This spot in hell’s where i belong - FEAT. Chris
Mar 29 Juin 2021 - 16:21
Ces bois me sont familiers. Les branches craquent sous mes chaussures, la mousse humide dégage une odeur de moisissure beaucoup plus agréable que celle que portent les créatures. Avec les beaux jours, je me suis permis de prendre deux jours pour y aller, tendant une sourde entre deux arbres en guise de couchage. J’apprécie tout particulièrement la température douce de ces derniers jours. Les nuits à la belle étoile sous un ciel dégagé sont celles que j'apprécie le plus.
Les forêts sont assez denses, la pluie mêlée aux éclaircies ont permis à la végétation de s’épaissir drastiquement. Alors que je tombe sur un sentier que j’ai l’habitude d'emprunter, je tombe sur un arbuste qui a bien décidé de s’installer au milieu de mon passage. D’un coup d’œil, je cherche une issue, mais rien. Tout est bouché, obstrué par des branches et des feuilles vertes et robustes. Je me redresse, roulant des épaules, laissant mes doigts fraîchement remis de leurs fractures se refermer sur le manche de mon arme. Un bruit métallique et agréablement familier, d’un coup de machette ce problème fut éparpillé en paillette sur ce tapis confortable qu’offre l’herbe souple.
Je m’approche, poussant les restes de branche d’un revers de bras. Mes yeux se plissent par réflexe, ayant sûrement peur qu’unes d’entre elles décident de se venger et me saute au visage. Contre toute attente, ce ne sont elles qui m'offrent des représailles. Mais une de ses immondices puante et vicieuse. Mon cœur fait un bon, alors que je m’étonne qu’elle ait eu assez de jugeote pour m’attendre sagement derrière. Elle se rue sur moi, essayant directement de m’attaquer au visage. Je grince des dents, entendant le claquement des siennes de bien trop proches de mes pommettes. Dans un grognement guttural, je repousse mon assaillant.
Alors qu’il fait un mouvement de recul, j’arme mon bras, abattant une coup de machette tranchant au niveau de son arcade. Dans un bruit sourd et creux, assisté d’un grognement caverneux, son corps s’écrase au sol. J’essaie de remettre les évènements en place et de reprendre une respiration régulière. Je jette un œil à mes doigts, serrant ma poigne puis relâchant la pression sur le manche pour détecter toute forme de douleur, rien. Je me suis plutôt bien remis et je suis assez content de ne pas avoir perdu trop de réflexes non plus.
Après quelques heures de marche, j’arrive enfin à ma destination; la cage. J’observe ce lieu que je n’ai pas vu depuis quelques mois maintenant. Entre mes rémissions de différentes blessures et toutes les mésaventures de ces derniers mois, je ne me risquerais pas à aller aussi loin. Puis je n’en avais pas eu l’occasion non plus. Je salue d’un signe de tête les quelques personnes à l'entrée, puis je pousse la porte. Cette odeur de chlore et d’alcool m’avait presque manqué. Alors que je prends quelques secondes, quelques visages se tournent vers moi, certains me sont familiers, d'autres pas. Alors que je rends les sourires et les salutations chaleureuses de certains, je me dirige vers le deuxième étage.
Les hommes chargés de la sécurité m'arrêtent d’un geste sec et mécanique. Je leur indique que j’ai rendez-vous avec Chris. Il me fait un signe de tête et fait un demi tour, tout aussi robotisé. J’attends ici quelques minutes, croisant les bras sur mon torse. Quand il revient il me demande de l’accompagner, ce que je fais sans une pointe d’impatience.
Il me laisse devant une porte, j’y toque timidement avant de l’ouvrir doucement, ayant eu un doute sur la réponse de mon ami. Chris est là, avachis sur son bureau, penché au-dessus d'une table couverte de dessins, de feuille froissée, d’éplucher de crayons et de morceaux de gomme. Il lève la tête, je suis souris alors de toutes mes dents. Je referme soigneusement la porte derrière moi.
« Salut Chris ! Ça me fait plaisir de te voir, ça fait un moment ! Alors que je finis ma phrase, je m’approche de lui, le tirant contre moi pour lui offrir une accolade. T’es bien installé ici dis moi ! Un sourire chaleureux ne quitte pas mon visage. Après des semaines de morosités, retrouvé un copain est vraiment libérateur .»
Les forêts sont assez denses, la pluie mêlée aux éclaircies ont permis à la végétation de s’épaissir drastiquement. Alors que je tombe sur un sentier que j’ai l’habitude d'emprunter, je tombe sur un arbuste qui a bien décidé de s’installer au milieu de mon passage. D’un coup d’œil, je cherche une issue, mais rien. Tout est bouché, obstrué par des branches et des feuilles vertes et robustes. Je me redresse, roulant des épaules, laissant mes doigts fraîchement remis de leurs fractures se refermer sur le manche de mon arme. Un bruit métallique et agréablement familier, d’un coup de machette ce problème fut éparpillé en paillette sur ce tapis confortable qu’offre l’herbe souple.
Je m’approche, poussant les restes de branche d’un revers de bras. Mes yeux se plissent par réflexe, ayant sûrement peur qu’unes d’entre elles décident de se venger et me saute au visage. Contre toute attente, ce ne sont elles qui m'offrent des représailles. Mais une de ses immondices puante et vicieuse. Mon cœur fait un bon, alors que je m’étonne qu’elle ait eu assez de jugeote pour m’attendre sagement derrière. Elle se rue sur moi, essayant directement de m’attaquer au visage. Je grince des dents, entendant le claquement des siennes de bien trop proches de mes pommettes. Dans un grognement guttural, je repousse mon assaillant.
Alors qu’il fait un mouvement de recul, j’arme mon bras, abattant une coup de machette tranchant au niveau de son arcade. Dans un bruit sourd et creux, assisté d’un grognement caverneux, son corps s’écrase au sol. J’essaie de remettre les évènements en place et de reprendre une respiration régulière. Je jette un œil à mes doigts, serrant ma poigne puis relâchant la pression sur le manche pour détecter toute forme de douleur, rien. Je me suis plutôt bien remis et je suis assez content de ne pas avoir perdu trop de réflexes non plus.
Après quelques heures de marche, j’arrive enfin à ma destination; la cage. J’observe ce lieu que je n’ai pas vu depuis quelques mois maintenant. Entre mes rémissions de différentes blessures et toutes les mésaventures de ces derniers mois, je ne me risquerais pas à aller aussi loin. Puis je n’en avais pas eu l’occasion non plus. Je salue d’un signe de tête les quelques personnes à l'entrée, puis je pousse la porte. Cette odeur de chlore et d’alcool m’avait presque manqué. Alors que je prends quelques secondes, quelques visages se tournent vers moi, certains me sont familiers, d'autres pas. Alors que je rends les sourires et les salutations chaleureuses de certains, je me dirige vers le deuxième étage.
Les hommes chargés de la sécurité m'arrêtent d’un geste sec et mécanique. Je leur indique que j’ai rendez-vous avec Chris. Il me fait un signe de tête et fait un demi tour, tout aussi robotisé. J’attends ici quelques minutes, croisant les bras sur mon torse. Quand il revient il me demande de l’accompagner, ce que je fais sans une pointe d’impatience.
Il me laisse devant une porte, j’y toque timidement avant de l’ouvrir doucement, ayant eu un doute sur la réponse de mon ami. Chris est là, avachis sur son bureau, penché au-dessus d'une table couverte de dessins, de feuille froissée, d’éplucher de crayons et de morceaux de gomme. Il lève la tête, je suis souris alors de toutes mes dents. Je referme soigneusement la porte derrière moi.
« Salut Chris ! Ça me fait plaisir de te voir, ça fait un moment ! Alors que je finis ma phrase, je m’approche de lui, le tirant contre moi pour lui offrir une accolade. T’es bien installé ici dis moi ! Un sourire chaleureux ne quitte pas mon visage. Après des semaines de morosités, retrouvé un copain est vraiment libérateur .»
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Re: This spot in hell’s where i belong - FEAT. Chris
Jeu 12 Aoû 2021 - 18:57
La journée avait commencé sur les chapeaux de roues. Des rôdeurs avaient été repérés un peu trop près de la Cage, et j'avais été missionné avec quelques Bastards par Bill pour aller leur régler leur compte.
La soirée de la veille avait été longue, et le matin-même, le réveil avait été particulièrement difficile. J'avais émergé aux appels répétés de notre cheffe de sécurité pour la fameuse mission de nettoyage, me trainant hors de ma chambre dans laquelle Aamir dormait encore comme un bienheureux, pas dérangé par le brouhaha.
Quelques minutes plus tard, j'étais dans les rues avec d'autres membres de la faction, arpentant le quartier de la Cage à la recherche des morts qui avaient réussi à force de persévérance décérébrée, à passer les barricades du coin. Ils n'étaient pas vraiment nombreux, mais le danger était toujours réel avec eux.. Il nous fallut près de deux heures pour les retrouver dans les méandres de la ville, et pour nous débarrasser d'eux.
Nous nous battions régulièrement ensemble, et au fil du temps, il était né une certaine cohésion entre nous pour ce genre de mission. Les coups s'abattaient sur les créatures avec férocité et précision, dans une danse macabre devenue presque habituelle pour tout survivant de l'invasion. Quand le travail fut fait, on regroupa les cadavres pour les brûler sur un terrain vague, et chacun reprit ses activités journalières.
Pour ma part, je me rendis à la Cage, non pas pour y assurer la sécurité pour une fois, mais pour rejoindre le salon de tatouage, mon refuge personnel. J'avais quelques heures devant moi avant qu'on vienne me tirer de là, et comme très souvent, je comptais les mettre à profit pour dessiner, et me plonger dans cette bulle de solitude que j'affectionnais tant. Ça faisait quelques temps que je m'étais aperçu, que plus je dessinais de rôdeurs, moins ils venaient m'emmerder dans mes rêves -ou cauchemars-. Je crois qu'on appelle ça la catharsis, ou quelque chose comme ça. Ça m'avait d'ailleur interrogé pas mal sur le "comment" les survivants vivaient avec ça. Avec ces horreurs quotidiennes. Est-ce que j'étais le seul que ça atteignait, ne serait-ce qu'un peu ? Non, évidemment que non. Mais je me demandais, comment tout ce petit monde exorcisait ses démons et se débarrassait de ses cauchemars.
Quoi qu'il en soit, j'étais donc plongé dans ma feuille de dessin quand Samson m'interrompit, m'arrachant à un cadavre décharné et passablement hostile. Je me frottai le visage pour émerger un peu, et lui sourit brièvement avant de hocher. Mon rendez-vous était là, déjà.. Je n'avais pas vu l'heure passer. Je me repenchai sur mon bureau le temps que mon invité-client-ami se pointe, corrigeant un trait ou un autre, jusqu'à ce qu'il toque doucement à la porte. Entre !
Je me redressai pour me lever alors qu'il s'exécutait, un sourire lui barrant le visage, assez communicatif pour que je le lui rende aussitôt, marquant une seconde de surprise quand il m'attira pour une étreinte. J'étais pas habitué à ce genre d'effusion, mais je la lui rendis de bon cœur, avant de lui donner une tape amicale sur l'épaule.
- ça fait plaisir de t'voir ! ça fait pas loin d'une éternité qu'on s'est pas croisé...
D'un geste de la main je lui désignai la pièce, acquiesçant à sa remarque. Comme un roi en son royaume ! C'est le lieu le plus huppé de la ville. Je lâchai un rire, pas sérieux pour deux sous. Ceci étant, j'étais très fier de cette pièce que je m'étais appropriée, j'avoue.
- Quoi de neuf depuis le temps ? Comment ça se passe chez les planteurs de patates ?
Je lui fis signe de s'asseoir, sur le seul siège réellement disponible : le fauteuil de tatouage. Et rapprochant un tabouret à roulettes, je m'assis vers lui après lui avoir servi un verre d'eau. Et le plus important.. tatouage ?
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Re: This spot in hell’s where i belong - FEAT. Chris
Mar 31 Aoû 2021 - 17:58
A son habitude, Chris se raidit comme un bout de bois quand je m’approche de lui pour lui offrir un contact, aussi bref soit il. A bien y réfléchir, c’est vrai que lui et moi sommes deux opposés polaires. Et malgré cette différence, ça ne nous a jamais empêcher de passer de très bon moment ensemble. Il me partage son enthousiasme et ajoute que ça fait pas loin d’une éternité que nous ne nous sommes pas vu et c’est loin d’être biaisé. De l’eau est passée sous les ponts et les emmerdes ont bouffées des mois interminables et gris. Mais j’espère vider cette morosité de mon esprit en bonne compagnie aujourd’hui. Je ne suis pas en mission officielle, je suis là pour passer un bon moment.
Sa bonne humeur m'enveloppe, le sourire sur mon visage me fait presque mal. Nous admirons ensemble cette pièce où règne une ambiance à laquelle je semble déjà m’attacher. Le tatoueur ajoute même avec humour que c’est sûrement un des lieux les plus en vogue de la ville. Nous rions, je peux lire dans ses yeux que malgré la plaisanterie il est fier de cet endroit et de ce qu’il en a fait. Et c’est tout a son mérite. Alors que je ton redescends il demande des nouvelles du camps, nous sans une petit pique en rapport à notre manière de vivre. Je ricane à sa plaisanterie en me grattant le derrière de la tête. Il s’est passé tellement de choses en si peu de temps, et je ne suis même pas certain de pouvoir lui en parler franchement. Je m’éclaircis la gorge, cherchant quelques mots.
“Hof tu sais.. Les emmerdes habituelles je dirais ? On est jamais tranquille, vous devez bien connaître aussi ! Mon sourire se fait légèrement plus triste alors que je jette un coup d'œil rapide à mes ongles arrachés qui repoussent difficilement. Je secoue légèrement la tête essayant de chasser toutes ces pensées de mon esprit, j’étais aussi venu ici pour me changer les idées alors autant ne plus y penser. Et vous ? C’est tranquille ici en ce moment ?”
Il m’invite alors à m'asseoir plus loin, sur la table de tatouage. Alors que je me laisse tomber doucement, des tas de souvenirs me reviennent. Ce genre de moment et de mobilier me teinte de nostalgie. Chris, lui, glisse à travers la salle sur son tabouret a roulette, il me tend un verre d’eau que je saisis avec enthousiasme, le remerciant d’un hochement de tête. Je bois une gorgée timide alors qu’il me demande de parler du projet pour lequel je suis venu le voir. Je pose rapidement mon verre en commençant à faire une grimace navrée.
“Alors je te préviens c’est pas joli. Je commence à enlever ma rangers. Il y a à peu près un an et demi, il y a eu un incendie au camp et je me suis retrouvé coincé dans un bâtiment qui était en train de brûler. Quand j’ai voulu sortir, je me suis coincé la jambe dans un tas de débris en flammes. Du coup… j’attrape mon jeans que je remonte en ourlet jusqu'à dessus du genoux, laissant découvrir de larges cicatrices de brûlure. A certains endroits, un ancien tatouage déformé se laisse distinguer. Brûlé au second et troisième degrés, autant dire que mon ancienne pièce fait bien la gueule. Je sais qu’il faudra sûrement quelque chose d’assez sombre et ça me va parfaitement. Et pour emmerder le sort j’aurais aimé que tu me fasses des flammes ! Je ricane. Aprés si c’est une idée de merde hésites pas a me le dire !”
Sa bonne humeur m'enveloppe, le sourire sur mon visage me fait presque mal. Nous admirons ensemble cette pièce où règne une ambiance à laquelle je semble déjà m’attacher. Le tatoueur ajoute même avec humour que c’est sûrement un des lieux les plus en vogue de la ville. Nous rions, je peux lire dans ses yeux que malgré la plaisanterie il est fier de cet endroit et de ce qu’il en a fait. Et c’est tout a son mérite. Alors que je ton redescends il demande des nouvelles du camps, nous sans une petit pique en rapport à notre manière de vivre. Je ricane à sa plaisanterie en me grattant le derrière de la tête. Il s’est passé tellement de choses en si peu de temps, et je ne suis même pas certain de pouvoir lui en parler franchement. Je m’éclaircis la gorge, cherchant quelques mots.
“Hof tu sais.. Les emmerdes habituelles je dirais ? On est jamais tranquille, vous devez bien connaître aussi ! Mon sourire se fait légèrement plus triste alors que je jette un coup d'œil rapide à mes ongles arrachés qui repoussent difficilement. Je secoue légèrement la tête essayant de chasser toutes ces pensées de mon esprit, j’étais aussi venu ici pour me changer les idées alors autant ne plus y penser. Et vous ? C’est tranquille ici en ce moment ?”
Il m’invite alors à m'asseoir plus loin, sur la table de tatouage. Alors que je me laisse tomber doucement, des tas de souvenirs me reviennent. Ce genre de moment et de mobilier me teinte de nostalgie. Chris, lui, glisse à travers la salle sur son tabouret a roulette, il me tend un verre d’eau que je saisis avec enthousiasme, le remerciant d’un hochement de tête. Je bois une gorgée timide alors qu’il me demande de parler du projet pour lequel je suis venu le voir. Je pose rapidement mon verre en commençant à faire une grimace navrée.
“Alors je te préviens c’est pas joli. Je commence à enlever ma rangers. Il y a à peu près un an et demi, il y a eu un incendie au camp et je me suis retrouvé coincé dans un bâtiment qui était en train de brûler. Quand j’ai voulu sortir, je me suis coincé la jambe dans un tas de débris en flammes. Du coup… j’attrape mon jeans que je remonte en ourlet jusqu'à dessus du genoux, laissant découvrir de larges cicatrices de brûlure. A certains endroits, un ancien tatouage déformé se laisse distinguer. Brûlé au second et troisième degrés, autant dire que mon ancienne pièce fait bien la gueule. Je sais qu’il faudra sûrement quelque chose d’assez sombre et ça me va parfaitement. Et pour emmerder le sort j’aurais aimé que tu me fasses des flammes ! Je ricane. Aprés si c’est une idée de merde hésites pas a me le dire !”
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Re: This spot in hell’s where i belong - FEAT. Chris
Mar 16 Nov 2021 - 17:41
Corray avait l'air crevé, et pas spécialement en bonne santé. Ou du moins, pas au mieux de sa forme. Comme quoi, même un mec baraqué comme lui devait morfler de temps en temps. Bon, pas que je sois non plus une brindille, hein. Mais clairement lui et moi faisions pas le même gabarit.
- Ah les emmerdes, ça j'connais ouais. Jamais tranquilles ici non plus. Par hasard, vous avez eu des attaques de genre de.. super-rôdeurs ? Du style à courir, ouvrir les portes, voire tenir une arme ? Et avec mon habituel tact j'ajoutai : D'ailleurs t'as une sale tronche, si j'peux me permettre. C'est une habitude chez toi de te faire casser la gueule, nan ?
J'esquissai un sourire moqueur avant de hausser les épaules. Mettons qu'on a eu quelques heures sombres, mais pour le moment c'est plutôt calme. Si j'avais su ce qui allait nous tomber dessus quelques mois plus tard, j'aurais parlé de calme avant la tempête. Et une sacrée tempête.
Je m'installai sur mon tabouret pour m'approcher de lui, levant un sourcil à ses premières explications. Rapidement je grimaçai en l'écoutant, avant de venir me pencher pour regarder l'ampleur des dégâts. C'était pas beau à voir, et son ancien tatouage en était devenu méconnaissable.
- Putain mec, t'as dû douiller. 'Scuse-moi de le dire comme ça mais c'est vraiment moche.
Je me redressai pour attraper moi aussi un verre d'eau, le cerveau turbinant déjà à plein régime et les yeux fixés sur la jambe de l'ancienne rock-star. Je dodelinai du chef longuement en silence, avant d'aller récupérer mon carnet à dessin et un crayon. Je passai la page du rôdeur dégoulinant pour en trouver une vierge, et relevai finalement les vairons dans les yeux de Corray.
- Je pense pas avoir grand chose à t'apprendre sur les tatouages vu la quantité que t'en as. Donc, tu sais déjà certainement que, oui pour recouvrir tout ça va falloir une pièce assez sombre d'une part, assez conséquente, et surtout, faut que tu saches que j'ai pas de machine électrique. Donc tu vas bien, bien douiller, et on va en avoir pour un bon moment.
Replongeant sur ma feuille de papier, je dessinai quelques esquisses de flammes, de différents styles, relevant régulièrement les yeux sur mon invité. Pourquoi t'as mis aussi longtemps avant de venir le faire recouvrir ? Ou même pour revenir tout court. Avoue que j'te manquais, pourtant... Je lui offris un sourire moqueur, pour finalement tourner mon carnet vers lui. J'ai fait plusieurs styles de flammes, l'un d'eux te plait ou je te fais d'autres propositions ?
- Ah les emmerdes, ça j'connais ouais. Jamais tranquilles ici non plus. Par hasard, vous avez eu des attaques de genre de.. super-rôdeurs ? Du style à courir, ouvrir les portes, voire tenir une arme ? Et avec mon habituel tact j'ajoutai : D'ailleurs t'as une sale tronche, si j'peux me permettre. C'est une habitude chez toi de te faire casser la gueule, nan ?
J'esquissai un sourire moqueur avant de hausser les épaules. Mettons qu'on a eu quelques heures sombres, mais pour le moment c'est plutôt calme. Si j'avais su ce qui allait nous tomber dessus quelques mois plus tard, j'aurais parlé de calme avant la tempête. Et une sacrée tempête.
Je m'installai sur mon tabouret pour m'approcher de lui, levant un sourcil à ses premières explications. Rapidement je grimaçai en l'écoutant, avant de venir me pencher pour regarder l'ampleur des dégâts. C'était pas beau à voir, et son ancien tatouage en était devenu méconnaissable.
- Putain mec, t'as dû douiller. 'Scuse-moi de le dire comme ça mais c'est vraiment moche.
Je me redressai pour attraper moi aussi un verre d'eau, le cerveau turbinant déjà à plein régime et les yeux fixés sur la jambe de l'ancienne rock-star. Je dodelinai du chef longuement en silence, avant d'aller récupérer mon carnet à dessin et un crayon. Je passai la page du rôdeur dégoulinant pour en trouver une vierge, et relevai finalement les vairons dans les yeux de Corray.
- Je pense pas avoir grand chose à t'apprendre sur les tatouages vu la quantité que t'en as. Donc, tu sais déjà certainement que, oui pour recouvrir tout ça va falloir une pièce assez sombre d'une part, assez conséquente, et surtout, faut que tu saches que j'ai pas de machine électrique. Donc tu vas bien, bien douiller, et on va en avoir pour un bon moment.
Replongeant sur ma feuille de papier, je dessinai quelques esquisses de flammes, de différents styles, relevant régulièrement les yeux sur mon invité. Pourquoi t'as mis aussi longtemps avant de venir le faire recouvrir ? Ou même pour revenir tout court. Avoue que j'te manquais, pourtant... Je lui offris un sourire moqueur, pour finalement tourner mon carnet vers lui. J'ai fait plusieurs styles de flammes, l'un d'eux te plait ou je te fais d'autres propositions ?
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Re: This spot in hell’s where i belong - FEAT. Chris
Lun 10 Jan 2022 - 2:09
J’arrive a voir à travers les yeux de l’homme qui se tient en face de moi que ma fatigue physique et psychologique ne se taisent pas malgrés mes tentatives de les étouffer. Alors qu’il me parle de ce nouveau type de créature qui est apparu récemment j’arrive même à lire un légère inquiétude dans ses iris vairons. Toujours avec son air détaché et son rentre dedans notable il me dit fait comprendre que j’ai vécu de meilleures journées. Un rire presque nerveux m’échappe alors que je cherche mes mots sur le plancher. Je finis par lever les yeux vers lui, échangeant un regard complice.
“Apparement. Je soupire en souriant. Je m'en passerais bien, mais bon, tu me connais. Toujours fourré là où il ne faut pas ! Et ouais on a croisé quelques unes de ces merdes. Plus ça avance et plus j’ai l’impression que cette planète veut se débarrasser de nous.”
J’ai l’impression que cette poisse me suit constamment et que j’arrive toujours à m'en sortir de justesse. C’est pour ça que pendant des années je suis resté caché, fuyant chaques conflits, chaques zones fréquentées. Mais au final je ne suis vraiment pas certain de regretter cette période. J'avais certes moins de cicatrices, mais j’avais aussi moins l’impression de vivre. Alors que je le prépare à la vision du stigmate que le feu a laissé sur la quasi-totalité de mon mollet, je vois son visage se déformé d’avance. Alors que ses sourcils se froncent et qu’il s’approche, il me confie avec son tact habituel que ce n’est vraiment pas beau. Je ricane une nouvelle fois nerveusement.
“Je sais bien Chris, je vois cette horreur tous les jours tu sais !”
Je lui offre un sourire alors qu’il prend du recul. Je vois dans ses yeux devenus vague qu’il est en train de retourner toute la bibliothèque d’idée que j’imagine déjà chaotique. Il tourne les talons après quelques instants silencieux respectés. Il attrape un carnet du bout des doigts. Je détaille chacun de ses gestes, curieux de tous ses mouvements. Il m'explique longuement comment ça va se passer, même si je n’en suis pas à mon premier tatouage, il y a bien des années que le dernier a été effectué. Dans un autre temps et dans des conditions bien différentes de celles ci. Alors qu’il est penché sur son bureau le nez dans son carnet, je m’approche de lui. Je prends appuie doucement sur le coin de son bureau les bras croisés sur le torse. A sa dernière phrase, je me penche légèrement vers lui.
“ Comme tu le sais déjà, la douleur c’est mon truc apparemment. Je prends un air faussement enjôleur, ricanant à ma propre bêtise.”
Alors que seulement ses rapides et légers coups de crayon qui grattent sa feuille anime la pièce, sa voix résonne à nouveau. Il me demande pourquoi je ne suis pas venu le faire recouvrir avant et je comprends qu’il me demande aussi pourquoi je ne suis pas venu le voir durant tout ce temps. Même s' il cache ça sous une plaisanterie, son attention me touche. C’est quelqu’un que j'apprécie beaucoup et malgré le fait qu’on ne se voit pas souvent, je ressens pour lui une complicité assez unique. Je prends une moue de surprise théâtrale.
“ Avoue je t’ai manqué ! Je ris, toujours les bras croisés sur le torse. Plus sérieusement, j’aurais voulu venir te voir depuis longtemps mon pote mais pour être franc, ça a été vraiment la merde ces derniers temps.. Mais dès que j’ai pu, j’ai pris le temps de venir te faire un coucou ! Je lui offre un grand sourire.
Il me tend son carnet pour que je puisse choisir dans quel style je voudrais ces flammes. Je détaille chacun de ces croquis avec attention, prenant mon menton entre mes doigts.
“ j’aime vraiment beaucoup ton style de manière générale. Alors tu sais quoi, fais toi plaisir ! Je te fais entièrement confiance !”
“Apparement. Je soupire en souriant. Je m'en passerais bien, mais bon, tu me connais. Toujours fourré là où il ne faut pas ! Et ouais on a croisé quelques unes de ces merdes. Plus ça avance et plus j’ai l’impression que cette planète veut se débarrasser de nous.”
J’ai l’impression que cette poisse me suit constamment et que j’arrive toujours à m'en sortir de justesse. C’est pour ça que pendant des années je suis resté caché, fuyant chaques conflits, chaques zones fréquentées. Mais au final je ne suis vraiment pas certain de regretter cette période. J'avais certes moins de cicatrices, mais j’avais aussi moins l’impression de vivre. Alors que je le prépare à la vision du stigmate que le feu a laissé sur la quasi-totalité de mon mollet, je vois son visage se déformé d’avance. Alors que ses sourcils se froncent et qu’il s’approche, il me confie avec son tact habituel que ce n’est vraiment pas beau. Je ricane une nouvelle fois nerveusement.
“Je sais bien Chris, je vois cette horreur tous les jours tu sais !”
Je lui offre un sourire alors qu’il prend du recul. Je vois dans ses yeux devenus vague qu’il est en train de retourner toute la bibliothèque d’idée que j’imagine déjà chaotique. Il tourne les talons après quelques instants silencieux respectés. Il attrape un carnet du bout des doigts. Je détaille chacun de ses gestes, curieux de tous ses mouvements. Il m'explique longuement comment ça va se passer, même si je n’en suis pas à mon premier tatouage, il y a bien des années que le dernier a été effectué. Dans un autre temps et dans des conditions bien différentes de celles ci. Alors qu’il est penché sur son bureau le nez dans son carnet, je m’approche de lui. Je prends appuie doucement sur le coin de son bureau les bras croisés sur le torse. A sa dernière phrase, je me penche légèrement vers lui.
“ Comme tu le sais déjà, la douleur c’est mon truc apparemment. Je prends un air faussement enjôleur, ricanant à ma propre bêtise.”
Alors que seulement ses rapides et légers coups de crayon qui grattent sa feuille anime la pièce, sa voix résonne à nouveau. Il me demande pourquoi je ne suis pas venu le faire recouvrir avant et je comprends qu’il me demande aussi pourquoi je ne suis pas venu le voir durant tout ce temps. Même s' il cache ça sous une plaisanterie, son attention me touche. C’est quelqu’un que j'apprécie beaucoup et malgré le fait qu’on ne se voit pas souvent, je ressens pour lui une complicité assez unique. Je prends une moue de surprise théâtrale.
“ Avoue je t’ai manqué ! Je ris, toujours les bras croisés sur le torse. Plus sérieusement, j’aurais voulu venir te voir depuis longtemps mon pote mais pour être franc, ça a été vraiment la merde ces derniers temps.. Mais dès que j’ai pu, j’ai pris le temps de venir te faire un coucou ! Je lui offre un grand sourire.
Il me tend son carnet pour que je puisse choisir dans quel style je voudrais ces flammes. Je détaille chacun de ces croquis avec attention, prenant mon menton entre mes doigts.
“ j’aime vraiment beaucoup ton style de manière générale. Alors tu sais quoi, fais toi plaisir ! Je te fais entièrement confiance !”
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Re: This spot in hell’s where i belong - FEAT. Chris
Mar 25 Jan 2022 - 22:07
Je n'avais pas beaucoup d'amis. Bien sur il y avait les réguliers de la Cage, quelques connaissances avec lesquelles j'avais d'avantage d'affinités, mais en-dehors de la Famille des Bastards, je n'avais finalement quasiment pas d'accroches réelles. En somme, Corray était un de mes rares amis, quand bien même nos rencontres étaient-elles rares.
- Toujours un aimant à emmerdes, somme toute. Je répondis d'une œillade amusée avant de reprendre, la mine bien plus sérieuse. Les "super-rôdeurs" nous ont rendu une visite, à notre QG. Ils ont fait de sacrés dégâts, même si on a eu la chance de s'en sortir tous indemnes. Enfin, t'as pas tort sur le fond : Les humains ne sont visiblement plus les bienvenus sur cette planète.
Finalement je me penchai sur la jambe du chanteur, sans retenir une légère grimace. Non pas de dégoût, bien entendu, mais de compassion : cette blessure devait être particulièrement douloureuse, ou avait dû l'être.
Je l'examinai tranquillement, venant tirailler sur sa peau du bout des doigts pour en sentir la texture, l'élasticité. Ça n'allait définitivement pas être une partie de plaisir pour lui, ni pour moi au final, je n'avais pas tant l'habitude de tatouer une peau cicatrisée. Je soufflai un rire finalement, relevant un regard d'excuse vers lui.
- Désolé.. "Tact" est mon second prénom, tu savais pas ? J'ai une vieille brûlure sur la cuisse. Mauvaise rencontre d'avant l'invasion. M'enfin tu joues pas dans la même catégorie toi ! Quelques minutes de silence tombèrent après que j'ai empoigné carnet et crayon, penché au-dessus de mon bureau. Je ricanai doucement à ses mots en jouant des sourcils, quittant ma feuille des yeux quelques instants. T'as raison, la douleur ça pimente un peu les choses. Revenant à mes griffonnages, je hochai légèrement sans me départir de mon sourire.
- Evidemment tu m'as manqué ! Faut bien avouer que se faire des potes.. j'veux dire de vrais potes, pas des types qui te planteront un couteau dans le dos à la première occasion, c'est devenu rare de nos jours. Enfin j'vais pas en rajouter, on va croire que je suis sentimental.
Je lui donnai un petit coup de coude ce disant, avant de tourner mon carnet vers lui. J'observai ses réactions du coin de l'oeil, plissant le regard à sa réponse. Merci mec, tu m'aides vachement là. Je gonflai les joues en surjouant totalement mon ennui, tapotant des doigts sur les flammes dessinées. Si tu me laisses carte blanche, ce sera style japonais. Mon genre de prédilection. J'ajoutai quelques volutes sur l'esquisse d'origine, la noircissant d'avantage du bout de la mine, en marmonnant tout seul. ... Quelque chose comme ça...
Je me redressai pour me faire craquer les épaules, et lui désignai le fauteuil, commençant à rassembler mon matériel. Si ça t'va comme ça, on est parti mon pote ! Prends place sur ton trône et montre-moi tes jolies jambes.
- Toujours un aimant à emmerdes, somme toute. Je répondis d'une œillade amusée avant de reprendre, la mine bien plus sérieuse. Les "super-rôdeurs" nous ont rendu une visite, à notre QG. Ils ont fait de sacrés dégâts, même si on a eu la chance de s'en sortir tous indemnes. Enfin, t'as pas tort sur le fond : Les humains ne sont visiblement plus les bienvenus sur cette planète.
Finalement je me penchai sur la jambe du chanteur, sans retenir une légère grimace. Non pas de dégoût, bien entendu, mais de compassion : cette blessure devait être particulièrement douloureuse, ou avait dû l'être.
Je l'examinai tranquillement, venant tirailler sur sa peau du bout des doigts pour en sentir la texture, l'élasticité. Ça n'allait définitivement pas être une partie de plaisir pour lui, ni pour moi au final, je n'avais pas tant l'habitude de tatouer une peau cicatrisée. Je soufflai un rire finalement, relevant un regard d'excuse vers lui.
- Désolé.. "Tact" est mon second prénom, tu savais pas ? J'ai une vieille brûlure sur la cuisse. Mauvaise rencontre d'avant l'invasion. M'enfin tu joues pas dans la même catégorie toi ! Quelques minutes de silence tombèrent après que j'ai empoigné carnet et crayon, penché au-dessus de mon bureau. Je ricanai doucement à ses mots en jouant des sourcils, quittant ma feuille des yeux quelques instants. T'as raison, la douleur ça pimente un peu les choses. Revenant à mes griffonnages, je hochai légèrement sans me départir de mon sourire.
- Evidemment tu m'as manqué ! Faut bien avouer que se faire des potes.. j'veux dire de vrais potes, pas des types qui te planteront un couteau dans le dos à la première occasion, c'est devenu rare de nos jours. Enfin j'vais pas en rajouter, on va croire que je suis sentimental.
Je lui donnai un petit coup de coude ce disant, avant de tourner mon carnet vers lui. J'observai ses réactions du coin de l'oeil, plissant le regard à sa réponse. Merci mec, tu m'aides vachement là. Je gonflai les joues en surjouant totalement mon ennui, tapotant des doigts sur les flammes dessinées. Si tu me laisses carte blanche, ce sera style japonais. Mon genre de prédilection. J'ajoutai quelques volutes sur l'esquisse d'origine, la noircissant d'avantage du bout de la mine, en marmonnant tout seul. ... Quelque chose comme ça...
Je me redressai pour me faire craquer les épaules, et lui désignai le fauteuil, commençant à rassembler mon matériel. Si ça t'va comme ça, on est parti mon pote ! Prends place sur ton trône et montre-moi tes jolies jambes.
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