L'enfance, douce période d'innocence, Vaguhn n'échappe pas à la règle il passe une enfance tout à fait normale dans une famille moyenne. Pas pauvre, mais pas riche il grandit comme tout enfant lambda de sa génération. Pratiquant le karaté depuis ses 8 ans, il s'inscrit dans un club de kendo quand il eut 14 ans. Loin d'être le meilleur dans ces sports, il n'a pas de quoi rougir pour autant, il n'a jamais aimé la compétition s'il pratique ces sports c'est avant tout pour lui-même.

C'est vers ses 6 ans que la famille déménagea dans la banlieue bourgeoise de Burlington après la promotion de son père au sein de son entreprise, en parlant de son père il ne voit que peu son père trop occupé par son travail de notaire dans une grande société. Sa mère étant institutrice dans une école primaire non loin de là est plus souvent présent pour leur fils. En grandissant Vaughn prit en modèle son père il était pour lui la représentation même de la droiture et de l'équité, c'était un peu plus tendu avec sa mère mais qui ne serait pas énervé par un ado qui ramène chaque semaine une fille différente à la maison ?

Mais comme toute bonne histoire à une fin, c'est le lendemain des 50 ans de son père qu'on lui découvre un cancer du côlon. C'est ainsi que pendant plus d'un an Vaughn vit son père mourir à petit feu, il n'avait même pas 15 ans lorsque son père s’éteignit dans son lit d’hôpital. Sa mère n'avait pas supporté la perte de son mari, de dépression en dépression elle se laissa mourir à petit feu, pour finalement mettre fin à ses jours au deuxième anniversaire de la mort de son mari. À peine a 17 ans et le jeune Vaughn devait s'assumer, Sa mère étant orpheline, c'est son unique oncle qui l'embaucha dans son café/tabac  non loin de son petit appartement miteux dans le centre-ville. Il réussit même à mener à bien ses études tout en travaillant au café. En souvenir de ses parents il s'était promis de faire carrière dans la médicale, mais comme les études de médecine coûtent bien trop chères le barman se rabattit sur les études d'infirmier. Études qu'il réussit haut la main. Lui qui avait toujours vécu dans le Vermont décida de rester encore quelques années, même si son projet était de partir en voyage loin de la région au plus vite. Vaughn n'était pas du genre à se confier facilement, il avait beaucoup d'amis et de conquêtes, mais personne sur qui il pouvait vraiment compter, de toute manière il ne cherchait pas vraiment non plus.

C'est pendant ses études qu'il rencontra Logan et Isha, clients réguliers du café/tabac dans lequel il travaillait. C'est rapidement qu'un lien se créa entre ses trois hommes, Logan étant un peu une figure paternelle pour Isha et Vaughn. Quant à Isha il s'agissait plus du petit frère attardé, on se pas vraiment pourquoi on l'aime mais on l'aime envers et contre tout. Mais c'est surtout une fois qu'il eut son poste infirmer urgentiste que cette amitié prit un autre tournant. Isha étant un habitué des urgences, il n'était donc tout naturel que les deux jeunes hommes se considérant comme des frères se retrouvent souvent dans ces dernières. Vaughn se montrant arrangeant et ne faisant aucun rapport à la police et faisait quitter discrètement les urgences cet abruti pour le soigner une fois rentrer chez lui Maintenant qu'il avait retrouvé un semblant de famille, son projet de voyage était tombé à l'eau.

1 an et 6 mois avant l'épidémie, alors que Vaughn était en service un dénommé Trisha franchi les portes des urgences et du cœur du jeune infirmier qui tomba sous son charme dès le premier regard. Cette jeune professeure de français et de piano était venue cette nuit à cause d'une chute ayant entraîné une entorse grave de la cheville, elle repartit avec une attelle et le numéro de Vaughn. Insensible a ces charmes, Vaughn utilisa la carte des cours de piano afin de se rapprocher de la belle brune, c'est au bout de 3 mois que la jeune demoiselle céda enfin aux avances du beau brun. Ne s'étant jamais attaché à quelqu'un à ce point aussi rapidement, il ne comprenait même pas ce qu’il lui arrivait. Elle était dans ses pensées tous les jours et hantait ses nuits lorsqu'elle n'était pas avec lui. Il était sur le point de la demander en fiançailles lorsque l'épidémie frappa.

Octobre 2015 (Burlington)

Bon il est grand temps pour moi d’écrire mes mémoires, on sait jamais si ça peut être utile à quelqu’un un jour même si j’ai de gros doutes là-dessus. Commençons par le début, ça faisait une semaine ou deux que l’on parlait d’une infection à la télé et que le ministère de la santé tirait la sonnette d’alarme mais l’appât du gain devait être trop tentant pour certaines grosses boîtes et ce n’est que trop tard que les frontières furent fermées.
Infirmier urgentiste de mon état, j’étais aux premières loges lors des premiers cas, deux trois par ci et là, la disparition de certains habitués des urgences (pour la plupart des SDF), puis les militaires qui commencent à faire des barrages, à mettre en quarantaine certaines quartier, puis certaines villes. C’est vers la fin du mois que les militaires décidèrent de mettre en quarantaine puis d’abattre tout le service des urgences et infectieux de l’hôpital par « sécurité », heureusement pour moi je m’étais faufilé dans un autre service afin de nous dépanner en médicaments. Mais le retour de karma fut rapide, un travail vite fait est souvent un travail bâclé, lors du « nettoyage » de la zone quelques revenants avaient survécus cette erreur d’inattention se transforma rapidement en une débâcle militaire de premier ordre, chacun cherchant à fuir pour sa vie. C'est dans ce chaos sans nom que je découvris que le moyen de tuer un rôdeur était de lui tirer dans la tête, enfin faut viser le cerveau car j'ai déjà vu certain avec le faciès complètement arraché mais continuant de marcher tant que leur cerveau est intact.
J’étais confiné dans l’hôpital depuis au moins 4-5 jours et lorsque j’en sorti. Et quel surprise de voir que le monde extérieur était plongé dans un chaos monstre, je comprenais mieux pourquoi ils voulaient nous garder à l’intérieur maintenant. Mon premier réflexe fut de filer donc vers le garage de Logan en espérant le retrouver avec Isha.
Une fois sur place je ne retrouve que mon ami, qui attendait le retour de Logan depuis quelques temps déjà, je ne voulais pas l’abandonner alors j’ai attendu avec lui une nuit entière mais il fallait se rendre à l’évidence Logan était certainement mort.
Je tentais de convaincre cette tête de mule de venir avec moi chercher Trisha avant de partir mais il ne m’écouta pas et je m’inquiétais sérieusement pour ma douce. Je laissai donc derrière moi le mécano un peu attardé afin de me diriger vers l’appartement de Trisha, quelle ne fut pas mon horreur de trouver la porte de son appartement fracturée et l’intérieur complètement ravagé, il y avait même des traces de sang à certains endroits. Totalement alarmé par cette situation, je fouillai complètement l’appartement et les alentours avant de me rendre chez moi, peut être qu’elle avait trouvé refuge là-bas ? Mais tout ce qui m’attendait à mon arrivée était le même spectacle, mais sans traces de sang cette fois, je pris donc quelques affaires qui restaient avant de repartir à la recherche de Trisha.

Novembre 2015 – Juillet 2017 (Voyage sur sa moto, Ohio, Pennsylvanie, New York, Washington):

Je vais l’avouer ici, mais sur le coup je ne fus certainement pas le meilleur ami du monde tout ce que j’avais en tête c’était Trisha, pendant un mois entier que je ratissai la ville au peigne fin afin de la retrouver mais rien de bon n’en ressortit. Puis lors d’une nuit sans lune je me souvins qu’elle avait de la famille dans l’Ohio, je pris donc cette direction sur ma moto. De déception en déception, mon premier road trip fut d’abord alimenté par l’envie de retrouver ma belle sans grand succès. J’en avais même oublié tout le reste, prenant des risques inconsidérés pour pas grand-chose, mais à mauvaise fortune bon cœur, tout le long de mon périple je rencontrai quelques petits groupes bien sympathiques qui m’aidèrent dans ma quête et d’autres moins sympathique qui m’apprirent le poids qu’était de retirer une vie pour sa propre survie.

Juillet 2017 (Détroit)

C’est en mai que j’entendis parler d’un groupe de survivant de Détroit qui commençait à faire parler de lui. Intrigué et certainement attiré par l’espoir de retrouver Trisha ou bien des anciennes connaissances. Passant non loin de là, je décide de faire un crochet, et quelle erreur ce fut. Un groupe de revenant me tombant pile sur le coin de la tête à peine arrivé aux abords du centre-ville. Heureusement pour mi Logan passait non loin de là et me tira de ce mauvais pas. Une fois en sécurité il m’apprit que Détroit était désormais un véritable bastion de l’humanité avec un groupe dans l’ancienne place militaire Fort-Hope et un groupe dans l’ancienne patinoire reconverti en une sorte d’arène romaine. Et pour mon plus grand bonheur, j’apprends qu’Isha en plus d’être amnésique à cause d’un mauvais coup sur la tête à décider d’être un gladiateur là-bas. Voulant certainement me racheter de mon abandon au début de l’épidémie, je décide de surveiller cet énergumène de loin en intégrant l’arène grâce aux relations de Logan.
C’est ici que je fis la connaissance de Mallowe une adulescente bien casse noix quand elle le voulait, Isha le gladiateur pas très sympa et Allïa l’esclave ingrate. Mais ce qui me choqua le plus c’était certainement Joséphine, la femme d’Isha, qui était le parfait sosie de Trisha. Ne voulant pas rompre la promesse de garder un œil sur Isha que j’avais fait à Logan, je décidai de rester ici, même s’il semblerait qu’il n’y ait pas vraiment de sortie une fois les pieds mis dans le système, enfin si entre 4 planches et avec une mort pas vraiment agréable.


Hiver 2017 (Détroit)

Alors que je menais certainement la meilleure de mes vies post-apo en tant que barman de l’arène et gérant du lupanar après m'être fait torturer par César pendant quelques jours et avoir fait accoucher Joséphine. Une bande de gros malin avait décidé d’utiliser une horde de morts-vivants passant non loin de la ville comme arme de destruction massive. Alors pour vous résumer la situation, car je n’ai pas bien compris moi-même, certainement parce que je suis ivre mort h24 pour supporter la vue de Joey (aka Joséphine, aka le sosie de Trisha), un contingent de militaire c’était récemment installé à Fort-Hope et comme a leurs habitudes, ils avaient peut-être fait une prise de pouvoir par plus ou moins la force. Ce qui n’avait pas plu à certains des habitants, qui formèrent une rébellion qui firent exploser les portes du fort, créèrent ruine et chaos afin de tuer tout le monde, des gars sympa quoi. Et quelques jours plus tard ce fut le tour de l’arène, alors que je venais à peine de récupérer une machine à distiller de l’alcool ! J’avoue bien onteusement que je ne me rappelle pas très bien de ce qui s’est passé cette nuit-là, tout ce dont je me souviens c’est Isha me criant dessus qu’il faut partir vite et qu’il me jette dans un camion dans lequel je ne tarde pas à m’évanouir ivre mort. C’est à mon réveil que je découvre que l’arène à connu le même sort que Fort-Hope et qu’on était certainement les derniers survivants, je vais vous faire une rapide description de l’équipe de rêve :

- Isha : Gladiateur de l’arène et ancien mécano.
- Joey : Infirmière de l’arène et ancienne pompier.
- Gemma : Jeune fille d’Isha et Joey (quelques semaines au moment du départ).
- Bandit : Chien de Joey (3 ans au moment du départ).
- Mallowe : Tribun d’arène en fauteuil roulant.
- Allïa : Esclave de l’arène.
- Vaughn : Le charmant barman de l’arène.

Vous parlez d’une « dream team ». Surtout que Mallowe c'était mis en tête de rejoindre Seattle et que personne c'était opposé à cet idée, bon faut dire que personnellement j'étais pas vraiment en état, mais les autres voient pas que c'est encore un de ses plans à la noix ? Je regrette déjà la distillerie, ça m'aurait aidé à supporter leurs conneries.


Décembre 2017 / entre le Michigan et l’Indiana

Bon ce n’est pas qu’il fait froid l’hiver dans le nord de l’Amérique, mais pas loin. Et les rations que les autres avaient réussi à prendre de l’arène en urgence commençaient à sérieusement diminuer. Je ne comprends pas pourquoi mais tout le monde me met sur les nerfs et je le fais comprendre, certainement le syndrome de sevrage, faut dire que j’ai passé quasiment 3 mois à boire comme un trou. Heureusement pour nous Isha trouva par hasard lors d’une reconnaissance une ferme qui semblait habité et encore plus de chance lorsqu’on se pointa pour quémander de l’aide, les hôtes nous accueillirent les bras ouvert, bon Isha faisait comme à son habitude son parano mais avec Joey on a fini par le convaincre de rester ici quelques temps. Au départ heureux de trouver des gens sympathiques dans ce monde de barge, leur trop grand sourire et quelques blagues vaseuses commençaient à en alerter certains, mais ce qui avait mis fin à leurs soupçons fut le gilet rose à pois avec des cactus que portait une des fermières. Ce gilet, ils l'avaient vu sur une survivante croisée quelques jours plus tôt et qui leur avait affirmé que c'était une pièce unique. Il fu décider de leur fausser compagnie le soir sans dire au revoir, mais comme d’habitude Isha était en retard ! Et Mallowe aussi maintenant que j’y pense, puis des cris vinrent de la cuisine, où l’on trouva Mallowe saucissonner et un Isha entrain de faire du steak de fermier. La fin ne fut pas glorieuse, enfin du côté de cette bande de cannibale, pourquoi choisir Mallowe en plus ? Elle n’a que la peau sur les os ! Allïa était un bien meilleur choix ! Après les avoir éliminé, ce fut un pillage dans les règles de l’art et une fuite façon pyromane.

Janvier – Avril 2018 /Bloomington (Illinois)

Après la débalce de la ferme, j’ai découvert qu’Allïa pouvait être sympa de temps en temps, et surtout qu’elle n’était pas très difficile à convaincre pour une « fouille » d’une maison non loin, faut dire qu’Isha étant déjà pris avec Joey ça limitait le choix niveau masculin. Sur la route alors qu’Allïa faisait le tour des fréquences radio, comme à son habitude, pendant un trajet de camion, le groupe reçut un appel aux survivants venant d’un hôpital non loin. Là-bas, on rencontra tout un regroupement de personnes. Ils étaient une cinquantaine : des médecins, des infirmiers, des civils, des anciens militaires. L'endroit était un véritable havre de paix, protégé des attaques extérieures, alimenté en électricité par des éoliennes. L’hôpital était un ancien lieu réquisitionné par les militaires au début de l'épidémie et certains avaient choisi d'y rester pour venir en aide aux survivants comme eux, dans le besoin. Même si je n’étais pas friand des militaires, il faut savoir s’arranger de temps en temps on put donc un peu de confort. Les responsables des lieux acceptèrent de nous accueillir quelques semaines à condition de gagner leur croûte. Ils auraient ainsi le temps d'opérer Mallowe. Elle réapprit à marcher et ils restèrent donc la-bas tout le temps de sa rééducation. Du fait de nos compétences médicales, Joey et moi-même étions souvent réquisitionner afin d’aider le groupe. J’étais affecter à la rééducation de l’ado sauvage qu’était Mallowe, c’est pendant cette période qu’on s’est rapproché, beaucoup rapproché, disons qu’un bon lit bien fait et une fille découvrant les hormones c’était compliqué de résister ! Puis elle était majeure et consentante d’abord !
Une fois la blonde sur pied, la porte nous fut montrée avec plus ou moins d’insistance selon les points de vue, pour ma part j’étais content de partir loin de ces militaires qui me filait des boutons.

Novembre 2018 /Cawker City (Kansas)

L’hiver approchant, le même souci que l’année dernière se posa pour la petite Gemma, les ressources n’étaient pas au meilleur de leurs formes et le groupe commençait à sérieusement s’effriter du fait de tension sous-jacente entre plusieurs membres. C’est dans ce contexte un peu chaotique que l’on croisa un autre groupe de survivant. Grâce à mon charisme indéniable et du fait que l’union fait la force, les deux groupes réussirent à se trouver un petit coin de paix et à se remettre de leurs blessures respectives. Mais rien n’est éternel. Isha est certainement un mauvais ami, mais il restait mon ami. Alors que deux des gars de l’autre groupe regardaient d'un peu trop près Joey et une blague vaseuse à propos de Gemma suffit au gladiateur pour voir rouge et rouge au sens propre du terme vu que sa lame se teinta de cette couleur. C’est sans réfléchir que je pris le parti du gladiateur fou. Après avoir écrémé l’autre groupe de la moitié de ses membres (à un bras ou deux près), Joey résussit à apaiser la colère destructrice d’Isha qui commençait à s’en prendre à moi aussi. C’est donc seul que le groupe reprit la route et il fallut quelques temps avant que l'ambiance lourde et pesante se désamorce sans grand incident majeur

Fevrier - Avril 2019 (non loin de Judith Gap (Montana))

On ne va pas se mentir Allïa est une emmerdeuse de première, mais elle a ses avantages. Pas besoin de parler ou de toujours veiller l’un sur l’autre, de toute façon si elle venait à mourir je pense que ça ne me ferait ni chaud ni froid. Mais lorsqu’une de ses blessures lors d’une sortie s’infecta bien plus gravement que ce que j’avais prévu, puis je réalisai rapidement qu’on n’avait pas les ressources nécessaires afin de soigner la demoiselle. Cette mésaventure poussa une nouvelle fois le groupe à se rapprocher d’un fort qui semblait être habité. Pas de chance pour nous les mâles du groupe, ce fort était occupé par des amazones qui réduisaient les hommes en esclavages, afin d’assurer la survie d’Allïa le groupe accepta les conditions de vie du fort. Coup de chance pour Isha du fait de sa relation avec Joey et sa fille il était attitré à ses soins, pour moi en revanche ça ne sentait pas bon…. J’étais affecté à l’utilisation collective comme la plupart des esclaves mâles, je dû utiliser de mes charmes sur Jane, une amazone pour améliorer ma situation. Cette petite plaisanterie dura quelques temps quand même, Allïa profitant même de la situation pour me forcer à récurer un peu trop souvent les toilettes du camp. Alors que j’avais enfin un peu de répit grâce à Jane qui avait finalement succomber à mes charmes, je découvris que plusieurs amazones avaient comme projet de me priver de mon bâton de virilité afin de m’apprendre « ma place », utilisant Jane comme il se doit je réussi à voir Isha et le prévenir du coup qui se tramait. Encore une fois nouvelle erreur, au lieu de traiter ça calmement on s’en sortit façon prise d’otage. Laissant beaucoup de chose dernière nous, comme par exemple le Tanto que m’avait offert mon père (confisqué à notre arrivée). Réussissant à négocier la libération de Jane quelques kilomètres plus loin une fois loin de tout danger.

Octobre 2019 / Elko (Nevada)  :

Gemma était une petite fille très coriace comme son abruti de père, on ne pouvait pas lui enlever ça. Pourtant il faut bien qu'elle fasse son immunité et elle l'a fait en grande pompe, une fièvre qui ne veut pas redescendre, vomissements puis vinrent les pleurs et des cris à ne plus savoir quoi faire. C’est à ce moment précis que je regrettai de ne pas avoir fait une formation complémentaire sur les plantes médicinales car ça lui m’aurait bien servi, le groupe avait bien croisé un couple avec leur enfant ayant des antibiotiques mais ils préfèrent les garder pour leur propre bien et qui pouvait leur en vouloir eux aussi avaient leur enfant a protéger. Lors de la "panne" Je ne connais que trop bien Isha et je compris bien vite ce qui se passa dans son esprit, je voulais l’en empêcher mais Gemma avait besoin de ces médicaments, Je voulais le faire, j’aurais dû le faire mais je n’aurais jamais eu la force de tuer un enfant innocent et le laisser survivre dans un monde comme le nôtre sans ses parents c’est encore pire que de le tuer ... Je divertis le groupe tandis qu'Isha se salissait les mains. Pour autant Joey ne fut pas dupe lors de la "trouvaille" miraculeuse d'Allïa. Tout ce je pouvais faire maintenant était d'apporter mon soutien à son ami, car si je venais à dire que j’avais plus ou moins cautionner la chose aurait encore empirer l'équilibre précaire qui maintenait le groupe.

Lorsqu'il est chez les GB Vaughn a un rythme bien a lui, pas trop vite le matin et doucement l'après midi.
Il prépare souvent le petit déjeuner pour lui et les premiers levers, puis se rend dans sa salle de bain afin d'effectuer sa toilette de chat et maintenir la meilleur image possible afin de rester le plus séduisant possible.
Il va ensuite vers la cage et s'occupe du bar ainsi que des blessés de la cage.
L'après midi il écoute souvent Bill qui lui raconte pour la énième fois la même histoire, finit de préparer les petits détails pour les combats et tout ce qui aurait besoin d'un coup de main ou de sa supervision.
Lors des combat il gère le bar et s'assure que la foule soit suffisamment ivre pour qu'elle dépense plus que prévu mais pas trop au point de devenir ingérable.
Dernier arrivé mais souvent dernier reparti, il s'assure toujours que les lieux soient bien vide une fois son service finit et file dans son lit.