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Pièces détachées - Sloan Gybson

Jeu 18 Nov 2021 - 23:31


SLOAN GYBSONta peine est ma peine, ma vie est la tienne...

prénom(s) : Sloan
nom : Gybson
date de naissance : 3 novembre 1998
âge : vingt-trois ans

ville de naissance : Vancouver
métier : Lycéen
groupe : New Eden
avatar : Brandon Flynn

what i am

qualites
Rieur
Fêtard
Intelligent
Protecteur
Bon vivant
defaults
Impulsif
Passif
Rancunier
Jaloux
Nonchalant
Equipement :
Sloan n’a pas beaucoup d’équipements. Depuis le début de la pandémie, il n’a pas quitté ses fidèles boots, aujourd’hui très usées, ainsi que son énorme doudoune qui a désormais des trous partout mais dont il refuse de se départir. Il a déjà été obligé de se débarrasser de son cargo… Il l’avait payé une fortune ce cargo, bien qu’aujourd’hui ce soit assez ironique. Dans sa poche, il ne quitte plus son couteau, qui a été son meilleur ami durant ses années passées à survivre. Lorsqu’il observe l’arme à feu de son père, il n’a pas la moindre envie d’en avoir une et se contente de son petit canif.

Details physiques :
Sloan n’est pas très grand. Mince, les années passées à marcher toute la journée et à courir pour fuir des hordes de rôdeurs ont affûté son corps et l’ont rendu athlétique. Blond aux yeux bleus, il se plaît à expliquer qu’il a les yeux de sa mère. Il a une oreille percée, ainsi qu’un téton – bien qu’il ne l’ait jamais dit à Rachel ou à son père. Ce piercing au téton, il l’a fait une nuit, dans un salon de tatouage louche, pour gagner un pari. Ce soir-là, Sloan s’est également fait tatouer un petit « A » derrière l’oreille. Sa mère s’appelait Alayna.

Psychologie



Rieur : Il était rare de voir Sloan sans un éternel sourire au coin des lèvres, avant la pandémie. Toute situation était propice à quelques farces, à quelques blagues. Le jeune homme avait la réputation d’être le clown de service. Aujourd’hui la recherche du sourire de ses proches est teintée du désir d’oublier. Il rit toujours autant, fait toujours autant de blague et cherche toujours désespérément la bonne humeur mais il utilise l’humour comme bouclier. Il préfère rigoler de ses problèmes que de les résoudre. Il déguise ses plaies en sourires et ses cris de rages en blagues.

Fêtard : Sloan adore s’amuser. Il a passé son adolescence dans les soirées. On le retrouvait souvent debout sur les tables à mettre l’ambiance ou à danser – il n’est pas très bon danseur par ailleurs. Il a toujours été du genre à entraîner ses amis dans des paris stupides et s’est même mis quelques fois en danger. Il voulait tester ses limites. Aujourd’hui, Sloan a retrouvé cette envie de s’amuser. Il voudrait à nouveau faire la fête comme le jeune qu’il est censé être.

Intelligent : Toujours dans les premiers de classe, Sloan est intelligent. Passionné des sciences, il s’est toujours de débrouillé dans tous les domaines. Malgré ses facilités, tout ne lui est pas tombé tout cru dans la bouche non plus. Il s’est toujours imposé une rigueur très stricte. Sloan, c’était le genre d’élève qui se levait tôt le dimanche pour faire ses devoirs, même s’il était en soirée la veille. Même en dehors du système scolaire, il a toujours fait preuve d’une certaine vivacité d’esprit. Il comprend vite et sait débattre. S’il s’est toujours donné un genre de mauvais garçon, il n’en reste pas moins un jeune homme cultivé avec qui on apprécie de parler.

Impulsif : Il a beau être réfléchi, il n’empêche qu’il prend parfois des décisions stupides. Très bagarreur quand on touche à sa fierté ou à ses proches, il lui est souvent arrivé de se battre en soirée. Parfois, son sang ne fait qu’un tour, son cerveau s’éteint et sa raison l’abandonne.

Passif : Pourtant, dès lors qu’il réfléchit, la peur le paralyse et il n’agit plus. Il se laisse percuter par les différentes tragédies sans bouger. Il est trop lâche pour se battre comme il le devrait. Pour les choses vraiment importantes. Se battre pour ses croyances et ses valeurs, se battre pour la femme qu’il aime, se battre pour son père… Se battre pour être lui-même. Non. Il attend, paralysé par l’angoisse de voir la situation lui échapper, mais il ne fait rien. Il n’a jamais été du genre à se battre pour ses convictions, déjà à l’époque.

Rancunier : A la place, Sloan préfère reporter la faute sur sa malchance et sur les autres. Sur son père essentiellement. Blessé, il n’oubliera jamais la douleur cuisante que son géniteur lui a fait ressentir. Non, qu’il lui fait ressentir. De manière générale, Sloan a toujours eu un problème avec la notion de pardon. Très entier et très droit, pour lui une trahison ne se pardonne pas. On ne peut pas passer à autre chose. On dit que le temps soigne les plaies mais chez lui, ça les infecte.

Protecteur : Sloan est quelqu’un d’entier qui aime de tout son cœur. Il n’a jamais ressenti les choses à moitié. Il donnera tout pour les gens qu’il aime. Très protecteur, il est entièrement dévoué à ses proches, quitte à se négliger lui-même. Il fait preuve d’une générosité qui est parfois excessive tant il se donne entièrement. Sloan est cependant digne de confiance et préfèrera mourir que de trahir ses proches. S’il promet quelque chose, alors il tiendra parole, c’est une certitude.

Nonchalant : Cette fidélité, cette entièreté, que ce soit en amour et en amitié, Sloan la contrebalance avec ce petit air faussement indifférent. Il porte sa nonchalance comme bouclier. Il s’en sert pour mettre de la distance, pour se protéger. Il préfère être le gars cool, pas prise de tête.

Jaloux : Il porte sa nonchalance comme bouclier. Il s’en sert pour mettre de la distance, pour se protéger. Il ne peut pas montrer à quel point il est jaloux. Son côté possessif vient de l’intensité de ses sentiments, quand il aime, il veut être le seul. C’était le cas avec sa mère, avec ses anciens amours. C’est le cas avec la fille qu’il aime et avec son père, bien qu’il s’évertue à le dissimuler – avec plus ou moins de succès. Sloan est jaloux parce qu’il est effrayé à l’idée de perdre les gens qu’il aime. Il a une véritable peur de l’abandon.  






Story of survival


2003
Sloan est un enfant calme. L’idéal de tous les parents. Il est poli, sage et travaille bien à l’école. Peut-être est-il un peu trop réservé. Peut-être est-il un peu trop peureux. Mais dans l’ensemble, c’est vraiment un enfant facile. Il est gentil, en plus. Et heureux. Comment ne pas l’être ? Sa vie semble parfaite, aucun gamin de cinq ans ne dira le contraire. Il est gâté et sa mère lui est complètement dévouée. Il va souvent chez Rachel, la cousine de son papa, quand sa maman ne peut pas le garder. Il adore Rachel, elle fait des supers cookies. Parfois, le grand monsieur baraqué qui dit être son papa vient à la maison. Il lui fait un peu peur alors Sloan ne quitte jamais les genoux de sa mère. Il sait ce que c’est un papa. Son oncle Harris et son oncle Blake le sont tous les deux, avec ses cousins. Et ce n’est pas comme ce grand monsieur, qui vient que très rarement. Mais bon, sa maman est contente de le revoir, alors il lui aussi il est content.

2012
Sloan rit souvent en entendant sa mère se lamenter en lui rappelant l’adorable – et sage ! – petit garçon qu’il était. Il a bien changé. Son entrée au collège a été une véritable libération pour lui. Il s’est vite aperçu qu’il préférait faire partie des cancres que des intellos, bien qu’il se maintienne toujours en tête de classe. Et il s’est vu un don pour les conneries en tout genre. Il a découvert un nouveau monde, un monde de fêtes, d’alcool, de cigarettes. De filles, aussi. Surtout de filles, en fait. Sloan n’est pas pour autant un séducteur invétéré, mais il aime flirter. Il tombe trop vite amoureux, cependant, pour faire comme certains de ses amis et enchaîner les conquêtes. Maintenant, il a plein d’amis. Ce n’est pas le leader de leur petit groupe, plutôt celui qui amuse la galerie, qui a toujours le mot qu’il faut pour rire. Parfois, ses amis posent des questions sur son père militaire, qui apparaît quelques fois dans sa vie. Sloan s’en tire toujours avec une plaisanterie. Il ne leur dit pas la rancœur qu’il éprouve pour son paternel. Parce que désormais, sa mère n’est plus heureuse de le voir. Ses absences répétées ont eu raison de leur couple et Sloan vit maintenant avec un nouvel homme. Le nouveau conjoint de sa mère. Il a conscience de se comporter comme un gamin pourri gâté mais il déteste ce type qui accapare sa mère. A cause de lui, elle est moins présente pour lui. Elle lui parle moins. S’il avait une once d’objectivité, il admettrait que sa mère en a sûrement marre de ses nombreuses frasques. Quand il avait été exclu du collège un mois pour avoir fumé un joint dans les toilettes, elle l’avait ignoré pendant des semaines. Il avait fallu qu’il s’écrase sur un rond-point en scooter – pas intentionnellement – pour qu’elle cesse cette guerre froide. C’est plus facile de tout remettre sur le dos de son conjoint. Il ne dit pas tout cela à ses amis parce que c’est plus facile de faire rire. Et puis, au fond, il est sûr que cet homme ne restera pas longtemps et que bientôt, sa mère et lui seraient à nouveau tous les deux contre le reste du monde.

octobre 2013, Vancouver
Sloan ne rit plus. Il ne sourit plus. Il est en colère. Contre tous ses amis qui ont encore une mère. Contre lui d’avoir été aussi infernal ces dernières années. Contre Dieu d’avoir permis une telle tragédie. Et contre son père. Qui n’est pas là. Il a l’impression de n’être rien de plus qu’un orphelin. Il fixe le plafond de sa nouvelle chambre, chez Rachel et il ne dort plus. Dès qu’il ferme les paupières, il a l’impression de tomber dans le vide. Il se sent seul. Tellement seul. Parfois, la colère s’estompe. C’est pire. Parce qu’alors, il n’est capable de sentir rien d’autre qu’une profonde tristesse. Sa mère est morte. Et il est sûr d’une chose. Il ne s’en remettra jamais.

décembre 2013, Vancouver
Sloan est tout le temps en colère. Il a l’impression de se consumer de l’intérieur. Il a hurlé sur Rachel aujourd’hui. Sans raison particulière. Elle lui proposait simplement un thé. Une part de lui la déteste. Il déteste qu’elle joue les mères. Ce n’est pas sa mère. Sa mère est morte. Il déteste aussi le regard qu’elle pose sur lui. Plein de pitié. Tout le monde le regarde comme cela désormais. Au lycée, il a l’impression de n’être rien d’autre que Sloan, le mec dont la maman est morte l’année dernière. Ses amis le regardent comme s’il allait se casser. Sauf qu’il est déjà cassé. Et la maison. Cette maison perdue au fin fond de la campagne. Il la hait. Il hait cette vieille porte en bois, les escaliers grinçants et cette odeur de cannelle qui flotte constamment. Il sait que ses proches essaient de faire au mieux. Que Rachel essaie de faire au mieux. Ce ne doit pas être facile pour elle, d’hériter d’un adolescent au fond du gouffre. Pourtant, il continue de sombrer. Ses notes sont en chute libre. Ça ne l’intéresse plus. Aucun professeur ne dit rien, cependant. Toujours cette fichue sollicitude. Sloan appréhende. Noël arrive bientôt. Il ne se sent pas capable d’affronter les fêtes sans la seule famille qu’il n’ait jamais eu. Sans sa mère.

juillet 2014, Vancouver
« Tiens, tu bosses même pendant les vacances maintenant ? » Sloan lève les yeux de son livre, allongé sur le canapé, un crayon dans la bouche. Rachel s’assoit à côté de lui et déchiffre le titre du bouquin en penchant la tête. Analyse génétique moderne. « Ouais, c’est mon prof de sciences qui me l’a conseillé. » articule-t-il difficilement avec le crayon. En fin d’année, dans son cours de sciences, ils avaient commencé à aborder la génétique humaine, après un semestre entier cauchemardesque de géologie. Ils étaient restés très en surface de ce sujet pourtant passionnant, si bien que Sloan était resté sur sa faim. Il avait posé tellement de questions que son professeur avait fini par lui conseiller ce livre. « C’est grave intéressant. » Rachel sourit et ses yeux s’illuminent légèrement. « Je suis contente de te voir aussi passionnée. » Elle lâche un petit rire et ajoute : « Quel parent ne rêve pas d’avoir un ado qui bosse pendant l’été… » Sloan se crispe et Rachel se tait, soudain gênée. Quel parent ? Une fois que la brûlure qui naît au creux de son ventre chaque fois qu’il pense à sa mère s’estompe, Sloan s’autorise à relativiser. Rachel était effectivement son parent désormais. Elle veillait sur lui. Elle en faisait énormément, mais elle n’avait de cesse de marcher sur des œufs avec lui. Sloan enlève le crayon de sa bouche et esquisse un sourire, pour lui montrer qu’il n’y a pas de mal. « Hum, ne compte pas trop sur l’adolescent parfait Rachel. D’ailleurs, je sors ce soir. » Le soulagement se lit sur les traits de la femme. Pourtant, elle dit pour la forme : « Tu ne rentres pas après minuit. » « Bien sûr. » Ils savent tous les deux qu’il ne respectera pas le couvre-feu. Mu par une soudaine reconnaissance, Sloan détourna les yeux, les joues rougissantes. « Rachel… Je… je voulais m’excuser pour mon comportement de ces derniers mois. Et te remercier. Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans toi. Tu m’as sauvé la vie. » Les larmes montent aux yeux de sa tutrice, touchée. « Ce n’est pas en étant gentil que tu éviteras la punition si tu rentres trop tard, jeune homme ! » Sloan ricane et remit le crayon dans sa bouche. Finalement, peut-être qu’il était en train de s’en remettre.

novembre 2014, Vancouver
Sloan s’en est remis. Le deuil a été long, parsemé de cris, de larmes et de rires. Il a réappris à vivre, à sourire. Petit à petit, il lui a semblé redevenir lui-même. Pourtant maintenant, il n’est plus Sloan, qui a perdu sa maman l’année dernière. Il est à nouveau Sloan Gybson, celui qui s’est fait courser un pâté de maison entier par le père de sa copine, alors qu’il était en caleçon. Parfois, surtout la nuit, la tristesse revient alourdir son cœur. Il sait qu’elle ne partira jamais vraiment. Mais, il a appris à vivre avec. La seule chose qui ne faiblit pas, c’est la colère qu’il ressent à l’égard de son paternel. La rancœur. Il est plus souvent à la maison qu’à l’époque, et si Sloan ne le voit pas énormément, ce dernier l’appelle souvent ou lui envoie des lettres. Avait-il besoin que sa mère meure pour se montrer un peu plus présent ? Croit-il que Sloan oublierait toutes ces années qu’il a vécu sans lui ? Et surtout, pense-t-il que son fils lui pardonnerait d’être reparti, alors même qu’il avait le plus besoin de lui ? Sloan imagine parfois lui hurler sa colère, lui cracher sa rancœur. Mais dès qu’ils se retrouvent face à face, les mots s’étranglent dans sa gorge et il se contente de le fixer en espérant qu’un jour, cette brûlure lancinante à la poitrine disparaisse. En attendant, il continue d’enchaîner les conneries, tout en regardant son avenir se dessiner devant lui. Il veut entreprendre des études scientifiques, étudier la génétique. Il se rêve grand généticien et il sourit. Oui, l’avenir semble radieux.



14 septembre 2015 – novembre 2015, Vancouver
Son père est là. Et pour longtemps, d’après ce qu’il lui dit. Sloan est effrayé par la chaleur qui naît dans son ventre. Il se surprend parfois à rire avec lui. Il goûte pour la première fois à la sensation d’avoir un père. Il lui parle de ses cours de génétiques et s’épanche pendant des heures sur des sujets qui n’intéressent pas ses amis. Il l’entraîne dans les salles d’obscur du cinéma. Sloan n’arrive cependant pas à se défaire de cette sensation cuisante : tout cela, c’est éphémère, et son père va repartir. Un constat qui jette un froid sur tout ce temps passé ensemble.
Sloan ne s’intéresse pas beaucoup à ce qui se passe dans le monde mais il est forcé de de constater l’augmentation de tous ces faits divers. Les choses s’emballent vite, trop vite pour que Sloan comprenne réellement ce qu’il se passe. Son père ne retourne pas à la base, les communications ont été coupées. Ils se confinent dans la petite maison de campagne de Rachel. La situation est irréelle et Sloan ne réalise pas vraiment. Bientôt, son père renforce les portes en bois. Son regard est grave, et ses cernes inquiètent son fils, qui a l’habitude de le voir si serin. Pour la première fois peut-être, Sloan sent la peur le gagner.
Les semaines passent, l’hiver arrive. Son père est de plus en plus curieux. Rachel le dissuade de sortir mais Sloan sait que ce n’est qu’une question de temps. Grant Gybson n’a jamais su rester inactif. Il ne dit rien, il se mure dans le silence. Jusqu’à ce que Josh, le cousin de son père, appelle. Sloan se met alors à militer pour les rejoindre à Bellevue. Il est terrifié à l’idée de rester dans cette maison qui finira par manquer de vivre, qu’il faudra réapprovisionner en allant en ville. Il est terrifié de laisser son père le quitter à nouveau, avec cette certitude qu’il ne reviendra pas. Si quelqu’un doit quitter cette fichue maison, alors ils la quitteront tous. Sloan fait son sac. Il entasse des affaires utiles sous les ordres de son père, enfile un pantalon confortable, un gros pull et des baskets. Il passe sa doudoune et enfin, ils sortent dans le froid glacial. Sloan monte dans le pick-up rouge, son cœur tambourine contre sa poitrine. Il fixe le visage contracté de son père dans l’espoir d’y retrouver du réconfort et il se sent rassuré. À défaut d’avoir été un bon père, Grant est un excellent militaire. Avec lui, Rachel et lui seraient en sécurité.


décembre 2015 – mars 2016, Bellingham, Etat de Washington, Lake Whatcom

Sloan fait des cauchemars. Maintenant, il sait que c’est réel. Il a vu un infecté. Malgré la distance qui les séparait, cette vision empoisonne désormais son sommeil. Il n’arrête pas de se demander pourquoi. Ou plutôt, comment. Il ne parle pas de ses interrogations, son père et Rachel ont d’autre chats à fouette. Après avoir passé quelques jours dans une maison abandonné et vidé le réservoir du pick-up, ils marchent le long d’un lac. Les genoux de Sloan flagellent mais il veut rester courageux, bien qu’il ne s’éloigne pas de la présence très rassurante de son père, qui a trouvé une arme, véritable don du ciel. Et puis, pour la première fois, ils rencontrent d’autres gens. Sept personnes pour être précis. Et une maison. Sloan voit une chance de pouvoir à nouveau dormir en sécurité et après un rapide regard échangé avec Rachel, ils arguent son père de rester. Le groupe n’est pas contre l’atout que représente l’arme de Grant. Ce dernier cède et ils rejoignent finalement leur nouveau domicile. Sloan apprend à pêcher, il se prête au jeu de la survie et quelques fois, il lui arrive d’oublier le cauchemar dans lequel ils vivent. Mais bientôt, de nombreux débats viennent polluer leur vie de groupe. Certains veulent fuir les hordes d’infectés qui se déplacent de plus en plus loin de la ville. Les autres veulent rester. Sloan n’en sait rien, il se range à l’avis de son père. Mais Rachel prend les choses en main et menace d’un couteau de cuisine, sous le regard horrifié du jeune homme, la femme du leader. La suite n’est qu’une succession de décisions logiques et ils sont chassés de la maison. Son père est furieux contre Rachel et ils reprennent la route le long des rives du lac dans un silence chargé de colère.
Ils s’enfoncent dans des forêts, et Sloan ne dort plus. Il a sans cesse l’impression de se faire mordre et il est terrifié. Quelques fois, ils croisent des rôdeurs. Le jeune homme applique les conseils de son père à la lettre et à l’aide d’un bâton, il réussit à en attaquer certains et à leur fracasser le crâne. Souvent, en regardant les étoiles, il songe que désormais, son père agit vraiment comme un père. Alors, il a envie d’éclater de rire. Il aurait préféré que Grant lui apprenne à jouer au baseball, et non pas à tuer des zombies.

avril 2016 – août 2016, Granite Falls, État de Washington, exploitation agricole

Après avoir marché pendant ce qu’il lui semble être une éternité, ils arrivent à une ancienne exploitation agricole et se confinent à l’intérieur d’un hangar. Sloan goûte alors à un véritable sommeil, écourté par un jeune homme qui semble avoir son âge, vite rejoint par sa mère. Ainsi, Sloan fait la connaissance de Chuck et Robin. Robin accepte de les accueillir dans son exploitation, elle a l’air ravie d’avoir un peu de compagnie. Sloan aussi l’est. Chuck à son âge, et ils s’entendent à merveille. Et, il faut qu’ils vident les frigos des réserves de fruits. C’est de loin la tâche la plus agréable que doit accomplit Sloan depuis le début de ce cauchemar. Le jeune homme découvre une nouvelle vie et elle lui plaît, il récolte les fruits, les mange et se surprend à vraiment s’intéresser aux connaissances inépuisables de Robin sur les arbres fruitiers. Il préfère de loin apprendre à entretenir des pommiers qu’à tuer des rôdeurs. Cette nouvelle cohabitation semble satisfaire tout le monde et Sloan espère secrètement que rien ne changera avant longtemps.
Mais Rachel se fait mordre et c’est le début d’un nouveau cauchemar. Son père l’enferme dans un frigo et reste à son chevet. Sloan, lui, s’isole. Il a l’impression de revivre la perte de sa mère. Il se met à genoux et fait une chose qu’il n’a pas faite depuis des semaines : il prie. Il n’a jamais été très croyant, sa mère l’a baptisé mais elle ne l’a pas non plus élevé dans la foi. Sloan n’est pas sûr que Dieu existe et avec la pandémie, il est même presque certain du contraire. Pourtant, si une prière peut sauver Rachel de la transformation… S’il y a une infime chance que Dieu existe et l’entende, alors il doit la saisir. Quelques jours plus tard, alors que Sloan dispute sans grand intérêt une partie de cartes avec Chuck, un bruit attire leur attention et son cœur plonge dans sa poitrine. Rachel titube sur le parvis du hangar. Ou plutôt, un rôdeur titube sur le parvis du hangar. Sloan veut fermer les yeux, il sait ce qu’il va se passer. Il a vu le doigt de son père se crisper sur la détente. Pourtant, il ne détache pas les yeux de sa cousine. Il la regarde s’effondrer sans vie, après la déflagration du coup de feu. Après cet incident, Sloan ne parle plus. Il essaye de se raisonner. Ce n’était plus Rachel, la femme qui a tenu pour lui le rôle de mère. C’était un rôdeur. Pourtant, quand il fixe son père, il ne voit que l’homme qui l’a abattu froidement, sans même sourciller. Ils quittent l’exploitation agricole à bord d’une camionnette. Ils partent retrouver Josh. Mais Sloan n’a plus d’espoir. Il regard le paysage défilant à sa fenêtre et il se rend compte de deux choses. Rien ne redeviendra jamais comme avant. Et Dieu n’existe pas.

janvier 2017 – février 2017, Duvall, Etat de Washington, hôtel
Les mois qui suivirent, Sloan n’en garde qu’un souvenir flou. Comme si son esprit voulait fuir la réalité. Comme s’il n’avait pas vécu toutes ces semaines de cauchemar. Après avoir crevé, après s’être faits presque dévorés par des centaines de rôdeurs et avoir couru comme des fous dans les sous-bois, Sloan et son père sont emmenés dans un camp de réfugiés. Sloan ne parle toujours pas. Il se contente de suivre son père sans prononcer le moindre mot, complètement traumatisé. Il vit les quelques mois comme un automate. Il n’arrive plus à ressentir autre chose qu’une terreur sans nom qui le pousse à s’engluer dans une torpeur glacée. Pourtant, la vision de son père et d’une autre femme enlacée réveille la rage qui dormait au fond de sa poitrine. Pour la première fois, Sloan était prêt à bondir sur son père quitte à se prendre une raclée. Toute sa peur, toute sa peine, tout son désespoir s’incarne dans le feu de sa haine. Comment ose-t-il ? Comment ose-t-il remplacer sa mère ? Mais le camp est alors attaqué et la fuite contraint Sloan à suivre à nouveau son père. Déambulant dans les champs, gelé jusqu’à la moelle, Sloan se force à rester calme. Il se contente de cracher son mépris et enjoint son père à ne plus lui adresser la parole. Alors ils se contentent de marcher en silence. Ils ne dorment plus beaucoup et mangent encore moins. Sloan ne se plaint pas, il n’avoue pas que son corps est sur le point de le lâcher. Il est trop fier pour faire acte de faiblesse. Peut-être aurait-il dû. Parce qu’après avoir aperçu l’entrée d’une ville, des tâches noires se mettent à danser devant ses yeux et après, c’est le noir total. Quand Sloan rouvre les yeux, la première chose qu’il sent, c’est la poitrine chaleureuse de son père. Surpris par cette étreinte, il se laisse néanmoins faire et laisse quelques larmes s’échapper de ses paupières. Blotti contre le torse rassurant de celui qu’il a du mal à considérer comme son père, il ne s’est jamais senti aussi bien depuis le début de la pandémie. Après avoir écouté un médecin farfelu leur expliqué des théories invraisemblables sur les raisons de la pandémies – dont une attaque martienne – Sloan et son père reprenne la route pour rejoindre Josh.

mars 2017, Bellevue, État de Washington
Après avoir rejoint un nouveau groupe, après une sortie mouvementée dans un centre commercial, Sloan et son père se dirige à Bellevue. Il sent que son paternel est méfiant, il connaît le regard acéré qu’il porte sur Gabrielle. Il est prêt à tout. Alors qu’il avance vers leur destination finale, Sloan se demande s’ils sont désormais condamnés à se méfier de tout le monde. Il trouve ça triste. Une fois arrivés, l’appréhension noue la gorge du jeune homme et il lance un coup d’œil vers le ciel. Bien, Dieu… Une nouvelle chance de prouver que tu n’es pas qu’une invention pour rassurer les plus crédules. Ils entrent dans la demeure de Josh et le spectacle qui s’offre à Sloan lui tord l’estomac. Il se précipite à l’extérieur pour vomir, en essayant de chasser la vision du corps pendu et en lambeaux de son cousin. Il sent une main dans son dos. Son père. Sloan lui jette un regard et lit la tragédie dans ses yeux. Alors quoi ? C’est fini, ils n’ont plus de famille ? Il se détourne son père et donne un coup de poing dans le mur de la maison. Ça n’aide pas, il se sent toujours aussi mal et maintenant ses phalanges le lancent. Les larmes lui montent aux yeux. Tout ce chemin. Tout ça pour rien.
Après cela, les mois filent et Sloan réussit à accepter la situation. Il s’habitue enfin, après trois ans de cavale. Il a l’impression que son cœur est endurci. Parfois, en pillant des maisons, Sloan rêve qu’il est ailleurs. Que c’est un espion qui cambriole une maison pour récupérer des documents compromettants. Il n’est plus un survivant qui cherche désespérément des conserves. C’est plus facile. Il fait le pitre, s’amuse comme il peut. Il se démène pour arracher des sourires aux autres. Il laisse son père s’occuper de se méfier, faire ses petites manigances, lui il se comporte comme l’adolescent qu’il devrait être. Il renaît. Ou plutôt, il a l’impression de renaître mais ce n’est pas le cas. Parce que sa véritable renaissance, c’est l’arrivée de Grace. Grace arrive en même temps que Diana et Ruth, mais pour Sloan, il n’y a qu’elle. Il tombe irrémédiablement amoureux d’elle. A partir de cet instant, le reste ne compte plus. Quelque part, il sait que c’est idiot mais, il ne peut contrôler son cœur qui fait des soubresauts dès qu’il la voit.

septembre 2018, Bellevue, Etat de Washington
Le temps continue son chemin et le groupe accueille Dean et Gin. Gin est enceinte. Sloan est épouvanté, à l’idée qu’un bébé naîtra dans ce monde post-apocalyptique. Mais il ne dit rien. Après tout, ce ne sont pas ses affaires. Enfin si, ça l’est quand il voit son père s’occuper de Gin. Il trouve ça ironique, quand on sait qu’il n’a jamais été là pour sa mère, lorsqu’elle était enceinte. Il ne dit rien, non plus. Il se rapproche davantage de Grace, il sait qu’elle n’apprécie pas forcément Gin. Il s’amuse à la taquiner, à se moquer gentiment de son air boudeur quand elle regarde les adultes s’affairer autour de Gin, mais au fond, il partage son avis. Un soir, son père revient sans Dean et le monde de Gin s’écroule. Puis elle accouche et Sloan voit son père se comporter en père, pour ce nourrisson. La jalousie l’étrangle et il ne parvient plus à masquer sa rancœur alors il s’éloigne encore de lui. Il se convainc que ça ne lui fait rien. Que Grant n’est pas important pour lui. Il se réfugie dans les bras de Grace. Il a néanmoins trop peur de la perdre pour lui avouer ce qu’il ressent. La jalousie qu’il ressentait à l’égard du bébé s’éteint en même temps que la vie du petit. Sloan se sent idiot. Gin a disparu. Et le froid plane désormais sur le groupe. Il semble que la joie ne soit plus de mise. Il s’évertue à faire sourire Grace car à ses yeux, c’est la seule chose qui importe.

mars 2019, Bellevue, Etat de Washington
Puis des nouvelles venues viennent bousculer leur quotidien, les bras pleins de provisions, les paroles pleines de promesses. Sloan voit les yeux de son père briller. Il y croit à ce New Eden. Le jeune homme a du mal avec leur discours, avec leur discours débordant de promesses de renaissance dans la foi de Dieu. Il n’y croit pas. Il dit à son père de les ignorer, que trois repas par jour ne vaut pas le coup de prendre des risques inutiles. Mais Diana est malade et son état qui s’aggrave joue dans la balance de ces nouveaux arrivants. Sloan aurait pu se laisser convaincre par son père, mais Grace refuse de les suivre et sans Grace, lui ne va nulle-part.

janvier 2020, Bellevue, Etat de Washington
L’état de Diana s’empire, Gabrielle et son père feignent que ce n’est pas si grave mais Sloan sait que c’est faux. Il tente de rassurer Grace au mieux. Ce n’est pas évident quand on sait qu’il est convaincu qu’elle va mourir. Il est présent mais il se sent démuni. Démuni et fatigué de toujours devoir affronter de nouveaux drames. Un soir, il rejoint son père, occupé à nettoyer son arme. « Tu t’inquiètes toujours pour Diana ? » « Qu’est-ce qui te fait dire ça ? » « Parce que tu n’es pas le seul… » Sloan tente de faire taire sa rancœur mais il lui semble avoir trop pris sur lui ces dernières années. [color:b3e4=660033]« Et dans ta base tu t’inquiétais aussi pour maman et moi ? » Son père s’interrompt enfin et daigne accorder toute son attention à son fils. « Tous les jours Sloan. Ne remet pas en question mon métier. » Son métier. Toujours son métier. Il ricane, excédé. Toujours les mêmes réponses. N’était-il pas plus important qu’un vulgaire métier ? « Ton métier ? Il a toujours pris une grande place dans notre vie ! Elle est où la place de ta famille, hein ? » Son père ne perd pas son calme, mais Sloan le sent agacé. « Je n’ai jamais cessé de penser à vous Sloan. A défaut de ne pas pouvoir vous voir autant je le l’aurais aimé, alors ne t’avances pas sur cette pente, tu glisserais... » La colère remplace la rancœur. C’est facile de dire ça. Lui, il n’était pas seul. Quand il pensait à sa famille, il ne ressentait ce sentiment cuisant d’abandon, l’impression de ne pas être assez bien. « Mais toi tu n’as jamais été à nos côtés ! Et encore moins quand maman a eu son accident. Non, mais tu as été là pour l’enterrer ouais ! » Sloan le fixe avec rage. Il aimerait que son père s’excuse, qu’il le serre dans ses bras. Qu’il lui demande le pardonner. Mais il ne fait rien de tout cela. Oh non, le Colonel Gybson n’admettra jamais qu’il s’est trompé. « Je sais...mais aujourd’hui je suis avec toi Sloan, et si on rejoint New Eden… » Les larmes lui montent aux yeux. Il sait ce qu’il se passera si son père n’a plus besoin de le protéger. Il trouvera une occupation plus utile. Il s’attachera à protéger des vies et que pourrait dire son fils sans passer pour un gamin ingrat ? Il l’a vu avec le bébé de Gin, le voit avec Diana. Son père n’accorde de l’attention qu’à ceux qui ont besoin de lui.  « Alors tu te trouveras une femme et t’en oublieras une fois de plus ton propre fils ! ». Il crache sa haine mais aussi ses doutes. Au lieu de le rassurer son père lui jette un regard tranchant. Il reste de marbre, cette situation ne l’impact pas, et il le lui montre bien.  « J’peux t’l’assurer Sloan, que t’auras ton cul à côté du miens quand on ira à New Eden. Et que ça te plaise ou non, tu chialeras devant tes repas si ça peut t’faire plaisir ! Mais encore vivant dans ce monde, Sloan, et t’auras beau râler, tu te plieras à c’que j’ordonne tu entends ?! J’te laisse pas l’choix Sloan. Je cours, tu cours ! Maintenant tu dégages ! » Blessé et humilié, Sloan hoche la tête, les joues rouges. « Bien, Colonel. » crache-t-il en s’éloignant.

Février 2021, Walla Walla
L’état de Diana est trop grave. Grant, comme se plaît désormais à le nommer intérieurement Sloan, a finalement réussi à convaincre le groupe. Le jeune homme n’est pas convaincu par les belles paroles des émissaires, mais il ne bronche pas, tandis que Grace s’y oppose vigoureusement. Il tente de la convaincre que c’est le mieux pour Diana. Elle les suit à contrecœur. Ainsi, Sloan entre dans le camp de New Eden. Et il espère qu’il n’aura plus à déménager avant longtemps.


C’est fini. Le cauchemar est fini. Sloan ne doit plus dormir que d’un œil, il ne doit plus chasser, ou tuer des rôdeurs. Il a un lit, un repas chaud et la possibilité de redevenir celui qu’il était pour de bon. Grant est affecté à la surveillance interne de la communauté et Sloan s’emploie à rattraper les années de conneries qu’il a loupé. Il en fait voir de toutes les couleurs à son père, dans une sorte de vengeance un peu infantile. Il adore le pousser à bout et il peut désormais le faire sans prendre le risque de se faire dévorer tout cru. Il n’est plus obligé de lui obéir au doigt à l’œil pour sa survie. Il redécouvre la vie. Il vit son arrivée au camp comme une libération mais au fil des mois… Quelque chose le chiffonne.

New Eden est un recul de la société et s’il n’y avait pas des rôdeurs autour du campement, jamais personne n’aurait apprécié un tel endroit. C’est un véritable retour à des valeurs patriarcales que Sloan ne partage pas. Il a été élevé par deux femmes, il ne peut concevoir que l’homme est nécessairement le chef de famille et que la femme doit se montrer docile. Il aurait l’impression de trahir sa mère. Il subit également quotidiennement la propagande chrétienne. Mais il a beau faire deux-trois conneries, tester les limites de ce nouveau campement, il se tait sur les choses importantes. Il s’abstient de clamer haut et fort que c’est n’importe quoi, que ces valeurs n’ont plus lieues d’être et que Dieu n’existe sûrement même pas. Il ne le dit pas parce qu’il sent la menace poisseuse partout autour de lui. Son instinct de survie lui souffle de ne pas rigoler avec ces choses-là. Alors il prie et se soumet. S’il n’acquiesce pas, il ne contredit pas non plus et il se sent sale. Donc il fait la seule chose qu’il sait faire. Il sourit et fait des blagues. Il plaisante avec Grace au sujet de son mariage arrangé, se moque avec elle de son fiancé, alors que son être tout entier hurle à l’idée de la perdre. Parce qu’il la connaît et qu’il voit qu’elle se laisse doucement approcher par ce Victor. La jalousie le ronge, mais il est trop lâche pour bouger.

Au final, il ne sait plus si New Eden est le Paradis ou l’Enfer.


time to met the devil

• Pseudo (sur internet) : cassy
• Âge irl : dix-neuf ans
• Présence : souvent j'espère
• Personnage : Inventé [ ] / scénario/prédef [X ]
• Comment avez-vous découvert le forum ? sur le top 50
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? je suis tombée amoureuse de sloan  Pièces détachées - Sloan Gybson 2101447028
• Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum Oui [X ] / Non [ ]
• Crédits (avatar et gifs) blodreina (bazzart)

• Code du règlement Okay Andie

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Re: Pièces détachées - Sloan Gybson

Jeu 18 Nov 2021 - 23:33

Bienvenue parmi nous Sloan, bon courage pour ta fiche :smile6:
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Re: Pièces détachées - Sloan Gybson

Jeu 18 Nov 2021 - 23:36

Hello Sloan ! Bienvenue sur TWD !



bienvenue sur le forum !


Te voilà fraîchement inscrit(e) sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si tu comptes jouer un Remnants et que ton personnage est intégré au camp avant juillet 2019 dans son histoire, il se peut que celui-ci ait été vacciné contre le virus qui transforme en rôdeur. Pour savoir si c'est le cas, rendez-vous ici.

6 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

7 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.



Bonne rédaction !


Bon courage pour ta fiche ! N'hésite pas si tu as des questions ! Wink
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Re: Pièces détachées - Sloan Gybson

Jeu 18 Nov 2021 - 23:37

Bienvenue et bon courage pour ta fiche I love you Il y a une vague de nouveaux membres, en ce moment Razz
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Re: Pièces détachées - Sloan Gybson

Jeu 18 Nov 2021 - 23:38

Bienvenuuuuuuuuuue !





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Re: Pièces détachées - Sloan Gybson

Jeu 18 Nov 2021 - 23:38

Pièces détachées - Sloan Gybson 55b94a5f7dd7660984d9822e68601f73
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Re: Pièces détachées - Sloan Gybson

Jeu 18 Nov 2021 - 23:53

Bienvenue Sloan, et courage pour ta fiche ! Pièces détachées - Sloan Gybson 2736068674
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Re: Pièces détachées - Sloan Gybson

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