On est jamais mieux servi que par soi même
Mer 16 Juin 2021 - 16:21
Celle qui demande avec le sourire
C’est bien d’avoir promis des travaux électriques, mais c’est quand même mieux de le faire, sauf que, sans la base, j’ai beau commencer a passer des câbles dans tous les murs de l’hôtel d’Ana Lucia… si ce n’est pas relié a un panneau solaire, c’est mort. Avec les nuits blanches qu’un bébé surexcité dans mon ventre et que les remontées acides aident a rendre aussi éprouvante que l’inquiétude de ne pas savoir ou sont Mateo et Violet, Roman veille sur moi comme une maman poule. Mais en attendant, personne ne m’apporte les fameux panneaux.
Quand j’ai demandé a la maitresse des lieux si je pouvais passer une annonce pour en avoir contre rémunération, elle a été d’accord et cela m’a rendu un peu d’espoir de me sentir utile autrement qu’a la cuisine ou au ménage. C’est donc dans le dos de mon protecteur, alors qu’il est de sorti, que je me suis faufilé vers le NML, munie d’une affiche assez sobre ou je cherche un ou deux volontaires pour une mission de récupération. Je pense savoir ou trouver ce dont on a besoin mais je réalise que, dans mon état, et avec ma poisse, seule, je n’y arriverais pas et Roman est débordé.
C’est pour cela que je suis allée au NML ce matin, en regrettant le beau temps, pas moyen de me cacher sur un anorak. Je ne traine pas pour aller au panneau d’affichage, redoutant de croiser des Expendales, leurs alliés, des Divas, le fous ou son ami et j’en passe. Malgré ma coiffure différente mon ventre me semble tellement énorme que j’ai l’impression de me balader, comme dans les jeux vidéo, avec un point d’exclamation au-dessus de la tête. Bref, je suis nerveuse et ca se sent autant que ca se voit.
Je traverse la foule en baissant la tête mais, j’ai l’impression de sentir comme la caresse d’un regard sur ma nique et je fais volteface pour détailler les gens qui s’amassent ici a la recherche de mission. Je ne vois pas de visage connu et soupire de soulagement avant de retourner vers le fameux panneau. Arrivée a son pied, je réalise que ma petite taille va encore me faire des problèmes. Les seules places disponibles sont trop en hauteur pour moi. Je me recule un peu pour essayer de trouver une solution avant de me heurter contre une personne. Oups.
« excus... »
Je me retourne pour m’excuser et faire face a un homme grand, bleu, aux yeux bleus plutôt bel homme. Il me dit étrangement quelques choses et je me trouble une seconde en essayant de me souvenir d’où puis, je me sens un peu idiote en avisant que non je ne l’ai jamais vu… je lui adresse un grand sourire en me reprenant :
« Excusez moi je ne vous avez pas vu. Est… est ce que je pourrais vous demander un service ? Je voudrais mettre mon annonce ou il y a de la place mais je ne suis pas la bonne contrairement a vous… vous pourriez m’aider ? »
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Re: On est jamais mieux servi que par soi même
Ven 18 Juin 2021 - 1:42
La cave est bien trop vide ces derniers temps, faut pas attire l'attention, pas de faire griller alors sous le regard de glace ça force des sourires. De la sympathie même quand il le faut, parce que faut pas oublier que je suis capable de le faire. On ressort l'artillerie du chauffeur de taxis, le mec souriant qui foutait les bagages dans le coffre. Ça jouer le jeu, je savais bien le faire. Tout comme je bossais à la taverne. Tyler, le mec sympa tant qu'on ne le fait pas chier. C'est ce qu'on a toujours dus de moi, enfin ceux qui ne connaissent pas le revers de la médaille. La pourriture et le chaos qui brûlent dans les veines. Le meilleur moyen pour moi de tenir cette façade, c'est de me défouler par derrière et quand ça vient à manquer, c'est plus bouillant encore que ce fait le mal qui coule sous ma peau. Et toutes ces têtes de cons, ceux qui se veulent bien pensant, qui apportent leurs idées de merdes, moi ça ne me plaît pas du tout. Ça ressemble de moins en moins au chaos par ici, du moins la définition que j'en ai. Même la faction qui prend un « ordre » différent, au moins en partie en façade. A ce demander si c'est encore de laisser exploser les pulsions.
Moi, ça me manque les débuts de tout ça, le chaos, la puanteur dans les rues. Les débuts du déclin avaient une saveur si particulière. Je me demande ce qu'il faudrait pour que la même peur puisse revenir dans les yeux de tout le monde. Aaah le bon vieux temps. La clope au bec, je me suis installé au NML dans le but d'exercer mes rituels de repérage. Autant pour trouver des clients que pour fantasmer sur ce que je pourrais faire à l'une ou l'autre proie en l'entraînant dans ma cave. Une nuque fragile que je regarde avec insistance en imaginant le son délicieux qu'elle ferait si je pouvais la briser entre mes doigts. Un regard que je me perds à imaginer se transformer sous les pires sévices et tortures. C'est à la fois une occupation délicieuse et terriblement frustrante.
Mon regard se pose finalement sur une silhouette. Chevelure blonde, de dos, mais quelque chose dans la démarche qui m'inspire un truc familier. Je baisse les yeux et vois se dessiner son ventre rond. Putain de merde, j'ai toujours pas digéré la mort de l'avorton, la progéniture qui se destinait à la grandeur. Faut vraiment que je me trouve une pute a foutre en cloque pour la dégommer dès qu'elle aura plus d'usage. Ok, je ne suis pas certain d'être capable de m'occuper d'un truc qui braille alors vaudrait mieux les garder dans la cave quelques années avant de la liquider. Mes pensées vagabondent, mais je suis brusquement sorti de leur fil lorsque le visage de la demoiselle se dévoile à mon regard. Mais qui voilà ! Je pourrais éclater d'un rire gras, mais je me retiens et je me contente d'écraser ma clope. En piste !
Je me dirige vers elle tout en continuant de l'observer. C'est la pute de James, la mère de son rejeton. Pas de doute là-dessus et ça me laisse toujours un putain de goût d'inachevé entre les lèvres. Je me glisse derrière elle et par chance c'est l'instant qu'elle choisi pour faire un pas en arrière et me heurter. Je lève les mains devant moi comme pour dire qu'il n'y a pas de mal. Un frisson lorsqu'elle freeze en me regardant, mais je ne pense pas qu'elle puisse être en mesure de me reconnaître alors je me contente de lui adresser un sourire. Ça semble fonctionner, je ne vois rien se dessiner dans ses yeux et mieux que tout elle me demande mon aide. Je hoche la tête et lui prends l'annonce des mains. Je la parcours des yeux avant de poser à nouveau le turquoise sur elle.
Je peux vous aider à la poser, mais je peux aussi vous aider pour le contenu de l'annonce. Ça doit être de mon ressort. Je vous demandrais bien ce que vous offrez en échange...
Mon regard glisse sur son ventre et rien ne trahis tout ce qui me passe par la tête quand je remonte les yeux vers elle.
Dans votre état ce serait pas sage de faire trop d'efforts. Vous devez être prudente Miss. Je vous dis ça parce que je sais bien combien c'est pas facile de mener une grossesse dans tout ce bordel. Ma compagne en a fait les frais il y a quelques mois.
Comment me montrer compatissant, compréhensif et presque avenant en deux phrases. Tout en évoquant bien sûre le fait que je ne suis pas célibataire, ce qui de fait me rends automatiquement moins menaçant aux yeux d'une femme. Je continue de lui sourire.
Vous pensez que je peux faire l'affaire ?
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Re: On est jamais mieux servi que par soi même
Ven 18 Juin 2021 - 13:36
Celle qui valide
Je reste a détailler l’homme en lui tendant mon annonce. Le fait qu’il m’adresse un sourire en retour du mien et accepte de m’aider me détend un peu. Avoir passée presque toute ma survie dans un camp sans jamais en sortir que pour partir dans ma mission de traitresse ratée me donne souvent l’impression d’être un peu perdue, pour ne pas dire naïve, parmi ceux qui affrontent cette vie depuis presque 6 ans. La violence de ce qu’est devenue le monde a beaucoup abimée les gens au fils du temps et les rencontres ne sont pas toujours bonnes, comme en atteste la taille de mon ventre, malgré tout, j’essaye de me rassurer sur ceux qui viennent chercher du travail ici. Les mauvais « travailleurs » ne font pas long feu ici. Il suffit que l’on sache que vous l’avez fait a l’envers ici pour que la justice soit expéditive, allant du « plus de travail pour toi » a « plus de morceau de toi on va en couper » pour finir par « plus de vie » …
De toute façon, ce n’est que mettre un papier en hauteur pour gagner un peu de temps, j’imagine qu’il faudra plusieurs jours pour trouver un ou deux volontaires et surement que, d’ici, Roman va vouloir jouer l’accompagnateur en plus. Je le vois lire le document avant de me dire qu’il est intéressé. C’est si rapide ?! Je ne m’attendais pas a ca mais en même temps, plus vite on aura des volontaires plus vite les panneaux seront là. Le prix…ah oui… je lui parle d’un peu moins que le max qu’Ana Lucia est prête a mettre, sait on jamais. Ca reste une prime intéressante si on cherche dans la nourriture. Winston rapporte des légumes frais au groupe, je lui propose même une option ou ils sont cuisinés en pots s’il préfère. Ca me parait honnête pour une mission.
J’ai un frisson autant d’angoisse que de dégout en sentant son regard couler sur moi. Je le scrute d’autant plus avec appréhension que mon instinct semble avoir un sursaut. La seconde de tension que je ressens retombe vite, surement trop, quand il m’explique que je dois faire attention car lui-même et sa compagne ont vécu un drame. Evidemment, le sort a décidé que ces mots me toucheraient plus qu’aucun autre et, immédiatement, mon visage prend un air peiné. Trop dans l’empathie avec ce qu’a dû vivre sa femme, j’en oublie pas mal de choses… en fait, j’en suis presque a me persuader que si je le trouve familier c’est que j’ai déjà du le croiser ici. Surement un honnête travailleur qui essaye juste de faire vivre les siens.
Bref je me détends et, dans un de ces gestes spontanées, sans me rendre compte que je suis en train de mettre ma main dans la gueule d’un fauve qui m’a déjà plus que mordue, je lui prends doucement la sienne dans la mienne. Les yeux plongés dans les siens, c’est avec sincérité et sortant sans une once de méfiance, que je lui dis :
“Je … je suis désolée… Comment va-t-elle ? Et vous.. ca… ca doit être horrible a vivre. »
Est-ce qu’il peut faire l’affaire ? Il a l’air bien bâti et débrouillard. De toute façon je pense qu’il a besoin de ce travail et j’imagine déjà que la nourriture ira pour sa conjointe. Je ne réfléchit pas plus avant de lui répondre
« Oui, je pense que ca ira largement si vous n’avez pas peur de tuer quelques zombies s’il y en a et que vous etes capable de porter des choses un peu lourdes jusqu’à un coffre. Je vous rassure, je ne ferais que superviseur et chauffeur de taxi. »
Je lui offre un grand sourire sans savoir que le chauffeur de taxi, ici c’est plus lui que moi.
« Vous pouvez être disponible quand ? A partir d’après demain un ami pourrait surement être avec nous et… hey !! »
Je viens de me faire bousculer comme une malpropre par un type qui semble s’en fiche complétement. J’essaye de tempérer mon regard noir pour reprendre le fils :
« Du coup.. vous pourriez faire ca quand ? »
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Re: On est jamais mieux servi que par soi même
Ven 2 Juil 2021 - 23:30
Quand elle me parle du paiement, je fais mine de l'écouter avec attention en hochant la tête d'un air intéressé. Elle pourrait très bien me dire qu'il n'y a rien à la clé que moi j'y trouverais mon intérêt. J'ai besoin d'en savoir plus, sur elle, ce qui fait sa relation avec James. Ce qu'elle dit aux autres. Pour quand est le bébé et si au milieu de tout ça je trouve une faille, un moyen ou l'autre de la piégé, de prendre l'une ou l'autre info à mon avantage et bien je ne me vais pas me priver de cette opportunité. Et surtout, sans le moindre scrupule. Je lui fais alors part d'une version édulcorée de ce qu'il s'est passé avec Billie et je suis ravi de constater que ça fait mouche quand je vois une mine peinée se dessiner sur son visage. Bingo ! Et pour pousser le vice, elle vient s'emparer de ma main. Je baisse les yeux dans un haussement d'épaule, comme pour chasser la peine. Oui parce que j'en ai de la peine, mais surtout de la colère envers ses deux connasses à la forge. Celles qui ont causé la mort de ma progéniture. Ma main se serre doucement autour de celle d'Alex et je relève le turquoise un peu humide pour le plonger dans son regard. Encore heureux que quand je le veux, je peux être pas mal doué pour jouer la comédie. C'est indispensable pour un gars comme moi. Dans le passé c'est bien parce que j'étais doué pour ça que les flics ont mis si longtemps à me retrouver. Personne ne le soupçonnait le chauffeur taxi qui ne faisait pas de vagues. J'accueille ses paroles dans un sourire qui montre bien oh combien je suis touché par ses égards. Passé des heures à observer pour mimer les comportements adaptés et cela depuis le plus jeune âge, ça paye.
Merci. Elle va un peu mieux maintenant, mais ça a été très dur. Un choc terrible pour elle, elle a refusé de l’admettre pendant un bon moment, à bercer des chiffons contre son cœur. Elle remonte la pente. Et moi...bah j’ai dû assumer pour nous deux, garder la tête haute. Ce n’est pas facile tous les jours. J’espère que l’univers nous accordera une autre chance. Et vous ? C’est pour quand alors ? J’espère que vous êtes bien entourée. Vous ne devriez pas porter de lourdes charges ou vous mettre en danger....
Je hoche lentement la tête. En danger, comme en traînant avec moi par exemple. Mais, ça c’est une tout autre histoire. Elle réfléchit, pas longtemps, avant de confirmer que je peux faire l’affaire. Évidemment que je fais l’affaire ! Et elle me rassure en affirmant qu’elle ne portera rien.
Non je n’ai pas peur de quelques zombies et il faut que ma femme continue de reprendre des forces, il faut que je subvienne à nos besoins. Elle sera ravie que je lui apporte des vivres. Je peux porter des trucs lourds sans problème.
Je percute alors sur l’ironie de sa phrase, elle fera le chauffeur de taxi. Quelle superbe allusion pour un gars comme moi, j’en jubile intérieurement. Je réponds à son sourire, prenant bien soin de ne rien montrer de ce qu’il se passe sous mes tempes. Elle me parle d’après-demain avec un autre mec, sauf que moi je veux qu’on y aille que tous les deux alors j’affiche un air embêté du mec navré.
Merde. Après-demain j'ai déjà été engagé pour un autre boulot, mais je suis dispo aujourd’hui, si vous pensez qu’on peu s’en sortir tous les deux. Je n'ai pas peur de me salir les mains.
Ah ça non j’en ai pas peur!
Ni de me faire mal au dos.
Elle se fait bousculer par un connard et je me précipite vers dans un geste protecteur. Refoulant l’instinct de poursuivre ce type et de lui arracher les yeux pour avoir osé se laisser aller à un tel affront. On ne touche pas à la progéniture de James ! Un peu comme si par procuration, elle et son moutard m’appartenaient à moi aussi. C’est un peu le cas non? Je ne me laisse aller à aucun accès de violence. Tapotant doucement son épaule et m’assurant d’un regard inquiet qu’elle va bien.
Tout va bien ? Il aurait pu faire attention ! Les gens manquent cruellement d’égards de nos jours.
Si ça ce n’est pas l’hôpital qui se fout de la putain de charité ! Je détache ma main de son épaule et fais un pas en arrière.
Alors ça irait pour vous aujourd’hui?
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Re: On est jamais mieux servi que par soi même
Sam 3 Juil 2021 - 0:59
Celle qui est partante
L’histoire de l’homme me touche terriblement, pour ne pas dire qu’elle me bouleverse. Mon cœur se fend en l’écoutant me parler de sa femme, berçant des linges… Je ne sais qu’imaginer ce qu’il vit, lui et sa femme. Un cruel rappel de ce monde ou nous nous débattons pour survivre comme nous le pouvons. Quand il me parle d’une seconde chance pour lui et sa conjointe c’est très sincèrement que je lui réponds :
« Je vous le souhaite de tout mon cœur aussi. »
Si je savais tout, surement que je ne dirais pas tout à fait ça. Je ne pourrais pas souhaiter a un enfant un foyer comme celui que l’homme en face de moi pourrait lui donner. Pour ce qui est de l’accouchement, même si j’ai une idée parfaite de quand a été fait le bébé, j’ai l’intuition que je ne vais pas attendre 9 mois avant d’avoir mon bébé :
« Ca devrait être le 5 septembre en théorie, mais faute de suivi, c’est compliqué de savoir ce qui se passe la dedans… et puis, j’ai l’intuition que le bébé n’attendra pas le terme pour pointer le bout de son nez. »
Quand il me demande si je suis entourée, la prudence me fait répondre, un peu rapidement, un texte bien rodé :
« Oui, ne vous inquiétez pas, je suis très entourée. »
En fait j’ai juste Roman. Mais dans un sens, même s’il est seul, c’est vrai qu’il vaut presque une faction et que je suis loin d’être a plaindre. Ma pâleur, ma maigreur ou mes cernes ne sont pas de sont fait, plais plus de mes angoisses et mes cauchemars. Quand a faire attention a moi, ne pas me mettre en danger c’est une toute autre histoire, souvent sujet de dispute avec mon protecteur. Au moins, il a l’air d’être d’accord pour le paiement et j’ai la conviction que des aliments ne pourront que faire du bien a sa conjointe.
« Je verrais si je peux vous donner un peu plus, je ne peux rien vous promettre… »
On ne me refera pas. Je suis un peu embêtée quand il me dit qu’il ne peut qu’aujourd’hui. Roman va me tuer quand il saura que je suis allée avec un inconnu chercher les panneaux. En même temps… est ce qu’il est vraiment inconnu ? Il m’est familier, surement par habitude de voir les honnêtes travailleurs ici et puis, il a déjà d’autres contrats, si ca ne prouve pas qu’il est fiable ? C’est aussi possible que j’essaye de me rassurer en rationalisant le fait que j’ai un bon ressenti sur cet homme au point de faire une imprudence. J’hésite un peu avant de trancher :
« Très bien, allons-y aujourd’hui. Et ne vous inquiétez pas cela ne devrait pas être compliqué, si je n’étais pas enceinte, je pense que j’aurais tentée toute seule... enfin, c’est toujours rassurant d’être deux au cas où. »
Au cas ou on tombe sur des fou pervers et violents. Une fois de plus je suis loin de ce qui se passe. Quand je me fais pousser, sa réaction finit de me convaincre que j’ai pris la bonne décision. Il se montre très respectueux et protecteur.
« Je… je vous remercie. Ca va aller. Vous savez, je pense qu’a une sortie de métro a heure de pointe j’aurais tout autant été bousculée. »
Je fais une pointe d’humour pour dédramatiser. En fait, je suis du genre visible, a part des fous, on a tendance a ne pas me voir. Je me suis fait une raison. Je lui sourie en lui faisant signe de me suivre vers ma voiture.
« Venez votre taxi vous attend! Au fait, moi c’est Alex et vous ? »
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