AccueilHold me down
Sam 8 Mai 2021 - 19:22
C'est bon, je vais te trouver des gros bras si y'a que ça pour te rassurer et me confier ta marchandise, grogne la jeune femme en se détournant.
Hallucinant.
Winston n'est pas là pour l'aider, évidemment, et c'est bien le seul jour où elle pourrait avoir besoin de lui et de ses gros muscles pour rassurer quelqu'un. Mais pourquoi s'en étonne-t-elle ? L'afro-américain débarque systématiquement quand elle ne l'attend pas vraiment, tout ça pour lui faire perdre une partie d'un temps précieux qu'elle n'a pas toujours à cœur de lui offrir. Dans l'histoire, ça va qu'il sait se rendre un minimum utile, sinon quoi, c'est sûr, les relations auraient tourné courts, drastiquement.
Il faut dire que pour Ana-Lucia, s'attacher et se faire des amitiés, ça n'est plus à l'ordre du jour. Elle n'a plus le bon programme pour ça, plus de convictions pour se dire que ça en vaut seulement la peine. Cette vie a broyé une trop grosse partie de son humanité, et elle se contente d'histoires diffuses et sans intérêts, de quelques embrassades rapides pour se faire oublier la journée d'après. Ses yeux avisent longuement l'assemblée, et elle soupire ensuite...
Il n'y en a qu'un qui ressort du lot. Un grand blond avec une barbe drue, l'air farouche de celui qui en a beaucoup vu. Elle se moque de pourquoi et de comment, tout ce qui lui importe c'est de réussir à le convaincre de la suivre durant cette mission pour se séparer en bonnes et dues formes ensuite. Il aura sa part, elle la sienne, inutile de s’appesantir après coup.Hey, toi, elle s'approche du grand blond dont elle ne connait pas le nom, pas l'identité, pas la réputation. Et il faut dire qu'elle s'en fiche :J'ai besoin d'un mec avec des muscles, t'es dispo pour une livraison ? Lui demande-t-elle de but en blanc en le regardant alors de haut en bas. Comme le ferait un expert en train d'estimer longuement la marchandise.
Dis-leur que l'avenir
ne se fera pas sans moi
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- Lukas S. Yoon
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Re: Hold me down
Mer 2 Juin 2021 - 20:29
Un gros sac chargé sur mon épaule que je sens taper dans mon dos au rythme de mes pas, semblant lourd mais pas pour moi, je déambule avec aisance au No Man’s Land, tel l’habitué que je commence à être. C’était devenu une routine. Deux à trois fois par semaine, je me rend ici pour faire du troc avec ce que j’ai trouvé ou chassé les autres jours. Aujourd’hui ne déroge pas à la règle, vidant mon sac pour le remplir aussitôt suite à un échange dans les règles, bien que certains essaient encore de m’arnaquer. Depuis le temps, ils n’ont toujours pas compris qu’on déconnait pas avec moi sur ce terrain là. Mais bon, je ne peux pas leur en vouloir d’avoir la mémoire courte et d’essayer. C’est ça le business. J’ai besoin d‘un nouveau t-shirt. A force de les déchirer, je vais vitre être à court. Le dernier y est passé à cause de cette baraque mal barricadé. Preuve en est qu’il n’y avait plus aucune âme qui y vive, juste l’odeur putride des cadavres en décomposition. D’ailleurs, un foulard ne serait pas non plus de refus, ou un masque, pour ce genre de cas, et pourquoi pas du febreze aussi tant qu’à faire. Enfin on pouvait toujours rêver. Du coup, pour en revenir à mon t-shirt car c’est une histoire passionnante, j’ai accroché je ne sais trop quoi en poussant la table et le canapé empilés qui me barraient le passage. Un clou peut être.
Passons. Une fois que j’en aurai fini ici, j’irai trouver un petit boulot pour changer un peu d’activité . La routine, c’était dangereux. A force de toujours faire la même chose, on fait moins attention et on commet des erreurs. Et faut vraiment que je passe plus de temps avec les autres survivants, ça devient trop récurrent de me parler à moi-même et de raconter ma vie comme-ci quelqu’un était dans ma tête. Enfin bref, tant que je ne dépasse pas un certain stade dans la folie, ce n’est pas si dramatique.
Mes emplettes dans mon sac, j’essaie de marchander quelques épices qui pourraient agréablement bien accompagner mon petit barbecue en solo quand j’entends une voix féminine héler quelqu’un. Sacrée puissance dans les poumons. Je me retourne par réflexe pour observer la scène, toujours aux aguets de ce qui m’entoure – on ne sait jamais ici ce qui pourrait arrive, toujours être sur ses gardes ! Rentre-toi bien ça dans le crâne !- quand je remarque que c’était à moi que l’on s’adressait de cette manière. Je me redresse et me retourne pour faire face à une jolie brunette qui s’avançait vers moi d’un pas assuré. Elle a pas froid aux yeux celle-là. Brune, la peau joliment colorée, maquillée et soignée malgré les temps qui court, ok on touche une corde sensible là. Si on oublie ses manières, elle a tout pour plaire, et c’est bien pour ça que je reste sur mes gardes. Elle pourrait charmer plus d’un ici et obtenir tout ce qu’elle voudrait si elle le voulait. On se concentre et on se fait pas avoir.
Pas de présentation, pas de politesse, elle donne l’impression de parler à une personne qu’elle connaît déjà et je ne peux m’empêcher de regarder derrière moi d’un mouvement rotatif du buste au cas où je me serais trompé et qu’elle parlait en fait à un pote à elle caché dans mon dos. Mais non, c’était bien moi qu’elle fixait. Entre nous, j’aime ça. On ne perd pas de temps avec les pirouettes de bienséance et on va droit au but. Je ne peux m’empêcher d’afficher un léger sourire en coin. Justement, un boulot, j’en cherchais un.
« Et bien tout dépend du type de livraison et du paiement. »
Mon sourire s’agrandit franchement cette fois, montrant mes dents restés miraculeusement en bon état, heureux de la tournure des évènements. Le boulot venait à moi, sous la forme d’une belle et dangereuse hispanique qui savait clairement ce qu’elle voulait. Que demander de plus ? Mon febreze, je veux toujours mon désodorisant pour palier un peu l’odeur des endroits que je fouilles, là se serait parfait.
Passons. Une fois que j’en aurai fini ici, j’irai trouver un petit boulot pour changer un peu d’activité . La routine, c’était dangereux. A force de toujours faire la même chose, on fait moins attention et on commet des erreurs. Et faut vraiment que je passe plus de temps avec les autres survivants, ça devient trop récurrent de me parler à moi-même et de raconter ma vie comme-ci quelqu’un était dans ma tête. Enfin bref, tant que je ne dépasse pas un certain stade dans la folie, ce n’est pas si dramatique.
Mes emplettes dans mon sac, j’essaie de marchander quelques épices qui pourraient agréablement bien accompagner mon petit barbecue en solo quand j’entends une voix féminine héler quelqu’un. Sacrée puissance dans les poumons. Je me retourne par réflexe pour observer la scène, toujours aux aguets de ce qui m’entoure – on ne sait jamais ici ce qui pourrait arrive, toujours être sur ses gardes ! Rentre-toi bien ça dans le crâne !- quand je remarque que c’était à moi que l’on s’adressait de cette manière. Je me redresse et me retourne pour faire face à une jolie brunette qui s’avançait vers moi d’un pas assuré. Elle a pas froid aux yeux celle-là. Brune, la peau joliment colorée, maquillée et soignée malgré les temps qui court, ok on touche une corde sensible là. Si on oublie ses manières, elle a tout pour plaire, et c’est bien pour ça que je reste sur mes gardes. Elle pourrait charmer plus d’un ici et obtenir tout ce qu’elle voudrait si elle le voulait. On se concentre et on se fait pas avoir.
Pas de présentation, pas de politesse, elle donne l’impression de parler à une personne qu’elle connaît déjà et je ne peux m’empêcher de regarder derrière moi d’un mouvement rotatif du buste au cas où je me serais trompé et qu’elle parlait en fait à un pote à elle caché dans mon dos. Mais non, c’était bien moi qu’elle fixait. Entre nous, j’aime ça. On ne perd pas de temps avec les pirouettes de bienséance et on va droit au but. Je ne peux m’empêcher d’afficher un léger sourire en coin. Justement, un boulot, j’en cherchais un.
« Et bien tout dépend du type de livraison et du paiement. »
Mon sourire s’agrandit franchement cette fois, montrant mes dents restés miraculeusement en bon état, heureux de la tournure des évènements. Le boulot venait à moi, sous la forme d’une belle et dangereuse hispanique qui savait clairement ce qu’elle voulait. Que demander de plus ? Mon febreze, je veux toujours mon désodorisant pour palier un peu l’odeur des endroits que je fouilles, là se serait parfait.
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Re: Hold me down
Mer 2 Juin 2021 - 20:48
Il ne l'envoie pas bouler, c'est déjà un début. S'il ne semble pas fermé à l'idée, il est néanmoins méfiant, et c'est tout à son avantage. De toute façon - et assez exceptionnellement - Ana-Lucia n'a pas l'intention de l'escroquer d'une quelconque manière. Une partie de la récompense l'intéresse, et elle n'aura aucun mal à se délester de la moitié si elle reçoit de l'aide. C'est surtout contrariant de devoir impliquer une autre personne alors qu'elle pourrait très bien s'en occuper toute seule si on lui faisait confiance. Même si le mot "confiance" est assez grand la concernant. Elle n'est pas méchante - enfin ça dépend - quand on creuse bien au fond.J'ai la voiture, le coffre et l'habilité de savoir conduire , explique-t-elle à son vis-à-vis.Mais le client n'aime pas laisser la gestion à une femme apparemment, alors un homme le rassurerait, ajoute-t-elle.
Elle serre les mâchoires, le sourire ironique qu'elle expose en dit long sur ce qu'elle ressent vis-à-vis de tout ça. C'est agaçant, tout particulièrement qu'il n'est même pas dit que les gros bras de ce type soient spécialement utiles pour ce qu'ils comptent faire. Très honnêtement, s'il ne sait pas s'en servir, ou tirer même à défaut, à quoi bon être monté comme un taureau ?On fait la livraison, elle se passe au nord de Seattle, j'ai l'adresse et la liste de la cargaison à récupérer, explique-t-elle rapidement :On fait ça, on ramène ici et on empoche notre dû, autant dire du gagnant-gagnant. Si le vieux ne le fait pas, c'est qu'il n'en a pas le temps et l'énergie avec son stand à tenir ici. La concurrence est visiblement très rude.Et après ça, on ne sera même pas obligés de nous revoir si ça ne nous intéresse pas : Mieux qu'un coup d'un soir, tu en es ? Demande-t-elle de but en blanc.
Impossible pour elle de mieux vendre le projet que ça, à part peut-être avec un sourire colgate de manager dans une boutique d'automobile de luxe ! Ceci étant, elle penche la tête et le détaille un instant en se disant qu'il y aura bien plus vilain comme compagnie :Je m'appelle Ana, et toi ? Demande-t-elle enfin.
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Re: Hold me down
Ven 4 Juin 2021 - 22:30
Je croise les bras par habitude quand je fais affaire pendant que je l’écoute me vendre son taff. En gros, je serai une sorte d’escorte pour rassurer son client plus que des gros bras pour porter la marchandise. Enfin comme elle n’entre pas dans les détails, pas sûr qu’elle ai besoin de ma force en fait. Je suis bien curieux de connaître le contenu de cette marchandise. Je suis plutôt pro’, je fouines pas, je ne pose pas trop de questions si on demande de la discrétion. En gros je fais mon taff’ tant que ça ne consiste pas en du trafic d’êtres humains. Je ne sais pas à quelle réaction elle s’attend en me parlant avec agacement que le type pour lequel elle bosse avait un côté macho. Je n’ai pas ce regard sur les femmes, fragiles, incompétentes pour du boulot d’homme ou je ne sais quoi. Je pense plutôt qu’elles sont bien plus fortes que la majorité des hommes ici. Elles sont dotées d’une force mentale d’acier et même si effectivement, niveau force physique, la nature faisait que beaucoup d’homme avait naturellement une force plus importante que les femmes, elles savaient très bien se débrouiller pour arriver à leur fin. J’ai été élevé dans le respect des femmes, loin de moi l’idée de les rabaisser d’une manière ou d’une autre. Entre nous, je préfère… les idolâtrer… enfin vous comprenez.
Je vois bien qu’elle me juge en parlant de son client. Ça ne doit pas lui donner une bonne image des hommes tout ça.
« Le client est roi je supposes. Peu importe ce qu’il pense, le business c’est le business, tu n’es pas d’accord ? » - ma tentative est peut-être maladroite, mais j’ai pas envie qu’un aussi joli minoi se contrarie à cause d’un type. Au final, elle ne le changerait pas et elle était la seule à s’en agacer. - « Mais si je peux te rassurer, le seul moment où je me permet de dominer une femme, c’est dans une chambre et si elle le veut bien. »
Je ne peux m’empêcher de sourire d’amusement à mes insinuations, espérant qu’elle comprenne surtout qu’il n’allait pas en rajouter une couche. Elle était une femme et alors ? Ne la connaissant pas, elle pourrait même peut-être me mettre à terre aisément, qui sait ? Il n’y a pas que les muscles dans la vie.
« Ok. Ça à l’air d’être une livraison des plus simples et basiques. Effectivement, je ne sais pas si tu as réellement besoin de moi. Mais si c’est ce que veux ton client, alors je suis d’accord. Je serai idiot de cracher sur un boulot comme celui-ci. »
J’aime la compagnie des femmes. Je l’avoue. Mais je ne suis pas non plus de ces types avec une liste de noms à rallonge. Je ne fonctionne pas comme ça. Pas que passer la nuit avec une femme aussi belle me dérangerait, mais j’aime en savoir un peu plus avant. Je ne cherche plus à m’attacher, et pourtant j’aime sentir cette petite étincelle avant de conclure. Juste un petit instant où je me sens revivre avant de replonger avec mes démons. Mais sa remarque m’amuse, me tirant un léger rire.
« Ah ! Si c’est mieux qu’un coup d’un soir, j’en suis ! »
Autant entrer dans son jeu. C’était gentil, et ça détendait l’atmosphère. Pour le moment, je ne cherche pas à savoir si on entre dans un jeu de drague ou si ce n’était que de simples taquineries. Je préfère juste.. en profiter sans me prendre la tête et y aller au feeling. A croire que mon attitude lui plaît car elle me détaille de nouveau mais d’un autre regard cette fois, finissant par me donner son nom et demander le mien. C’était bon signe non ?
« Moi c’est Jack. Enchanté Ana. J’espère que ma compagnie vous sera agréable le temps de ce petit voyage ensemble. »
Je l’invite d’un geste de la main à passer devant moi et à se mettre en route, la suivant puisque c’était elle qui menait la danse, les conduisant à son véhicule et ensuite à l’adresse où se trouvait la marchandise. Oui, Jack n’était qu’une escorte au final. Mais bon, il n’allait vraiment pas s’en plaindre .
Je vois bien qu’elle me juge en parlant de son client. Ça ne doit pas lui donner une bonne image des hommes tout ça.
« Le client est roi je supposes. Peu importe ce qu’il pense, le business c’est le business, tu n’es pas d’accord ? » - ma tentative est peut-être maladroite, mais j’ai pas envie qu’un aussi joli minoi se contrarie à cause d’un type. Au final, elle ne le changerait pas et elle était la seule à s’en agacer. - « Mais si je peux te rassurer, le seul moment où je me permet de dominer une femme, c’est dans une chambre et si elle le veut bien. »
Je ne peux m’empêcher de sourire d’amusement à mes insinuations, espérant qu’elle comprenne surtout qu’il n’allait pas en rajouter une couche. Elle était une femme et alors ? Ne la connaissant pas, elle pourrait même peut-être me mettre à terre aisément, qui sait ? Il n’y a pas que les muscles dans la vie.
« Ok. Ça à l’air d’être une livraison des plus simples et basiques. Effectivement, je ne sais pas si tu as réellement besoin de moi. Mais si c’est ce que veux ton client, alors je suis d’accord. Je serai idiot de cracher sur un boulot comme celui-ci. »
J’aime la compagnie des femmes. Je l’avoue. Mais je ne suis pas non plus de ces types avec une liste de noms à rallonge. Je ne fonctionne pas comme ça. Pas que passer la nuit avec une femme aussi belle me dérangerait, mais j’aime en savoir un peu plus avant. Je ne cherche plus à m’attacher, et pourtant j’aime sentir cette petite étincelle avant de conclure. Juste un petit instant où je me sens revivre avant de replonger avec mes démons. Mais sa remarque m’amuse, me tirant un léger rire.
« Ah ! Si c’est mieux qu’un coup d’un soir, j’en suis ! »
Autant entrer dans son jeu. C’était gentil, et ça détendait l’atmosphère. Pour le moment, je ne cherche pas à savoir si on entre dans un jeu de drague ou si ce n’était que de simples taquineries. Je préfère juste.. en profiter sans me prendre la tête et y aller au feeling. A croire que mon attitude lui plaît car elle me détaille de nouveau mais d’un autre regard cette fois, finissant par me donner son nom et demander le mien. C’était bon signe non ?
« Moi c’est Jack. Enchanté Ana. J’espère que ma compagnie vous sera agréable le temps de ce petit voyage ensemble. »
Je l’invite d’un geste de la main à passer devant moi et à se mettre en route, la suivant puisque c’était elle qui menait la danse, les conduisant à son véhicule et ensuite à l’adresse où se trouvait la marchandise. Oui, Jack n’était qu’une escorte au final. Mais bon, il n’allait vraiment pas s’en plaindre .
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Re: Hold me down
Sam 5 Juin 2021 - 0:03
Il accepte, à sa manière. Ana ne peut s'empêcher de le trouver à l'aise quand il lui fait une allusion graveleuse, et se retient de rire ou de sourire. Ils ne sont pas suffisamment proche pour qu'elle s'autorise à trop s'ouvrir, d'autant qu'on ne sait jamais sur quel genre de tocard on peut tomber. Elle a pris l'habitude de la méfiance, mais surtout de se souvenir de ce dont ils sont capables quand ils ont l'impression d'avoir le pouvoir. A savoir, à peu près cent pour cent du temps, surtout quand on ne les menace pas de leurs couper les couilles pour les mettre dans un bocal.
Elle lui fait un signe de la tête pour lui demander de la suivre, et ils s'aventurent tous les deux jusqu'à l'homme, le commanditaire, qui ne peut s'empêcher de jeter un regard aux gros bras de son voisin pour les valider. Il ne suffisait que de ça finalement, même si Ana ne peut s'empêcher de sentir une vilaine frustration lui grimper dans le ventre. On lui refile l'adresse où aller chercher la cargaison, en lui demandant de la déposer ici pour que l'homme la récupère. Tout au nord de Seattle de ce qu'elle comprend, une petite trotte à pied mais Ana a sa voiture avec elle et suffisamment de place dedans pour y avoir vécu à quatre un moment.Je ne t'ai jamais vu dans le coin je crois bien, analyse-t-elle en portant son regard sur son voisin. Le bon moment pour faire la conversation :T'es de passage ou tu comptes t'installer ?
Elle est curieuse, si ça se passe bien avec lui, peut-être l'invitera-t-elle à passer quelques nuits à l’hôtel. Sans mauvais jeu de mots. Ils sortent de toute façon et elle lui désigne le véhicule qui est le sien d'un signe de la tête :Ma voiture est là-bas, si tu permets, je conduis, de toute façon, elle ne compte pas lui donner les clés. Elle ouvre et lui laisse le siège passager pour se mettre derrière le volant sans attendre son accord.Attache ta ceinture, les routes du nord sont difficiles à pratiquer, lui glisse-t-elle rapidement.
Elle en fait autant de son côté, bouclant sa ceinture pour passer le contact. Bref, il y en a pour un petit moment et elle n'entend pas le ménager.
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