Quelle journée merdique ça avait été, il était rentré le t-shirt à moitié ensanglanté, une nouvelle marque.. peut-être même une cicatrice gratuitement offerte sur le cou par un bout de verres et d'autres douleurs qui sans doute ne nécessitait pas grand chose mais c'était pas lui, le plus important. C'était le fait que les gamines étaient de retour à la maison, qu'elles étaient de retour saines et sauves une bonne fois pour toute. C'était merdique comme situation, et c'était peu dire, mais au moins, il se rassurait de cette façon, le professeur et la rouquine avaient fait ce qui était juste pour permettre à ses étudiantes de rentrer. Les yeux posés sur le cadran de son réveil, il réfléchissait à tout ça, c'était quand même pas la meilleure des choses à faire que de les laisser sans vérifier qu'elles allaient parfaitement bien.. enfin si compté qu'elle pouvait aller bien pour être tout à fait honnête.

Son t-shirt de la veille avait terminé à l'autre bout de la pièce, le sang dessus le rendait quasiment inutilisable pour être franc et le professeur s'était agacé dessus, parfois.. souvent, il était à fleur de peau mais c'était quand même assez rare qu'il en vienne à perdre patience pour des petites conneries du genre. Passant sa main sur son réveil, qui était pourtant muet, il le remit contre la table basse avant de se lever difficilement, les muscles encore engourdis pour aller chercher un t-shirt à se mettre sur la peau, pour qu'elle cesse de prendre le bain de soleil au quelle elle avait le droit depuis les premières lueurs de la journée.

Il avait donné rendez-vous à Zelda et Kassidy au dispensaire après leur sortie, c'était pour ça qu'il se motivait à sortir du lit, la nécessité de savoir si elles allaient véritablement bien, si elles avaient pas attrapées le diable ou Dieu seul pouvait savoir quoi pendant leur petite escapade de plusieurs mois. D'autant qu'autant il avait confiance en Kassidy autant Zelda aurait été capable de manger un rat ou quelque chose de ce genre-là pour rester en vie, l'idée passée, il avait filée vers la salle de bain pour observer dans le miroir la marque que le verre lui avait laissé dans la chaire, c'était pas grand chose, un peu visible mais pas grand chose. Faisant sa route loin de la maison, le dispensaire fut rapidement atteint peu de temps après, il habitait pas si loin que ça de la petite maison médicale.

Faisant son entrée à l'intérieur, ses yeux se posèrent sur la personne qui en avait la responsabilité.. c'était May et visiblement la blonde avait une sale gueule, une gueule pire que d'habitude.. c'était dire : "Salut, Zelda et Kassidy arrivent, je les emmène parce qu'elles se sont tirées pendant quelques semaines et je veux savoir si elles vont bien." Enfin, faudrait pas que May leur présente les choses comme ça mais pour être franc, il s'en branlait un peu dans l'immédiat. Les yeux posés sur la blonde, il la dévisageait en voyant le visage qu'elle avait, ouais, il était entre curieux et cynique de voir ça, l'envie de poser des questions lui brûlait la langue mais aucun signe d'intérêt vis à vis d'elle sortirait de sa bouche, c'était juste comme d'habitude : gentil mais froid.

Elle avait sursauté, laissant tomber au sol le matériel de chirurgie qu'elle nettoyait, dans un bruit métallique. Ce n'était pas nouveau, depuis sa sortie avec Nathan. Le moindre rien la rendait nerveuse, sans parler des nuits blanches qu'elle passait à vérifier le moindre recoin de sa baraque. Mais elle devait se reprendre, et vite, puisqu'elle réalisait que c'était nul autre que Kaines qui venait de se pointer au dispensaire. Et elle n'avait pas la moindre idée de ce qu'il pouvait bien venir faire ici. Elle déposa les instruments avant d'enfiler sa veste, se dirigeant vers lui en essuyant ses mains encore humides.

Chaque pas lui faisait mal - elle marchait donc avec précaution. Mais chaque mouvement, même le plus subtil, semblait la faire grincer des dents. Les points de suture sous ses vêtements lui donnait l'impression qu'ils ne tiendraient pas, un peu à l'image de la miss, tristement. Dans tous les cas, sans tambour ni trompettes, le prof ne tarda pas à s'expliquer. Il parlait comme un robot, sans grande surprise ; étant aussi froid avec elle que le premier hiver qu'elle avait traversé après l'épidémie.

Elle ne releva pas, pourtant, s'efforçant de lui renvoyer sans faute cette froideur de merde. Elle aurait bien voulu le narguer en le traitant de papa poule, mais il lui coupait littéralement l'envie de déconner. Or, il apportait quand même son lot de bonnes nouvelles - Z & K étaient vivantes, au final. Depuis la disparition des deux adolescentes, May n'avait pas vraiment pu dormir sur ses deux oreilles - surtout que Clay et Misha avaient foiré leur mission la première fois. Un sourire étira donc ses lèvres, malgré tout, l'espace d'une seconde ou deux. Elle se rétracta aussitôt, par contre, puisque le simple fait de sourire lui rappelait que le bleu autour de son oeil s'étendait peut-être un peu plus loin que prévu. Elle tenta de le cacher un brin, avec ses cheveux.

« Elles étaient où, à la fin? Qu'est-ce qui s'est passé? » Non parce qu'on ne pouvait tout de même disparaître comme ça, pendant des semaines, sans une histoire valable. « Et tu as promis quoi aux deux petits diables, en échange de leur visite ici? » Était-il seulement certain qu'elles viendraient? Sans récompense au bout de la ligne, la princesse en doutait - enfin, surtout pour Zelda. N'empêche, il allait falloir qu'elle se contrôle pour ne pas les serrer dans ses bras - particulièrement Kassidy. La pauvre - elle devait être terrorisée. Personne ne savait vraiment ce qui avait eu lieu, en vérité. Ils ne savaient que ce qu'elles avaient bien voulu leur dire.

Enfin, si les filles mettaient vraiment les pieds ici, Liv prendrait soin d'elles, c'était évident. Elle n'allait pas laisser Aodhan l'empêcher de faire son boulot. La petite ravala sa salive - et sa fierté, sûrement - avant de préparer ce dont elle avait besoin pour s'occuper du duo, un peu plus près du prof. C'est à moment qu'elle nota la blessure à son cou, perplexe. « T'es okay? » osa-t-elle demander en essayant de demeurer posée, neutre, et calme. Tout ce qu'elle n'était pas, mais là n'était pas la question. Elle pointa son cou du menton, comme pour préciser qu'elle parlait de blessure physique - et non pas de tout ce qui pouvait bien se passer dans leur crâne respectif.

« C'est de la TYRANNIE ! »

Et elle pèse ses mots, là, Zelda ! Elle est contente d'être rentrée, ce n'est pas le problème. Mais elle espérait avoir droit à un peu de répit avant de passer par la case dispensaire. Mais Aodhan a décidé de foutre la merde et d'exiger une visite médicale. Un souhait partagé par Clay' et le garde qui doit s'assurer qu'elles se rendront bien à la visite médicale. Pour éviter de mauvaises surprises, paraît-il. Comme si elles avaient attrapé une sorte de maladie particulièrement contagieuse à l'extérieur. Ils disent tous que c'est pour leur bien. Mais si ça avait été le cas, on les aurait autorisées à prendre un bon gros bain et à dormir de longues heures dans le confort de leur lit. Là, elles ont tout juste eu le temps d'aller déposer leurs affaires et de saluer leurs proches avant d'être emmenée, pratiquement de force dans le cas de Zelda, dans le repaire des médecins.

« Quand June saura ça... » gronde-t-elle, espérant que le menace fera fléchir le militaire. Ce dernier se contente de rétorquer que c'est la procédure et que c'est dans leur intérêt. « Tu m'touches encore une fois et j'te fais bouffer ton flingue ! Et pas par la bouche, hein ! » L'autre la pousse à nouveau et elle est bien forcée de mettre ses menaces à exécution, du coup, l'australienne. Du moins, elle essaie. Une clef de bras l'oblige bien vite à revoir ses ambitions à la baisse. « Okay, okay ! C'est bon ! » gromelle-t-elle. Elle retrouve sa liberté et se masse l'épaule. Puis elle décoche un regard à K'. Cette vision a au moins le mérite de l'apaiser. Comme toujours, elles seront ensembles.

Toujours est-il que la patience de leur nounou fond au fur et à mesure qu'ils rejoignent le dispensaire. L'australienne est poussée à l'intérieur de ce dernier d'un coup de paume et se retourne presque aussitôt pour fusiller l'homme du regard. « En fait t'es un putain d'nazi, toi, c'est ça ? T'emmènes les gens dans des camps pour qu'ils y meurent ! » La comparaison n'est peut-être pas judicieuse mais elle fait sens aux yeux de l'adolescente.

Du moins jusqu'à ce qu'elle pose son regard sur deux silhouettes qui se trouvent un peu plus loin. Et son sang ne fait qu'un tour ! « AODHAN KAINES !! » Elle tonne comme l'orage tout en se rapprochant, à grandes enjambées, du professeur. Elle se plante devant lui et agite son doigt sous son nez d'un air réprobateur. « C'est d'ta faute, tout ça ! » Pourquoi est-ce qu'il s'obstine à leur pourrir la vie ? Est-ce qu'elles n'ont pas mérité un peu de répit ?

Entre deux regards noirs à l'enseignant, Zelda s'octroie une petite pause pour décocher un sourire resplendissant - quoique fatigué - à la femme qui l'accompagne. « Coucou May ! Ca roule ? » Elle est vraiment contente de la voir, Goldenberg. C'est quand même l'une des rares personne qui ne s'amuse pas à lui pourrir la vie, dans ce camp. « On a plein d'trucs à t'raconter ! » Oui, K' et elle ne manquent pas d'histoires à partager et elle espère qu'elles trouveront le temps de les évoquer en détail. « J'suis curieuse de voir la tronche de l'autre, d'ailleurs ! » Parce qu'elle a un peu le visage en miettes, là, May. Qu'est-ce qu'il s'est encore passé ?! La blonde semble aussi avoir des choses à leur raconter...

Mais pour l'heure, elle a un professeur à engueuler. C'est donc vers Aodhan qu'elle se tourne à nouveau tout en fronçant derechef les sourcils. « Dis-leur d'nous libérer ou j'te jure que j'vais raconter des saloperies à Layla ! » Il a bien trop peur de l'anglaise pour oser prendre ce risque, pas vrai ?

« Calme-toi, Zelda... »

Elle a toujours les larmes aux yeux. Sa voix est faible, le ton qu’elle emploie parait plus reposé qu’à l’habituelle. Elles viennent de rentrer d’un périple qui aura duré un peu plus de deux mois. Elles sont fatiguées, lessivées, blessées que ce soit physiquement ou même moralement. Si elles ont eu la chance de s’en sortir presque indemnes, il faut garder à l’esprit qu’avoir à survivre autant de temps à l’extérieur loin d’un confort qu’elles ont côtoyé pendant de longues années leur a été compliqué... surtout pour Kassandra qui, mis à part les nombreuses histoires entendues ou les enseignements auxquels elle a toujours porté une grande attention, n’a auparavant jamais mis les pieds dehors. Pas depuis que Clay l’a récupérée les mains en sang, ni depuis ce jour où elle a eue la chance (ou le malheur) de pouvoir suivre June et Zelda lors d’une mission à l’extérieur qui a elle aussi bien tourné au vinaigre.

Alors, forcément qu’en rentrant d’une telle aventure, la première case qu’on attend de les voir visiter est celle du dispensaire. C’est toujours comme ça lorsqu’on récupère quelqu’un d’un minimum amoché à Fort Ward. Dans leur cas, elle le sont encore plus. Bien qu’elles aient évité de justesse une montagne de blessures qui leur auraient pu être graves, elles ont surtout fait les frais d’une faim à laquelle elles n’ont pu répondre et sont rentrées à Bainbridge Island avec un paquet de kilos en moins, ainsi qu’avec quelques bleus qui finiront par s’en aller peut-être un jour.

Elles étaient en train de passer du temps avec ceux qui les ont peut-être pleuré, regrettés pendant ce court laps du temps durant lequel elles ont disparus quand elles furent emmenées « de force » par un militaire du camp. Kassandra s’est laissée faire et a ordonné les ordres données par l’homme sans broncher, bien qu’un peu gênée de déjà devoir abandonner les bras de son père adoptif pour aller retrouver la froideur des salles d’examens du dispensaire. Pour Zelda... ça se passe différemment. Mais c’est toujours pareil avec l’australienne qui refuse de montrer tout signe d’autorité. Si Kassandra se fait silencieuse depuis son arrivée, Zelda n’a pas l’air d’avoir changé d’un poil... ! Elle est toujours cette adolescente qui n’écoute rien et qui continue de foutre les nerfs à pas mal de monde, ce militaire qui n’se laisse pas faire y compris.

« Elle... elle voulait pas dire ça ! Arrêtez, putain ! » Zelda menace, Kassandra se jette sur l’occasion pour la défendre et essayer de lui éviter un coup qui risque de lui remettre les idées aux claires. C’est une clef de bras qui l’oblige assez rapidement à se calmer et à continuer leur chemin jusqu’aux portes du dispensaire sans trop broncher...

C’est Kassandra qui pousse la porte de la salle d’examen, cette fois-ci sans même y toquer. Elle s’en fout, elle n’veut pas être là et y est surtout par obligation. Ce dont elle rêve à cet instant précis, c’est d’une douche bouillante, d’un cube de savon qu’elle frotterait sur chaque partie de son corps pour l’en débarrasser des bactéries, des salissures et de cette foutue odeur de sueur à laquelle elle a pourtant fini par s’habituer... puis son lit, bordel. C’est son lit qu’elle veut.

L’entrée de Zelda est bruyante, fracassante. Celle de Kassandra se fait dans la douceur et le silence le plus complet. Déjà présents se trouvent leur professeur d’histoire-géographie préféré ainsi qu’une belle blonde que Kassandra reconnait d’un seul coup d’œil, et ce même si elle a oublié de nombreux visages en l’espace de ces deux mois... celui de May est resté encré bien dans sa tête.

Un grand sourire retrouve ce visage qui n’a ce jour connu que les larmes tandis que Kassandra s’approche des deux humains, les mains dans les longues poches de cette grande veste qu’elle a emprunté à Clayton avant de mettre le nez dehors. « Bonjour, m’sieur Kaines... Salut, May. » L’adolescente se montre d’abord réservée... avant de naturellement s’autoriser à saluer les deux adultes de plus près dans des étreintes modérées... c’est surtout May qu’elle serre dans ses bras après ne pas l’avoir vue pendant près de deux mois. Elle partage avec elle sa mauvaise odeur, un fragment de bonheur et un sourire incontrôlé avant de doucement s’en séparer, toute excitée. C’est cet effet qu’ont sur elle tous ces visages qui lui ont manqués. Elle aimerait passer son temps à embrasser tous ceux qu’elle croise... mais elle n’a pas l’temps pour ça.

« On s’sent vraiment bien, vous savez... On a pas besoin d’se faire examiner ou j’sais pas trop quoi... » qu’elle prend la parole auprès des deux adultes, avant que Zelda n’enchaine pour menacer l’enseignant... « Zelda... » Elle passe un bras autour de son épaule pour la garder contre elle. Si elle ne se calme pas, les prochaines minutes risquent de ne pas être aussi calmes et tranquilles qu’elle l’imagine. « Ils vont juste... regarder si on va bien, tu vois ? Puis après, on pourra rentrer... Hein, qu’c’est vrai ? » qu'elle demande aux deux adultes en les perçant du regard. Elle n'peut pas l'apaiser toute seule, l'australienne.

C'était pas particulièrement par plaisir ni par courtoisie qu'il était venu dans le dispensaire, loin de là pour être franc, il était venu parce qu'il en avait l'obligation en tant que professeur, le fait de devoir protéger ses élèves et vérifier de leur bonne santé était sa seule justification d'avoir foutu un pied dans le même endroit que May. Mais la voir comme ça, c'était loin d'être quelque chose qui l'appréciait mais c'était sa vie, au final, elle n'était pas à sa charge, il n'avait sans doute pas à s'en occuper ni à s'en inquiéter, simplement le prendre comme un fait, pas grand chose de plus. Alors, sans en rajouter sur le sale visage qu'elle avait, il ne fit que tendre l'oreille à ce qu'elle lui demandait concernant Zelda et Kassidy : "De toute façon, dans un endroit où elles ont fait des rencontres qu'elles auraient pas dû faire." Puis à sa demande de ce qu'il avait promis en échange de leur venue au dispensaire : "J'ai promis de pas en prendre une pour taper sur l'autre." Pour être franc, c'était pas grand chose de plus qu'il leur avait offert mais il voulait simplement qu'elle passe un contrôle de routine et le refus aurait sans doute value qu'il les laisse dehors environ six mois de plus dehors même si Alice l'avait suppliée de les ramener.

"J'ai connu pire." C'était la seule chose qu'il pouvait lui répondre de plus quand elle s'inquiéta de sa blessure, il avait peut-être perdu un peu de sang mais pas grand chose de plus c'était déjà ça même si c'était déjà beaucoup : "T'as une sale tronche pour quelqu'un qu'on aimait nommer un ange." Passant sa main sur son cou, pas loin de sa blessure, il ne put s'empêcher d'en rajouter un peu plus : "J'espère que tu t'es fais ça en tombant dans un escalier et que c'est pas quelqu.." Sa phrase n'eut pas le temps d'être terminée que déjà il entendait bêler ce qui était son élève pas loin de la porte, Zelda était décidément l'apothéose de la discrétion, une sorte de Vivaldi incapable de se faire remarquer.. si seulement cette dernière comparaison était vraie.

Quelques instants après, elle était là, sous son nez, ce petit démon blond aux airs insupportables qui se permettait de lui faire la morale sur le fait de l'avoir fait venir ici et le professeur, l'observant de haut, ne put s'empêcher de se moquer d'elle un instant au vu du cinéma qu'elle faisait : "Tu préférais que je te laisse dehors à manger des rats plutôt que de devoir garder un thermomètre dans le cul quinze secondes peut-être ?" Et puis Kassidy fit son arrivée et Aodhan ne put s'empêcher de lui offrir un sourire et un salut de la tête, c'était quand même autre chose que l'espèce de tornade qui ne pouvait pas s'empêcher de faire du bruit.

Puis Zelda refit un tour dans son hystérie devenue aussi légendaire que les dragons japonais sur les amphores du pays du soleil levant, soulignant qu'il allait devoir dire à Dieu sait qui de devoir les laisser tranquille sinon elle irait raconter Dieu sait quoi à Layla, ce à quoi le professeur ne put que relever un sourcil avant que Kassidy ne fasse son intervention divine pour lui demander de se calmer : "May va juste vérifier que vous allez pas claquer dans les dix minutes qui suivent d'accord ?" Si tenté qu'elles puissent faire confiance à cette dernière vu l'état dans lequel elle était elle-même. "Ensuite vous serez libre, sauf Zelda, de toute évidence elle a besoin qu'on lui rappelle deux trois règles de comportement de base quand on croise quelqu'un qui veut vous aider, à moins qu'elle soit tombée une nouvelle fois sur la tête et que le peu de neurones qu'elle avait de la dernière fois aient volé en éclat." Cette gamine était un enfer à gérer plus le temps avancé. Il posa ses yeux bleus sur May à cet instant, attendant qu'elle montre aux deux demoiselles la marche à suivre.