Lying on the floor.

Mar 14 Sep 2021 - 22:41

Lying on the floor / @Felicity W. Cook

Jouer avec le feu, jouer avec la violence. Ca s'apprend. Et c'est ce que l'ancien colonel est à mené à faire, alors que la lune apparaît lumineusement dans la nuit. Il est tard. Et Grant à prit ses dispositions. Il ne lui a fallut que de quelques jours, pour prendre très vite connaissance des habitudes formelles de cette jeune femme. Le peu d'informations qu'elle lui avait donné quelques jours auparavant, l'ont aidé à planifier ce nouvel affront.
Les rangers chaussées, l'uniforme est sombre pour une telle nuit. Son visage est recouvert de moitié d'un foulard noir qui ne laisse paraître que la lueur de ses yeux en amande. Silencieux, il voit au loin cette jeune femme quittant à nouveau tardivement sa classe. Le couvre feu n'est pas encore enclenché, mais pour un soir comme celui-ci, les impasses se veulent bien désertes.

Elle s'échappe mais la proie reste encore bien sous sa surveillance. Accompagné de deux autres soldats, l'ancien colonel se met à la suivre, de loin. Et plus elle daigne se rapprocher de son domicile, plus Grant écourte la distance qui les sépare. Pas intrépide, le prédateur finit par encercler sa proie.
Nouvelle simulation de cette agression.
L'ancien colonel est persuadé que ça l'aidera, à ce qu'elle se souvienne et qu'elle ose enfin lui donner des informations concrètes.
Suite à son signal, les deux soldats rattrapent bien vite la jeune femme, l'attrapant chacun par un bras pour ne lui laisser guère le choix et l'emmener dans une ruelle, où seul le peu de lumière n'est reflétée que par celle de la lune. Suivant de près les deux soldats, Grant resserre le foulard qu'il porte encore sur son visage. Les deux soldats finissent par jeter Felicity au sol avant de tenir leurs positions près de Grant. « Cette fois-ci on t'auras ! » Grant récupère alors un tuyau métallique que l'un de ses confrères lui tend, et se met à jouer avec, tout en avançant face à sa proie d'un pas lent.

...

PAR ZAJA.

Jeu 16 Sep 2021 - 14:53

Le temps est passé beaucoup plus vite qu'elle ne l'aurait cru. Il fait déjà nuit quand Felicity relève le nez des carnets qu'elle était en train de corriger. Flûte. L'institutrice avait promis à Hailey de rentrer bien avant la nuit, c'était le deal pour qu'elle ne s'inquiète pas que Felicity rentre seule. La danseuse ne peut pas perdre du temps à la raccompagner tous les soirs pendant l'absence de Mason, Felicity en culpabilise beaucoup trop, elle a tout fait pour la convaincre que ce n'était pas utile.

La brune se maudit et range tout précipitamment dans son sac, elle finira son travail de correction à la maison. Elle doit à tout prix préparer les cours à venir de ses élèves en se basant sur ce qu'ils savent déjà. En quelques minutes, elle est dehors et referme la porte de l'école derrière elle. Son sac en boudoulière, elle avance précipitamment dans les rues sombres. Depuis son agression, elle ne prend plus le même chemin. Désormais, elle ne coupe plus par les petites ruelles mais prend uniquement celles qui sont beaucoup plus fréquentées. Son temps de trajet est considérablement augmenté, surtout pour rejoindre le district 3 mais au moins, elle se sent beaucoup plus en sécurité. De toute manière, elle est toujours incapable de se rendre sur les lieux de son agression.

A cette heure-ci, proche du couvre-feu, les rues sont désertes malheureusement. La brune accélère le pas. De toute manière, elle ne peut pas se faire agresser deux fois de suite. Son enquête n'a toujours rien donné, ou du moins, si enquête il y a, mais elle est de plus en plus persuadée qu'elle n'était pas particulièrement visée. A-t-on voulu faire peur aux habitants de Walla Walla ? Peut-être... Tenter de mettre à mal l'impression de sécurité que les autorités s'efforcent de faire régner serait un bon moyen pour déstabiliser tout le monde.

Soudain, elle sent qu'on l'attrape par les bras, Felicity se retourne et laisse échapper un grand cri quand elle voit deux hommes cagoulés. Non, ça ne peut pas recommencer, pas maintenant. La brune tente de se dégager de leur étreinte mais ils la jettent au sol sans ménagement. Felicity se recroqueville sur elle-même et tente de reculer. Son coeur cogne fort dans sa poitrine, elle est terrorisée. C'est un cauchemar.

En relevant la tête, elle aperçoit un tuyau métallique. L'institutrice écarquille les yeux, elle ne reconnait même pas la voix du militaire, beaucoup trop focalisée sur ce qu'elle voit et sur la peur qui lui serre le coeur. La brune appelle à l'aide. Non non non...

Ven 29 Oct 2021 - 19:09

Lying on the floor / @Felicity W. Cook

Un ordre lui avait été donné : faire parler cette femme. Mais durant leur première discussion, Grant avait bien reconnut le traumatisme en elle. Un traumatisme qu'il avait lui aussi subi durant ses premières années dans l'armée Canadienne, mais qu'il a aussi vu de nombreuses fois dans ses soldats. Humain avant tout, bien que beaucoup de personne ne le voit pas de la sorte, l'ancien colonel ne peut donc passer à côté de ça. Elle s'est faite agressée, dans un district. Chose que Grant ne peut concevoir dans cette communauté. Alors oui, il compte bien lui refaire vivre ceci, mais seulement pour l'aider.

Il dévie à son ordre, en ayant quelques idées derrière la tête. Il est là pour la faire parler, certes. Mais il se doit aussi de l'aider, à surmonter ce traumatisme. Manière forte, on ne peut rien vous cacher, il joue avec ce tuyau métallique sous ses yeux alors que la jeune femme ait été lâchement posée au sol. Elle cri d'une voix apeurée. Grant aurait pu s'arrêter, découvrir son visage et tenter de la réconforter. Mais non. Il garde ce foulard sur son visage, et tend le tuyau face à la jeune femme en se mettant à sa hauteur. « Défendez vous. » Il endurcit son regard en le plantant dans le sien pour qu'elle tente de le reconnaitre. « Vous savez vous battre, alors appliquez ce que vous savez faire. » Figé face à elle, le tuyau encore dans l'une de ses mains, il décide alors de déposer son autre main sur l'une de ses jambes pour la faire réagir.
La mise en scène peut être bien terrifiante, c'est vrai. Mais il n'est pas là pour lui fracasser le crâne à coup de métal, ni pour blesser son corps de femme. Elle a déjà bien trop subi... Il souhaite simplement la secouer, et lui faire prendre conscience que même sous la peur, elle peut se défendre pour prendre la fuite...

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PAR ZAJA.

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