1. Amatrice de skateboard, elle traînait souvent dans des skate-parks lorsqu’elle était au lycée. Elle n’était pas spécialement technique, mais elle aimait la sensation de fendre les airs sur sa planche. 2. Sans être une experte en la matière, Ryan appréciait les comics. C’était d’ailleurs l’un de ses points communs avec Milow, avec le parkour et une tendance à l'insubordination assez marquée. A la différence près que son personnage favori n’était pas un héros… quel dommage qu’il n’y ait jamais eu de film sur Harley Quinn ! 3. Si elle n’avait pas commencé des études en arts, elle aurait probablement opté pour une approche plus psychologique de la vie. A force de passer sa jeunesse en marge des groupes, à les observer se former, s’autodétruire et se faire perpétuellement la guerre, Ryan en a conçu un certain goût pour ce qu'on peut appeler le mentalisme – et talent. C’est incroyable ce que l’on peut apprendre de quelqu’un en le laissant parler tout son saoul. 4. Quand ils n’étaient pas en train de se disputer, Milow et elle se donnaient des petits noms. Rondoudou et Ronflex. Evidemment, il détestait ça, mais c’était plus fort qu’elle. Il a toujours eu des joues très rondes, alors difficile de ne pas le comparer à ce Pokémon ; il affirme qu’elle ronfle, mais elle soupçonne qu’il mente et donc qu’il utilise simplement le gros ronfleur pour l’agacer. 5. Déjà avant la fin du monde, l’artiste avait du mal à s’intégrer en société. Une trop grande gueule et une vilaine manie à rétorquer aux gens d’aller se faire foutre, quand ce n’était pas simplement des doigts d’honneur pour toute réponse. La majorité des gens semblait trop faux pour Ryan, tout était filtré, répété, amplifié, déformé même. Elle chérissait l’honnêteté et la franchise, tant pis si la vérité était brute, la cultivant parmi ses rares amis. L’important n’était pas la quantité, mais bien la qualité. Elle se demande parfois ce qu’il est advenu d’eux, ou si elle parviendra à renouer ce genre de relation aujourd’hui. 6. Facilement intéressée par la musique, sous toutes ses formes, c’est sûrement l’un des seuls sujets de discussion (avec le dessin et trouver de nouvelles manières de survivre) qu’elle pourrait avoir envie d’avoir à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. 7. Membre de The Haven depuis Août 2019 (presque deux ans), on la connaît pour ses œillades noires, son tempérament impulsif, son je-m’en-foutisme au bord de l’insensibilité, mais aussi pour sa loyauté aveugle envers Milow, ses quelques éclats de rire sincères et les quelques services qu’elle rend parfois quand elle pense que personne ne la regarde. Sa méfiance n’est pas une façade, elle craint finalement davantage les vivants que les morts. Et si elle est beaucoup accessible aujourd’hui qu’à son arrivée, c’est parce que malgré elle, Ryan reste humaine. Et qu’elle possède ses limites, ses espoirs. A quoi ça sert d’être en vie si on ne fait que survivre ? 8. Elle a donc, au premier abord, une réputation de solitaire peu aimable, mais pas méchante pour autant. Elle a refusé de prendre part à l’attaque sur George, estimant qu’ils auraient mieux fait de se soucier de leurs problèmes plutôt que de vouloir aller jouer les héros. Parce que ça n’existe plus, ça, tous les héros sont maintenant des morts affamés qui les pourchassent. 9. Mais elle était absolument contre le putsch de Marlon. Si elle le pouvait, elle lui aurait envoyé un coup de genou dans le service trois pièces, à l’époque. En entendant tous les murmures, elle s’était cependant doutée que la situation allait dégénérer… elle n’aurait pas pensé qu’il irait jusqu’à enfermer les membres du conseil et prétendre qu’ils étaient morts pour ça. Honnêtement, elle pense que s’il avait simplement convoqué une réunion de tout le monde, il aurait eu tout autant d’attention. Les esprits étaient déjà suffisamment échaudés par les récents événements. Ils doutaient tous, à leur façon, et le culot de Marlon eut au moins le mérite de remettre les points sur les i pour tout le monde. Elle était d’ailleurs contre le fait de le tuer, néanmoins elle aurait préféré le savoir en-dehors de ces murs. 10. Ryan souffre de traumatismes qui ont fini par développer ce qu’elle nomme sa « phobie de l’Extérieur. » Elle s’est rendue compte, lorsque Milow l’a quittée au Printemps 2020, qu’elle était incapable de quitter le camp. Littéralement. Son corps refusait à chaque fois de s’éloigner plus loin que les dernières barricades. C’est difficile, presque impossible, pour elle d’admettre qu’elle a été brisée. Qu’elle n’est pas assez forte. Pas assez pour Milow. Pas assez, tout court. Alors plutôt que de s’en ouvrir et de rechercher de l’aide, elle s’est concentrée sur le fait d’améliorer le système de communications de la base. Rassembler plus de talkie-walkies, réparer l’équipement radio de la station de fortune qu’ils ont déjà. Elle avance à petits pas, n’étant pas elle-même une experte en la matière, mais c’est mieux que rien. Cela l’empêche de penser à ses problèmes. Parce qu’on sait tous que c’est en niant la vérité que tout fini par s’arranger, pas vrai ? 11. Elle peut être corrompue (à se comporter moins comme une version féminine et smartass de Milow) à grands renforts de cookies, gentillesse pure et désintéressée, matériel de dessin, weed et alcool. D’ailleurs, elle tuerait pour une taffe. Si elle avait su que la fin du monde allait arriver, elle n’aurait pas joué les intermédiaires et revendeuse de drogues. Elle aurait tout gardé pour elle. Ben quoi ? Ça la détend. Et elle est beaucoup plus sociable quand elle fume. 12. Bien que Ryan ne cache pas sa bisexualité, ce doit être un peu difficile pour les autres de savoir ce qu’elle pense à ce sujet – sauf s’ils lui posent directement la question, mais les gens aiment bien supposer dans leur coin généralement. Elle n’est pas spécialement plus aimable envers l’un des deux sexes, et s’il y a des rumeurs qui la rendent visiblement assez populaire au lit, c’est quasiment impossible de savoir ce qui est vrai et faux. Elle pourrait très bien s’être tapée toutes les personnes consentantes comme n’avoir laissé personne franchir la troisième base. De toute façon, la romance ne fait pas partie de ses plans dans l’immédiat. 13. You know, one good thing about this Blight zombicalypse is how it brings people together. (Un baiser à celui ou celle qui comprends la référence !)