts. A l'aube de l'apocalypse, ta foi en l'être humain s'ébranle doucement. Les récents événements te poussent à garder l'oeil ouvert toutes les nuits. Tu refuses les expéditions pour ne surtout jamais quitter ta mère et acceptes d'aider les hommes à l'élevage des quelques bêtes qu'ils ont réussi à garder en vie. La communauté se situe à côté d'un point d'eau, sur une presqu'île. Le seul moyen d'y accéder est protégé par des barricades qui longent Hawkes Marina et encerclent votre zone. Le danger est minimisé mais toujours présent.
Néanmoins, tu baisses légèrement ta garde, ravi d'avoir trouvé un nouveau point d'ancrage.
Au début de l'automne, certaines fondations mal entretenues tombent et les murs sont à reconstruire. Rien de grave n'est pourtant à déplorer. Ta vie est rythmée par l'agriculture et tes maigres connaissances vétérinaires te font devenir un excellent atout pour votre communauté.
Ayant pris connaissance de votre histoire et de votre rencontre avec les pillards au Tulalip Resort, la garde ici est poussée à son paroxysme et, quelques mois après votre arrivée, tu dormiras paisiblement pour la première fois depuis longtemps.

début 2018 : SEACREST MARINA
Sans grande surprise, le groupe de pillards que vous aviez déjà rencontrés quelques mois plus tôt débarquent dans votre nouvelle communauté. Cette fois, l'échange est musclé et quitter la Marina sans se faire repérer est compliqué. Barricadés entre la menace humaine et l'Union Slough - un petit court d'eau - tu n'mets pas longtemps à réfléchir. Une nouvelle fois, vous vous faites suffisamment discrets pour prendre la fuite, de l'eau jusqu'aux épaules par une nuit terrifiante. Ta mère te suit de près, accompagnée de Judith et d'Igor - un couple d'amis rencontrés ici -.
De l'autre côté de la baie, la priorité est de trouver un véhicule pour prendre la route et déguerpir. Après quelques recherches infructueuses, Igor trouve un monospace abandonné et, tous les quatre, vous empruntez les petites routes pour contourner le fleuve Snohomish et prendre la direction du Sud. Avec beaucoup de chance, vous rejoignez Everett après quelques heures de trajet mais ne vous y arrêtez pas. Mettre de la distance devient primordial.
En chemin, vous rencontrez Alban - un jeune homme de ton âge - que vous embarquez avec vous dans votre embarcation de fortune. L'essence manque rapidement, le ravitaillement aussi et donc, à quelques heures de la première nuit qui suit cet enfer, vous vous arrêtez à Cascade View, y trouvez un entrepôt désaffecté et abandonné dans lequel vous installez. Alban et toi partez à la recherche de victuailles. Vous êtes loin d'imaginer que partout autour de vous, le monde se reconstruit doucement. Dans votre ignorance, vous vous rapprochez considérablement cette nuit-là.

2018 : ENTRE CASCADE VIEW ET REDMOND
Le reste de l'année est secoué par plusieurs événements qui te marquent au fer rouge.
CASCADE VIEW - vous y restez une bonne semaine. Enfermés dans un entrepôt qui pue la mort à espérer que personne ne vous y trouve. Alban et toi vous rapprochez plus encore et menez ensemble les expéditions à l'extérieur pour pouvoir vous ravitailler. Ta mère tombe malade après cinq jours et le peu de médicaments en votre possession ne suffit pas à venir à bout de ce qu'elle couve. Dévoué et résilient, comme toujours, tu réussis à convaincre le reste du petit groupe de partir. Aussi, vous reprenez la route rapidement.
MILL CREEK - vous y arrivez mais n'y restez que trois jours. Le climat est hostile et la nuit, vous entendez des coups de feu retentir vous confirmant qu'ici s'affrontent des communautés violentes et dangereuses. Néanmoins, par chance ou simplement grâce à la providence, une descente dans un cabinet vétérinaire vous permet d'obtenir des médicaments plus forts. Une fois le butin amassé, vous quittez la ville dans la plus grande discrétion, au milieu d'une nuit sans lune.
ENTRE MILL CREEK & NORTH CREEK - le chemin est difficile, le monospace vous lâche et votre sécurité est mise à rude épreuve. Alban reste avec ta mère près de l'épave tandis qu'Igor, Judith et toi cherchez un nouveau moyen de locomotion. Ce jour-là, tu vois Igor se faire mordre sans que tu ne puisses faire quoi que ce soit pour l'empêcher. Judith est effondrée, bien sûr, et ralenti votre démarche. Tu fais de ton mieux pour garder la tête froide et ne pas perdre pied, tournant les talons et détournant le regard pour chercher un véhicule qui vous permettra de sortir de cet enfer.
WOODINVILLE - après des jours difficiles, vous n'êtes plus que trois à arriver à Woodinville. Judith se fera mordre le même jour qu'Igor et, là encore, t'auras été incapable de la protéger. Accompagné d'Alban et de ta mère, vous trouvez refuge dans un vieil hôtel abandonné avant de reprendre la route, quelques jours plus tard. Le temps pour vous de soigner vos plaies et de vous remettre de vos émotions. Durant cet arrêt, tu réussis à soigner ta mère. Alban assure le ravitaillement mais s'inquiète de plus en plus de ne voir personne dans les rues. L'impression vague d'un monde mort et d'être les uniques survivants vous prends aux tripes. C'est à ce moment-là que vous décidez de vous mettre en quête d'une nouvelle communauté dans laquelle vous installez.
REDMOND - c'est à Redmond, au début de l'hiver 2018 que vous finirez par trouver cette communauté basée dans le Marymoor Park. Vous apprenez, par la même occasion, que beaucoup d'Hommes se sont installés dans ce gendre d'endroits qui offrent le nécessaire à l'autosuffisance. Alors que vous pensiez l'humanité dépecée et décimée, durant votre voyage, vous prenez conscience en vous installant à Redmond que l'espoir existe encore. La communauté compte une vingtaine de personnes qui vivent en harmonie. Ici, plus d'expéditions ou alors, moins que d'ordinaire puisque on sème et récolte sa propre nourriture. Même si certains continuent encore de sortir pour ramener des vivres, la majeure partie de ce que vous consommez vient directement du camps et de vos cultures. L'hiver 2018 est bourré de promesses et d'espoir, ce qui rend les choses plus faciles pour toi lorsqu'Alban décide de mettre un terme à votre relation.

Fin 2018 - 2019 : REDMOND
Vous ne bougez plus, désormais. Installés confortablement dans cette communauté, tu es chargé de la maintenance et l'élevage du bétail ainsi que de la récolte des légumes tandis que ta mère, elle, s'occupe principalement de la maintenance et du nettoyage du camp. Vous vous intégrez facilement et l'espoir renaît doucement malgré les intempéries et les quelques incidents à noter. Rien ne vient ébranler la vie de cette communauté auto-suffisante qui vous offre un répit bien mérité. De ton côté, tu fais tomber doucement les barrières que tu avais érigées et t'attaches gentiment aux gens qui partagent ta vie. Te faisant des alliances solides et sincères. Loin de Seattle et du danger de la grande ville - surtout après le crash dont vous avez entendu parler - les morts ne vous encerclent jamais et tout semble se dérouler au mieux.
Pendant près d'un an, tu vis sereinement. L'inquiétude ne berce plus ton quotidien et ta mère reprend doucement du poil de la bête. Elle rencontre même un homme avec qui elle vit une histoire passionnelle. De quoi te donner l'impression d'être enfin à la maison.

hiver 2019/2020
Il est à noter, cependant, que l'hiver sera quelque peu fatale à votre communauté. Les intempéries et les trombes d'eau qui vous bombardent ont raison de plusieurs mètres carrés de culture et de bons nombres de votre bétail. Pire que ça, la maladie s'invite dans votre camps et emporte les plus anciens. L'enfer est à vos portes mais ce n'est pas lui qui vous décime. En à peine trois mois, vous voyez le tiers de vos habitants dépérir. Le pire reste à venir, pourtant, lorsque ta mère tombe à nouveau malade. L'inquiétude se fait alors une nouvelle place dans ton quotidien et emporte avec elle la sérénité qui te donnait pourtant l'impression d'être en sécurité.

début 2020 : REDMOND
Le chagrin t'emporte, malgré toi. Ta mère décède le 3 janvier 2020 d'une grippe qui lui est fatale. Malgré plusieurs semaines de lutte acharnées, tu la vois fermer les yeux sur le monde ce matin-là et emporter avec elle tout ce qu'il restait encore d'humain en toi. Un véritable choc émotionnel qui, avec le temps, finira par avoir raison de toi et de tes illusions.
Au départ, tu fais de ton mieux pour ne pas perdre pied, te raccrochant à cette réalité brutale, certes, mais nécessaire. Survivre est primordial et seul, tu ne tiendras pas longtemps. Dans ton sac à dos, pourtant, il y a toujours les clichés qui te suivent depuis 2015 et le couteau à viande que tu emportais lors de votre première fuite. L'histoire se déroule sous tes yeux et le tourbillon se fait de plus en plus violent. Tes nouveaux amis font de leur mieux pour te convaincre de reprendre goût à la vie et les aider mais, petit à petit, tu te renfermes sur toi-même, incapable de leur accorder le privilège de te venir en aide.

2 février 2020 : REDMOND
Excès de folie, sans doute.
Mais tu quittes le camps au milieu de la nuit et n'y remettras plus jamais les pieds. Emportant avec toi le souvenir d'une mère décimée par le fléau d'une maladie que vous n'avez pas su combattre à temps. Si t'as fait de ton mieux pour repousser les regrets et la rancœur, la culpabilité qui noie ton myocarde te pousse à tout abandonner, à chercher des réponses logiques à ce qu'il vous arrive depuis près de cinq ans et à affronter, pour la toute dernière fois, les morts comme pour venger celle que tu t'étais jurée de protéger.
Paumé, au milieu de la forêt, tu tues ton premier rôdeur, puis un second.
Emporté par une rage folle et destructrice, tu frôles la mort lorsqu'une horde semble prête à se jeter sur toi. Cette nuit-là, pourtant, tu survis une nouvelle fois. Comme si la mort elle-même refusait de t'accorder le répit éternel. A bout et meurtri, endeuillé et submergé par les émotions, tu ne fais pas marche arrière et disparais dans la pénombre, la photo de Jorge entre les mains comme dernier espoir de retrouver, un jour, une vie normale.

2020/2021 : ENTRE REDMOND ET EAST SCOTT DRIVE (SANCTUARY POINT)
Ce qu'il se passe cette année là, tu ne l'oublieras jamais. Ce trajet effectué à pieds aura raison des derniers vestiges d'humanité nichés encore en toi. Après avoir espéré trouver la paix dans une vraie communauté et après des débuts plutôt mouvementés, te voilà sur la route et seul. Alors, pour la première fois, tu te fonds dans le décor et deviens Rémora.
février 2020 : Bellevue - tu rencontres un trio d'amis qui survit bien malgré eux et qui, tout comme toi, est bien décidé à rejoindre Seattle. Tu profites de leur arsenal pour assurer ta sécurité et leur offre un peu de toi pour remplir vos poches de victuailles que tu dérobes et déniches un peu partout. Le trajet dure un jour, ou deux. Vous empruntez le Floating Bridge et traversez le Lake Washington pour rejoindre la cité d'émeraude.
mars 2020 : Seattle - le trio rencontré n'est plus qu'un lointain souvenir. A peine entrée dans la ville, tu les as abandonnés sans même te retourner, ni même leur laisser le temps de s'en rendre compte. La règle de la jungle devient ta seule loi : ne compter que sur toi. Pourtant, à Seattle, rien ne se passe comme tu l'espérais. En arrivant, tu découvres une ville décimée où les morts règnent en maîtres.. mais pas uniquement. Tu entends parler de plusieurs communautés et plusieurs groupes individuels, rapidement, tu prends conscience que l'Homme a fait ce qu'il sait toujours faire de mieux : coloniser et soumettre. Parmi les dédales, tu te fraies un chemin le plus discrètement possible en remerciant le ciel de t'avoir toujours appris à te taire et à te fondre dans l'ombre.
avril 2020 : Seattle - un mois de recherche qui n'aboutit à rien. T'as espionné des groupes, cherché Jorge dans la foule sans jamais réussir à mettre la main dessus. Un mois pour rejoindre l'aéroport au Sud de la ville tout en faisant du mieux que tu peux pour passer inaperçu. Tu rencontres des gens, bien sûr, tu te lies à eux par intérêt mais ne restes jamais bien longtemps au même endroit. Les grandes communautés, tu les épies mais ne t'y invites jamais. Jorge est introuvable et, petit à petit, l'espoir s'amenuise. L'aéroport t'apparait comme le dernier endroit où chercher.
avril 2020 - Aéroport King County - quand tu y pénètres, tu as l'impression d'entrer dans une autre dimension. Pas un bruit, pas âme qui vive. Au premier abord, ça te paraît secure mais rapidement, tu prends conscience que tu es tombé dans un piège. On t'encercle, on te menace. Un groupe de trois individus - des pillards - qui se terre ici et tombe sur les rares esprits courageux qui osent s'y aventurer. On te ligote à une chaise, on vide ton sac, on prend le peu de médicaments que t'as réussi à conserver et tes dernières denrées. On t'impose le silence, on t'abandonne dans une pièce pendant des heures. T'as le sentiment de mourir, quelque part, tu l'espères. Après le décès de ta mère, plus rien ne comptait sinon retrouver Jorge. Après un mois de recherches intensives, t'as compris qu'il n'était plus question d'espoir dans un monde à l'abandon. Alors tu fermes les yeux et t'attends. T'attends qu'ils te tuent et tu pries pour que ça se passe rapidement. T'avais oublié l'instinct de survie, pourtant. Celui qui est aux commandes depuis 2015 et qui t'a poussé, à de nombreuses reprises, à esquiver la Grande Faucheuse. Lorsqu'enfin l'instant semble propice à te faire disparaître, deux câbles se touchent dans ton esprit et provoquent une étincelle. Celle qui suffit à ton corps pour réagir. Sans comprendre comment, tu te réussis à faire tomber la chaise et te libérer de tes liens. Pourtant affamé et à bout de souffle, tu réussis à t'introduire dans une bouche d'aération et disparaître aux yeux de tes agresseurs. A l'abri, tu les observes pour trouver le moment opportun pour t'enfuir lorsque tu surprends l'un des deux gardes avec le cliché de ta mère dans les mains. Ce qu'il se passe cette nuit-là, tu n'en parles à personne et pourtant, ça hante aujourd'hui encore tes rêves. Si la folie avait un rôle à jouer, c'est cet instant qu'elle choisit pour se manifester. Le sang sur ton corps, lorsque tu quitteras l'aéroport, ne sera pas le tien... tu ne t'en sentiras pas plus fort, bien au contraire. Le cliché entre les mains, tu feras ton possible pour oublier cet incident en quittant définitivement la ville.
mars/avril/mai 2020 - mû par le besoin viscéral de survivre au carnage, tu quittes Seattle par le sud, emprunte des routes secondaires pour éviter de te faire repérer et passes par Tukwila, SeaTac, Des Moines, Federal Way pour atteindre Milton. Comme auparavant, tu t'imbriques dans certains groupes que tu croises, fais de ton mieux pour leur paraître aimable et serviable et, lorsque tu estimes avoir épuisé leur ressource, disparais au milieu de la nuit. Désormais, les morts ne t'effraient plus. Traumatisé par ce qu'il t'est arrivé à Seattle, tu crains l'Homme plus que le mal lui-même. Alors tu avances, tu suis ta route sans trop savoir où elle te mène. Chaque jour, tu redéfinis ton itinéraire. Parfois, tu songes à descendre jusqu'au Mexique pour voir si la famille de ta mère a survécu à l'enfer et puis, le lendemain, tu envisages de partir en direction de New York. Tu hésites, tu ne sais pas, tu te sens complètement dépassé par les événements. C'est à cette période que tu fais enfin le deuil de Jorge et de ta mère, comprenant que la route devant toi est la seule que tu puisses prendre et que, malgré tous les efforts que font certaines personnes que tu croises pour te rallier à leur groupe, tu resteras seul.
automne/hiver 2020/201 - de Tacoma à Grapeview  - tu as encore changé d'avis. Cette fois, c'est à l'ouest que tu désires te rendre. Près de la côte. Tu crois que tu y seras plus en sécurité qu'ailleurs. Sans traverser les grandes villes, tout en restant dans l'ombre des voyageurs que tu croises, tu te fies à ton instinct et entreprends un dernier trajet. Le temps n'est pas toujours clément et tu t'arrêtes souvent. Parfois tu dors dans une petite communauté ou entouré de trois à quatre voyageurs mais jamais tu n'oublies ta solitude. Désormais devenue ton unique alliée, tu parviens à te refaire une petite santé en profitant des autres sans oublier de disparaître lorsqu'il le faut. La discrétion dont tu fais preuve depuis ton plus jeune âge est un atout considérable en ces temps maudits. Et pourtant, tu n'abandonnes pas, sac sur le dos.
printemps 2021 - près du Sanctuary Point - tu fais une halte, seul. Le dernier groupe que tu as rencontré a été abandonné près de Graham Point. Tu longes la baie en silence, te frayant un chemin parmi une végétation de plus en plus dense. La nature a quelque chose d'étourdissant et de mystique, parfois, tu te surprends à admirer avec quelle voracité Mère Nature reprend ses droits sur un monde délaissé par l'être humain. C'est beau, bien sûr, et effrayant également. Dans l'indécence d'un monde perdu, tu cherches encore à trouver quelque chose à quoi te rattacher. L'espoir que les côtes aient été épargnées s'amenuise pourtant de jour en jour et, à chaque fois, tu hésites à rebrousser chemin et changer d'itinéraire. Un jour, alors que tu entames un détour pour éviter une horde à quelques mètres de toi, tu trébuches sur une racine plus importante que les autres. Tu dévales un fossé et te cognes la tête à un rocher, en contrebas. Le choc est violent, sans doute trop pour ton corps affamé et épuisé. La dernière chose que tu entends avant de fermer les yeux, c'est le râle singulier d'un mort qui réclame son quatre heure. Cette fois, c'est la bonne, tu songes alors que la nuit t'enveloppe et tes paupières se ferment. Tu vas mourir ici, plus seul que tu ne l'auras jamais été. Cruelle ironie et pourtant, tu te sens prêt. Tu lâches prise, pour la première fois depuis longtemps. Tu ne luttes pas pour rester éveillé mais te contentes de fermer les yeux. Accueillir la mort, ça fait longtemps que tu la cherchais.
23 avril 2021 - Sanctuary Point - et pourtant.. tu ouvres les yeux, une nouvelle fois.



 en solitaire
Tu te débrouilles, comme tu as toujours su le faire. Tu sais dénicher des vivres et tu sais comment te protéger. Tu ne sais pas te défendre, en revanche. T'es pas très doué lorsqu'il s'agit d'abattre des rôdeurs et pourtant, tu es toujours en vie. En règle générale, tu dors dans une épave de voiture isolée pour éviter d'être facilement pris de court si jamais les morts venaient à t'encercler. Tu ne dors jamais que d'une oreille, lorsque tu es seul, tu sais que tu es plus vulnérable qu'en groupe. Tu fais attention à tout mais ta qualité majeure est sans doute cette facilité que tu as de te fondre dans le décor et rester discret.
 en groupe
Lorsque tu intègres un groupe, tu fonctionnes toujours de la même manière. Tu te montres serviable et aimable, tu fais de ton mieux pour qu'ils t'acceptent et t'apprécient. A la manière de la Rémora - oui, toujours - tu t'incrustes avant de déguerpir pendant la nuit après avoir réussi à t'assurer une certaine sécurité auprès d'eux. Depuis tes mauvaises expériences en communauté, tu n'accordes plus ta confiance aux autres. Aussi, par intérêt, tu te lies à des petits groupes, voyages peu de temps avec eux histoire de manger un peu et d'être en sécurité avant de disparaître.
en communauté
Les quelques années passées en communauté t'ont laissé des séquelles. Non seulement tu n'accordes plus ta confiance facilement mais tu refuses catégoriquement l'attachement. Autrefois, pourtant, tu te montrais serviable et très avenant. Tes études vétérinaires t'ont permis, à bien des reprises, d'aider les communautés dans lesquelles tu habitais en t'occupant du bétail. Tu as également, à de nombreuses occasions, pu donner un coup de main pour l'agriculture et les explorations. Ta discrétion te donne l'avantage de pouvoir sortir d'un camps sans trop te faire remarquer. Mais cette époque est révolue, n'est-ce pas ?


time to met the devil

• Pseudo (sur internet) : chosen.one
• Âge irl : 30 ans
• Présence : 3j/7j
• Personnage : Inventé [x] / scénario/prédef [ ]
• Comment avez-vous découvert le forum ? sur un topsite
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? je me suis replongé dans cet univers récemment après avoir enfin pu voir les derniers épisodes de la saison 10. et puis, je lis les BD aussi du coup, j'avais envie de trouver un forum TWD qui tienne la route et qui m'donne l'opportunité de m'installer et j'crois que j'ai trouvé le bon.
• Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum Oui [xx ] / Non [ ]
• Crédits (avatar et gifs) lumos solem

• Code du règlement code validé par Jill

fiche (c) langouste.
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Re: Abram - je t'aime mélancolie.

Jeu 22 Avr 2021 - 17:24

Bienvenue par ici Abram ! :smile34:

Et bon courage pour la rédaction de ta fiche !! :smile35:



bienvenue sur le forum !


Te voilà fraîchement inscrit(e) sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si tu comptes jouer un Remnants et que ton personnage est intégré au camp avant juillet 2019 dans son histoire, il se peut que celui-ci ait été vacciné contre le virus qui transforme en rôdeur. Pour savoir si c'est le cas, rendez-vous ici.

6 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

7 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.



Bonne rédaction !


N'hésites pas si tu as des questions ! =D
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Re: Abram - je t'aime mélancolie.

Jeu 22 Avr 2021 - 17:26

Bienvenue a toi!!!
Ohhhh TYLER!!!!!!!! drama (en plus en baratineur!!! j'ai hate de voir ce que ca va donner!!)
Bon courage pour ta fiche.
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Re: Abram - je t'aime mélancolie.

Jeu 22 Avr 2021 - 17:29

Bienvenue par ici Abram, bonne rédac à toi Wink


Abram - je t'aime mélancolie. Giphy

In a fucked up wonderland of my own


Spoiler:
Hazel Parks
Hazel Parks
Sanctuary Point | Right Hand
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Re: Abram - je t'aime mélancolie.

Jeu 22 Avr 2021 - 18:04

Bienvenue dans le coin I love you
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Re: Abram - je t'aime mélancolie.

Jeu 22 Avr 2021 - 18:38

Bienvenue ! Pressée de voir tout ça !!
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Re: Abram - je t'aime mélancolie.

Jeu 22 Avr 2021 - 19:31

Bienvenue par ici et bon courage pour la suite de ta fiche. :smile16:
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Re: Abram - je t'aime mélancolie.

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