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River Atkins

Sam 21 Aoû 2021 - 23:39


River (Oren) Atkinstell me more about you

prénom(s) : River
nom : Atkins
date de naissance : 21/06/1979
âge : 42 ans

ville de naissance : Alpine (Texas)
métier : Sergent Maître-chien dans l'US Army
groupe : New Eden

avatar :Chris Pratt

what i am

qualites
Dévoué
Stoïque
Protecteur
Stratège
Fraternel
defaults
Réservé
Calculateur
Autoritaire
Intolérant
Ombrageux
Equipement :
River a conservé tout son attirail de militaire depuis le début de l’épidémie, avec lequel il est le plus à l’aise. Il s’agit d’un treillis résistant au feu, de rangers adaptés, d’un gilet pare-balles, de gants renforcés de combat et de lunettes balistiques. Il a également en sa possession un poncho militaire contre le froid, ainsi qu’un sac à dos.

En ce qui concerne son armement, celui-ci est composé d’un fusil Colt M4, qui était actuellement en service dans les forces spéciales américaines, et d’une arme de poing, un Beretta 92. Il a également en sa possession un couteau tactique de combat.

Quand il n’est pas en mission, River affectionne toutes tenues simples et fonctionnelles. Il a toujours son alliance au doigt. De la vie d’avant, il n’a pu conserver que peu de chose en dehors de ce qu’il avait déjà sur lui, soit son portefeuille avec quelques photos de sa famille, et notamment de son fils décédé.
     
Details physiques :
River mesure un mètre quatre-vingt-huit pour quatre-vingt-douze kilos. Taillé pour le combat, il est doté d’une musculature forte et bien dessinée. Sa silhouette est imposante, ce qui le rend rassurant ou intimidant selon la situation. Les années à New Eden lui ont plutôt bien réussi, lui permettant de garder une forme physique assez exceptionnelle vu les conditions de vie hors des murs.

Ses cheveux sont blonds cendrés coupés courts et il a constamment une barbe de quelques jours. Ses yeux sont d’un gris-bleu relativement foncé. Il a un tatouage en forme d’aigle sur une omoplate depuis qu’il est passé Sergent. En dehors de ça, la plupart de ses signes distinctifs sont des blessures de guerre ou faites plus récemment après l’épidémie. Il en a collectionné un certain nombre en vingt années de carrière.

Psychologie

• Dévoué : River est d’une fidélité à toute épreuve, que ce soit dans le domaine personnel ou professionnel. C’est un bon croyant qui voit en l’Adonaï le nouveau messie. Il a également confiance en sa hiérarchie et est dévoué à sa cause qu’il pense juste. Il s’évertue également, dans le privé, à être un bon père et un bon mari. Sa famille est son trésor.

• Stoïque : Il se veut être un roc inébranlable contre l’adversité, conscient que s’il montre sa peur, l’ennemi s’engouffrera dans la brèche et ses hommes douteront quant à la marche à suivre. C’est encore plus vrai maintenant que le monde est en ruine. Ils sont nombreux à s’être appuyés sur les militaires comme lui. River a appris à agir d’autant plus avec courage, mais aussi avec calme.

• Protecteur : C’est dans sa nature profonde de protéger ceux qui sont placés sous sa responsabilité. C’était sa vocation en tant que militaire, et c’est encore plus vrai quand il s’agit des personnes qui lui sont chères. Il serait capable de tout pour les préserver du pire. Il n’abandonnerait pas non plus un frère d’armes derrière lui.

• Stratège : Après plus de vingt ans de carrière militaire, son expérience du terrain n’est plus à refaire. En tant que sergent dans les forces spéciales, il a dû apprendre à réfléchir vite avec beaucoup de sang-froid pour établir les meilleures stratégiques à appliquer dans une situation donnée.

• Fraternel : S’il est d’un naturel distant avec les étrangers, le militaire change complètement de comportement quand il est avec son unité. Les autres militaires sont des frères pour lui, car ils partagent les mêmes calvaires. Il s’ouvre davantage à eux et se montre bien plus détendu et jovial en leur présence, quand il n’est pas en mission. Il en est de même avec sa famille qui a une place toute particulière à ses yeux.

• Réservé : River n’accorde pas facilement sa confiance. D’un premier abord froid, il peut même se montrer intimidant quand on ne le connaît pas. Il a appris à se fermer aux autres pour se protéger et ne s’ouvre qu’à quelques privilégiés. C’est encore plus vrai depuis l’épidémie, car la mort est devenue leur quotidien. Il ne peut se permettre que peu de sentimentalisme.

• Calculateur : River est conscient qu’une mauvaise décision prise dans le feu de l’action peut entraîner la mort de toute son unité. C’est encore plus vrai après les premières années de l’épidémie où ils ont dû lutter constamment pour leur survie. Il est capable de réfléchir froidement, se détachant complètement de ses sentiments, pour prendre les décisions les plus amorales. Depuis un certain retour à la civilisation à New Eden, il peut même se montrer retors ou pousser à la faute pour mettre en lumière des actes de rébellion, une habitude prise dans sa lutte contre le terrorisme qui l’avait forcé à passer par des chemins détournés.

• Autoritaire : River a l’habitude de commander et de donner des ordres, que ce soit sur le terrain en tant qu’ancien sous-officier de l’armée, ou auprès de ses chiens qu’il entraîne à obéir au doigt et à l’œil. Il respecte également la hiérarchie et se plie aux ordres qui lui sont donnés, même s’ils lui paraissent inappropriés, et s’assure de les faire appliquer coûte que coûte pour que l’ordre règne.

• Intolérant : Issue d’un petit village du Texas aux valeurs très ancrées, River a grandi dans un contexte bien défini où chacun avait sa place à tenir. Il a des tendances à l’homophobie et à la misogynie. Aux yeux de River, l’Adonaï est le seul à se dresser actuellement contre le chaos à l’extérieur de ces murs. La conduite qu’il fixe est la seule à tenir, aussi injuste puisse-t-elle paraître à certain. Il est convaincu qu’appliquer les règles permettra de préserver l’ordre, et de faire renaître les Etats-Unis de ses cendres.

• Ombrageux : River prend beaucoup sur lui. Il a appris à encaisser et à continuer d’avancer malgré tout, mais ce n’est pas sans conséquence sur son mental. Il intériorise énormément, ce qui finit toujours par ressortir à un moment ou un autre, et rarement au moment approprié. Les temps actuels lui ont appris à être plus méfiant, plus soupçonneux. Il a de plus en plus de mal à accorder sa confiance et s’attend constamment à un revers, ce qui fait qu’il est souvent à fleur de peau.




Story of survival

Pre-apocalypse

• 1979/1989, Terlingua (Texas) :

Né à Alpine dans le Texas, ma mère s’amusait à me raconter qu’il lui avait fallu près de deux heures pour rallier l’hôpital à Alpine, si bien qu’elle eût manqué d’accoucher sur le siège passager. Ma famille vivait dans un petit village isolé d’à peine une soixantaine d’habitants du nom de Terlingua, dans le désert de Big Bend à la frontière mexicaine. Si on écoutait mon père, nous avions la chance de vivre dans l’un des plus beaux endroits des États-Unis, perdus entre les grandes étendues désertiques et les profonds canyons. En vérité, il faisait bien souvent une chaleur insoutenable et près de zéro degré la nuit ensuite. Ca ne m’étonnait pas vraiment que personne ne cherche à habiter dans un endroit aussi paumé. Il n’y avait bien que ses élevages de Quarter Horse et de bisons qui arrivaient à supporter des conditions aussi extrêmes.

J’étais leur troisième fils. J’avais dix ans d’écart avec le premier de la fratrie, Mathew. L'écart d'âge faisait que nous n'étions pas très proches contrairement à mon second frère, Asher, de trois ans mon ainé, avec qui je passais le plus clair de mon temps. Ma mère désespérait d’avoir un jour une fille, si bien qu’elle fut accueillie comme un véritable don de Dieu quand ma petite sœur naquit quatre ans plus tard.

La vie, là-bas, était paisible. En bon-chrétien, on allait tous les dimanches à la messe. Je n’étais pas trop mauvais en cours, même si j’avais du mal à rester en place à écouter, surtout que nous étions si peu d’enfants au village qu’il n’y avait bien souvent qu’une seule et même classe. Je préférais plutôt passer mon temps dehors au grand air à jouer avec les rares amis de mon âge que j’avais pu me faire. Souvent, mes parents nous demandaient de l’aide sur des petites tâches ponctuelles auprès des chevaux. Mon père m’apprit très tôt à bien monter. J’y pris pas mal goût, à vrai dire. Je pouvais partir pendant des heures pour de longues chevauchées. Il se reposait davantage sur Mathew pour l’aider au quotidien, passant son temps à râler qu’il ne trouvait jamais où ses deux autres fils s’étaient encore fourrés.

• 1990/1998, Terlingua (Texas) :

« Attendez… Vous vous êtes tapés Ashley, vous deux aussi ? » Je leur lançai un regard interdit, avant qu’on se mette subitement à rire tous les trois au coin du feu. « Mais quelle salope ! » Je partis dans un nouvel éclat de rire au commentaire de mon pote. Il fallait dire qu’Ashley s’était faite une telle réputation ici qu’elle ne tarderait sans doute pas à partir, comme tous ceux qui avaient un peu le mal du pays. Ici, tout se savait. Je commençais à me dire que je ferais peut-être mieux de partir, moi aussi… Est-ce que je me voyais vraiment passer le reste de ma vie ici ? J’aimais monter à cheval. Mon père m’avait promis de me montrer comment débourrer les plus jeunes chevaux, comme à Mathew avant moi. Les soirées entre potes au coin du feu, dans les grandes étendues désertiques, étaient les meilleures… Mais on affectionnait autant qu’on détestait ce sentiment d’être perdus au milieu de nulle part.

Ca me travaillait depuis qu’Asher m’avait dit qu’il comptait s’engager dans l’armée à ses dix-huit ans. Les cours m’ennuyaient. J’étais moyen en tout. J’avais appris l’espagnol seulement pour embêter les Mexicains à la frontière, ce qui faisait bien rire mes potes. J’avais besoin d’action, de renouveau. Je me voyais plus suivre les pas d’Asher que du reste de ma famille. Je savais que mon père serait fier de nous, même si ma mère risquait de nous regretter. Mathew serait toujours là pour les épauler.

• 1999/2001, San Antonio (Texas) :

J’avais fini par m’engager dans l’armée, prenant la direction de San Antonio. J’en avais pour deux ans de formation standard, suivi de onze semaines d’entraînement si je souhaitais toujours devenir maître-chien dans l’armée. J’avais toujours grandi au contact d’animaux, si bien qu’il ne pût pas en être autrement à mes yeux.

Dire qu’à l’époque je pensais que la première année avait été la plus difficile à vivre… Je n’étais clairement pas au bout de mes peines. Je n’eus pas tant de difficultés que ça à m’adapter à ce nouveau contexte. Se lever tôt pour suivre l’entraînement, ce n’était pas si différent de devoir le faire pour aider à l’élevage. La préparation était juste bien plus physique encore, même si c’était une bonne fatigue. L’armée me donnait le cadre qui m’avait toujours manqué et parvenait à canaliser mon énergie débordante. On nous apprenait la discipline, l'art de la survie, et comment réagir aux menaces qu'elles soient d'ordre biologique, radioactive ou nucléaire entre autres. Je me donnais à fond et on m’incitait à toujours faire plus, toujours mieux. Le soir, à la fin des entraînements, j’étais complètement rincé.

A la fin de ma formation, j’étais clairement dans le haut du panier. On m’assigna Bandit, un berger malinois, au début de ma spécialisation. On m'apprit à faire preuve de patience et à mieux travailler en équipe. J’exigeais autant de mon chien que de moi-même : Une discipline de fer, une excellente condition, et de ne jamais reculer devant rien.

• Janvier 2001, Miami (Floride) :

« Ce sont des putains de vacances de rêve, pas vrai Riv’ ? » Ca, c’était certain. Il s’agissait surtout des premières depuis que nous avions intégré l’armée. Je me jetai dans le transat en bord de piscine, les mains bien calées derrière ma tête. Miami ! Un incontournable. « Profite, Caleb. Ca ne sera plus la même quand on va devoir revenir. » Je lui lançai un sourire complice, lui en soupirait d’avance. On s’était clairement démarqué tous les deux à l’entraînement, si bien qu’on se lançât le défi d’intégrer la Delta Force. Celui qui échouait aux tests d’entrée de nous deux serait le maillon faible. On savait que ce qui nous attendait, après ces vacances bien méritées, était d’en chier encore plus.

« Hey, Riv’… T’as vu la petite blonde là-bas ? On dirait qu’elle regarde dans ma direction. » Il lui sourit un peu avant de lui faire signe. Je soufflai un bref rire avant de lui répondre : « Tu es sûr que c’était toi qu’elle regardait ? »

• 11/09/2001, San Antonio (Texas) :

J’étais devant ma télévision, à San Antonio, quand les attentats eurent lieu. Les scènes diffusées encore et encore à l’écran étaient choquantes. Bandit, couché à mes pieds, releva subitement la tête quand je montais le son pour mieux entendre. Je savais que les prochaines années risquaient d’être noires.

Caleb et moi avions tous les deux réussi les tests pour intégrer les forces spéciales, ce qui avait été un sacré tour de force vu ce qui nous était demandé. Les six mois de formation qui avaient suivi avaient été les plus éreintants de toute ma vie mais… J’étais préparé à ce type de situation. Je savais que nous allions être appelés, d’un moment à l’autre, à agir contre les pourritures qui avaient fait ça. Je regardais rapidement mon portable où s’accumulaient les notifications. Tout le monde s’inquiétait quant à la suite donnée à ses attentats, et au milieu de tout ça, c’était Willow qui n’arrêtait pas de m’envoyer des messages pour me demander quand on pouvait se voir. Je ne répondis rien. On avait passé un bon moment ensemble à Miami, mais elle était aussi en vacances dans le secteur et Seattle n’était pas la porte à côté. Je m’étais simplement fait une raison avant elle, on ne risquait pas de se revoir, surtout vu les circonstances actuelles.

• 2003, Afghanistan :

« - Tu veux une clope, Riv’ ? » « Non, merci. Je fume pas. » Jarod remballa son paquet en rigolant un peu. « Tu bois pas, tu fumes pas… Ca t’arrive de t’amuser en fait ? » C’était vrai que le temps pouvait paraître long quand on était en attente, surtout dans une zone aussi précaire. On ne savait pas quand exactement le silence serait brisé par des tirs échangés, ce qui tournait l’attente au supplice. J’étais le dos calé dans le renfoncement rocheux, à vérifier parfois au lointain que rien ne bougeait. Bandit, à côté de moi, pointait ses oreilles en tout sens, aux aguets. Caleb, à ma droite, étouffa un rire à la remarque de Jarod. « Tu lui as pas dit, Riv’ ? » Il m’arracha un sourire amusé. « Ta gueule, Caleb… » C’était comme lui donner le feu vert de lui dire ça. « Riv’ a engrossé une nana quand on est parti à Miami ! » « Quoi ? » « Je te jure, même que la gamine a déjà deux ans et il s’en aperçoit maintenant lui ! » Il me poussa du coude avant qu’on se mette tous les trois à rire. « Mec, t’as des capotes sur toi en Afghanistan, et t’oublies d’en mettre à Miami ? T’es pas sérieux ! » « Ouais bah… Dans le feu de l’action, j’ai pas réfléchi. » Et maintenant, j’étais dans la merde. « Elle t’a passé la corde au cou alors ? » Je me retournai vers lui avec un léger sourire. « Qui te dit que ce n’est pas moi qui l’ai fait, hein ? »

Je tentais de donner le change auprès de mes camarades, mais il n’y avait clairement pas de quoi se vanter. Je m’étais fait bien mal recevoir par la famille de Willow en débarquant à Seattle lors d’une de mes permissions. Cette dernière m’avait tellement harcelé pour me voir que j’avais fini par céder, ne me révélant qu’une fois sur place la raison derrière : J’avais une fille, Lynn. Elle était née deux jours à peine après les attentats. Les opérations anti-terroristes s’étaient enchaînées à une telle vitesse que je n’avais pas vue le temps passer. Je m’étais marié peu de temps après avec Willow pour rectifier le tir. Je réalisais encore à peine. Les permissions étaient rares, je n’aurais pas l’occasion de voir souvent ma fille. On avait besoin de moi ici.

• 2007, Afghanistan :

J’enchaînais les missions, que ce soit en Afghanistan ou en Irak. La Delta Force multipliait les succès, dans l’ombre, sans que personne ne le sache vraiment. Nos coups d’éclat étaient passés sous silence… Nos blessés et nos morts aussi. C’était le quotidien des forces spéciales où rien ne filtrait au-dehors. A chaque fois, je jouais le rôle qu’on m’assignait sans rechigner. Avec Bandit, on partait bien souvent en éclaireur. C’était très souvent risqué, même si j’avais eu de la chance jusque-là. Après quatre ans de guerre, nous n’en voyions toujours pas le bout. On tenait bon parce qu’on savait que ce que nous faisions était juste et nécessaire, mais parfois ça ne suffisait pas. La mort de Jarod me hantait. Il s’était pris une balle à ma place, directement logée dans le cou. Il était mort sur le coup. Ca s’était joué de peu pour que je ne revienne pas.

Willow n’en savait rien, même si elle s’en doutait un peu. Je n’étais pas vraiment présent pour elle, ni pour Lynn, même quand j’étais physiquement là. Mon esprit était ailleurs. Je multipliais les absences, les cauchemars… Quand je ne me montrais pas ouvertement agressif, sans raison apparente. Ca m’avait retourné quand elle m’avait confié que je lui faisais parfois peur, et qu’elle ne savait pas comment gérer. Elle se sentait seule pour tout faire, même si sa famille était présente pour l’aider. Elle essayait parfois de me retenir à Seattle, me rappelant que notre fille avait besoin de son père… Mais irrémédiablement, j’y retournais. On avait fini par me promouvoir Sergent. Je commandais maintenant un petit détachement sur le terrain. On comptait sur moi, je ne pouvais pas les décevoir.

• 2008, Seattle :

Ca avait pourtant fini par arriver : Une mission avait mal tourné. Je m’étais fait repérer lors d’une reconnaissance. Bandit était mort sur le coup avec deux de mes hommes. Une balle m’avait fauché la jambe et il avait fallu me rapatrier tant bien que mal. La blessure était apparemment mineure. Je pourrais certainement repartir d’ici quelques mois. J’en avais profité pour rentrer, d’autant plus que Willow était infirmière et pouvait se charger du suivi. En vérité, ça l’inquiétait plus qu’autre chose. Elle devait prendre conscience plus que jamais que, peut-être, je finirais par ne pas revenir.

Lynn avait grandi. Elle avait déjà sept ans. Ma relation avec ma fille était moins compliquée, peut-être parce qu’elle ne savait pas ce que c’était d’avoir son père au quotidien. Elle me voyait comme un héros de guerre et se contentait de se demander quand je reviendrais la prochaine fois. On m’assigna un nouveau chien, du nom de Sand, toujours un berger malinois.

• 2009, Afghanistan :

« Bon sang… Pas un mot sur ce qu’il vient de se passer, compris ? » Je lançai un regard lourd de sens à Nova. Je ne savais pas ce qui m’avait pris exactement. J’étais marié, et surtout, je pouvais risquer la cour martiale à fraterniser en tant que sous-officier. Cette erreur pouvait me coûter très cher si elle décidait d’en parler. Je passais cet épisode complètement sous silence, m’assurant du mieux que je pouvais de ne plus la croiser jusqu’à ce que nos deux unités se séparent. J’avais complètement déconné.

• 2010, San Antonio (Texas) :

Des voix me parvenaient sans que je n’arrive à en saisir le sens. Sand gémissait à côté de moi. Tout le monde criait à m’en vriller les tympans. Je me sentais partir… Je crachais une gerbe de sang, avant qu’un voile noir ne recouvre mon champ de vision. Merde… C’était la fin ? J’ouvris les yeux à plusieurs reprises. Un gémissement douloureux m’échappa quand Caleb me tira en arrière. Le bleu éclatant du ciel fut remplacé ensuite par un plafond blanc impersonnel. Puis un autre. Je ne me réveillais finalement que quelques jours plus tard, avec une main enserrant la mienne… Celle de Willow.

« Hey… » Ma voix était rauque. Je revenais de loin. Elle me détailla d’un air égaré avant de subitement fondre en larmes. Je me sentais bête de l’avoir autant inquiété, de m’être autant éloigné d’elle… Willow méritait mieux que ça.

Avec deux balles logées dans l’abdomen, j’avais eu une chance insolente de m’en sortir vivant. Ma convalescence dura quasiment un an cette fois-ci. Un an où je ne vis pas un champ de bataille. Un an où mes cauchemars continuaient de me hanter malgré tout. Je profitais de cette accalmie pour être davantage présent pour ma femme et ma fille. Willow et moi partagions bien plus cette année-là que durant les six années précédentes de notre mariage. Pourtant, quand elle m’annonça être de nouveau enceinte de moi, sa joie fut en demi-teinte contrairement à la mienne. Elle céda même à la panique la plus totale quand le médecin lui apprit quelques mois plus tard qu’il s’agissait de jumeaux. Je la récupérai en larmes tandis qu’elle me confiait qu’elle ne saurait pas gérer.

Ca remettait beaucoup de choses en perspective pour nous deux. Je lui avais proposé de quitter Seattle pour qu’on emménage ensemble à San Antonio. Elle avait longuement hésité avant d’accepter, consciente que l’éloignement avec sa famille pourrait être compliqué à gérer. Je lui avais promis d’être plus présent pour elle, après être passé si près de la mort et… Elle voulait me croire. Elle voulait essayer. Je quittais les forces spéciales pour intégrer la 341e en tant qu’entraîneur maître-chien. Pour moi, c’était un retour aux sources. Je ne serais plus au-devant du danger et j’étais assuré d’avoir des horaires normaux, ce qui me permettrait d’être plus présent pour mes deux faux jumeaux à naître, une fille du nom d’April et un garçon du nom de Zachary. Ce fut d’autant plus nécessaire qu’April fût diagnostiquée très rapidement comme malentendante. Je consacrai mon temps libre à apprendre autant que possible le langage des signes pour faciliter les échanges avec elle, lui accordant une attention toute particulière. Si son frère, Zachary, était vif à l’image de moi plus jeune, April était d’un naturel bien plus réservé, même si elle avait le contact facilité avec mes chiens.  

• Octobre 2015, Seattle (Washington) :

J’avais pu obtenir une permission pour accompagner Willow dans sa famille, suite à l’enterrement de sa mère, victime d’une crise cardiaque foudroyante. C’était aussi l’occasion pour Zachary et April de voir un peu plus leur famille maternelle. Je ne pensais pas un seul instant que cet événement funeste n’était que le début.

Post-apocalypse

• 19 octobre 2015, Century Field :

« River… On ne peut pas partir maintenant. Je ne veux pas laisser mon père seul… » « Je n’ai pas dit que je comptais partir, Willow. J’ai des ordres à prendre. » « Mais… » Je l’interrompis d’un mouvement de la main pour reprendre la communication avec mon supérieur. Willow resta plantée à côté de moi, à attendre avec appréhension ce qu’on pourrait me dire. Ce n’était pas habituel de sa part de m’interrompre quand l’armée m’appelait. Je savais ce qui l’inquiétait au fond. La situation était des plus préoccupantes et elle avait plus que jamais besoin que je reste à ses côtés, plutôt que de m’envoler encore pour une destination inconnue.

Je raccrochai après quelques minutes, reportant mon attention sur elle. Un profond soupir franchit mes lèvres, avant que je parvienne à lui sourire un peu. « Pour limiter la propagation, le trafic aérien va être interrompu. Ils ont décidé de m’affecter au plus proche, à Seattle. Il y a besoin de monde ici. On ne rentre pas chez nous. » Je ne savais même pas quand ça serait possible. Être en vadrouille ne me dérangeait pas, c’était mon quotidien. Pour Willow, ce fut le soulagement. Il n’y avait bien que les enfants qui ne comprenaient pas exactement ce qui se passait. « Pliez vos affaires, les enfants. On se dépêche. »

J’emmenais ma femme, son père et mes enfants au camp de réfugiés où on m’avait affecté, Century Field. Cette base provisoire avait été créée à un endroit stratégique, un ancien stade de football. Je me présentais au Colonel Richardson sur place de qui je devrais prendre mes ordres avant de m’équiper en conséquence pour affronter la menace. C’était un sentiment étrange d’être à nouveau sur le terrain, comme en guerre, mais avec ma famille juste derrière moi. Ce n’était pas seulement ma vie et celles de mes frères d’armes qui se joueraient cette fois-ci. Je ne pouvais pas échouer.

• Novembre 2015, Century Field :

On nageait en pleine fiction. J’avais appliqué scrupuleusement les indications qu’on m’avait données pour me débarrasser de ces morts en marche. Il fallait détruire le cerveau par tous les moyens, ni plus ni moins. J’aidais à organiser les forces vives sur le terrain, en tant que sergent. Les hommes étaient dépassés, démotivés. On manquait d’officiers et de sous-officiers. On avait même dû mettre des civils à contribution. La chaîne de commandement n’était pas rompue, mais il manquait clairement des grades et, pire que tout, on ne recevait plus de communication de plus haut. On était livrés à nous-mêmes. La seule chose qui me rassurait était de constater que le Colonel Richardson savait ce qu’il faisait, même avec aucun ordre de plus haut. Sa parole faisait loi ici.

• Janvier 2016, Century Field :

« Lynn ! » Je fendis la foule en sens contraire, de ma main qui tenait mon arme de poing. L’autre soutenait April, accrochée à mon cou de toutes ses forces. « LYNN ! » Je criai avec force pour couvrir le tumulte… Les hurlements de terreur. Les grognements des rôdeurs. On avait été séparés dans la fuite. Je retins ma respiration quand une faible voix, brisée par l’émotion, me répondit enfin. Je bousculai tous ceux qui se mettaient en travers de mon chemin pour enfin la voir, projetée à terre. Elle tendait une main désespérée vers un petit corps inerte au sol non loin d’elle. Zachary.

« Poussez-vous. POUSSEZ-VOUS PUTAIN ! » J’en propulsai deux à terre, les laissant à la merci des rôdeurs, avant de tirer dans le tas pour faire place nette autour de Zachary et Lynn. Je ne savais même pas sur quoi je tirais exactement. Rôdeurs ? Humains ? Peu importait. J’étais comme hors de mon corps. J’attrapai le bras de Lynn pour la redresser, une fois à sa hauteur. Je me figeai en comprenant ce qu’elle ne cessait de répéter à voix basse. Mort.

Tout tournait autour de moi. J’encaissai difficilement le choc. Mon regard ne cessait de passer aux rôdeurs qui nous entouraient, à Lynn et April, et au petit corps inerte plus loin de mon fils. Je la tirai finalement en arrière pour la traîner jusqu’à l’hélicoptère le plus proche, la mort dans l’âme.

• Juillet 2016, Walla Walla :

Trois mois. Il n’avait fallu que trois mois pour que Century Field tombe. Nous étions des centaines à avoir réussi à partir à temps, mais à peine quatre-vingts à atteindre l’aéroport de Walla Walla où notre errance prit fin. Le grand-père de mes enfants avait été fauché par une balle perdue avant que nous ne parvenions à destination. Je n’avais rien pu faire pour lui. Willow était dans un état second, après la perte tragique de son père et de son fils en quelques mois à peine. Lynn s’en voulait d’avoir perdu Zachary dans la mêlée, et moi de ne pas avoir pu tous les sauver. April avait perdu également son appareil auditif, si bien qu’elle restât bien davantage encore dans son monde. C’était une façon comme une autre pour elle de se préserver.

Je devais tout faire pour les mettre en sécurité, pour leur assurer un avenir. J’aidais le Colonel dans chacune de ses missions pour pacifier la région, soucieux d’éliminer chacune des menaces qui se trouvaient au travers de notre route. Je m’abandonnais complètement à ces tueries qui constituaient un vrai exutoire pour moi. Mais quand Richardson fut mordu lors d’une de nos excursions, c’était comme le début de la fin. Les jours suivants furent les plus noirs. Notre guide allait nous quitter à tout moment. Et pourtant… La maladie ne l’emporta pas. Il se releva, par la grâce de Dieu. J’avais la sensation qu’il nous avait envoyée notre sauveur sur terre pour nous guider après que le jugement divin se soit abattu sur les pêcheurs. Cet homme, j’étais prêt à le suivre jusqu’en enfer.

• 2017, Walla Walla :

La vie s’organisait progressivement à l’aéroport de Walla Walla. Je contribuais à ma façon en reprenant mes anciennes activités. Willow s’était vite révélée très utile de par ses anciennes fonctions d’infirmière. Elle était fortement occupée à assister les quelques médecins qui étaient présents parmi nous. Pour ma part, je m’occupais d’entraîner les hommes, qu’ils soient militaires ou non. J’avais récupéré des chiens errants au cours de nos explorations ou encore ceux de mes camarades tombés au combat. Il y avait évidemment beaucoup de bergers malinois ou bergers allemands, plus courants chez les militaires, mais également des chiens de garde, comme des rottweilers ou des dobermans. Quand je n’étais pas parti en mission, je passais le plus clair de mon temps avec ma famille et les chiens. Je les dressais à l’attaque ou à la garde, selon ce que nous avions besoin.

Doucement, des lois se mettaient en place, à mesure que le camp prenait plus d’importance. La politique de natalité n’était pas un réel problème pour moi, surtout si des infrastructures étaient créées pour ce faire. Nous avions besoin d’un renouveau et maintenant que la zone était pacifiée, on pouvait espérer restaurer un semblant de normalité. Je ne comprenais clairement pas ceux qui refusaient d’y mettre du leur pour le bien de l’Amérique. On avait tellement dû sacrifier pour en arriver là, et eux rechignaient ? Ils avaient le luxe de pouvoir rester bien protégés derrière nos murs. Si ça avait été moi, on aurait renvoyé les récalcitrants à l’extérieur pour qu’ils comprennent un peu la chance qu’on leur avait donnée.

• 2018, Spokane :

J’étais soulagé de partir pour les avant-postes. Il commençait à y avoir un peu trop de monde au mètre carré pour moi à Walla Walla. Sand resta à la maison en tant que chien de garde, désormais trop vieux pour m’accompagner dans mes missions. Je pris sa fille en remplacement, fraîchement entraîné par mes soins, une chienne berger malinois du nom de Ashe en mémoire à mon frère. J’atterris en premier lieu à Spokane, dans l’ancienne base de l’Air Force. Sur place, je fis la rencontre de Cameron Gardner avec qui je me liais rapidement d’amitié, lui-même en charge de la formation de chiens d’attaque sur place. Mes journées à Spokane étaient plutôt bien remplies entre les patrouilles, l’entraînement des troupes et celui des chiens. Je retrouvais une ambiance assez similaire aux camps militaires que j’avais pu côtoyer avant l’épidémie.

• 2019, Glenwood :

En 2019, on me réquisitionna ailleurs, à l’avant-poste de Glenwood. Si l’avant-poste était aussi militarisé que Spokane, l’ambiance me rappelait davantage mes terres natales, à l’exception des températures et de la flore environnante qui n’avait rien de désertique. Je passais mes journées à dos de cheval, comme dans mon enfance, avec Ashe sur mes talons, par groupes de trois ou quatre. Ca me prit un certain temps à me faire à l’étendue de cet avant-poste, dissimulé par la végétation environnante. Ici, l’ambiance était plus feutrée. Ma priorité n’était alors plus l’entraînement des troupes, mais le contrôle du secteur. Je m’entendais bien avec les quelques autres militaires du secteur qui partageaient souvent le même amour du grand air que moi. On capturait ceux qui s’aventuraient dans la zone avant de les confier à l’autorité. Parfois, je revoyais ces mêmes têtes ensuite à Walla Walla… Et parfois non. Ca ne m’attristait pas plus que ça. Il n’y avait pas de place pour les fauteurs de troubles.

• Novembre 2019, Bellevue :

Mon unité était la plus proche de Bellevue quand le Commandant Philips nous contacta pour savoir ce qui se tramait là-bas. L’avant-poste ne répondait plus. Nous arrivâmes à l’aurore sur les lieux, pour constater l’impensable. « Qu’est-ce que… ? » Je levai mon fusil, prêt à faire feu sur les rôdeurs, avant de croiser le regard de certains d’entre eux. « Merde ! » Mes pensées faisaient écho à l’exclamation de Jerry. Certains d’entre eux avaient un visage familier. Ma mâchoire se crispa. « Ils sont trop nombreux, on les détourne. » L’opération nous prit un certain temps avant que nous ne puissions de nouveau accéder à l’avant-poste de Bellevue. Une fois à l’intérieur, le bilan fut vite fait : les ressources avaient été volées et l’engin volant avait disparu… On retrouva le reste de nos camarades à l’intérieur, certains étaient morts simplement tués dans leur sommeil, mais d’autres avaient été fusillés sur place. Pire encore, l’un de mes camarades de Spokane, Clay, avait été criblé de balles. On lui avait crevé les yeux, éclaté les dents et les parties génitales. Mon regard resta longuement rivé au cadavre de Clay, ma main tremblant sur mon arme. « Ces fils de pute… » Je relevai le regard vers Jerry. « On fouille le reste. » Le plus surprenant ? Les survivants laissés en attente ici étaient encore présents, mais loin de la soixantaine escomptée à la base. Plus des deux tiers s’étaient en allés, ce qui me rendit profondément suspicieux. L’un d’eux, Anton, s’approcha pour tenter de nous expliquer un peu la situation, mais aucun doute n’était permis : Ils avaient choisi leur camp. « Je ne veux rien savoir. » Je n’avais rien à faire de leurs excuses. Clay était mort comme un chien, tout comme les autres… Et ce type refusait de se taire. Je levai subitement mon arme pour lui mettre une balle entre les deux yeux, sans préavis. Mes hommes m’imitèrent aussitôt alors que les autres criaient ou tentaient de fuir. J’en abattis deux autres qui s’approchaient de la porte avant que les tirs fusent de toute part, jusqu’à ce que le dernier d’entre eux soit abattu.

C’était dans un silence lourd de sens que Jerry m’annonça quelques heures après qu’Armand était arrivé. « Qu’est-ce qu’on va lui dire ? » Je relevai la tête, toujours dans un état second. « Rien. On va lui dire que ce sont ces chiens qui ont fait ça. Il n’a pas besoin d’en savoir plus. »

• Février 2020, George :

Il était rare que je reste plus de quelques semaines à Walla Walla avant d’être appelé ailleurs. Début 2020, George connut un soulèvement massif. Je fus dépêché sur place avec d’autres renforts pour pacifier l’avant-poste. Je retrouvais de façon assez désagréable le rôle qui m’incombait autrefois dans les forces spéciales, en mettant à profit mon expérience dans l’anti-terrorisme. Il nous fallait retrouver les commanditaires, de préférence en vie, pour que leur exécution puisse ensuite servir d’exemple. La mission fut couronnée de succès, même si elle me laissait un goût fade en bouche. C’était différent de devoir faire de la répréhension dans son propre camp. J’avais le sentiment amer qu’une poignée cherchait à tout gâcher.

• Décembre 2020, Walla Walla :

Je fus rappelé à Walla Walla pour éviter de nouvelles émeutes, cette fois au sein même de notre QG. La situation commençait à m’user entre les manifestants à disperser par la force et les vaines tentatives de fuite à enrayer. Entre temps, j’appris que George avait été attaqué et pillé quelques semaines à peine après mon départ. On ne pouvait clairement pas être partout, à se défendre des menaces internes autant qu’externes. Nous devions redoubler d’ardeur pour que l’ordre soit respecté. Je me faisais plus brutal, plus retors également. Tous ceux qui s’opposaient à la politique mise en place devaient en payer le prix. On ne pouvait pas laisser les anarchistes prendre le contrôle de notre nouvel éden, sinon tout serait terminé.

• Avril 2021, Walla Walla :

J’étais épuisé après plus d’un an à aller et venir entre le QG et les avant-postes pour faire dans la répréhension. Je ne comptais plus le nombre de personnes qu’il avait fallu que j’exécute froidement. C’était encore le moins pire à mes yeux. Une balle en pleine tête et c’était fini, on n’en parlait plus. Le problème était plutôt les suppliciés ou leur famille. Si la méthode était bien souvent assez dissuasive, elle nous exposait également à de nouvelles rebellions. Le rationnement en plein hiver, suite à la perte de George, n’aidait pas non plus à apaiser les esprits. J’étais certain que nous allions au devant d’autres problèmes similaires.

Je ne voyais qu’un avantage à être de retour plus durablement à Walla Walla. Je pouvais profiter plus souvent de ma famille. Willow en avait assez que je sois à droite à gauche, ce qui lui rappelait désagréablement les premières années de notre mariage. Qui plus est, Lynn avait eu dix-huit ans tout récemment et il était question pour elle de se marier à son tour. Je repoussais autant que possible l’échéance, malgré les lois qui se durcissaient. Je voulais lui trouver un bon parti, quelqu’un qui saurait correctement veillé sur elle en mon absence.

Avec l’approche de la majorité pour mon aîné, je ne pensais pas que Willow pourrait encore m’annoncer une autre bonne nouvelle, mais elle était de nouveau enceinte. L’heureux événement était prévu pour la fin de l’année.


Survie

Quand il n’est pas en mission à l’extérieur ou dans l’un des avant-postes de New Eden, River occupe ses journées en se chargeant de l’entraînement des chiens, quand il ne s’entraîne pas lui-même. Il démarre généralement aux aurores par une remise en forme avant d’aller les voir. Il reste une bonne partie de la journée avec eux pour parfaire leur dressage au combat ou à la garde.

Il passe beaucoup de temps avec sa famille le soir venu, quand il ne s’attarde pas avec ses frères d’armes. Plus réservé avec les autres, il se découvre être un trésor de sociabilité avec ceux qui partagent quotidiennement sa vie, que ce soit sur le terrain ou dans l’intimité de son foyer. Quand il recherche un peu de solitude, c’est à l’église qu’on peut le retrouver, occupé à prier en silence. C’est un bon croyant et quelqu’un qui respecte à la lettre l’autorité en place, ce qui en fait un élément stable et qui fait peu de vagues.

Du reste, River a du mal à rester en place. Il se sent plus à l’aise en extérieur à vadrouiller qu’enfermer entre quatre murs. Les soirées mondaines l’ennuient autant que la foule le rebute, si bien qu’il cherche à les éviter autant que possible s’il n’est pas affecté à la garde. Il a grandi dans des grands espaces, habitué aux soirées au coin du feu et aux promenades à dos de cheval.

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Re: River Atkins

Sam 21 Aoû 2021 - 23:40

Rebienvenuuuuue :MisterGreen:





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Re: River Atkins

Sam 21 Aoû 2021 - 23:42

(Re)Bienvenue, bon courage pour ta fiche River Atkins 4215398240
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Re: River Atkins

Sam 21 Aoû 2021 - 23:57

Amuse toi bien avec River ! :smile42:
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Re: River Atkins

Dim 22 Aoû 2021 - 0:24

Rebienvenue avec River :smile5:
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Re: River Atkins

Dim 22 Aoû 2021 - 1:26

No way !
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Re: River Atkins

Dim 22 Aoû 2021 - 4:03

Rebienvenuue ♥
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Re: River Atkins

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