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Waiting for the sirens. Grant.

Lun 28 Juin 2021 - 4:31


GRANT GYBSONtell me more about you ? No.

prénom(s) : GRANT.
nom : GYBSON.
date de naissance : 11 septembre 1969.
âge : 52 ans.

ville de naissance : Vancouver, Canada.
métier : Ancien colonel de la base de Suffield, Ralston. Appartenait à l'unité de "génie de combat", ancien spécialiste pour mettre en place des techniques de combat sur le terrain.
groupe : The New Eden.

avatar : BRAD PITT.

what i am

qualites
discipline
éloquence
adaptabilité
solidaire
loyal
defaults
méfiance
impassibilité
susceptibilité
rancunier
vulgaire
Equipement :
Vêtu de son uniforme militaire et de ses rangers. Grant ne passe pas inaperçu. Suivant les saisons, il apprécie confortablement une parka imperméable quand l'air se veut plus froid.
Depuis qu'il a mit la main sur un Beretta 92FS, il ne la plus jamais quitté. Accroché à son ceinturon, le révolver est rangé dans un étui en cuir. Depuis son arrivée à New Eden, il a abandonné son C7A2 pour empoigner inlassablement un fusil d'assaut standard de l'armée américaine, un M16 qu'il démonte et remonte pour le nettoyer chaque jours. A défaut d'être attentionné envers une femme, il est d'autant plus avec ses propres armes. Pratique pour un combat au corps à corps, Grant aiguise fréquemment la lame d'un poignard qu'il bloque dans le creux de ses reins, tenu par ce même ceinturon de cuir.
     
Details physiques :
1m80, charpente musclée qui ne courbe jamais l'échine, le salut militaire est d'autant plus apprécié. Les années d'entrainement, les nombreux parcours du combattant ont fait de Grant, un homme doté d'un physique imposant, puissant, dynamique et vigoureux. Simple habitude de soldat, il soigne son apparence en entretenant sa barbe et ses cheveux. Bien que sa tignasse a été malmenée durant ces longues dernières années, il n'hésite pas à rafraichir les côtés de son crâne. Agé d'une cinquantaine d'année, personne ne s'en douterait. Si une personne à l'occasion de le croiser nu, totalement nu ou encore simplement torse nu, elle peut facilement visualiser les nombreux tatouages qu'il possède : dans son dos, sur les pectoraux mais également sur les contours de ses avant-bras. Courageux face à l'aiguille d'un tatoueur, il a une certaine tolérance à la douleur. Et au fil des années, il a prit un certain plaisir à marquer sa peau de cette encre noire. Une seule et unique cicatrice borde son flan droit. Muscles vaillants, ils aiment se contracter sous l'effet d'une stimulation.

Psychologie

La discipline. Ce n’est franchement pas son père qui le lui a inculqué cette notion, mais bien l’armée de terre canadienne. L’obéissance face à une règle, face à un ordre, mais aussi face à une puissance. L’armée déborde de discipline et c’est bien à travers ces nombreuses années destinées à servir la nation canadienne, que Grant s’est radicalement imposé dans les rangs. Enfant serviable, soldat prometteur, colonel responsable, et aujourd’hui soldat de New Eden, Grant est loin d’être hésitant.
Après avoir appris une certaine forme de discipline, Grant s’est révélé autour de l’éloquence. Au fil des années passées au sein de la base militaire de Suffield, il a su cultiver la gestuelle de ses paroles. Forcément qu’il peut se montrer quelque peu intimidant ou encore embarrassant, par son physique et la prestance qu’il peut renvoyer, mais c’est bien grâce à son timbre de voix et à la verbalisation de ses pensées, qu’il a mener ses troupes au combat. Il peut inlassablement animer un large discours ou encore de simples directives réfléchies. Mais il y a un bien aspect devant lequel il ne trouvera pas forcément les bons mots : celui de l’amour. Sentiment vif et probablement fort qu’il n’a jamais laissé pénétrer au sein de son palpitant. Aventure sentimentale face à laquelle Grant n’a jamais réellement expérimenter. Avancé dans l’âge, il s’est donné une raison évidente bien que ce soit le cadet de son inquiétude.

L’adaptabilité. S’adapter n’est pas si facile que ça en à l’air. Il faut être capable de pouvoir interagir avec soi-même et se dire, comment là je vais réagir ? Il en va forcément de soi qu’il est primordial de connaitre ses propres limites. Face à la hiérarchie, face aux difficultés rencontrées, face à la souffrance, face à la mort, face à la reconnaissance, face au combat, face à l’ennemis, face à la joie, face à une naissance… Passé lourdement pigmenté d’incalculables situations plus ou moins imprévues, Grant a toujours su faire la part des choses. Observer, s’adapter et dominer, telle est l’une de ses devises. Observateur, bienveillant et optimiste, les solutions n’ont plus de secret pour lui. Parce que pour qu’un nœud se forme, il part forcément d’une certaine facilité déjà démêlée.

Solidarité et loyauté. Des notions fondamentales au sein de toute armée confondue. Défendre un territoire, protéger la population, servir la nation… Les soldats formés sont imbriqués dans ces notions qu’ils doivent appliquer et s’en inspirer. L’assistance entre coéquipiers, la fidélité à tenir ses propres engagements, agir dans un intérêt commun. Des concepts constitutifs de l’armée dans lesquels Grant a su se reconnaître. Enfant modèle, adolescent studieux, soldat docile, Grant interagit solennellement dans cette conception. On ne laisse pas maman pleurer, on ne laisse pas un ami dans sa propre solitude, on ne laisse pas un soldat à terre.

Un soldat est avant tout un humain qui est lui aussi, doté d’affections. Et la susceptibilité peut être totalement mise à rude épreuve lorsque l’ordre donné n’est pas appliqué à la perfection et que les reproches en découlent. Parce que Grant a sué pour arriver jusqu’ici. Les critiques ont été prises en compte, mais ce n’est pas pour autant qu’elles n’ont pas été blessantes. L’ego d’un homme se veut altérée lorsqu’elle est atteinte. Et la rancune rentre en compte. Ne plus vouloir être sentimentalement touché, alors on n’oublie pas et on fait en sorte de faire mieux. Beaucoup mieux. Bien qu’il possède une profonde mémoire, Grant peut s’avérer rancunier. Les erreurs ne sont pas envisageables pour lui, bien qu’il les ait parfois alignés concernant en partie son propre fils. Et c’est donc étroitement pour cela, qu’il reste profondément susceptible et que la vulgarité de ses paroles est générée.

La méfiance peut avoir recours à l’impassibilité. Méfiance instruite dès les premières secondes après s’être engagé dans l’armée, le soldat qu’à toujours été Grant, ne doit pas se lancer tête baissée. Réfléchit, il doit pouvoir anticiper toute éventualité. Méfiant face à certaines paroles interrogatives, méfiant face à des situations imprévues, méfiant face à des soi-disant promesses, Grant s’est formé dans le soupçon. Mais à défaut de l’être parfois de trop, il peut se perdre et brouiller un aspect de son propre raisonnement. Il ne croit qu’en la foi et qu’à l’aboutissement. Et d’avoir pu vivre avec de nombreux groupes de survivants, la méfiance a été sollicité plus d’une fois. A contrario, l’instinct de survie apprend à mettre cette notion de côté.
Les faits sont des preuves et la confiance se gagne. Et bien souvent, Grant met en avant une certaine forme d’impassibilité. D’abord physique, les traits de son visage ont appris à se figer pour ne pas laisser paraître certaines émotions. Il maitrise ses propres pulsations cardiaques, la crispation de sa mâchoire et le froncement de ses sourcils. Mais aussi, dans ses intentions. Formé au combat, il a le pouvoir de garder son sang-froid. Pas d’affolement inutile. Bien que la panique puisse se pavaner à l’intérieur de ses tripes, il en ressort que Grant garde toujours une faculté concentrée dans tout ce qu’il entreprend. Une des raisons pour laquelle il peut se montrer assez distant et froid au premier regard. Et durant ses dernières années, il a su acquérir l’aisance d’éradiquer machinalement, ces cadavres ambulants. Un rôdeur de moins, pour une vie de plus, une autre de ses devises.




Story of survival


Le 11 septembre 1969 (Vancouver), Emma gémit, elle hurle de douleur et se tient les cuisses pour pousser continuellement. La tradition de sa famille souhaite qu’aucune péridurale ne soit réalisée pour donner naissance. Sa mâchoire crispée, ses dents resserrées maudissent cette tradition alors que la douleur est insoutenable. Le front en sueur, le corps tremblant, Emma est seule. William est – une fois de plus – absent pour la naissance de son premier enfant, un fils. Chef d’état-major de l’armée de terre canadienne affilié à la base d’Edmonton, il est déployé pour une mission d’ordre administrative aux Philippines. La grossesse de sa femme pas encore à terme, son premier fils en a décidé autrement. Extenuée mais soulagée, Emma accueille son enfant entre ses bras, pour bien l’envelopper dans ses couvertures brodées et l’admire déjà avec son instinct maternel. Son premier enfant, son premier fils : Grant.

Mère au foyer, Emma est devenue une mère surprotectrice avec Grant. Toujours à le relever lorsqu’il tombe, toujours à le prendre dans ses bras lorsqu’il pleure, toujours à le bercer avant chacune de ses nuits et déjà à l’initier aux prières religieuses. Mais l’enfant s’est tout de même révélé dégourdie et parfois même un peu casse-cou. Pour sûr qu’avec Grant, et ce à tout âge, Emma n’a jamais connu les caprices enfantins. Ce gosse est une crème, ce gosse est serviable. Relation mère-fils purement fusionnelle, il ne grandissait que pour elle et se tenait à ses côtés, chaque soir, pour réciter ses prières. Mais ce gosse est rongé par un unique vide, celui de son père. Grant ne l’a connu que quelques mois après sa naissance, aucune reconnaissance, les pleurs terrifiés d’un enfant lorsqu’il se retrouvait dans ses bras. Aucun repère, pas même le souvenir de son parfum. Mais c’est bien avec le temps que Grant a découvert son père lorsqu’il rentrait à Vancouver. Un père qu’il a appris à connaitre, au fil de ses permissions, sur les photos de famille, à travers les histoires de sa mère… Un père absent qui le gâtait à chaque fois, un père absent qui s’en voulait mais qui n’aurait jamais remit en question son métier. Un père absent, mais Grant l’a pourtant toujours idolâtré. Parce que c’est papa qui tient les armes, c’est papa qui donne les ordres et qui dirige ses troupes, c’est papa. Et c’est à ses dix ans que Grant avoue un jour à sa mère qu’il veut suivre les traces de son père. « Un jour maman, je ferai comme papa ». Relation père-fils plutôt ambitieuse mais dont le vide ne fait que de se creuser au fil des années...

Et au fil de ces années, Grant apprend à faire de la place, dans sa chambre, dans ses placards, dans ses jouets, pour accueillir à son tour deux petits frères jumeaux : Harris et Blake. L’excitation d’avoir des frères, de pouvoir enfin jouer avec, et surement de leur apprendre à comment grimper sur les armoires, à faire des cabanes dans les arbres et tirer sur des cibles avec des pistolets à billes. Très haute ambition dont Emma en est fière mais devant laquelle elle lui fait bien comprendre qu’ils ne sont encore que des enfants.

Crise d’adolescence jamais exploitée, Grant a su grandir en suivant les traces de son père, notamment en s’entrainant à tirer sur des cibles en bois – à coup de fléchettes, avec ses pistolets à billes ou ses pistolets à plomb, ou encore avec ses carabines – mais aussi à monter à la corde qu’il avait réussit de lui-même à accrocher à l’immense arbre qui occupait le jardin de leur maison. Mais il n’a jamais cessé de grandir sous la protection de sa mère, bien qu’il l’ait assez souvent contournée pour avoir un peu plus de liberté. Le genre d’adolescent qui exige tout de même avoir sa propre intimité. Chose qui lui a été aisément accordé alors que sa mère s’occupait la plupart de son temps de ses deux petits frères, aussi exaspérant l’un que l’autre. Parce que ce n’est pas Grant qui faisait les conneries, non, il a toujours été bienveillant envers sa mère, à s’occuper de son côté, mais assez rebelle envers ses frères. Relation naissante et déjà conflictuelle entre ces trois frères qui en fin de compte, ne pouvaient pas tellement se supporter… Bien que les jumeaux soient connus pour s’entendre à merveille, en voyant Harris et Blake se disputer, c’est Grant qui était totalement convaincu du contraire. Mais Emma pouvait toujours compter sur lui…
Malgré les nombreuses disputent entre ces frères, la famille Gybson vit aisément sur les revenus du père ce qui leur permet à chacun, d’entreprendre des études. Et l’adolescent devient alors un étudiant studieux et rigoureux. Mais il est aussi le genre d’étudiant devant qui toutes les filles sont prêtes à se crêper le chignon, à s’arracher les vêtements pour ne serait-ce qu’obtenir un seul de ses baisers. Plutôt beau jeune homme et forcément l’un des premiers de sa promotion, il est celui qui les fait toutes tomber. Ça le fait rire, il s’en amuse même, mais tout ce vacarme, très peu pour lui. Et pourtant, il aurait pu entretenir une vaste liste de conquêtes, mais la luxure ça l’intrigue. Il n’arrive qu’à offrir que de simples embrassades et se dépatouille – comme il a toujours eut fait – pour ne jamais dépasser certaines limites. Lycéen vénéré, il n’attend que l’accord parental pour s’engager dans l’armée de terre. Et c’est à ses dix sept ans, que ses parents acceptent son départ. Une année d’avance sur les autres lycéens, il clôture sa scolarité haut la main et quitte Vancouver pour Ralston.

Ralston : base militaire de Suffield. Le jeune de dix-sept ans qui découvre avec méfiance là où il met enfin les pieds. L’ordre, la discipline, l’exécutif. C’est avec aisance qu’il se plie rapidement aux règles, ne cherchant même pas à faire par de son avis. Plutôt exemplaire pour un Gybson. Parce que William Gybson est connu dans les nombreuses bases militaires implantées au Canada. Et Grant montre déjà beaucoup d’aptitudes, d’ambition et d’engagement. A la même hauteur que son père quand il s’est lui aussi engagé dans l’armée de terre. Mais les premiers mois ne sont pas les plus faciles. Il faut se plier aux règles, suivre la cadence, se déchainer durant les entrainements, prouver qu’on ne lâchera rien, et appliquer les ordres donnés. Une condition physique un peu fragile à ses débuts, mais qu’il parfaire en se levant plus tôt que les autres soldats, à courir plus longtemps, à ramper plus vite, à viser avec plus de précision. Bien que le tire soit une facilité pour lui, Grant se penche davantage sur ses efforts physiques. Et tout effort finit par payer. Ses instructeurs le gardent à l’œil sans forcément lui faire de promesse ou le mettre en avant. Ici, ils sont tous éduqués à la même enseigne. Tous sur le même pied d’égalité, tous doivent être solidaires, soudés les uns aux autres et doivent faire preuve de loyauté.

La testostérone est indéniablement l’une des hormones la plus présente dans une base militaire. Mais il y avait Livia, jeune soldat qui n’était pas plus âgée que lui, courageuse et hargneuse, sa propre coéquipière durant les entrainements. Une jeune femme portant ce même uniforme que lui et avec qui il se donne le droit de goutter pour la première fois, à la luxure, le jour de ses dix-huit ans. Et depuis ce jour, ils ne sont plus quittés, jusqu’à ce qu’elle soit transférée dans une autre base militaire pour se rapprocher de ses parents. Un choix difficile à admettre mais devant lequel Grant ne peut que s’incliner.

Les années découlent, les chants militaires sont honorés, les fusils sont empoignés et l’engagement de Grant se veut d’autant plus important. Les troupes sont déployées à l’étranger pour mener au mieux certaines missions, mais également pour soutenir les équipes déjà engagées sur place, apporter une défense et une attaque lorsque le combat est enclenché.

Agé de vingt-quatre ans, Grant a fait partie des troupes réquisitionnées pour « l’opération de la poche de Medak » en Croatie. Une bataille exténuante et difficile durant laquelle Grant Gybson a su dévoiler son sens analytique concernant les positions de combat. Les forces canadiennes avaient beaucoup plus de troupes et de meilleurs équipements mais les forces de l’armée Croate ont finalement décidé de les attaquer. Et le retour à la base avait donc été ordonné. Première opération que Grant a vécue durement, dont il se souvient encore de tout ce sang coulé et de toutes ces pertes humaines. Par chance, il n’a jamais quitté ses confrères et sa plaque de soldat qu’il porte autour de son cou. Une chaîne en acier autour de laquelle il suspend également une croix pour ne jamais perdre la foi en dieu… À la suite de cette opération et de ses prises d’initiatives réfléchies, il est affilié à l’unité « génie de combat » et fait parti des spécialistes qui établissent des techniques de combat pour les mettre en place sur le terrain. Une unité dans laquelle il prend un certain plaisir pour se montrer de plus en plus efficace et serviable pour la nation canadienne.

Agé de vingt-huit ans et lors d’une permission, Grant retrouve le chemin de sa maison familiale. Harris et Blake viennent de temps en temps rendre visite à leur mère et le quartier dans lequel ils vivent se prépare à célébrer – comme à chaque fois – son retour aux sources. Grant est honoré et respecté par ses voisins qui ne cesseront de le remercier pour protéger leur nation. Fier de mener au mieux son devoir, c’est toujours ce même sourire prestigieux qui se dessine sur ses lèvres. Fête de quartier, il rencontre Alayna – jeune femme effilée aux longs cheveux bruns et aux courbes enivrantes - qui devient rapidement sa compagne et quelques mois plus tard elle donne naissance à Sid. Parce que la vie d’un soldat ne tient qu’à un fil, qu’à un seul tir. C’est donc naturellement qu’il s’attache à Alayna et qu’il voit en elle, la mère qu’elle devient pour leur unique fils. Mais les permissions se font de moins en moins récurrentes. Pas assez pour qu’il ne s’attarde sur des sentiments, pas assez pour qu’il daigne un jour la demander en mariage. Attaché à la base et à son engagement auprès de l’armée de terre canadienne, c’est un détachement de cette religion catholique qu’il s’autorise. Insouciante de la religion, le mariage n’était qu’un simple détail pour elle. Alayna accordait bien trop d’importance à leurs fils qu’à leur couple. Aucune union solennelle, seul Sid a toujours représenté leur fidélité. Fidélité remise en question alors qu’un jour, la jeune femme avoue à Grant qu’elle mène une deuxième vie avec un homme beaucoup plus présent que lui. Une évidence, Grant n’appartient qu’à l’armée. Cependant, il ne lui en veut pas et ce qui l’importe le plus, c’est l’équilibre dans lequel peut grandir Sid. Bien que Grant monte en grade au sein de sa base, ses permissions ne sont exploitées que pour passer du temps avec son fils. Schéma identique, schéma qui se répète alors qu’il a toujours, lui aussi, creuser ce propre vide par l’absence de son père. Mais c’est inévitable et Grant savait parfaitement les conséquences d’un tel investissement au sein de l’armée. Et durant de longues années, il gagne ses quelques grades de plus jusqu’à devenir colonel, s’incline face à dieu à travers ses prières quotidiennes et tente du mieux qu’il peut, d’apprendre à connaitre son propre fils.

En 2013, attitré sous le grade de colonel à la base militaire de Suffield, Grant se porte volontaire pour l’« Operation Render Safe ». Dans les îles Salomon avec pour objectif d’aider l’Australie à neutraliser des restes explosifs de guerre, il dirige son propre régiment. Cette année-là, il apprend la mort d’Alayna qui a succombé dans les suites tragiques d’un accident de voiture. Emu et attristé par cette perte, c’est le cœur serré et lourd, que Grant se rend à ses obsèques. Sid est dévasté et Grant se veut présent pour lui, mais il n’arrive pas à le prendre dans ses bras, non, ce n’est qu’une de ses mains qui se dépose contre son dos. Inconsciemment distant avec son fils, Grant est pourtant très inquiet pour lui. Quelques jours lui sont accordés, durant lesquels il s’organise avec sa cousine Rachel pour qu’elle accueille Sid chez elle à Vancouver. Rachel est indéniablement la femme la plus dévouée pour Grant, elle accepte de récupérer la garde de Sid alors que Grant est déjà sur le départ pour rejoindre son régiment.
Quelques mois plus tard, alors que Grant regagne la base militaire de Suffield, ce sont ses supérieurs qui lui annoncent que sa mère à succombé dans les suites d'un arrêt cardiaque et que son père s'est pendu quatre jours plus tard. Effondrement de tous ses repères, pleurs d'un père inexistant, pleurs d'une mère qui lui était chère. Eloignement d'un foyer, Grant est profondément anéanti et n'a jamais remit les pieds dans leur maison familiale. Harris et Blake se sont alors occupé de vendre leur maison d'enfance. Et l'orphelin se veut pourtant de plus en plus présent pour son fils, mais personne ne lui a apprit à être père.

Il a sans doute suffi de plusieurs morts pour que Grant échange davantage avec son fils au travers de nombreuses lettres envoyées, mais également par de nombreux appels téléphoniques. Un quotidien balancé entre des échanges peu productifs entre père et fils – puisque leur relation s’effrite au fur et à mesure des années -, des permissions de moins en moins autorisées, la gestion incessante de ses troupes et la discipline qu’il établit au sein de la base militaire, la foi perpétuelle en dieu et les diverses opérations dirigées sous ses ordres. Il croit en la protection et la bienveillance de Rachel mais Grant sait parfaitement au fond de lui, que son fils lui en veut. Et pourtant, Grant reste sur ses positions.


14/09/2015 – octobre 2015, Vancouver : le colonel Gybson quitte la base de Suffield pour se retrouver auprès des siens. Une permission d’un mois lui est accordée et sans hésiter, il regagne la maison de sa cousine Rachel dans laquelle vit son fils depuis maintenant deux ans. Rachel a toujours vécu dans la campagne de Vancouver et c’est en ouvrant grandement ses bras, qu’elle retrouve Grant. Mais Sid lui, se laisse toujours ronger par ses absences même si au fond de lui, il est heureux de retrouver son père, pour un temps. C’est dans une tout autre dynamique que Grant se montre plus attentionné envers Sid. Parce que sa mère l'aurait voulu.. Il veut en apprendre plus sur lui et découvrir ses passions, ses centres d’intérêts... Une permission largement exploitée par de nombreuses activités partagées entre père et fils. Le cœur quelque peu apaisé, le regard attentif, Grant se réconforte dans l’idée que Sid lui ressemble de plus en plus. Une première pour eux, d’échanger à travers de nombreuses discussions qui restent tout de même fragilisées et dont le principal sujet abordé est dirigé par les premières nouvelles télévisées.
Il y a de plus en plus de faits divers inquiétants et Grant ne tarde pas dans un premier temps, à prendre contact avec ses deux petits frères, Harris et Blake. Mais la tonalité est décevante et c'est en vain qu'il arrive à les joindre. Alors que quelques secondes plus tard, son téléphone se met à sonner. Il s'attend à entendre le son de la voix d'un de ses frères, mais c'est bien celle de son cousin Josh qu'il perçoit. Josh est exhaustif dans ses paroles, il ne compte pas partir de Bellevue. Et Grant a beau lui répondre, la ligne finit par être coupée. Inquiet, le colonel Gybson essaye à plusieurs reprises de le rappeler. Echec total. Dans un deuxième temps, et via un GPS paramétré de l'armée, il tente de joindre la base militaire. Cette dernière est de plus en plus sur le qui-vive, mais Grant à l’ordre de finaliser sa permission avant de revenir. Conciliant, Grant fait rapidement comprendre à son chef-d’état major que s’il doit revenir à la base, ce ne sera pas sans son fils et Rachel. Mais au fil des jours et des informations plus qu’inquiétantes, Grant tente en vain de reprendre contact à plusieurs reprises avec sa base. Mais les communications sont interceptées et la pandémie est lancée. Tout lui semble absurde et Grant ne peut imaginer un tel bouleversement sanitaire. Tous les trois, ils vivent dans cette campagne et se ravisent à découvrir ce qui peut bien se passer en ville. A l’affût de chaque information supplémentaire, ils se calfeutrent par précaution dans cette petite maison isolée par des champs. Doté d’une grande méfiance, Grant ne veut prendre aucun risque et se doit de protéger sa famille. Durant ces premières semaines, il tente en vain de joindre Harris et Blake, et n'arrivera jamais à avoir de leurs nouvelles. Et l’angoisse gagne l’intérieur de ses tripes et l’inlassablement, il tente de garder le contact avec sa base. C’est en pleine nuit que son GPS se met à résonner au sein de la maison. Pas de connexion possible, ce n’est qu’un message vocal brouillé qu’il daigne écouter. « Colonel Gybson, vous avez l’ordre de rester sur place. La base militaire est bien trop loin, vous risqueriez votre vie et celle de vos proches. Nous avons déployé toutes nos troupes sur les villes aux alentours suite à une attaque de ces infectés. Isolez-vous, et tâchez de rester en vie. Que Dieu vous bénisse, Grant. » Message alarmant qui écourte bien vite cette nuit et toutes les autres qui s’en suive. Rapidement, les portes de cette maison sont renforcées par de larges planches en bois, l’électricité est économisée et malgré la distance qui les sépare de la ville, le silence devient roi.

Novembre 2015, Vancouver : L’hiver s’annonce glacial mais pour bien le contrer, durant ces trois premières semaines, Rachel, Sid et Grant vivent au dépend de ces quelques murs porteurs, vidant méticuleusement leurs réserves de nourritures et perdant tout contact avec l’extérieur. La maison est chauffée mais Grant est porté par l’idée d’affronter le froid pour rassasier sa propre curiosité et découvrir l’ampleur d’une telle infection en ville. Mais Rachel l’en dissuade vivement, pour la propre sécurité de son fils. Ces trois semaines découlent et une certaine tension nait dans la maison suite à un appel établit quelques jours plus tôt, de son cousin Josh. La famille Gybson n’est pas si grande que cela et chaque membre se doit de rester en vie. Et c’est bien Sid qui laboure la raison de son père pour rejoindre Josh à Bellevue. Grant est réfléchit, se rappelant des dernières paroles de son cousin et même s’il aurait aimé se battre aux côtés de ses troupes, il ne peut nier que cette opportunité-là, ne lui est pas offerte. Mais il a la chance de pourvoir être aux côtés de son unique fils et Sid croit en son père comme Grant croit en la puissance de Dieu. Quelques affaires utiles sont entassées dans les trois sacs à dos et la maison de campagne est abandonnée. Ils ne savent pas à quoi s’attendre, ils ignorent totalement comment une telle pandémie peut se manifester et surtout comment ils réagiront face à l’un de ces infectés. Vêtu de son uniforme de soldat, portant un manteau de polaire, Grant se tient au volant de leur pick-up rouge, laissant derrière eux leur ancienne vie pour faire face au périple qui les attend...

Frontière canado-américaine, 2015 : aucun risque n’est encouru, Grant a fait en sorte que le pick-up rouge dévale les larges routes de campagne afin d’éviter au mieux le centre des villes pour se rendre quelques heures plus tard à la frontière. Le trajet fut un peu plus long que prévu au vu des bouchons qu’ils ont rencontré et de l’afflux de la population canadienne qui évacue d’elle-même certains périmètres. Mais une fois à la frontière c’est là que Grant se montre davantage protecteur envers Rachel et son fils. Au-devant d’un immense bouchon causé par ces nombreuses voitures, et voyant au loin de ce que peut bien ressembler un infecté, c’est l’angoisse qui empoisonne son instinct de survie et Grant se ravise à s’engouffrer davantage au risque de se retrouver bloqué sur place. Alors le pick-up fait rapidement demi-tour pour s’éloigner de cet afflux et s’arrête quelques kilomètres plus loin face à une maison abandonnée. Logeant au dernier étage de cette maison après avoir barricadé les portes d’entrée, Rachel veut y rester quelques jours. Surement le temps que tout se tasse un peu. Mais Grant n’est pas du même avis qu’elle. Ils ne sont qu’au début de cette épidémie et la frontière ne peut ignorer tous ces passages déferlants. Aussi bornée qu’elle soit, Grant lui accorde seulement quelques jours avant de traverser la frontière. Et durant ces quelques jours apprivoisés par un silence indéniable, Grant fouille la maison dans les moins recoins pour rassembler quelques provisions de plus et d’avoir la fortune de tomber sur une arme : un beretta 92FS avec deux chargeurs et quelques munitions, caché dans un ancien four déposé à la cave. Possible que les derniers propriétaires ont du déguerpir très vite de cette maison, en laissant sur place, cette arme qui détient désormais son nouveau tireur.
Pas un jour de plus, le pick-up redémarre et s’aventure sur des routes sinueuses et à hautes altitudes pour arriver en Amérique.

Bellingham, Etat de Washington, Lake Whatcom, de décembre 2015 à mars 2016 : après avoir passé quelques heures sur les routes, le réservoir se vide et le pick-up ralentit sur les bords du « Lake Whatcom ». Si le début de ce périple a été jusque-là sans difficulté, l’avenir de ce dernier ne sera pas des tout reposant. Longeant le bord de cet immense lac, Rachel, Sid et Grant, portant chacun leurs sacs à dos, restent néanmoins sur leurs gardes. Ils n’ont qu’une seule arme portée par l’ancien colonel d’armée et Grant se doit d’être le plus réactif. Alors qu’une nuit s’entame de plus, ils se dirigent vers une maison et font face à un groupe de sept personnes. Principalement que des hommes très peu armés de bâtons, dont une femme qui se montre être la femme du leadeur. Les regards de ces hommes se posent instinctivement sur l’arme tenue par Grant, et ils ne sont pas contre pour avoir un point fort dans leur groupe. Sid et Rachel essayent de convaincre Grant pour les aider à conserver en sécurité cette unique maison. Retour aux anciennetés, Grant se plie à leurs habitudes pour tenter d’espérer de survivre quelques jours avec eux. Une entente est alors conquise et le groupe accueille ces trois survivants dans leur nouveau domicile bordant les rives du Lake Whatcom. Se prêtant au jeu de la survie, ils restent finalement quelques mois avec ce groupe. Les provisions sont naturellement partagées bien que la pêche soit l’activité primordiale du lac. Durant de nombreuses escapades au fil des mois et à l’approche de la ville, Grant découvre véritablement ces infectés. Les autres survivants lui apprennent alors à comment les tuer mais bin vite, ils se rendent compte que ces infectés se déplacent en masse et en dehors des villes. Débat oppressant dans cette maison, certains veulent partir pour au risque de se faire attaquer par une horde alors que d’autres ne daignent pas quitter cette maison dans laquelle ils vivent depuis des mois. Tous les avis sont entendus mais Rachel espère se montrer un peu plus convaincante alors qu’elle menace la femme du leadeur avec un simple couteau de cuisine. Et le groupe se scinde en deux. Les derniers arrivant ne sont plus si bien accueillis et sont obligé de quitter les lieux. Désespéré par le caractère de Rachel, Grant essaye de la raisonner. Echec des aptitudes qu’il peut mettre en place, Rachel – femme de caractère - n’en démord pas. De nouveaux tous les trois, ils quittent sans leur véhicule les rives du lac.

Arpentant les profondeurs de certaines forêts avec toujours l’obligation de s’éloigner du mieux qu’ils pouvaient des villes et de certains villages, ils ont rencontré quelques rôdeurs devant lesquels Grant a initié Rachel et Sid à l’attaque. A coup de bâtons pour fracasser leurs crânes, l’ancien colonel n’a que très rarement utilisé son révolver. Grant sait que le bruit les attire alors aussi discipliné qu’il soit, il refuse d’être le repas d’une horde affamée.

Granite Falls, Etat de Washington, exploitation agricole, d’avril 2016 à aout 2016 : après quelques longs jours de marches, le trio se repère sur Granite Falls grâce à un panneau d’affichage. Isolé de la ville, ils trouvent une exploitation agricole et se replie à l’intérieur d’un hangar où seule une multitude de palettes en bois sont empilées. Encerclés de palettes, ils y passent une première nuit avant d’être réveillé par un jeune homme (Chuck), un peu plus âgé que Sid. Bien vite rejoint par sa mère, le trio se montre alors inoffensif. Assez longuement isolée, la gérante de cette exploitation (Robin) se ravie de découvrir d’autres survivants et leur offre l’hospitalité. Intuitif, c’est Grant qui prend les devants et qui fait rapidement comprendre à Robin et Chuck qu’ils peuvent les aider à récolter les différents fruits de leur production en échange d’un asile. Raison valable et qui lui plait, parce que malgré l’épidémie Robin n’a jamais cessé ses récoltes prudemment pour converser du mieux qu’elle pouvait cette nourriture. Et même si son exploitation agricole à vu passer de nombreux rôdeurs, elle n’a jamais arrêté de défendre ses arbres fruitiers. Chacun ses ambitions après tout. Nouvelle entente qui les mène alors à une collaboration plus qu’appréciée puisque les frigos non fonctionnels réceptionnent une grande réserve de fruits. Et même si le climat ne leur permet pas de conserver au mieux les fruits, ils en mangeant suffisamment à longueur de journée pour réduire leurs provisions. Au fil des mois, ils s’aventurent dans les rangs délimités par tous ces arbres fruitiers, pour les ramasser ou encore les tailler. Dévoués, Rachel, Sid et Grant approfondissent leurs connaissances tout en restant sur le qui-vive de toute menace errante. La cohabitation est affectionnée mais s’altère alors que Rachel se fait mordre au bras par un rôdeur avant que Grant ne l’exécute à coup de pelle pour trancher le tronc cérébral. Robin affolée, ne peut l’autoriser à revenir dans l’enceinte de sa maison. Alors Grant opte pour enfermer Rachel dans l’un de ses frigos vide et reste les premières heures à son chevet. Affligé d’une douleur intérieure, Grant ne peut s’imaginer enterrer sa propre cousine. Il s’en veut, il aurait dû rester à ses côtés mais il n’aurait pas pensé qu’elle se fasse aussi facilement avoir. L’ancien colonel n’a encore jamais vu de ses propres yeux une éventuelle transformation. Et cette dernière met quelques jours avant de lui faire face.  Après avoir ouvert la lourde porte de ce frigo, il découvre Rachel titubant et râlant dans l’obscurité. Tenant son beretta 92FS dans l’une de ses mains, il laisse le rôdeur qu’est devenue Rachel sortir sur le parvis du hangar. Le regard est humide, la gorgée est nouée et ses tripes se resserrent. Sous les yeux de tous, le bras se tend pour pointer le canon de son arme sur cette menace familière. Et c’est le cœur meurtrit qui tire. Un seul coup retentit sous ce hangar, laissant le cadavre de sa cousine se vider de toute une vie. Sid et Grant ne peuvent rester. Ils doivent continuer d’avancer en espérant désormais un jour, retrouver Josh. Alors ils quittent l’exploitation agricole de Robin, au volant d’une camionnette, laissant derrière eux des souvenirs éprouvants et le visage déformé de Rachel…

Snohomish, Etat de Washington, camp de réfugié, d’août 2016 à décembre 2016 : longeant « Pillchuck River » l’un des pneus de la camionnette finit par crever. Tous deux enfermés dans l’habitacle du véhicule, ce sont leurs deux regards écarquillés qui scrutent une horde de quelques centaines de rôdeurs qui ne tarde pas à se dévoiler et à arriver droit sur eux. Gardant son sang-froid, Grant fait faire la promesse à Sid que quoiqu’il arrive, il ne doit pas s’éloigner de lui mais l’horde approche bien plus vite qu’ils ne pensaient. Frôlés de peu par la tête du peloton, la fuite est imminente et se veut intrépide. Courant activement dans les sous-bois, ils alertent deux hommes repérés de loin. Ce ralliant avec Grant et Sid, ils tentent alors de tromper l’horde en tirant quelques coups de feu dans une direction. Bifurquant à l’opposé, ils remarquent que leur tentative est efficace. Consciemment, Grant et Sid sont emmenés dans un camp de réfugiés, occupé par cinq autres personnes. Dont un qui porte – lui aussi – fièrement un uniforme militaire. Leurs devoirs semblables les unis et, Grant et Sid décident de rester quelques temps parmi eux. Le camp de réfugié est dirigé par un soldat dont le passé n’a jamais été évoqué et sa priorité est la défense. A peine débarqué, un poste est alors attribué à Grant pour maintenir la sécurité et aucune négociation n’est possible car s’il refuse, Sid et lui n’auront qu’à vadrouiller davantage en pleine nature. Ce camp leur offre alors une certaine sécurité que l’ancien colonel tente en vain de donner à son unique fils. Ne connaissant ni les comtés, ni les alentours, Grant oblige son fils à rester dans ce camp. Ils ne perdent pas pour autant l’espoir de retrouver Josh, mais ils doivent aussi apprendre à survivre du mieux qu’ils peuvent. Prenant son tour de garde à l’annonce d’une nouvelle nuit, Grant fait la connaissance de Sally : femme d’une quarantaine d’année, ancienne gardienne de prison et qui physiquement induit à Grant un simple désir charnel. Et durant ces quelques mois, Grant et Sally entretiennent une relation purement sexuelle cachée aux yeux de tous et surtout aux yeux de Sid. Mais Sid finit par le découvrir quelques minutes avant que le camp ne soit attaqué par une horde de rôdeurs. Face à cette attaque, Grant finit par retrouver Sid et s’enfuie avec lui dans les champs humides d’un nouvel hiver qui prend place. Laissant Sally au campement, Grant n’a que de la préoccupation pour son fils même si ce dernier lui annonce qui les a vu tous les deux enlacés. Grant s’y attendait et leur relation père-fils en prend un coup. Déjà qu’elle s’effritait depuis toutes ces années, Sid s’enferme dans sa propre solitude et ne tolère aucune parole défensive ou encore justificative de la part de son père. Il ne peut concevoir que son propre père daigne remplacer sa mère. C’est du moins sa propre vision. Et Grant souffrant intérieurement de cette énième fissure, ne peut que le protéger davantage. Alors quoiqu’il en soit, il le garde sous sa protection avec toujours en tête, leur destination finale.

Duvall, Etat de Washington, hôtel, de janvier 2017 à février 2017 : de longues heures de marches, durant lesquelles Grant et Sid se défendent face à un nombre incalculé de rôdeurs pour sécuriser un périmètre ou encore quelques abris. C’est à cette période qu’ils prennent l’habitude de manger à un premier endroit pour dormir dans un second lieu. Ils ne restent jamais bien trop longtemps au même endroit et cette marche incessante commence sérieusement à affaiblir Sid. Ils n’ont plus de provisions et la fatigue les traine difficilement pour gagner la ville de Duvall. Quelques jours maintenant que Grant a du mal à trouver un sommeil digne de ce nom. Bien que depuis le début de cette pandémie, il apprit à dormir les yeux ouverts, il doit rester vigilent pour son fils. L’angoisse le maintien éveillé et l’encourage à avancer. Il n’est pas sur le même front qu’il a connu dans l’armée de terre canadienne, mais c’est tout autre bataille dans laquelle aucun faux pas ne doit être fait. Mais la santé de Sid est mise à rude épreuve. A l’entrée de la ville, Sid tombe dans les bras de son père. Affaiblit, dénutri, il s’évanouie contre lui. Une chance pour eux qu’aucun rôdeur ne se manifeste pour les menacer. Alors que Grant fait ses premiers pas dans cette ville, portant son fils contre lui et à bout de bras, c’est un homme qui vient à leurs secours. Il se présente rapidement à eux en tant que médecin et les accueille dans un hôtel. Toutes les issues de l’hôtel ont été barricadés par ce médecin et rapidement, Grant dépose Sid sur un lit. Prévoyant, le médecin prodigue les premiers soins à Sid. Laissant son fils entre de bonnes mains, Grant s’écroule au sol, l’échine courbée et se réveille le lendemain. L’ouverture de ses yeux se fait intrépide alors qu’il se préoccupe de la santé de Sid. Au chevet de son unique fils, le médecin lui explique que Sid a besoin de repos et de se nourrir. Bien qu’il soit branché à quelques perfusions d’hydratation, Sid reste inconscient pendant quatre jours. Ce médecin leur offre l’opportunité de vivre quelques semaines dans cet hôtel, à ses côtés. Dévoué et armé, Grant en profite pour fouiller de nombreuses habitations, piller quelques pharmacies préalablement bien vidées pour ramener à l’hôtel du matériel nécessaire et le peu de médicament entamé et récupéré par ses soins. Eradiquant tout rôdeur sur son passage, il rentre à chaque fois exténué de ces quelques escapades solitaires. Au lever d’un soleil, Sid se réveille. Hâtivement préoccupé par sa santé, Grant se laisse tomber au bord de son lit pour le serrer contre lui. Une étreinte particulière mais naturelle que Sid accepte. Tous les deux désormais conscient, le médecin leur donne de nombreux conseils et expose ses théories. Mais ces théories ne sont pas prises en compte par Grant et Sid. La réalité est bien différente et Grant se permet de lui donner conseil « sortez de l’hôtel ». Toutefois bienveillant, le médecin se préfère calfeutrer entre ces murs. Après avoir accepté une partie de sa réserve de nourriture, Grant et Sid ne sont qu’à quelques kilomètres de Bellevue et quittent l’hôtel en laissant un médecin rendu fou par une telle solitude.

Redmond, Etat de Washington, de février 2017 à mars 2017 : se rapprochant de plus en plus de Bellevue, Grant et Sid se retrouvent face à un centre commercial. Tous deux munis de couteaux, ils s’engouffrent discrètement à l’intérieur de ce dernier. Ils se doutent bien que les rayons sont dévalisés et certains sont même totalement effondrés. Mais ils errent tout de même à travers les rayons en cherchant perpétuellement des provisions supplémentaires. Un peu bruyant, Sid se retrouve face à une arme pointée sur lui. Une femme le menace et Grant qui lui semble encore inexistant la désarme avant de diriger les deux armes qu’il tient fermement dans chacune de ses mains. Personne ne s’amusera à mettre en danger la vie de son fils et Grant est bien décidé à lui tirer dessus si elle s’en donne encore le droit. Conciliante, elle se ravise et fait résonner son identité au sein de ce centre commercial. Ils font alors la rencontre de Gabrielle et cette dernière leur avoue appartenir à un groupe mais elle ne prendra aucun risque à les accepter, leur faisant croire qu’ils sont bien trop nombreux. Bien que Grant puisse se montrer très persuasif, il n’en démord pas pour autant. Leurs petits échanges ont rameuté une quantité importante de rôdeurs et protégeant Sid et désormais Gabrielle, Grant se tenant à distance, tire sans hésiter. Les balles fusent, les tires resonnent bruyamment dans l’enceinte du centre commercial. Les cadavres s’empilent mais d’autres rôdeurs s'agglutinent autour d'eux.. Regagnant prudemment la sortie, ils se cachent contre des bennes à ordures, et prise par le temps, Gabrielle avoue consciemment qu’elle peut désormais compter sur lui. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle lui fait pleinement confiance. Ils sont bien d'accord tous les deux sur ce point, la confiance ça se gagne. Alors elle les accepte, et les emmène voir le reste de son groupe. Ils sont trois, mensonge qui incite un sourire méfiant de la part de Grant alors qu’il repose son regard sur Gabrielle. Méfiant, l’ancien colonel n’établit aucune promesse, mais il s’engage à rester avec son groupe puisqu’ils doivent eux aussi se rendre à Bellevue.

Bellevue, Etat de Washington, de mars 2017 à septembre 2018 : le groupe de Gabrielle est volatil, bien que Grant respecte leur choix, il les suit en gardant un œil assurément protecteur sur son fils. Mais à peine arrivés sur Bellevue, Grant et Sid doivent rapidement retrouver Josh. Se rendant tous les deux à son ancien logement, ils découvrent Josh, au corps lacéré, dépouillé de ses tripes et pendu à quelques tuyaux de canalisations apparents. Grant a toujours gardé l'espoir d'un jour, retrouver son cousin. Mais la réalité est bien différente.. Une mort de plus. Ignorant si Harris et Blake sont encore en vie - n'ayant jamais eut de nouvelles depuis le début de la pandémie -, Grant et Sid deviennent alors les derniers Gybson encore vivant dans ce monde apocalyptique.
Les mois défilent et le groupe pille plus d’une habitation, toujours à l’affût de provisions qui sont nettement plus importantes depuis que Grant et Sid les a rejoints. Oh non, jamais Grant n’aurait pensé un jour vivre un tel désastre et se retrouver à piller plus précisément des hôtels. Mais la survie s’octroie le droit de l’inciter à faire ceci. Et Sid a l’air de s’en donner à cœur joie. Bien que ce ne soit pas un jeu d’enfant, Grant se range du côté de Gabrielle et consciemment il ne lui fait pas part des responsabilités qu’il détenait dans le passé. Avisant son fils par la même occasion, il organise son propre plan à l’intérieur de sa réflexion. Il sait que Gabrielle est porteuse de solutions alors il attend patiemment le moment le plus propice pour lui avouer certains détails. Aux abords d’un hôtel, leur groupe fait face à celui de Ruth. Une entente est établie entre Ruth et Gabrielle après qu’elle a eu demandé l’avis de Grant. Ne se désignant véritablement pas comme son bras droit, il la soutient dans cette entente pour agrandir leur groupe. Sid rencontre Grace, et Grant est implacablement inquiet pour Diana. Son devoir est de servir, de protéger tout son entourage. Et l'ancien colonel accorde alors une certaine importance à Diana en allant prendre régulièrement de ses nouvelles.

Bellevue, Etat de Washington, de septembre 2018 à mars 2019 : l’arrivée de Dean et de Gin dans leur groupe se veut quelque peu innovatrice pour Grant. Naturellement Dean et Grant se sont tout de suite bien entendu, notamment lors de leurs expéditions en ville pour récupérer du matériel pratique, des outils nécessaires pour leur survie afin d’apporter une meilleure commodité. Grant se veut aidant pour Dean qui est lui-même bienveillant auprès de Gin, enceinte jusqu’à la gorge. Mais Grant était là, quand ils se sont fait attaquer par des rôdeurs. Grant à vu Dean se faire dévorer juste sous ses propres yeux, le visage souillé par la peur errante alors qu’il tentait au mieux de le défendre. Et l’annonce de sa mort auprès de Gin a été plus qu’accablante. Grant avait toujours cette même sensation au fond de lui, celle d’avoir perdu un frère. Et depuis la mort de Dean, l’ancien colonel s’est toujours montré attentionné envers la jeune femme. Pas comme s’il lui était redevable, non, mais Dean lui avait glissé quelques mots la concernant, si jamais il venait un jour à disparaître. Grant ne cherchait pas à le remplacer, non, mais il a toujours tenté de donner une certaine sécurité, une épaule sur laquelle Gin pouvait se reposer si elle en ressentait le besoin. Il a été présent auprès d’elle, alors qu’elle faisait face à la douleur incessante d’un accouchement. Il n’a été qu’une pièce rapportée dans cette survie pour lui offrir un peu plus de confort et de stabilité. Alors que Ian pleurait durant les nuits, Grant se permettait de soulager Gin pour le réconforter à sa place. Gin avait besoin de repos, de tranquillité. Finalement, Grant s’est permit d’utiliser un rôle de père qu’il n’a lui, jamais exploité auprès de Sid. Et voyant son père réagir de la sorte, Sid s’est éloigné un peu plus de lui pour se rapprocher de Grace. Leur relation une nouvelle fois en péril.

Bellevue, Etat de Washington, de mars 2019 à janvier 2020 : ils sont convaincants, tous ceux qui présentent l’espoir d’un monde nouveau et qui apportent une renaissance dans la foi de Dieu. Mais dans un premier temps, la méfiance de Grant se joue étrangement de lui. La balance penche d’un côté puis de l’autre, conflit perpétuel qui l’empêche de fermer les yeux. Il ne connait rien d’eux, mais il aspire à découvrir leurs convictions, à des repas quotidiens pour Sid et à une sécurité certaine pour tous les membres du groupe auquel il fait partie. Et l’aggravation de l’état de santé de Diana ne fait qu’agrandir sa réflexion. Il faut se rendre à l’évidence, ils ont besoin d’un cadre, d’une sureté et d’aides médicales pour que Diana se sente plus apaisée. C’est un tourbillon déferlant de questions qui l’oppresse, et l’angoisse qui en résulte n’arrive pas encore à s’extérioriser. Dans des premiers échanges, entre quatre murs, face à Gabrielle, Grant tente de la convaincre pour rejoindre New Eden. Ils sont impuissants et ne peuvent pas survivre ainsi encore longtemps. Et Grant met en avant le fait qu’ils ont besoin d’une stabilité et d’une protection totale. Mais Gabrielle ne veut rien entendre. Retenu par ce groupe, Grant ne désire pas rejoindre New Eden seul avec son fils, non. Il tient à ce que chacun de ses membres l’accompagne. Grant se donne alors du temps, et aborde intelligemment chaque membre de ce groupe pour y voir ne serait-ce qu’une petite lueur d’espérance. Mais tous sont sceptiques et ne s’attarderont pas plus sur le sujet. Loyal en ses croyances, Grant ne s’avoue pas vaincu. Confiné intérieurement, il croit de plus en plus en la pureté de New Eden mais se montre toutefois un peu réticent car Sid ne suivra que l’avis de Grace, et non pour une fois le sien. Le soldat canadien ne renonce jamais.

Bellevue, Etat de Washington, de janvier 2020 à février 2021 : préoccupé, soucieux, inquiété, Grant se montre de plus en plus impuissant face à l’état de santé de Diana qui s’aggrave durant l’hiver. Leur groupe souffre inévitablement devant son état de santé. Grant ne veut pas subir de nouvelles pertes, ça Gabrielle l’a très bien compris et elle se donne le droit d’y réfléchir un peu plus longuement. Egaré dans ses prières tardives en cette fin de journée, Grant relâche la croix qu’il porte autour de son cou et se met à nettoyer son beretta 92FS. Sid le rejoint, aussi inquiet que son père pour engager une ultime conversation.  « Tu t’inquiètes toujours pour Diana ? » « Qu’est-ce qui te fait dire ça ? » « Parce que tu n’es pas le seul.. et dans ta base tu t’inquiétais aussi pour maman et moi ? » Grant stoppe tout mouvement. « Tous les jours Sid. Ne remet pas en question mon métier. » L’air méprisant gagne le visage de Sid. « Ton métier ? Il a toujours pris une grande place dans notre vie ! Elle est où la place de ta famille, hein ? » Un soupire. Mais Grant reste calme. « Je n’ai jamais cessé de penser à vous Sid. A défaut de ne pas pouvoir vous voir autant je le l’aurais aimé, alors ne t’avances pas sur cette pente, tu glisserais... » Mais Sid s’énerve et méprise davantage son père encore bien trop calme à son goût. « Mais toi tu n’as jamais été à nos côtés ! Et encore moins quand maman a eu son accident. Non, mais tu as été là pour l’enterrer ouais ! » Défunte femme qui n’a jamais eu le droit à un mariage, anciennes obsèques, Grant finit par se redresser. « Je sais...mais aujourd’hui je suis avec toi Sid, et si on rejoint New Eden.. » Emotion imposante qui humidifie les yeux de Sid et l’incite à lui couper la parole. « Alors tu te trouveras une femme et t’en oublieras une fois de plus ton propre fils ! ». Echanges puissants, aucun retour en arrière ne peut être fait. Sid le sait, Grant aussi. Alors Grant se montre un peu plus brutal dans ses propos tout en restant de marbre pour ne pas laisser la colère s’envenimer. « J’peux t’l’assurer Sid, que t’auras ton cul à côté du miens quand on ira à New Eden. Et que ça te plaise ou non, tu chialeras devant tes repas si ça peut t’faire plaisir ! Mais encore vivant dans ce monde, Sid, et t’auras beau râler, tu te plieras à c’que j’ordonne tu entends ?! J’te laisse pas l’choix Sid. Je cours, tu cours ! Maintenant tu dégages ! » Souhait de ne plus l’avoir dans son champ de vision. Père blessé à l’intérieur de ses entrailles. Il sait, que tout ne peut être effacé, pas même grâce à l’annonce de cette pandémie. Perpétuel conflit entre un père et un fils qui ne prennent pas le temps de discuter mais dont les conclusions sont bien trop vite tirées.

Walla Walla, de février 2021 à mai 2021 : discussions incessantes durant lesquelles Grant met en évidence les profonds intérêts du groupe à regagner New Eden. Soldat, père, ancien colonel, protecteur, Grant étale les convictions de cette communauté. La foi de Dieu n’est quant à elle, jamais remise en question. La croyance persiste, et la croyance se partage. L’état de Diana est formel, elle a besoin des ressources de New Eden et Grant a besoin d’eux. Se plier à des règles, Grant l’a toujours fait, depuis son engagement dans l’armée de terre canadienne et même encore sous le grade de colonel. Et c’est sans difficulté, qu’il s’inclinera face au pouvoir de l’Adonaï. Il ne sera jamais le leadeur d’un nouveau monde, non, mais avec du temps il se tiendra à ses côtés. Et ce qui l’importe le plus, c’est bien l’engagement de Sid. Unique fils, Grant ne désire qu’un cadre stable pour lui et l’espérance d’une vie saine. Et New Eden est une chance pour eux, de vivre dans un tel monde malmené. Une chance pour Grant, de retrouver son rôle de père de famille et de l’exploiter désormais convenablement.


Dès sa venue dans ce camp, Grant a surement été le seul du groupe à ressentir une certaine satisfaction. Et avec tout le respect et le courage qu’il le pousse à faire face aux autorités, il s’est inévitablement présenté à eux – vêtu de l’uniforme militaire qu’il n’a jamais quitté – en tant qu’ancien soldat de l’armée canadienne. Ancien, puisqu’il appartient désormais à cette communauté. Soldat, ne voulant pas livrer son dernier grade ce qui pourrait sans doute lui porter préjudice. Et c’est avec une grande ambition et une loyauté des plus formelle, que Grant souhaite avoir sa place dans leurs rangs. Peu de temps après son arrivée, et après avoir démontré durant les entrainements – physique, de tire… - qu’il a tout à fait les aptitudes pour devenir un soldat de New Eden. Il est alors assigné à la surveillance interne de la communauté. Conscient de s’être fait rétrograder, passant d’un colonel en un soldat, Grant fait inlassablement régner l’ordre et la discipline à son niveau. Respectant les règles inculquées, il ne déroge aucunement au cadre donné et se montre exécutif de ces dernières.

Grant est incontestablement celui qui est réveillé bien avant tout le monde. Avant même que la nuit s’achève et que le soleil se lève, il est déjà sur le qui-vive, à courir, à faire fondre le peu de gras qu’il possède dans quelques séances de musculation, à vérifier et nettoyer les armes qui lui sont attribuées, à attendre les premiers ordres pour les appliquer, à parcourir le campement pour contrôler si la tranquillité y règne toujours… mais aussi à se rassurer, que son fils aille bien. Et c’est toujours ce même uniforme dont il est fier de porter, qui le différencie des autres habitants de Walla-Walla. Doté d’une grande adaptabilité, Grant a su rapidement prendre ses marques que ce soit au sein de la communauté, mais également avec les autres soldats. Comme à son habitude, depuis la naissance d’un premier homme sur la Terre, Grant ne cesse de prier là où la croyance le lui permet. Novice à New Eden, il découvre de plus en plus les convictions apparentes de ce fondement. Notamment pour certaines valeurs patriarcales. Pour ce qui est de sa propre vision, la place de la femme est valorisée. Elle doit être omniprésente au sein d’un foyer pour en assurer le bien-être et sa prospérité. Elle est la mère d’un enfant, l’épouse d’un mari et se doit de rester intacte. Aucune souillure n’est tolérée, pas même l’ombre d’une simple tromperie ou d’une pensée erronée. L’homme quant à lui est le père de cette famille, il est puissant et donnera quoiqu’il le dernier ordre. Respecté et respectable, Grant aspire à inculquer ces nombreuses notions à son fils. Bien que leur passé soit été bien différent, l’ancien colonel se veut porteur de telles initiatives. Il n’en est pas moins, qu’il respecte autant les femmes bien que son entourage ne soit agrémenté majoritairement de présences masculines. Militaire, c’est dans la gente masculine qu’il a su se forger et exceller plus naturellement. Mais il en va de soi qu’un militaire, reste un militaire.


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Re: Waiting for the sirens. Grant.

Lun 28 Juin 2021 - 7:39

:smile14: :smile34: Waiting for the sirens. Grant. 1342238320 Waiting for the sirens. Grant. 2832553493


Re bienvenue Waiting for the sirens. Grant. 4081257363
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Re: Waiting for the sirens. Grant.

Lun 28 Juin 2021 - 8:40

Re bienvenue Grant !!! cheers
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Re: Waiting for the sirens. Grant.

Lun 28 Juin 2021 - 9:56

Rebienvenuuuue !
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Re: Waiting for the sirens. Grant.

Lun 28 Juin 2021 - 10:31

Re ! Razz
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Re: Waiting for the sirens. Grant.

Lun 28 Juin 2021 - 10:58

R'bienvenue !! :smile6:
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Re: Waiting for the sirens. Grant.

Lun 28 Juin 2021 - 11:49

Amuse toi bien avec Grant et courage pour ta fiche !
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Re: Waiting for the sirens. Grant.

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