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And ladies and gentlemens, here we... Go !

Lun 6 Sep 2021 - 13:28


Christian William STONEtell me more about you

prénom(s) : Christian ; William.
nom : Stone.
date de naissance : 28 Février 1979.
âge : 42ans.

ville de naissance : Waukee, Comté de Dallas, état de l’Iowa.
métier : ferrailleur.
groupe : New Eden.

avatar : Pablo Schreiber.
:smile14:
what i am

qualites
Imaginatif,
Calculateur,
Méthodique,
Charismatique,
Intelligent.
defaults
Cruel,
Imprévisible,
Menteur,
Antipathique,
Arrogant.
Equipement :
Grâce aux ressources presque illimitées de New Eden, Christian peut se targuer de posséder – ou du moins d’utiliser – un équipement de qualité, et en quantités suffisamment correctes pour pouvoir être une menace pour quiconque se trouverait face à lui. Ainsi, lorsqu’il est au-dehors de Walla Walla, pour une expédition, ou juste pour réaliser son tour de mission, il possède :

  • Un fusil d’assaut type M416 avec poignée tactique et lunette viseur point rouge,
  • Un fusil mitrailleur MP7,
  • Un pistolet type M9, basique, petit calibre souvent utilisé par les polices municipales,
  • Un couteau de chasse.


Avec ces armes s’ajoutent quelques équipements de type vestimentaire. Une veste de combat, un pantalon type jean sombre, des chaussures hautes de randonnées, un gilet par balle… Bref, de quoi l’équiper et le protéger pour les fois où il est dehors.

Au sein de New-Eden, tout cet équipement se trouve dans les armureries. Puisqu’il n’est ni milicien, ni soldat, Chris ne peut posséder ces armes au sein de la forteresse de Walla Walla. Il ne compte plus alors qu’une demeure agréable, meublée et avec tout confort, et de quoi se vêtir, manger et ne point avoir froid lors des hivers locaux.
     
Details physiques :
Christian n’a pas le physique de l’emploi. Sa psychologie ne transpire point sur son physique, comme le cliché de l’être psychopathe pourrait le laisser penser. C’est un homme plutôt grand, puisqu’il mesure 1,85 mètre, et doté d’un physique plutôt avantageux avec ses 80 kilos. Mais point de bras pleins de veines, ni d’abdominaux volumineux, non. Il est en forme, grâce à son ancien métier de ferrailleur, mais il ne possède point à proprement parler, un corps d’athlète.

Ses cheveux sont mi-longs, brossés vers les côtés de son crâne, et d’une couleur châtain clair, quelques mèches tirant vers le roux. Sa barbe est fournie, et légèrement plus claire de couleur que ses cheveux, mais elle n’excède pas les 4 ou 5 centimètres de longueur.

Son visage, quoi que buriné, pourrait tout de même en faire un homme charmant. Ses yeux, d’un vert très clair, ont quelque chose d’hypnotisant, tandis que son front s’élève au-dessus d’un nez proéminent, épais, et toisant quiconque se trouve devant lui. Devenu récemment aveugle de l’œil gauche suite à un violent traumatisme crânien, il ne porte aucune cicatrice à ce niveau anatomique, mais l’œil exercé pourrait capter le manque de réaction de la pupille, devenue insensible à la lumière.

Il ne porte pas le mal sur son visage, et, plus que pour certains êtres, il porte le sourire à merveille. Sa condition de malade psychiatrique ne se révèle que lors de ses accès de colères, de violences, ou lors de ses actions ô combien désastreuses et horribles : alors ses yeux se font plus grands, ses pupilles centrées comme le serait un individu sous médicaments psychotropes, et son visage ne transpire aucune émotion, aucune sympathie, aucune humanité.

Psychologie

Christian est malade. C’est le moins que l’on puisse dire. Et cela, depuis sa naissance. Il souffre en effet d’une pathologie psychiatrique que d’aucun nomme la « psychopathie ». Si ce terme est parfois utilisé à toutes les sauces pour parler de gens un peu bizarres, ou parfois un peu extrêmes dans un défaut que l’on dirait « basique », il est cette fois-ci correctement appliqué à Christian.

Outre l’éternel refus de toute hiérarchie quelle qu’elle soit, et une très grande intolérance à la frustration – ce qui fait de lui un très grand mauvais joueur et donc un encore plus mauvais perdant – Christian est également un individu froid et calculateur. Rien – ou presque – n’est réellement imprévu ou improvisé, car il a le besoin de tout contrôler. Ses machinations sont brillantes et cruelles, et son humanité presque inexistante. Il apprécie la souffrance chez autrui. Il aime la voir, il aime l’entendre, et surtout, il aime en être l’auteur.

C’est également quelqu’un de très manipulateur, Son charisme, mêlé à une bonne dose de mensonges, font de lui un être qu’il est difficile à cerner, à apprécier et surtout à comprendre. Les esprits fort entreront en collision avec lui, tels les astres de l’univers terminant leurs courses après des millions d’années, occasionnant d’innombrables dégâts collatéraux. Les esprits plus faibles, plus malléables, eux, tomberont facilement sous son emprise.

Il manque d’empathie, il manque de compassion. Il n’éprouve ni pitié, ni remords, ni humanité d’aucune sorte, mais cela est propre à sa pathologie. Sa cruauté n’a d’égale que son caractère abject. Il n’a de pitié ni pour les Humains, ni pour les animaux, et il torturerait n’importe qui, n’importe quoi, juste pour satisfaire ses propres pulsions… Le viol ne le répugne pas, la mort le satisfait, et cette étrange domination qu’il éprouve lorsqu’il observe ses victimes meurtries, anéanties, réduites à peau de chagrin, est son adrénaline à lui.

Mais attention, cela ne fait point de lui quelqu’un de stupide. Bien au contraire ! Son intelligence, son imagination, font de lui un individu dangereux qui n’abandonnera jamais sa victime, pas tant qu’il peut en tirer un petit quelque chose… Que ce quelque chose soit tangible, ou simplement dans sa tête…

Et vous n’aimerez point devenir sa chose… Car sa possessivité peut vite devenir votre enfer, à coup sûr.




Story of survival


L’enfance.

Christian est né dans une famille de bons catholiques, très croyants, très pratiquants. Sa mère et son père se rendaient à la messe tous les Dimanches, car, disaient-ils, « ainsi ordonnent les commandements du seigneur. » Cette ferveur religieuse fut décuplée à la naissance du petit Christian, « Chris » pour les intimes, car l’on avait diagnostiqué une infertilité chez sa mère, depuis bien des années. Certaine de n’avoir jamais d’enfants, père et mère vivaient une vie pieuse, et ne prenaient ainsi aucune précaution lorsqu’il s’agissait de consommer un mariage religieux. Ainsi naquit Christian, fils unique, né de la « bonté du divin père créateur. »

Mais la caractère maudit de cette naissance ne tarderait point à apparaître aux yeux de tous. Aux yeux de ses parents tout d’abord. Par charité Chrétienne, les STONE recueillaient régulièrement des animaux blessés ou abandonnés, battus ou martyrisés, afin de soulager la pression sur les sociétés protectrices des animaux Américaines. Chiens de combats recueillis pour finir leurs vies en paix ; chats sauvés d’êtres peu recommandables ; écureuils, hérissons et autres petits gibiers recueillis après des accidents quelconques… Tout ce qui nécessitait d’être aimé et choyé, passait par le foyer STONE…

Mais, à partir d'un jour, certains animaux commencèrent à disparaître. Recueillis par le père et la mère, certaines créatures se volatilisaient à un rythme régulier, sans que quiconque ne sache ni pourquoi, ni comment. Jamais les STONE ne soupçonnèrent leur fils unique, jamais… Même si les indices s’accumulèrent petit à petit…

Les deux premières années de vie de Christian furent égales à celles des autres bambins. Il s’éveillait à la vie, apprenait à marcher, à parler, à réfléchir. Il apprenait à être propre, il apprenait la vie en famille, et surtout, il apprenait à ne point être seul au monde, car le monde était là, dehors, et il fallait bien qu’il quitte son petit cocon familial. Cocon qui le protégeait, mais qui protégeait aussi les autres…

Car très vite, alors qu’il entrait dans ses toutes premières années d’école, à l’elementary school de Waukee, en Iowa, le petit Christian démontra toute son incapacité à vivre en communauté. Cela commença par des accès de violence auprès de ses petits camarades, en lieu et place de certains chahuts. Là où, d’ordinaire, les enfants chahutent ensemble sans que cela n’aille plus loin, Christian, lui, n’hésitait pas à frapper les autres, faisant du mal aux autres dès l’instant où ceux-ci tombaient entre ses mains. La moindre frustration, la moindre injustice, le moindre ordre imposé par l’institutrice, étaient des motifs de révolte, ou de violence.

En plus de ce caractère belliqueux, un autre aspect de la psychologie de Christian marqua les esprits : ses capacités à manipuler les autres. Son visage de chérubin angélique faisait craquer les institutrices les plus jeunes, ou les moins clairvoyantes. Les enfants aux esprits les plus faibles, ou aux caractères les plus manipulables, tombaient sous sa coupe, et là où il faisait mal à ceux qui entraient en conflit avec lui, il en faisait encore plus à ceux qui étaient sous son emprise.

Mais, malgré les avertissements des différentes équipes enseignantes, les parents, eux, ne voulurent y croire. Pas un seul instant, ils ne crurent que leur cher enfant fût un être diabolique… Jusqu’à-ce qu’enfin, la preuve ne saute à leurs yeux.

Des traces de sang éveillèrent la curiosité des parents. D’abord petites gouttes partant de la cuisine jusqu’à la porte de derrière, les gouttes devinrent de plus en plus épaisses et de plus en plus nombreuses à mesure que la mère s’approchait du jardin. Les quelques marches bétonnées étaient presque imbibées, et, alors que la piste indiquait le chemin de la cave en sous-sol, le père STONE s’arrêta face à la scène macabre qu’il avait découvert.

/!\/!\/!\ Alerte : passage violent. /!\/!\/!\C’était Christian. Âgé d’à peine 8 ans, le jeune Chris était là, debout devant un vieil établit poussiéreux. La faible lumière provenant d’une lucarne se réverbérait sur ce qui était la lame d’un couteau de cuisine, lequel était tenu bien en main par un Christian obnubilé par ce qu’il faisait. Il avait profité que ses parents soient partis en course pour prendre un des chats de la demeure, et le clouer à une planche à découper. Là, il l’avait tout simplement disséqué, faisant fi des hurlements et des miaulements du pauvre animal sacrifié. Le retour prématuré des parents l’avait interrompu, aussi s’était-il enfuit jusque dans la cave, son repère habituel, sans nettoyer les traces de son forfait. A vrai dire, pour lui, il n’y avait rien de mal à faire cela. Il était curieux, il en avait envie. Alors, il le faisait./!\/!\/!\ Alerte : fin de passage violent. /!\/!\/!\

Le pauvre chat avait d’ores-et-déjà rendu l’âme lorsque le père STONE avait découvert les actes de son tendre fils, et tous ses cris ne purent faire entrer dans le crâne de Christian que ceci était le mal incarné. Que la souffrance devait être évitée. Et pourtant, voilà de nombreuses années que son père tentait par moults efforts de lui faire comprendre les choses… Que ce soit par les mots, ou par le fouet. Car la Bible autorisait la punition, et son père en usait allégrement.


L’adolescence.

Il n’y eut plus d’autres évènements de cette ampleur. Le père de Christian, après avoir comprit que quelque chose n’allait point dans l’esprit de son fils, n’hésitait plus à le punir dès lors que son comportement se montrait inadapté. Il n’y eut plus d’animaux non plus à la maison, car ceux-ci n’étaient plus en sécurité – et surtout, les STONES comprirent pourquoi tant d’entre eux avaient disparus au cours des années.

Christian n’avait pas d’amis. Ce n’était pas à cause de sa mauvaise réputation, de ses nombreuses heures de colle, de ses nombreux passages dans les bureaux des directeurs d’établissements qui firent l’erreur de l’accepter. Ce n’était pas non plus à cause de ses bleus au visage, offerts par la brutalité de son père – ce dernier devenait effectivement de plus en plus brutal avec les années. Il n’avait pas d’amis, parce qu’il n’arrivait tout simplement pas à s’en faire. Ou alors, très peu. Point de véritable amitié, il s’agissait plutôt de jeunes hommes et de jeunes femmes aux esprits fragiles. Désespérés, en quête d’affection, en quête de reconnaissance ou tout simplement un peu retardés ou manquant d’intelligence, les quelques êtres trop peu clairvoyants qui acceptèrent Christian dans leur entourage, souffraient allégrement de ses travers. Ses accès de colère, son manque d’empathie, jaillissaient sur ses « amis » avec la violence d’un ouragan. Un jour, autour d’une soirée arrosée, après qu’il eut perdu à une partie de poker menteur – et ce malgré après avoir essayé de tricher – Christian kidnappa son « ami » vainqueur à peine deux jours après cette partie.

/!\/!\/!\ Alerte : passage violent. /!\/!\/!\Se faisant passer pour un individu cagoulé, seul, il enleva son « ami », et l’emmena dans un bâtiment désaffecté, comme il en existe beaucoup dans le pauvre état de l’Iowa. Là, toujours sous couvert de l’anonymat, il le tabassa, et l’écorcha à plusieurs reprises, et lui fit même croire à sa propre mort alors qu’il manipula un petit aquarium rempli d’eau, avec un masque à gaz et des gants, en faisant croire à son ami qu’il s’agissait d’acide chlorhydrique. Lorsqu’enfin, il lança l’eau, et qu’il vit la lueur de compréhension dans les yeux de son « ami » torturé, il ôta sa cagoule. « La prochaine fois » lui dit-il, « … Tu ferais mieux de ne pas gagner au poker. »

Et ses petites amies, selon vous ? Le plus souvent des jeunes femmes battues par leurs pères, abusées par ceux-ci, sans avenir, sans volontés, ne cherchant qu’une présence et s’abandonnant à celle-ci, elles étaient bien moins bien loties encore… Elles n’avaient le droit que de se taire ; elles n’avaient qu’à faire ce qu’il leur imposait. Jamais une once de douceur dans ses actes, ni ses paroles… Christian faisait tout dans le pur plaisir de les dominer. Et les rapports sexuels ? Ultra-violents.

Enchaînées, frappées, étouffées, rabaissées… Violées. Oui, lorsque votre petite amie refuse un rapport, et que ce dernier se passe malgré tout – et plus encore dans la violence – c’est un viol. Et Christian adorait cela… /!\/!\/!\ Alerte : fin de passage violent. /!\/!\/!\

Comment ces gens furent-ils sauvés ? Lorsque Christian n’eut d’autres choix que de partir de l’état. Ses parents saisirent tous les leviers légaux à leur disposition pour obtenir le départ forcé de Christian du foyer familial. A l’âge de 16 ans, il fut définitivement renvoyé de son huitième établissement scolaire, et l’état de l’Iowa émit plusieurs injonctions à son encontre : il ne pouvait plus approcher ses établissements scolaires, ses ex petites amies, quelques amis ayant eu le courage de déposer plainte, et ses parents, à moins de cent mètres. Finalement, on lui proposa la solution suivante : quitter l’état.

Ce qu’il fit.


Vie adulte.

Rejeté, renvoyé, indésiré, renié, Christian se rendit alors vers l’Ouest, dans l’Etat de Washington. Il planifiait la Californie au départ, mais le climat, trop sec, ne lui plaisait pas du tout. C’est une offre d’emploi qui lui permit de s’arrêter à Kennewick. Que faire, lorsque l’on ne supporte aucune autorité ? Que faire, lorsque l’on n’a que 16 ans, et aucun diplôme ? Quel métier s’offre à un individu comme Christian ?

La réponse : un métier difficile et solitaire. Celui de ferrailleur. Ou plutôt, au début, celui de manutentionnaire dans une petite casse automobile. L’homme qui dirigeait cette petite entreprise, était un individu taciturne, raciste, et impressionnant. Plus de deux mètres de haut, pour au moins 150 kilos, il impressionna Christian qui s’était dit qu’il ne pouvait ni espérer meilleure offre d’emploi, ni espérer faire de cet homme un jouet qu’il pourrait commander. Alors, il accepta… Et vous savez quoi ? Il apprécia ce monde impitoyable.

Il apprit à manœuvrer les outils hydrauliques, les grues, les tractopelles, et à utiliser fers à souder, perceuses, visseuses, et à peu près tout ce qu’il fallait pour démonter et remonter une voiture. Ce travail, il le faisait seul : bien que la casse soit petite, il était en charge d’un secteur, avec ses outils, sa machine, et ses voitures à broyer. Oh, bien-sûr, les voitures ne criaient pas, elles ne braillaient pas, elles ne saignaient pas… Mais il passait ses journées à détruire des choses, plutôt que des gens, et, jusqu’à l’apocalypse, cela lui allait bien. Les rares altercations avec ses deux autres collègues eurent tôt fait de lui donner la réputation d’être un homme malhonnête, violent et imprévisible, et les habitants de Kennewick l’évitaient copieusement. Il ne construisit rien, durant sa vie d’adulte… Ni foyer, ni maison, ni vie de famille, ni vie sociale. Il vivait dans une caravane malodorante et mal équipée, située juste derrière l’épaisse clôture de la casse, et sa paye suffisait seulement à indemniser son patron pour la location du petit lopin de terre, et pour payer de quoi manger, de quoi boire, et de temps en temps, une prostituée ou deux. Pauvres prostituées d’ailleurs… Jamais Christian ne savait être doux, dans aucun aspect de sa vie…


Fin Octobre 2015, Kennewick, état de Washington : un jour comme un autre pour Christian. Endormi la veille grâce à l’aide de quelques canettes de bières, mal réveillé par les premiers vrombissements des moteurs, Christian s’était encore levé en colère, et il était parti travailler en colère. Comme à son habitude, il défoula sa rage contre les voitures qu’il devait détruire avant de les désosser, afin d’extraire la ferraille, le cuivre et les plastiques. Comme à son habitude, il laissait libre court à sa violence, en éventrant ces carcasses d’acier, unique moyen qu’il avait trouvé pour laisser libre court à ses… Pulsions.

Mais les rumeurs allaient bon train, même au sein de la casse. D’ailleurs, celle-ci avait bien grandie depuis les années, et le patron – immense bonhomme – avait racheté des terrains attenants à sa casse, et les avaient annexés à son entreprise florissante. Avec l’augmentation des surfaces, vint l’augmentation de la surface du secteur de Christian, véritable petit Roi dans un royaume d’acier, dénué de vie. Les rumeurs, disions-nous, faisaient état d’individus devenus subitement agressifs et insensibles à la douleur. Un virus, disait-on, rendait les gens agressifs et surtout, donnait aux gens les plus doux de tendances cannibales. « Des fables de bonnes femmes ! » pensait-il.

Le premier rôdeur qu’il vit ressemblait en tout point à un être humain normal, à ceci près qu’une tache de sang maculait le flanc droit de sa blouse. Il s’agissait d’un de ses quatre collègues – l’entreprise avait recruté. Confortablement assis dans sa grue pivotante, Christian vit son « collègue » s’avancer avec une démarche boitillante, se dirigeant vers le moteur vrombissant d’une machine hydraulique aux décibels nécessitant le port de casque. Le rôdeur, feu son collègue, n’en n’avait pas. Mais ce détail ne choqua pas Christian – pourtant doté d’un grand sens de l’observation.

/!\/!\/!\ Alerte : passage violent ! /!\/!\/!\ Christian s’arrêta plutôt sur les mimiques de son collègues. Un regard braqué sur lui, des grimaces semblables à des insultes – Christian portait un casque antibruit, il pensa donc qu’il se faisait insulter par un collègue désireux d’en découdre – et une volonté de fer de toujours se diriger vers lui, Christian pensa tout naturellement qu’il faisait l’objet d’un grief quelconque, et qu’il avait donc des comptes à régler.

Ni une ni deux, Christian quitta la sécurité de sa cabine de pilotage. Il se plaça face au rôdeur qu’il invectiva, insultant l’homme sans comprendre que ce dernier était déjà mort. Il le repoussa une première fois, se mordant les lèvres pour contenir ses assauts furieux alors qu’il ne désirait qu’une chose : se lâcher. Il repoussa le rôdeur une seconde fois, avant de lui décrocher une droite d’anthologie. Le rôdeur chuta, du sang gicla, deux dents furent arrachées… Mais le rôdeur se releva. Ses mimiques faciales ne changèrent point, et la douleur ne semblait pas l’arrêter. Christian recommença l’opération, et cette fois-ci, il sentait craquer sous ses phalanges l’os nasal du rôdeur patenté. Mais point de réaction du rôdeur. Christian comprit alors… Les rumeurs disaient sans doute vrai ! Son collègue était contaminé par un virus rendant agressif ! Partout, on rapportait des cas d’individus abattant d’autres personnes, dans le cadre de la légitime défense ! Si eux pouvaient… Pourquoi pas lui ? En plus, au beau milieu d’une grande casse automobile… Faire disparaître un corps ne serait pas bien difficile ?

Alors, il s’abandonna à ses pulsions. Christian frappa à nouveau, une troisième fois. Mais, plutôt que de laisser le rôdeur se relever, il le tira par les jambes jusqu’au-dessous de la voiture cabossée qu’il s’apprêtait à détruire tout à l’heure. Là, Christian s’employa à brise les deux genoux du rôdeur, feu son collègue – qu’il pensait toujours vivant, seulement malade. Les os du tibia et du péroné transpercèrent la peau et les vaisseaux, propulsant des gerbes de sang, mais surtout, neutralisant les mouvements de sa victime. Ainsi en sécurité, Christian s’agenouilla, et frappa le visage de son collègue avec une violence perverse. Jamais il ne cligna des yeux, jamais il n’éloigna son regard alors qu’il voyait les fossettes bleuir, qu’il sentait les os craquer sous ses jointures, qu’il ressentait la chaleur d’un sang coulant le long de ses avant-bras. S’il avait eu un couteau, là, maintenant, il aurait sans doute entrepris de réessayer ses macabres expériences sur les chats et les chiens, quand il était plus jeune… Depuis trop longtemps emprisonnait ses pulsions.

Ainsi neutralisé – Christian pensait que son collègue était tout simplement inconscient – le ferrailleur reprit sa place dans sa cabine, et, jetant un dernier regard sur le corps démembré de sa victime, il appuya sur le bouton de commande de l’aimant… Et lâcha la lourde carcasse de ce qui fut un S.U.V sur le corps de feu son collègue. Le crâne fut broyé sous le choc, projetant tout autour une substance carmine à l’épaisseur faite de sang, d’os et de cervelle. Que fit Christian ? Il ria à corps déployé. Enfin, il avait pu se lâcher ! /!\/!\/!\ Alerte : fin de passage violent ! /!\/!\/!\

Ses mains ensanglantées ne tremblaient point. Son visage, terni par quelques éclaboussures carmines, ne se départissait plus de ce large sourire sadique, ses grands yeux clairs restant focalisés sur ce qui restait du corps de feu son ancien collègue ferrailleur. Machinalement, et avec une satisfaction animale, il passa sa langue sur ses lèvres, humectant un peu de ce sang vital pour les corps, avant d’apposer une cigarette roulée par ses soins le matin même. Ricanant, hoquetant de rire, il alluma bien vite ce poison pour les poumons, et resta là, pendant de nombreuses minutes.

Les rumeurs étaient donc fondées… Des gens étaient contaminées, attaquaient d’autres gens, et alors on devait se défendre. Cette agressivité nouvelle était une aubaine pour Christian : l’on pouvait se défendre facilement et invoquer le droit sacré de la légitime défense, et du port d’arme pour tous. Finissant sa cigarette, le ferrailleur se rendit ensuite dans son unique vestiaire, pour se nettoyer les mains. Il avait d’ores-et-déjà une idée en tête : s’en prendre à son patron. Cet individu taciturne, calme, mais ô combien gigantesque, l’avait impressionné depuis son arrivée voilà 20 ans. Il était si massif, que le ferrailleur n’osait tout simplement pas se mettre en travers de son chemin. Mais aujourd’hui, les choses étaient en train de changer.

Alors, il récupéra son arme, un petit revolver calibre 38 facile à cacher. Puis il se rendit jusqu’au bureau principal, à l’entrée de la casse. Dans la rue, point de moteurs, point de badauds, point de clients. Si l’endroit était calme, puisque reculé de la ville, il y avait toujours quelques flux commerciaux et des clients venus récupérer des pièces, ou en vendre à la casse. Mais aujourd’hui, rien. Personne. Légèrement interloqué, Christian décida que ce calme, en plus de la situation actuelle, était le cadre idéal pour la poursuite de son idée macabre.

Il entra alors dans le bâtiment, passant devant la secrétaire – une jeune femme engagée pour une courte durée – et se rendit immédiatement dans le bureau. Etant un employé, jusqu’ici, il n’y avait rien de louche. Là, il ferma la porte, et commença un récit alambiqué, mensonger, mais ô combien convaincant.

Prenant les traits de l’individu choqué, il informa son patron que feu son collègue avait souffert d’un terrible accident alors qu’il travaillait sous une voiture. Occupé à désolidariser le pot d’échappement, et la partie des transmissions de dessous la voiture, le pont aurait soudainement lâché, écrasant le pauvre employé qui gémissait encore au moment où Christian était partit prévenir le boss. Ni une ni deux, le patron se leva de sa chaise, et se mit en quête de rejoindre le pauvre blessé. Christian le laissa passer devant lui, et alors qu’il ouvrit la porte, il dégaina son arme…

Un violent coup de crosse sur l’arrière du crâne fit s’effondrer l’imposant bonhomme. La secrétaire, quelques mètres plus loin, ne vit rien de la scène, mais entendit tout de cette lourde chute. Elle se précipita alors, et laissa s’échapper un cri déchirant lorsqu’elle vit l’homme gisant au sol. Christian, grand manipulateur, hurla à l’aide ! Il indiqua que, tout d’un coup, le patron était devenu livide et s’était évanouit et que, trop imposant, le ferrailleur avait été impuissant. La secrétaire se précipita pour vérifier le pouls de l’homme… Elle reçut, elle aussi, un violent coup de crosse à l’occiput.

Durant les quelques heures d’inconscience de ses victimes, Christian s’était attelé à fermer la casse. Les trois autres employés étaient déjà partis avant tout ça. Les portes furent fermées, et les fenêtres du bâtiment masquées par des stores et de volets. Traînant les corps, Christian improvisa une scène : il débarrassa le bureau de la secrétaire, et l’allonge, nue, à plat ventre, les poings liés entre eux et reliés par une corde à un des poteaux d’acier, et les jambes, légèrement écartées, liées à deux s autres structures suffisamment fortes – pensait-il – pour absorber ses soubresauts. Le patron, lui, était ficelé tel un gigot. Pieds et poings liés, bâillonné, entravé de telle manière qu’aucun mouvement ne pouvait être réalisable, Christian attendit que tous les deux daignent enfin se réveiller. Chose qu’ils firent, au bout de quelques temps.

Alors, Christian s’abandonna à sa cruauté. Tout d’abord, il tortura le pauvre homme. Les coups furent réguliers, la violence constante. Il lui parlait tandis qu’il le torturait, lui disant que tout ceci n’était qu’un commencement, que c’était à dessin, que Christian était celui qui lui montrerait la voie de la souffrance afin de le purifier. Purifier par la souffrance, car il aimait cela. Il ne le cacha pas non plus, il le leur dit bien rapidement lorsqu’ils demandèrent « pourquoi ». Christian répondit : « parce que je le veux. » Tout simplement.

Les pleurs de la jeune femme n’y changèrent rien. Au contraire. Plus elle pleurait, plus elle hurlait, plus Christian continuait. Mais il se lassa bien vite des coups, il avait envie d’autres choses… Il abandonna provisoirement le pauvre patron livré en pâture, pour se concentrer sur la jeune femme. Ainsi placée, à plat ventre sur un bureau, elle lui était toute offerte. Elle le savait. L’homme imposant le savait aussi. Christian le savait mieux encore. A cet instant, il n’avait plus envie d’une violence de cette sorte, il désirait un tout autre but : la domination. Alors, il la viola. Elle avait beau le supplier, elle avait beau pleurer, il la viola avec une terrible violence. Il fut si transit, qu’il arracha une touffe complète de cheveux à la jeune femme, alors qu’il lui tirait la tête en arrière avec sa longue queue de cheval. Peu lui importait le saignement du cuir chevelu, ou les plaies qui s’ouvraient sur ses genoux, sur les coins saillants d’un bureau d’acier. Il prenait du plaisir, et il ne comptait pas s’arrêter.

Le calvaire dura deux jours et deux nuits. Christian était si transit, qu’il en oublia que peut-être, la vie continuait dehors. Pourtant, personne n’avait appelé le standard et personne ne s’était présenté à la grande grille. Aucune raison d’être distrait… Alors, il s’occupait.

Mais au matin du troisième jour, l’homme, l’imposant patron, commença à suffoquer. Diabétique et insuffisant cardiaque, Christian le retrouva, mort. Profondément déçu, Christian entra dans une rage folle. Il frappa le corps, pesta, l’insulta ! Il était mort sans son autorisation, la sienne, à lui ! C’était intolérable ! Il jeta alors sa rancœur sur la pauvre jeune femme, qui passa quelques heures atroces… Christian voulait en faire sa chose, dorénavant. L’ancien patron étant décédé malgré les volontés de Christian, ce dernier devait se rabattre sur la jeune femme. Oh, ce choix lui allait tout aussi bien, mais la pauvre devrait subir deux fois plus… /!\/!\/!\ Alerte : fin de passage violent ! /!\/!\/!\

1er Novembre 2015, Kennewick, état de Washington : vivre seul dans une casse gigantesque, avec une femme réduite en esclavage, cela demande des ressources. Des munitions, bien-sûr, mais aussi et surtout, de la nourriture. Christian transforma une pièce d’un des bâtiments techniques – au centre de la casse, contrairement au bâtiment administratif qui était à l’entrée – en une cellule capitonnée, grâce aux nombreux sièges en cuir de voitures dépecées. Il y plaça son jouet, qu’il enfermait à longueur de journées, n’ouvrant la porte que pour la nourrir et… Se nourrir, dirons-nous. Mais bien vite, la nourriture vint à manquer.

Jusqu’ici, il ne vit qu’un seul rôdeur, son ex collègue, qu’il assassinat – selon lui. Préservé, il pensait encore qu’il ne s’agissait que d’un virus ou d’une pathologie jouant sur la psychologie de gens qui, jusqu’ici, étaient normaux. Son avis changea lorsqu’il se rendit au centre-ville de Kennewick.

Il vit alors une véritable horde. Planqué au premier étage d’un petit immeuble, étage qu’il tentait de dévaliser, il se fit le plus discret possible alors qu’il jetait un œil sur cette horde au travers d’un impact d’un obus de petit calibre. Il vit alors la centaine de rôdeurs, marchant dans une même direction, grognant tous ensemble. Il vit que certains avaient des bras coupés, des jambes fracturées, des mâchoires détruites, des entrailles déversées à leurs pieds. Il était bien placé pour le savoir : aucun d’entre eux ne pouvait se déplacer de cette manière sans hurler à la mort, et beaucoup d’entre eux devaient d’ores-et-déjà être mort. N’avait-on jamais vu un homme déambuler ainsi, sans crier, avec les intestins pendant derrière lui sur plusieurs mètres ? N’avait-on jamais vu une femme survivre sans poumons dans la poitrine ? Ces créatures là le faisaient… Elles n’étaient plus humaines.

Christian comprit. Il comprit que les choses avaient changées. Les corps déambulant étaient ceux de militaires, de policiers, de civils normaux et de gens de tous les jours. Un amas d’individus revenus à la vie malgré des morts parfois violentes. Il y avait donc des humains qui survivaient, encore, quelque part… Mais le monde appartenait aux morts, d’une certaine manière. Il comprit alors : dorénavant, les lois des Hommes n’existaient plus, seule demeurait la loi du Talion. Une loi qu’il connaissait mieux que quiconque, dorénavant.

Août 2016, Kennewick, état de Washington : une année après le début de ce que d’aucun nommait l’apocalypse, Christian était toujours vivant. Et pour cause, il était comme un poisson dans l’eau. Les morts ne l’effrayaient pas, car il était, lui, très bien plus effrayant qu’eux.

Il avait transformé la jeune femme, ex secrétaire de l’entreprise, de la casse automobile, en cadavre ambulant. Il en avait fait sa chose, sa possession. Torturée quotidiennement, violée, battue, affamée, réduite en lambeau, Christian l’avait transformée en une véritable petite esclave. Elle ne vivait plus autant dans la pièce capitonnée. Elle était devenue sa chambre, mais ses journées, elle les passait avec Christian. Sa perversion avait réussi à faire de cette jeune femme, une esclave volontaire. Elle s’était complètement abandonnée à lui. Il en faisait ce qu’il désirait…

Jusqu’à ce jour où la casse toute entière se mit à raisonner comme jamais auparavant. Une des grues avait cédé. Christian n’avait pas sécurisé tous les véhicules de la casse, trop immense pour lui. Une grue était restée dressée, un lourd moteur de camion suspendu à plusieurs mètres du sol. Après une année d’intempéries et d’une météo parfois capricieuse, les pièces métalliques permettant de tendre l’élingue de métal finirent par céder sous le poids. Le moteur chuta, et retomba lourdement sur une pile de voitures, dont une n’avait pas été vidée ni de sa batterie, ni de son carburant. Un immense incendie s’en suivit, se propageant rapidement d’une voiture à l’autre. Les flammes menacèrent l’entièreté de la casse automobile, obligeant Christian à faire un choix : périr, ou quitter cet endroit. Evidemment, Christian n’était pas un sentimental, et il n’était pas non plus suicidaire. Il prit la fuite, abandonna la jeune femme qu’il avait transformé en esclave.

Il survivra ensuite seul dans les environs de Kennewick, pendant un peu moins d’un mois.

De fin 2016 à 2018 : quelques semaines après l’incendie de la casse, Christian tomba sur un groupe de survivants aux mœurs résolument proches des siennes. Au nombre de neuf, ils étaient violents, cruels, et avaient une franche attirance pour l’anarchie. Il n’y avait pas de chef, chacun réclamait ce qui lui revenait durant les pillages, les attaques, les viols, quitte à presque s’entretuer pour savoir qui serait le vainqueur final. Dans ce groupe, Christian était comme un poisson dans l’eau. Si les membres étaient tous d’ignobles personnes, il était le pire d’entre eux.

Durant ces deux années d’errance, Christian continua son œuvre macabre. Il était passé maître dans l’art de la torture physique et psychologique. Il planifiait toutes ses machinations avec une minutie chirurgicale, et cela effrayait même ses acolytes temporaires. Les viols étaient monnaie courante, les meurtres encore plus ! Un jour qu’il réclamait sa part sur un gros gibier chassé en groupe, Christian dû se battre pour pouvoir avoir une part de nourriture. Mais l’incident prit des proportions inattendues… Une nouvelle recrue, survivaliste et chasseur, reprocha à Christian son manque d’implication dans cette chasse, et lui dit qu’il n’avait tout simplement pas le droit de manger ce jour-là.

La colère de Christian fut si sombre, qu’aucun membre du groupe n’osa s’interposer. Cette fois, la fureur du ferrailleur trouva son épilogue dans un meurtre sanglant, et de sang-froid. Il égorgea son adversaire, et, avant que celui-ci ne rende l’âme, il l’éviscéra, purement et simplement.

Mais une vie de violence et de débauche – ils pillaient, buvaient, tuaient – finirait forcément par se retourner contre eux. Plus le temps passait, plus le groupe se heurtait à des survivants eux aussi violents, ou à des hordes de rôdeurs impossibles à défaire. Le temps passant, le nombre de personnes dans le groupe diminua dangereusement. Lorsqu’arriva l’été 2018, ils n’étaient plus que quatre, et tous étaient assujettis à Christian. Personne n’osait s’interposer, et le ferrailleur faisait régner la terreur, n’hésitant point à s’en prendre à ses propres camarades dès que l’envie lui prenait. C’est dans ce contexte que le groupe tombe sur un avant-poste de New Eden.

Après avoir passé plusieurs interrogatoires, avoir montré patte blanche, ils furent confrontés à un choix : partir, ou rejoindre New Eden. Evidemment, Christian choisit de les rejoindre. Le groupe avait de l’eau potable, de l’électricité, des ressources, des demeures confortables, bref, de quoi vivre une vie considérée comme normale, sous l’égide d’un maître, appelé Adonaï. Un maître qui, disait-on, était l’incarnation de dieu, ou son représentant. A vrai dire, Christian n’avait jamais été croyant, mais il retrouvait quelque chose d’agréable dans New Eden… Leur politique violente, machiste, dominatrice, était comme le reflet de ses propres pensées et de ses propres envies. Avec New Eden, il pouvait tuer avec la bénédiction de l’Adonaï. Il pouvait torturer, violer, anéantir, faire montre de cruauté contre les adversaires du gourou, juste parce que celui-ci l’autorisait. C’était comme une sorte d’enfer dont il comptait faire son paradis. New Eden venait de gagner un individu aussi fanatisé qu’il était malade.

Mais, à peine quelques semaines après être arrivé à Walla Walla, il apparut rapidement aux autorités de New Eden que Christian n’était point être adapté à la vie en communauté. Son caractère flamboyant, son agressivité et son comportement, apeurait les épouses et inquiétait les hommes. Il parvient tout de même à nouer une amitié avec un certain Oliver, sans doute le seul individu à supporter ses frasques, à faire face à son attitude violente, cruelle et à tous ses mensonges. Serait-il manipulé ? Il serait difficile de le savoir pour le moment, mais Oliver était le seul ami de Christian. Mais ce n’était pas encore suffisant… Alors, New Eden envoya Christian à Colville. Inadapté à la vie en communauté, mais diablement efficace en terme de cruauté, de violence, de combats, et de réalisation de sombres dessins, il serait sans doute plus utile à New Eden sur ses frontières… Du moins, c’était là le paris de l’Adonaï.

De fin 2018 jusqu’à fin 2019 : contre toute attente – et ses propres attentes – Christian se montre plutôt utile à Colville. Son tempérament difficile, ses accès de colère, sa propension à mentir, à manipuler, et à être violent, poussèrent les chefs du camp à le mettre dans des équipes de surveillance de prisonniers, d’interrogatoires, mais aussi à des missions plus subalternes, puisque le psychopathe touchait sa bille en termes de mécanique. Là, il rencontre la jeune et belle Betsy, une jeune femme naïve, douce, attachante, mais ô combien manipulable.

Très rapidement, Christian en fait son jouet. Au départ, il use de son charisme pour la rabaisser, lui faire se sentir frêle, petite, faible, et dans le besoin. Dans ce besoin, Christian serait son sauveur, sa protection face au monde. Tel un véritable pervers manipulateur, il la rabaisse, et se place ensuite comme son seul soutien, sa seule présence positive en ce monde. Ainsi, Christian augmente son panel d’actions… Les sévices physiques débutent… Christian enferme Betsy, la séquestre, la violente, la viole à plusieurs reprises même, avant de s’occuper d’elle à sa manière pour que chaque mauvaise chose soit compensée par une aide positive. Ainsi constamment tiraillée, Betsy est rapidement détruite psychologiquement, et agit exactement comme Christian le désire… Ce qui le rendra bientôt ennuyé.

Lorsque George est attaquée par un groupe de survivants, Christian retrouve son ami Oliver. Ensemble, ils fomentent un plan tordu, complexe, mais ô combien précis, pour pouvoir obtenir des réponses. Ces réponses, Christian n’en n’a cure. Il ne désire rien savoir, tout ce qu’il souhaite c’est pouvoir s’adonner à ses petits plaisirs, et pouvoir se trouver de nouveaux jouets. Betsy est en effet devenue fade, puisque, complètement assujettie à Christian, elle fait ce qu'il lui ordonne, et lui fait ce qu'il veut d'elle. Ce manque de "challenge" est quelque peu frustrant pour Christian... Qui jette toute ses machinations dans ce nouveau projet, ce nouveau plan, avec Oliver.

Mars 2021, état de Washington : les plans et machinations de New Eden aboutissent à l’attaque d’un groupe de survivants connu comme étant opposé aux fidèles de l’Adonaï. Christian, Oliver et quelques autres hommes enlèvent le petit groupe, dans lequel se trouvent plusieurs femmes, dont une très jeune fille. Cette dernière se prénomme Juliet. Une seconde, nommée Sélène, attire son attention mais point son ire, du moins pas directement. Enfin, il y a un homme : Corray. Tous les trois vont subir de plein fouet toute la puissance de sa cruauté, de sa folie, de sa violence… De son inhumanité.

Christian lui, voit l’aboutissement d’une très longue patience. Trop longue. Un plan millimétré, un moyen de s’adonner à ses pulsions dévorantes qui lui secouent les entrailles comme le ferait un puissant sentiment de malaise. Lorsqu’enfin sa patience est récompensée, il ne peut plus se contenir. Tel un prédateur reluquant sa proie, s’apprêtant à bondir, il lâche toute sa violence et sa méchanceté sur ces pauvres âmes offertes en pâture.

Il viole la jeune Juliet, devant les yeux d’une de ses amies à elle, Sélène, qu’il reconnait comme instable au vu de ses divagations. Corray, lui, va faire l’objet d’une autre forme de cruauté : la torture. Christian aime faire souffrir les gens. Les animaux étaient un bon début quand il était jeune, mais une fois devenu adulte, il avait besoin de plus de résistance, de plus de cris aussi… Il aimait être supplié, il appréciait voir s’éteindre toute velléité dans les prunelles de ses victimes. Il adorait les entendre hurler à la mort, sentir les os craquer sous ses doigts… Alors, Corray allait souffrir.

Seulement voilà, alors qu’il venait de souiller la jeune fillette, et qu’il voulut retrouver Corray pour reprendre cette danse macabre qu’est la torture, ce dernier s’était libéré… Surpris, très vite défait, Christian fut tabassé à mort. Laissé pour mort sur le sol froid de la cellule de Corray, le ferrailleur ne se réveillera que des heures plus tard. Dans le même temps, Betsy, venue avec Christian sur ses ordres à lui pour faire office d'infirmière, libère Juliet et s'enfuie avec elle. Christian est ainsi privé de son dernier jouet...

Ses plaies sont nombreuses, ses blessures également : il subit un violent traumatisme crânien, et son cerveau, endommagé, ne lui permet plus de voir de l’œil gauche. Ce dernier prendra d’ailleurs une teinte légèrement laiteuse au fur et à mesure des jours.

Son traumatisme crânien provoquera d’ailleurs une amnésie rétrograde. Les souvenirs proches de ceux du traumatisme s’estompent de jour en jour, et avec eux, certains autres, plus anciens cette fois. A mesure qu’il s’oublie lui-même – et son passé parfois – Christian n’en devient que plus incontrôlable. Sa raison diminue à mesure qu’augmente son traumatisme, et il ne jure plus que par la violence. Instable, plus coléreux encore qu’il ne le fût avant, les autres individus qui gravitent autour de lui s’en méfient de plus en plus. Si, cette fois-ci, les raisons de ce changement comportemental sont connues de tous – le traumatisme donc, sa pathologie psychiatrique étant passée sous silence – les gens ne sont pas moins apeurés par le ferrailleur, et ils redoutent ses accès de colère.

Pendant ce temps, Christian ne souhaite que deux choses : retrouver Corray pour lui faire subir la pire des vengeances, et retrouver Juliet, jolie jeune femme qu’il souilla avec grand plaisir, car, en son esprit, elle lui appartient désormais. Et il sera prêt à tout, absolument tout, pour pouvoir y arriver.


Depuis son accident, et avec la fin de ses soins – qui auront été intensifs pendant plusieurs jours – Christian occupe ses journées comme on le lui impose. Ancien ferrailleur, débrouillard avec ses mains, doué en mécanique, il est occupé à réparer les véhicules et à donner des coups de mains dans les diverses réparations qui doivent se dérouler dans le camp. Les cadres dirigeants de New Eden, au courant de sa situation psychologique actuelle, lui donnent des tâches subalternes à réaliser, mais ces tâches se font rarement seul. Il est ainsi souvent encadré.

Sa vie, c’est donc un peu métro, boulot, dodo. Mais Christian demande régulièrement à pouvoir retourner sur le terrain. Certes, il n’est pas militaire, mais sa survie seul, puis avec un groupe de pillard, lui aura apprit à manipuler les armes à feu, et les armes blanches. Doué pour torturer, faire avouer les prisonniers de New Eden, sa cruauté et son manque de pitié sont utilisées par les dirigeants, et Christian officie souvent comme geôlier, ou bourreau.

Excellent menteur et manipulateur, il est très doué quand il s’agit de surveiller et interroger les prisonniers, et dans la sécurité des avant-postes. Aussi, les journées de Christian peuvent à la fois être très basiques… Et à la fois très intenses, selon s’il est envoyé dans un avant-poste, ou s’il est posté dans les geôles.


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Re: And ladies and gentlemens, here we... Go !

Lun 6 Sep 2021 - 13:39

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Neela J. Yeo-Jeong
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Re: And ladies and gentlemens, here we... Go !

Lun 6 Sep 2021 - 13:53

re bienvenue a toi!

si besoin je t'ai redimensionné ton image pour ta fiche: https://www.zupimages.net/up/21/36/u23w.jpg

And ladies and gentlemens, here we... Go ! U23w
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Re: And ladies and gentlemens, here we... Go !

Lun 6 Sep 2021 - 14:15

Merci Very Happy

Et merci pour l'image redimensionnée Very Happy C'est super cool !
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Re: And ladies and gentlemens, here we... Go !

Lun 6 Sep 2021 - 14:18

hésite pas a demander si besoin.

And ladies and gentlemens, here we... Go ! My-job-here-is-done-bye
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Re: And ladies and gentlemens, here we... Go !

Lun 6 Sep 2021 - 14:21

Je suis... diablement partagée entre l'horreur de Juliet et ma fascination personnelle pour la psychologie de Christan. drama drama
Je sais que je devrais partir en courant mais ohlala. And ladies and gentlemens, here we... Go ! 4160752524 And ladies and gentlemens, here we... Go ! 1011461198 J'ai hâte de lire l'histoire. And ladies and gentlemens, here we... Go ! 686010672
Rebienvenue, et bon courage pour ta fiche, et surtout pour le jeu ! drama
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Re: And ladies and gentlemens, here we... Go !

Lun 6 Sep 2021 - 14:46

Ok, ok, ok, ok...

/me arrête de prendre ses médocs

Je libère la bête et j'arrive !
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Re: And ladies and gentlemens, here we... Go !

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