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Hell, I can barely save me - Michelle Robinson

Mer 26 Mai 2021 - 18:16


MICHELLE ROBINSONtell me more about you

prénom(s) : Michelle
nom : Robinson
date de naissance : 16 mars 1993
âge : 28 ans

ville de naissance : New-York
métier : Couturière de luxe
groupe : Travelers

avatar : Anya Taylor-Joy

what i am

qualites
Calme
Intelligente
Pragmatique
Eloquente
Ambitieuse
defaults
Froide
Imbue d'elle-même
Egoïste
Manipulatrice
Dépendante
Equipement :
J’ai pris ce que j’ai pu. Et ce que j’avais sous la main. Alors un sac, un pantalon pas élégant, mais pratique, une veste moche, mais chaude, et un peu tout et n’importe quoi. Un kit de couture, ça, c’était obligatoire. Le reste, je le trouvais en chemin, ou en le quémandant aux autres. La nourriture et l’eau venait souvent. Quelques réserves, mais je n’étais jamais bien loin d’autres.
J’avais tout de même un couteau militaire, donné par quelqu’un qui avait eu pitié de moi. Un couteau baillonnette M9. J’aimais pas m’en servir, alors ça faisait largement l’affaire.
     
Details physiques :
J’étais une petite femme, assez frêle. Un physique pratique pour inspirer la pitié, mais peu pour inspirer la peur. Surtout avec mes cheveux blonds/roux, je passe difficilement inaperçue. Et même si j’arrive à me nourrir, je ne me nourris pas assez. Alors je suis petite, et maigre. Je touche même pas le mètre 70. On voit mes côtes, et j’ai quelques cicatrices, sur le flanc ou sur le dos. Rencontres pas vraiment sympas, ou échappées de justesse à la mort. Dans les deux cas, ça laisse des marques dans ma tête, et sur mon corps.

Psychologie

Je sais que je ne suis pas spécialement stable. Ou du moins, je ne suis pas comme les autres. Je ne me laisse pas déborder par des sentiments futiles, et je ne perds jamais le contrôle. En gros, je ne suis pas une faible. J’analyse, j’observe, je pense, je comprends, j’estime… Je fais tout ça, bien avant d’agir. Je ne me jette pas dans l’inconnu comme ça. J’ai vu trop de monde s’heurter à un mur, alors qu’ils n’avaient pas réfléchi bien avant. « On verra », c’est la phrase que je déteste le plus au monde je pense. Avec « tant pis ».
J’utilise ce que je fais de mieux à mes propres fins. Je comprends bien les gens, et leurs sentiments. Je comprends sans ressentir, alors j’ai déjà une très grande longueur d’avance. Les autres, je m'en fous. Si ils ne me servent à rien, je ne perds pas de temps à m'en occuper. Et à travers toute ma vie, j’ai toujours utilisé ça. Avec quelques mots, bien placés, on obtient ce que l’on veut. Dans le milieu de la mode ou dans la survie. On passe pour la personne que l’on désire être. N’importe qui peut vous faire confiance, s’il vous trouve sensible et douce. Personne ne veut d'une fille froide et mauvaise. ALors je sors la grande comédie, que personne ne peut mieux faire que moi. N’importe qui pourra avoir l’impression de profiter de vous, si vous le lui laissez croire. Mais je ne suis pas comme ça. Je sais où je vais, et je sais ce que je veux. Et j’ai toujours réussi à me frayer un chemin, grâce aux autres. Avant, ou maintenant. Ca ne change rien. Je crois. Je mérite indéniablement l'aide des autres. Je sais que sans personne avec moi, je ne tiendrai pas longtemps dehors, seule. Mais je sais plaire suffisamment pour qu'on veuille de moi partout. C'est une bonne chose. Porter une arme ? Jamais. Mes petits yeux malheureux et sensibles le font bien pour moi. Les autres me veulent.




Story of survival

Pre-apocalypse

Quand je suis née, en 1993, inutile de vous dire que mes parents étaient ravis. C’était l’accomplissement ultime de toute famille qui se respecte aux USA. Avoir une petite fille, alors que vous étiez pleins aux as, c’était l’image de la famille nucléaire. Entre mon père qui travaillait dans un bureau, en bourse à Wall-street, et ma mère, qui était avocate d’affaires, inutile de vous préciser que je n’ai pas vraiment eu une enfance nourrie par mes parents. Par contre, j’ai eu une enfance heureuse. Pleine de sous, et de cadeaux pour palier à leur absence, mais assez heureuse.
On apprend à chérir les instants avec eux.

A l’école, j’étais excellente. Vraiment, vraiment excellente. Il n’y avait pas une seule matière que je ne maîtrisais pas. Ai-je vraiment travaillé un jour de ma vie ? Pas vraiment. J’étais suffisamment maline pour faire travailler les autres à ma place, et je faisais les yeux doux et malheureux à mes professeurs. Et ça suffisait largement. C’était ça, l’avantage des écoles privées. On paye, aucun parents n’est derrière, et le diplôme est là.

Et j’ai un peu tout enchainé comme ça. Et je m’en sortais bien. Normal. Après, si je devais me trouver un défaut, c’est que j’avais du mal à me faire des amis. Je ne me contentais pas des relations futiles. Les autres gens avaient toujours des occupations étranges. J’avais jamais été attirée par quoi que ce soit. Et quand les garçons ont commencé à s’intéresser à moi, je pense que j’ai ressenti un profond dégoût. Mais je me suis habituée, et j’ai eu quelques relations, pour voir. Mais moi et l’attachement… Je voyais suffisamment peu mes parents pour comprendre que l’amour et le chevalier blanc n’étaient qu’une vaste blague, comme la petite souris ou le père noël.

Mais une fois arrivée au bout de mes études traditionnelles, il fallait faire un choix. Et j’ai pris un choix de confort pour moi. J’ai toujours été très bonne avec mes mains, et mes doigts de fée. Je ne sais plus vraiment pourquoi je me suis mis à coudre, à fabriquer des vêtements de toutes pièces, mais j’aimais bien. Ca m’occupait, et les autres trouvaient toujours mes créations sublimes. Elles l’étaient, c’était un fait, mais ça m’a poussé à continuer dans cette voie. Alors quand j’ai dit à mes parents que je voulais aller étudier en France, à Paris, dans une école de mode de luxe, ils n’ont pas été surpris, et se sont contentés de signer en bas du chèque. Pratique.
Et me voilà partie en France, dans une ville que je ne connais pas, dans une langue que je ne parle que très peu. Mais j’étais loin d’être la seule anglophone, alors je me faisais très bien comprendre. Beaucoup de profils comme moi là-bas. Des enfants de gens riches. Mais surtout des enfants de personnes déjà installées dans le monde de la mode. Me faire des amis n’a jamais été autant un besoin. Alors, comme il le fallait, je l’ai fait. J’étais la meilleure amie de tout un tas de monde. J’avais passé suffisamment de temps à regarder des amitiés futiles, pour pouvoir tout rejouer à la perfection.
Mais dans le tas, j’ai senti quelque chose d’un peu différent avec certains. Certains comme moi. Tiffany, qui semblait avoir le même état d’esprit, et Josh, un garçon suisse arrogant, qui ne m’a jamais vraiment laissée insensible. Il était dur à comprendre, et à entourlouper, et ça m’a captivé assez rapidement. Et lui aussi. On s’est longtemps tourné autour, en s’envoyant respectivement des piques, et on a fini par passer à l’action. Pendant une soirée avec des étudiants de différentes classes, de l’alcool et de la drogue, ça s’est passé assez facilement. Et c’est peut-être dans cette relation qui n’en était pas vraiment une, que j’ai ressenti pour la première fois de l’attachement. Au point qu’il me manque réellement, une fois de retour aux Etats-Unis, après mes études terminées. J’ai dû le marquer plus qu’il n’osait l’admettre aussi, parce qu’il me rendait visite régulièrement, et ce n’était pas spécialement pour parler de la mode.

J’avais trouvé un emploi chez un couturier de Seattle, qui embauchait des « nouveaux talents ». C’était le mot poli pour dire « esclaves », mais au moins, j’ai rencontré par mal de monde, qui auraient pu m’être utile. Auraient. J’ai pas eu le temps. 23 ans, après un an de travail chez ce couturier, tout s’est effondré, au moment où je commençais à aller où je voulais. Toute ma vie pour qu’au final, je ne puisse pas profiter de toute mon expérience.

Post-apocalypse

Mi-octobre 2015
Tout s’était passé très vite. Ces derniers jours, j’avais passé mon temps la tête dans mes tissus et mes fils. Je travaillais d’arrache pieds pour préparer un défilé que le couturier préparait. Je m’y investissais à fond, parce qu’il y allait avoir du beau monde.
Et c’est seulement autour de la machine à café que les collègues ont commencé à en parler. Si j’avais vu ce qu’il se passait dehors, les quelques malades qui tapaient des crises en pleine rue.
Ils m’ont montré des vidéos qui trainaient sur internet, et c’était assez impressionnant. J’étais surtout choquée par la violence de ces images. Pourquoi les gens devenaient fous comme ça ?
Peu importe, ils pouvaient bien s’entretuer dans la rue, je n’avais pas assez de temps pour m’apitoyer sur des toxicomanes ou des idiots.

Catastrophe.
Le défilé est annulé. Les violences s’étaient multipliées, et la situation inquiétait tout le monde. Et moi aussi. Ca devenait bizarre. Je voulais que tout revienne à la normale le plus vite possible, je n’avais pas travaillé pour rien. J’étais donc dans un état de constante aigreur, déçue de devoir attendre. J’avais beau essayer de m’occuper en travaillant, je ne savais pas à quoi tout servait.

Fin-octobre 2015
Le chaos. J’étais au salon, avec plusieurs collègues, quand on a vu une scène de violence sans nom. On donne sur la rue, au deuxième étage, avec une grande baie vitrée. Ca a aidé. On a entendu des coups de feu dans la rue, alors on s’est tous agglutinés à la vitre. Un policier tirait sur un homme qui avançait vers lui. Mais les balles ne faisaient rien, l’homme avançait toujours, lentement, et en boitant. Il avait une démarche assez étrange.
Une fois arrivé à la hauteur du policier, visiblement sans munitions, il se jeta sur lui, pour le mordre. Même depuis le deuxième étage, on a pu voir la gerbe de sang sortir de sa gorge.
Tout le monde eut un haut le cœur.
Mais pas moi. J’étais fascinée par ce que je voyais. Fascinée par la violence. C’était qui, cet homme à qui les balles ne faisaient rien ?

Automne 2015
J’étais rentrée chez moi, et j’avais pu avoir la confirmation qu’il ne faisait pas bon rester à Seattle. C’était le chaos partout, et c’était bien parti pour durer cette merde. J’avais fait mes affaires, la mort dans l’âme, laissant mon studio derrière moi.
J’avais pu passer un appel à Josh, et apparemment, la situation était la même chez lui. Il disait vouloir venir me voir, mais il n’avait pas réussi à trouver un avion disponible. Tous les vols étaient annulés.
Quelque chose en moi s’était sûrement brisé, à cet instant. Je réalisais peut-être que Josh comptait un peu pour moi, et que j’aurai aimé être avec lui en ces temps qui semblaient complexes. Mais non. J’étais seule, et lui aussi.

Enfin pas si seule que ça. J’étais partie avec quelques collègues à moi. Je ne connaissais pas grand monde à Seattle et dans la région, mais Susan, la femme d’un collègue avait de la famille plus loin, dans une ferme. Alors on s’était décidé à prendre le large. Aucune nouvelle de qui que ce soit d’autre. Le réseau était saturé, et pouvoir passer un appel relevait presque du miracle.
On était tous monté dans une voiture pour partir, et on a pu assister au chaos extérieur.
Entre deux rues désertes, des gens courraient dans tous les sens, avec des sacs à dos, des affaires, des enfants dans les bras. Soient ils courraient, soient ils se tapaient dessus, pour voler des affaires. C’était…. Terrible. Je restai figée devant la fenêtre, jusqu’à croiser le regard d’un homme. Un regard froid, violent, dangereux. Il s’avança rapidement, comme s’il voulait entrer avec nous dans la voiture. Il aurait pu, s’il n’avait pas été intercepté par un déformé. Il avait le bras en avant, pour saisir la portière, mais son cou fut déchiqueté bien trop rapidement. Quelques gouttes de sang s’éparpillèrent sur la vitre, et je ne pus réellement détacher mes yeux de ces taches rouges qu’à l’arrivée.

Hiver 2015
On était bien installés. Il y avait de la place, et même si on était un peu serrés, on survivait comme on le pouvait. Mais il faisait froid. Vraiment froid. Heureusement, on avait une grande salle, avec une cheminée. Ca aidait à tenir. Mais on allait vite finir à court de nourriture. Il restait un peu de la saison dernière, mais si ça durait vraiment trop longtemps… Mieux valait ne pas y penser.

Printemps 2016
Libération. Le soleil était revenu, et un peu d’espoir avec. Au moins, on ne se gelait plus les mains lorsque l’on sortait faire quoi que ce soit.
Mais avec la chaleur, les difformes étaient de plus en plus nombreux. Seattle était loin, mais ils n’avaient pas l’air de s’en soucier. Ça avait commencé avec quelques-uns, assez simple à repousser, mais ces derniers jours, c’était presque trop. Je laissais les autres s’en occuper. Je n’avais pas envie de risquer ma vie pour ça. Je savais coudre, faire des vêtements, mais pas tirer au fusil, ou me battre. Loin de moi cette idée.

Automne 2016
Ce qui devait arriver, arriva. Et ça nous a tous pris de court. Steve, le mari de Susan, s’était fait mordre en essayer de tuer un difforme. Et sa morsure avait pris un tournant assez surprenant. Au début c’était simplement une petite infection, et tout s’était empiré. Vomissement, fièvre, maux de tête, transpiration… Pas très beau à voir. Et puis il était mort de maladie, un matin. Mais plus surprenant, il s’était relevé. Ca avait surpris tout le monde. Susan la première, qui s’était ruée dans ses bras, heureuse de le revoir debout, et en vie. Mais ça ne fut pas très long. On a tous compris ce qui nous attendait, à cet instant. Quand il s’était retourné, pour nous montrer sa mâchoire en biais, et ses grognements rauques, sans âme dans ses yeux, on savait. On savait que c’était trop tard pour Susan.
Un croc dans le cou de Susan, et deux coups de feu plus tard, on pouvait reprendre nos activités.
Je n’étais pas vraiment choquée. La mort de Steve était attendue. Mais j’étais surprise. Je ne pouvais pas m’attendre à un tournant pareil. Et mine de rien, voir mourir deux personnes qui m’avait probablement sauvé la vie, ça faisait bizarre. Personne n’en parlait, comme s’il ne s’était rien passé. On allait devoir faire attention.
Au moins, on était plus que trois. Les cousins de Susan, et moi.

Eté 2017
On avait recueilli un survivant, seul, qui errait visiblement depuis longtemps sur les routes. Il était complètement traumatisé et affamé. Il ne parlait pas beaucoup. On l’a laissé se remettre doucement, mais on ne savait pas trop comment lui dire de partir. Il nous faisait un peu peur, à marmonner seul, la plupart du temps.
Mais un matin, il avait disparu. Il était parti avec toutes ses affaires, et de la nourriture. On était tous soulagés.

Hiver 2017
J’étais recroquevillée, dans un vieux bâtiment abandonné. Un vieux supermarché. Comment j’avais fini là ? Et bien notre bègue mystérieux était revenu, et pas seul. Dans l’optique de nous voler notre nourriture. Moi, je m’étais cachée dans une grange, laissant les deux autres se faire tuer. J’avais tremblé quelques jours, et j’avais profité de la nuit pour prendre mes jambes à mon cou, avec très peu d’affaires.
Et j’étais revenu doucement vers la ville, en ne croisant personne de vivant, et en prenant le soin d’éviter l’autre catégorie.
J’étais emmitouflée dans un tas de vêtements, pour sécher de la neige dehors. Je grignotais à peine ce que je trouvais. J’avais perdu beaucoup de poids. Déjà que je n’étais pas bien grosse, on pouvait maintenant distinguer parfaitement mes côtes, couvertes de bleus, et de petites éraflures. Le crapahutage n’était clairement pas mon truc.

Eté 2018
J’étais retombée sur mes pattes. L’été était plus propice pour se déplacer, et j’avais décidé de me mettre en route pour le centre ville. S’il restait des gens en vie, ils seraient probablement dans le coin. J’avais recousu plusieurs vêtements ensemble, pour qu’ils soient plus chauds, ou qu’ils me protègent mieux de la pluie. Niveau esthétique, c’était affreux. Mais au moins, c’était pratique. Je me dégoutais un peu, à force de voir mes ongles noirs, mes mains abimées, et mes cheveux sales, mais je n’avais pas vraiment d’alternatives. Des fois, par miracle, j’arrivais à trouver une bouteille de shampooing, et une petite mare d’eau propre, ou une rivière, pour prendre un bain rapide. Je n’aimais vraiment pas être nue en plein milieu de la nature, mais je ne me supportais vraiment plus. Ca valait le risque.

Printemps 2019
J’avais réussi à trouver des gens. Assez distants, et frileux, mais des gens quand même. Je pouvais comprendre cela dit. Ils m’avaient seulement donné une indication : le No Man’s Land. Là-bas, paradoxalement, j’allais trouver du monde. Et c’était complètement vrai. Je pouvais demander des trucs à pleins de gens, et moyennant finances, l’avoir. C’était un très bon plan. En bavardant un peu avec des gens, je commençais à me rendre un peu utile. Pour gagner un peu de nourriture. Je réparais des vêtements, ou j’en proposais de nouveaux, de ma confection.
J’avais trouvé mes fidèles clients, que j’arrivais à convaincre de leurs besoins. Un des deux était clairement plus intéressé par moi, que par mes vêtements, mais il était prêt à payer pour parler avec moi le plus souvent possible. Et je n’allais pas m’en plaindre. Je faisais mes petits yeux de biche, faible et sensible, ayant besoin d’assistance.
Il était assez doux et gentil. Même s’il ne m’intéressait pas, je voyais en lui la possibilité d’avoir un foyer un peu plus chaleureux qu’un coin de hangar, ou qu’un immeuble abandonné.
Et après quelques temps, il me proposa de les rejoindre, dans un autre quartier, un petit groupe de survivants, tous ensemble. Je fis mine de réfléchir, et j’acceptais finalement.
Fini la galère et les privations. Je n’étais clairement pas faite pour ça. Alors si je pouvais profiter de mon joli visage pour convaincre un désespéré de me protéger… J’allais accepter, sans problème. Et sans remords de profiter de lui. Il m’avait donné un couteau, en guise de bonne foi. C’était pas le cadeau rêvé, mais ça serait utile.

Automne 2019
Il s’était passé tout un tas de chose en ville. Des nouveaux, beaucoup plus nombreux, et bien mieux équipés que tout le monde ici. Mais moi, je ne sortais pas vraiment. J’étais bien à attendre à la maison, en sécurité, au chaud. Tout le monde était gentil, mais me tapait un peu sur les nerfs. Et l’autre imbécile commençait vraiment à me fatiguer. Il me faisait toujours des avances, même si je l’avais gentiment repoussé au début. Je devenais de plus en plus ferme avec lui. Sinon, tous les autres étaient très gentils. Ils ne me demandaient pas grand-chose, et je faisais le minimum, et surtout ce que je savais faire. Ils avaient récupéré quelques tissus pour moi, et je m’amusais à me rendre utile. Des rideaux, de couettes ou des vêtements, ça faisait toujours plaisir.

Printemps 2020
J’étais partie. John avait encore une fois essayé de faire ses avances, mais cette fois-ci, c’était trop. Il avait essayé de m’embrasser, mais il avait gagné une gifle bien sèche de ma part. Et ça ne lui avait pas plu. Alors il s’était énervé, très fort, et j’avais tous juste eu le temps de partir en prenant mes affaires. Les autres essayaient de le calmer, mais ma décision était déjà prise, j’allais mettre de la distance avec ce connard. J’aurai dû le faire depuis longtemps, mais je ne voulais pas retourner dans la nature, toute seule, à galérer comme avant. Mais c’était trop tard. J’allais devoir chercher quelqu’un à amadouer, histoire de ne pas mourir de faim trop vite. Ou mourir d’autre chose, à vrai dire.
Hiver 2020
J’avais trouvé personne. Alors je me gelais les miches au No Man’s Land, comme pleins d’autres personnes. Et tout autour, ça devenait compliqué aussi. Le gros groupe armé était pas de super humeur, et ça aidait pas les affaires. J’arrivais à gagner ma croute, en rendant service, ou en cousant des petits trucs, mais c’était maigre. On revenait aux rations quoi.

Printemps 2021
Je quittais de moins en moins le No Man’s Land. La situation était tendue dehors. On avait des échos de rumeurs, et ça ne semblait pas vraiment prudent de sortir d’un lieu un peu peuplé. Même si je ne pouvais pas considérer que j’avais des amis, ici, les gens connaissait plus ou moins ma tête. Et en cas de problème, je pouvais très probablement compter sur au moins une personne. Alors sortir dans le danger et la solitude, très peu pour moi.

Survie

Désormais, les jours se ressemblaient pas mal. Se réveiller d’un sommeil loin d’être réparateur, essayer de bricoler quelques tissus ensemble pour en faire quelque chose, voir si on ne pouvait pas rendre service à quelqu’un, histoire de pouvoir manger le soir, et essayer de ne pas se faire tuer en sortant dehors. Ca semblait assez élémentaire dit comme ça, mais pour ma petite taille et mon poids plume, la moindre altercation pouvait être la dernière. J’avais toujours laissé les autres se battre à ma place, je n’allais pas m’inventer de la force en plus.

time to met the devil

• Pseudo (sur internet) : Jimmy
• Âge irl : Trop jeune pour certains
• Présence : Là, comme d'hab
• Personnage : Inventé [X] / scénario/prédef [ ]
• Comment avez-vous découvert le forum ? Pfiou
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? On m'a forcé
• Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum Oui [ ] / Non [X]
• Crédits (avatar et gifs) La meilleure des Langoustes

• Code du règlement Selene porte des strings verts et est instable mentalement.

fiche (c) langouste.
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Re: Hell, I can barely save me - Michelle Robinson

Mer 26 Mai 2021 - 18:22

Rebienvenuuuue !




Dis-leur que l'avenir
ne se fera pas sans moi
Lukas S. Yoon
Lukas S. Yoon
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Re: Hell, I can barely save me - Michelle Robinson

Mer 26 Mai 2021 - 20:14

La plus jolie. drama
Passe quand même nous faire des bisous à Sanctuary, on sera gentils. :102:
Rebienvenue. :111:
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Re: Hell, I can barely save me - Michelle Robinson

Mer 26 Mai 2021 - 20:26

Re bienvenue Michelle !!! cheers
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Re: Hell, I can barely save me - Michelle Robinson

Mer 26 Mai 2021 - 21:25

re bienvenue a toi !!!
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Re: Hell, I can barely save me - Michelle Robinson

Mer 26 Mai 2021 - 22:23

:smile24: :smile24: :smile24: :smile24:
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Re: Hell, I can barely save me - Michelle Robinson

Mer 26 Mai 2021 - 22:53

Ouuuuuh j'avais entendu parler du personnage mais le choix de vava est un bonus non négligeable!
Hâte de te voir débarquer avec ta madame :smile2:

(En fait le nom de la faction ça va être : Le harem de Idriss) :smile1:
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Re: Hell, I can barely save me - Michelle Robinson

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