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Salakis, au bon lait de brebisse ! [Mireille]

Ven 30 Avr 2021 - 13:05


Jett Lionel Hagueuxtell me more about you

prénom(s) : Jett
nom : Hagueux
date de naissance : 21 juin 1964
âge : 57 ans
ville de naissance : Prarieville, Lousiane
métier : Berger-fromager
groupe : Factions, Sanctuary Point

avatar : George Clooney

what i am

qualites
Bienveillant
Attentionné
Humble
Prévenant
Passionné
defaults
Plaintif
Solitaire
Routinier
Inculte
Emotif
Equipement :

Bâton de berger : Une simple canne qu'il a hérité de son père et qui est en bois de chêne, avant l'apocalypse, elle était revernie et retraitée tout les 5 ans mais aujourd'hui, elle paraît très abîmé et des morceaux de bois s'en décollent. Néanmoins, elle lui reste utile. Le bout étant taillé en pointe, pour rendre les morts, définitivement mort ou plus communément, pour grimper des collines.

Le canif et la Laguiole : Encore un héritage ! Le fameux couteau français. Il ne le quitte jamais et s'en sert pour couper des vivres, pommes, fromage, flanc de lapin... Il en a vu ce Laguiole. Et pour éviter de le saloper, je garde mon canif pour tout le reste.

La bicyclette hollandaise : Elle était abandonné à la ferme. Je l'ai retapée et depuis, elle est devenue mon moyen de transport. J'adore me balader avec.
     
Details physiques :
Je fais un mètre quatre vingt-huit et je suis plutôt svelte. Pour un vieux quinquagénaire comme moi, c'est plutôt rare. Je n'peux pas dire que j'ai le dos en compote, qu'il a mal supporté le poids des années. Mais je subis tout de même les ravages du temps... En cause, ces crises d'arthrose qui tiraillent chacune de mes phalanges. Ca fait un mal de chien ! Surtout quand mes doigts craquent. Le point positif c'est que je sais quand la pluie s'apprête à tomber vu que les douleurs se font plus pressantes juste avant une saucée.

On me définissait souvent comme un bel homme manquant de classe jadis, ça n'a pas vraiment changé depuis. Effectivement, je me sens à l'aise dans mes vieilles chemises rapiécés de berger, mes pantalons de travail qui me remonte presque jusqu'à mon nombril et j'aime porter mon chapeau de paille qui fait un peu cliché, me promener avec une tige de blé ou un brin d'herbe dans la bouche comme Lucky-Luke. Certains disent que j'ai l'air d'un plouc ? J'n'en ai que faire, au moins, je suis à l'aise dans mon accoutrement quotidien !

Du reste, j'ai les cheveux poivre et sel, une barbe taillé au millimètre, car j'en prends grand soin. Comme de ma peau. Pour un futur vieillard, les rides ne marquent pas mon visage. J'en ai bien quelque unes sur les pomettes mais je parais moins âgé que je devrais en avoir l'air. A la limite, ce qui pourrait me trahir, c'est la démarche claudicante que je dois à une fracture à la cheville que je n'ai jamais pu véritablement soigner. Travail et rééducation ne faisant pas bon ménage. J'avais choisi le premier et j'en payais aujourd'hui le prix.

Psychologie

Un homme qui paraît rude et renfermé au premier abord, bougon, toujours à se plaindre de la moindre chose qui n'tourne pas dans son sens, mais disposant d'un coeur énorme, d'une générosité sans fond. C'est comme ça qu'on me décrit souvent.

J'dois bien avouer que je suis du genre routinier, j'aime quand les journées se suivent et se ressemblent sans caillou dans l'engrenage. C'est difficile par les temps qui courent mais j'y aspire toujours. Mon boulot, c'est ma passion. L'une de mes plus grandes en tout cas, car je m'investis au maximum dans tout ce que j'aime. J'aime le contact avec les aimaux, je l'ai toujours aimé, avant et après la fin de ce monde. Je les préfère aux humains, alors rester seul et m'occuper des moutons fait filer les journées à une vitesse folle.

Bon, cela dit, tout homme ou toute femme a besoin de contact humain, de relation sociale. Sinon, on perd la boule. Alors je n'rejette jamais personne, j'offre une oreille bienveillante à ceux que je considère comme des amis ou des alliés. Je prends soin d'eux, me montre prévenant.

Bon, mes airs bourru et le peu de culture que j'ai me font souvent passer pour un noeud-noeud, voir un bon gros campagnard mais je sais bien, que j'suis doué de mes mains et moins quand il s'agit de question de culture générale. Personne ne peut me l'enlever. Néanmoins, j'n'en joue pas. L'humilité c'est important, surtout que si je n'en avais pas, je ne me concentrerai pas sur ce que je suis capable d'apprendre et d'apporter, mais sur ce que je voudrais faire croire que je suis capable d'apprendre et d'apporter.

Les gens que j'aime le savent. Il y en a peu, voir plus, mais je me montre attentif à chaque besoin de chacun, j'essaye d'offrir mon aide lorsque je le peux. De toute manière, on peut lire en moi comme dans un livre ouvert. Mes expressions faciales semblent figés, mais le ton avec lequel je sors les mots montrent mes émotions. Des émotions souvent démultipliés.

On dit de moi que je suis le "bon gars", "l'ami fidèle" et j'en passe. C'est possible. Je n'sais pas vraiment qui je suis. Je me laisse juste porter par la vie. Aussi cruelle soit-elle.




Story of survival



21 juin 1964, j'ai poussé mes premiers cris après la victoire des Phillies de Philadelphie sur les Mets de New York. Mon père se souvenait encore avoir raté la fin du match de baseball, c'est une anectode dont on parlait souvent de son vivant. Il en riait. "Tu m'auras fait chier jusqu'au bout" disait-il avant de mourir... Souvenirs, souvenirs...

Mes parents possédait une ferme, à Prairieville. Je suis de Louisiane. D'ascendance française, comme le laisse suggérer mon nom de famille atypique (du moins, en dehors de l'ancienne colonie française qu'est notre Etat. Nous étions trois enfants, ma grande soeur, Sophie et mon petit frère, Hal. De notre enfance, jusqu'à notre adolescence, nous n'avons jamais quitté la petite ville, même pour découvrir la belle et mystérieuse Nouvelle-Orléans. Entre écoles et "apprentissage", nous passions tout trois notre temps libre à aider nos parents. Hal et moi, nous soignions et nous occupions des brebis, des vaches et des chèvres tandis que Sophie et maman travaillait dans sa boutique, où ma grande soeur apprenait la couture.

Si mon cadet et moi adorions travailler avec notre père, il n'en était pas de même pour ma soeur. Elle était partie étudier le management et l'informatique à l'université de Portland, dans l'Oregon. Elle deviendra par la suite une publicitaire renommée et nous la verrions peu jusqu'à la mort de papa.

A mes 21 ans, je devenais ... blabla entreprise quand mon père partait pour une retraite bien méritée, en apparence tout du moins. Il était plutôt sur mon dos, comme un véritable inspecteur de travail, toujours à me rabrouer sur ma manière de faire. Ainsi était mon géniteur. Il fallait que ça roule comme il l'entendait. Ce qui n'était pas pour me plaire. J'avais aussi la mienne, mes rêves, la réalité de ce que j'avais pu voir ou deviner sur les off de la gestion d'une exploitation.

J'avais les bases, mais je souhaitais développer les activités d'"Hagueux Farm", j'escomptais bien la faire fructifier, vendre mes propres produits. Seulement, je n'y connaissais rien. Je me faisais donc à l'évidence de continuer à bosser comme nous l'avions toujours fait. Je reprenais donc la routine de mon père, durant une trentaine d'années, à soigner mes vaches, mes moutons, mes chèvres, mes brebis, mes ânesses. A vendre mon lait aux mêmes fournisseurs que lui. En parallèle, lors de mon temps libre, je continuais à rêver secrètement de développer mes activités et je créais discrètement divers variétés de fromage. Je n'en suis pas peu fier, mais j'ai réussi à apprendre la recette même du camembert, ce curieux fromage français à l'odeur et au goût particulier. Ma variété de camembert américain !

Les années passaient, les parents vieillissaient, Hal avait atteint la majorité aussi, depuis bien longtemps et moi; Aujourd'hui. J'étais depuis bientôt deux ans le fier papa de Charles et de Louise, des jumeaux. Papa n'avait même plus la force de surveiller ma gestion de l'entreprise.
A sa mort, Sophie est revenue vivre à la ferme, quelques temps. Elle est restée un temps, pour gérer les affaires d'héritage mais, en nous retrouvant, nous avions pu nous intéresser l'un et l'autre aux mondes différents auxquels nous appartenions chacun. Elle connaissait le mien, mais moi je n'avais aucune d'idée de ce à quoi pouvait ressembler ses journées. Mon aînée allait finir par me le montrer, en me faisant une proposition commerciale. Ce à quoi j'aspirais et ne croyait pourtant plus ! Vendre mes fromages à travers les Etats qu'elle traversait moyennant finances.

C'est la grande vie qui s'offraient à moi. Rendez-vous commerciaux, achat de propriété dans quelques Etats de la côte Est, d'autres de la côte Ouest. D'une petite ferme et une boutique de vêtements, je devenais l'heureux propriétaire d'un empire fromager... Enfin, le terme est peut-être fort. Mais Sophie était le visage et de mes airs bourrus de campagnard peu vendeurs, j'étais l'arrière boutique.

Le 4 août 2015, à Fall City, j'achetais donc la dix-septième "exploitation". L'investissement était conséquent au vu de la taille de celle-ci, qui dépassait même, en hectare, celle de notre enfance. L'objectif, après avoir imposé ma marque dans plusieurs supermarchés de Californie et d'Oregon, Sophie souhaitait implanter la marque "Hagueux'Cheese dans l'Etat de Washington. Je ne le savais pas encore, mais nous n'en aurions pas le temps...


18/10/2015

"Crédieu ! Mais vous allez finir par vous mettre d'accord ! "

Mon fils Jerôme, dix sept tient la caméra. Ma fille, Sandra, elle, est derrière une table tenu par des tréteaux avec plusieurs fromages et ma soeur Sophie fait les derniers ajustements, elle lui dit où se placer, comment se tenir... Elle veut en faire l'image, la représentante de nos produits !

J'assiste tout de même à la séance, alors que pourtant, je suis inquiet. Le monde est en train de partir en vrille, les premières images de gens semblant complétement possédé, qui semblaient ne plus être eux-mêmes circulaient à la télévision. Ma famille l'est beaucoup moins que moi. Parce que, selon eux, "Seattle est à des dizaines de kilomètres et que notre ferme est bien protégée." Ah, ça et le fait qu'ils pensent que le gouvernement finira par régler le problème.

En attendant, le maire de Fall City avait assigné les habitants de la petite ville à résidence. Seul Hal partageait mon avis. Il remplissait une brouette de foin à l'aide d'une fourche en lançant quelques œillades dépités de notre côté.

Jett ! Tu te mets au troisième plan. Ta fille représente l'image, la fraîcheur et une touche de modernité, mais ce qui plaît dans tes préparations et ce sur quoi on doit jouer, c'est la touche paysanne. Il faut qu'on voit que nos produits sont vendus sur le terroir américain.

"Parce qu'on a un terroir ici ? Première nouvelle ! Diantre ! Le pays part en vrille et tu m'fais tourner une publicité pour Dolimochion qui n'sera p'tet jamais vu !"

C'est Dailymotion ! Et c'est pile le moment, les gens ont hâte que tout ça se tasse et qu'est-ce qu'ils vont faire ?

Elle me tannait même si elle ne devait pas avoir tort. Ils allaient profiter de leur liberté et sécurité retrouvé, réinvestir les supermarchés et les restaurants où ils pourraient goûter à mes spécialités françaises, à touche louisianaise. Alors j'abdiquais et faisait semblant de m'occuper d'une chèvre en y mettant les formes. Il fallait "surjouer".

Ca avait bien duré deux heures, à couper, se rebrieffer, reprendre et encore, encore, encore. Jusqu'à ce que le cri d'Hal ne nous rappelle qu'il était là, même s'il restait discret.

Putain d'enculé ! Hurle-t-il après avoir crié si fort qu'on en a tous eu la colonne vertébrale glacée. Il m'a mordu ce connard ! Allez, dégage ! C'est une propriété privée ici !

Lorsqu'on le rejoint au portail de notre terrain, il tient son avant bras droit de l'autre main, qu'il tient fermement pour empêcher une personne qui a coups-sûrs, devait être touché par le mal dont nous n'entendions plus que parler. La plaie était impressionnante, il lui avait arraché un gros morceau de chair, tel un loup affamé.

13/12/2015

Hal était décédé. Après deux jours à agoniser. A délirer aussi. Jusqu'à ce que son coeur arrête de battre. Puis, il était revenu. Sophie était à son chevet à ce moment là et il lui a sauté à la gorge, lui déchirant la jugulaire d'un claquement de dents.

Les choses étaient claires maintenant. Le président ne s'exprimerait plus jamais. Le monde était mort. Les morts ne l'étaient plus vraiment. Il n'y avait qu'à voir le nombre de ces cadavres marchants qui perçaient parfois les barricades, on passait notre temps à les renforcer, mais il en arrivait toujours plus...

Fort heureusement, nous n'avions pas besoin de sortir de la ferme et nous mettre en danger, nous avions tout ici. Nourritures, eau et même... Armes. Nous avions découvert et décidé... Que ces gens malades, même s'ils auraient pu être soigné, devait être abattu. Car lorsqu'ils entraient, nous perdions toujours plus de bétail. Nos ressources étaient encore suffisantes, mais pour combien de temps ?

Jusqu'à ce jour où mes enfants, ma femme et moi avons entendus des rafales de fusils d'assaut en pleine après-midi. Personnellement, je voyais notre fin arriver. Tout ce tintouin ressemblait à une attaque ! Mais lorsque les balles ont arrêtés de pleuvoir, une jeep et un camion militaire défoncèrent l'entrée de la propriété.

"Palsambleu ! Mais ils sont fous !"

Nous avions été directement mis en joue par la mitrailleuse à l'arrière du plus petit des véhicules. J'avais immédiatement levé les mains en l'air, ma famille m'avait imité. Les soldats nous avaient inspectés, chacun, de la tête au pied, nous obligeant à nous mettre à nu, pour être sûr que nous n'étions pas contaminé.

Deux jours plus tard, ils avaient investis le corps de ferme dans sa globalité et on nous demandait de faire notre boulot. Réquisition militaire disait-il. Mais j'avais entendu le plus haut gradé parler à son second, devant une carte du pays, ils parlaient de fuir, en emportant nos animaux vers une zone supposée sécuritaire.

Après avoir perdu mon frère, ma soeur... Il était évident qu'ils nous condamneraient si nous n'étions pas conviés dans leur retraite. Ils parlaient de rester encore deux semaines, afin d'emporter le plus de vivre possibles à moindres risques. Il leur faudrait du temps pour choisir un trajet safe et ce temps là me servirait à convaincre les militaires de notre utilité...

Avril 2017

Réserve indienne de Yakama. Bientôt deux ans que nous avions débarqué, avec ce qui restait de l'escouade. Les plans de l'adjudant avait été revu après qu'une horde n'envahisse Fall City, l'obligeant à accélérer leur fuite, notre fuite.

Nous avons rejoint un ancien fort de l'armée de l'Union. Au fil de ces années, ils avaient été retapés par les militaires et les survivants. Les règles sont strictes mais tout le monde les accepte, pour notre sécurité. C'est une vraie petite communauté qui est né ici et elle ne cesse de s'agrandir.

J'écoute les récits de ceux qui ont vécu longtemps seul et dehors parfois... C'est à la fois passionnant et étrangement flippant également. Ca me fait comprendre que si je n'vis pas ma meilleure vie, je vis la meilleure vie dont on peut rêver depuis la chute du pays.

J'ai pu voir des hommes agressifs, j'ai moi-même du prendre des décisions difficiles, faire des choses qui me hanteront jusqu'à la fin de ma vie mais c'est ainsi maintenant. Mais comparé à d'autres, je pense que ma famille et moi pouvons nous estimer chanceux.

Août 2019

Notre vétérinaire est mort il y a deux semaines. J'ai beaucoup appris en le regardant, j'ai aussi pu étudier un minimum son travail et il m'a aussi enseigné quelques soins avec pédagogie. Je suis donc affilié à ce nouveau rôle et ça me stresse légèrement. J'espère faire du bon boulot et acquérir les compétences et ce qui me manque en théorie, adapter ensuite ces théories à la pratique...

Enfin, c'est ce que je m'imaginais faire. Ce jour là, j'allais pratiquer quelque chose que je maîtrisais. Une tentative de saillie, lorsque des tas de voitures se sont pointés aux abords de notre communauté. Qu'est-ce qu'ils venaient foutre ? C'était assez facile à deviner.

Nous étions deux communautés dans le coin. Nous le savions, eux, nous. A chaque fois que les nôtres avaient le malheur de croiser les leurs, les balles fusaient. Nous nous battions pour le contrôle du territoire sans savoir où le camp ennemi se trouvait...

Ils ont fini par nous trouver en premier.

L'homme était déjà la pire espèce qui existait sur cette Terre avant, ça n'a fait qu'empirer. Comme on pouvait s'y attendre, il s'agissait d'une attaque. Et les quelques mots échangés entre les deux leaders nous avait juste permis de préparer à nous battre.

Je me suis battu, du mieux que j'ai pu. Je n'suis pas un guerrier. Le dernier souvenir que j'ai, c'est un couteau qui m'avait transpercé le flanc. Dernier souvenir avant de me réveiller dans une grange. Sans ma femme, sans mes enfants. Il n'y avait que moi et le jeune infirmier en formation.

"Kim, tu m'as sauvé... Merci... Mais où sont..."

S'il vous plaît, Jett, j'veux pas en parler. Oubliez les, tout le monde est mort.

24/09/2020

J'vais m'foutre en l'air !

Je marche, marche et marche... J'ai les pieds en compote. J'ai les pieds endoloris. J'ai les pieds qui puent ! J'me suis séparé de Kim. Il devenait de plus en plus maboul. La goutte de trop avait été l'assassinat d'une mère et sa fille, persuadé qu'il était qu'elle aient été mordus.

Donc, je marche seul. Sans objectif. Du moins, en ne croyant pas à celui que je me suis fixé. Remonter jusqu'à Fall City. Retourner chez moi et pouvoir récupérer quelques souvenirs. J'ai besoin de revoir les visages des gens que j'ai aimé. J'ai besoin de ces photos de famille comme de ma canne. Pour, aller mieux ?

Ca, je n'le saurais qu'en y arrivant et, avec les détours que les morts me font faire, quand ce n'est pas des vivants, qui sont, maintenant, à mes yeux, bien plus dangereux, je sais qu'il me faudra bien un mois, peut-être une semaine de plus pour arriver à mon point final.

C'est là bas que je dois mourir.

Avril 2021

Je suis encore en vie. Oui. Pourquoi ? Pourquoi je ne me suis pas pendu à mon chêne comme je l'avais prévu ? Un certain Terrence Hadid m'en a empêché. Il était là, à fouiller mes terres, à la recherche, disait-il, de matériels qu'il pourrait revendre à Olympia.

Je n'sais pas comment il a fait, je n'sais pas comment il a su, mais il a réussi à me convaincre de l'aider, mieux, de le suivre jusqu'à un supermarché. "The Store" l'appelait-il. J'ai donc fini par rejoindre Olympia et faire taire ma dépression naissante.

J'y suis resté deux jours et ait sympathisé avec lui et les gens qui semblaient côtoyer l'endroit par intermittence. J'ai sympathisé également avec les têtes qu'on voyait régulièrement jusqu'à finir par suivre deux d'entres eux, il m'avait confié avoir besoin d'aide pour leurs moutons et j'avais menti, me faisant passer pour un vétérinaire. Sourire aux lèvres et l'air tellement confiant que j'affichais avait dû les convaincre, mais pour moi, c'était surtout un retour aux sources.


Je me réveille dans un bon lit, avec des draps propres, en étant moi-même propre, plus ou moins. J'ai beaucoup sué cette nuit et j'avoue que j'dégage une petite odeur.

Y'a un petit soleil dehors, dont les rayons passent par dessus les volets et viennent m'agresser les pupilles. Je me lève avec le sourire et je descends saluer mes nouveaux camarades, m'offrant le droit à un petit café et une petite discussion avant de filer m'occuper des moutons.

Dans quelques temps, il sera question de les tondre, j'ai déjà avisé Matias à ce sujet. Mais pour le moment, il s'agit juste de les nourrir et de les laisser prendre l'air. C'est un boulot que j'connais, même si, avant, mes propres bêtes n'étaient pas assigné à barricade.

C'est mon rituel, généralement, ça me prend la matinée. Ensuite, je rejoins souvent les autres pour consolider les barricades du camp. Quand je ne suis pas de sortie, seul ou en groupe. Je me suis créais une nouvelle routine. Qui ressemble étrangement à celle que j'avais avant l'apocalypse. La seule nouveauté, c'est de mettre la main à la patte niveau agriculture. J'avais toujours fait dans le bestiaux pour un fermier, jamais dans l'agraire.

Il ne me manque que ma famille, mais j'évite d'y penser. Les souvenirs douloureux, il faut les entasser dans une partie de sa tête qui se verouille automatiquement. Puis, à la place, j'ai ces gens, que je considère doucement comme des amis, comme les miens.

Et quand je m'endors à la maison, je me couche, puis me lève pour revivre les mêmes journées. Pour le moment...


time to met the devil

• Pseudo (sur internet) : "Hé connard"
• Âge irl : 28 ans
• Présence : Quand je peux
• Personnage : Inventé
• Comment avez-vous découvert le forum ? Je sais plus.
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? Je l'sais encore moins.
• Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum Oui [ ] / Non [X]
• Crédits (avatar et gifs) Tumblr (je crois, j'sais plus)

• Code du règlement Okay Andie

fiche (c) langouste.
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Re: Salakis, au bon lait de brebisse ! [Mireille]

Ven 30 Avr 2021 - 13:20

Re-bienvenue ? Ou bienvenue ! :MisterGreen:
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Re: Salakis, au bon lait de brebisse ! [Mireille]

Ven 30 Avr 2021 - 13:22

Mais il arrive à pas mettre l'ava à la bonne taille en plus !


On my skin
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Jacob E. Ross
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Re: Salakis, au bon lait de brebisse ! [Mireille]

Ven 30 Avr 2021 - 13:32

Mais oui ptn, exactement ce que je viens de me dire tired
Allez Mireille, félicitations pour ce nouveau personnage et bon courage pour ta fiche hellmo
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Re: Salakis, au bon lait de brebisse ! [Mireille]

Ven 30 Avr 2021 - 13:51

Rebienvenue Salakis, au bon lait de brebisse ! [Mireille] 800832442
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Re: Salakis, au bon lait de brebisse ! [Mireille]

Ven 30 Avr 2021 - 13:55

Mireille is back hellmo hellmo hellmo
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Re: Salakis, au bon lait de brebisse ! [Mireille]

Ven 30 Avr 2021 - 14:14

Re bienvenue (merde y'a de la concurrence pour être le Connard de référence ici??? va falloir que je redouble d'efforts!!!!!!)

Bon, sinon, jJet, il sait faire du café aussi? What else? :111:
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Re: Salakis, au bon lait de brebisse ! [Mireille]

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