Whatever it takes

ALYONA OBOLENSKYtell me more about you

prénom(s) : Alyona, "éclat du soleil".
nom : Obolensky, un héritage conséquent, celui d'une famille d'origine russe faisant anciennement partie de la haute noblesse.
date de naissance : 03 juin 2000.
âge : 21 ans passés.

ville de naissance : Saint-Pétersbourg, comme un retour à ses origines.
métier : Lycéenne, difficilement compatible avec son statut de gymnaste d'élite (junior).
groupe : The Remnants.

avatar : Danielle Rose Russell.

what i am

qualites
Intrépide
Résiliente
Loyale
Protectrice
Réaliste

defaults
Ironique
Franche
Bavarde
Impulsive
Exigeante

Equipement :
Depuis son périple sur les routes, il ne reste plus grand chose à Alyona: le tout tient simplement dans un sac à dos de voyage, qu’elle garde toujours plus ou moins à portée de main. Il contient une gourde en inox vide, un couverture quelque peu abîmée, une petite lampe torche usée depuis bien longtemps, un ou deux jouets appartenant à son frère, la vieille tétine d’Hope, ses maniques de gym et tout au fond, caché par tout ce joyeux petit bazar, son téléphone portable éteint à jamais. Elle aurait pu s’en débarrasser depuis bien longtemps, mais elle n’a jamais réussi à le faire, même si elle sait qu’il n’y a plus aucun espoir de pouvoir s’en resservir un jour.

Les seules armes qui étaient en sa possession -un Smith & Wesson M&P 9mm, un poignard et une hachette- se trouvant désormais à l'armurerie du camp, il ne lui reste donc plus que des objets inoffensifs, mais qui ont une grande valeur à ses yeux. Comme son collier de naissance dont elle ne se sépare jamais, le portant en permanence à son cou.

Details physiques :
Malgré les vingt ans dépassés, Alyona ne fait pas vraiment son âge, à son plus grand désespoir: toujours réduite à deux voir trois années de moins, ses un mètre cinquante-neuf ne lui simplifient pas non plus la tâche, tout comme la petite rondeur de ses joues. Mais la croire fragile serait une grossière erreur: en effet, ses années de gymnastique lui ont permis d’avoir des muscles plutôt développés, et ainsi de conserver une santé physique correcte, malgré le manque de vivre durant sa vie sur les routes. Elle s’entraîne d’ailleurs quotidiennement depuis son arrivée à Fort Ward, soucieuse de rester le plus en forme possible.

De longs cheveux châtains entourent son visage à la forme légèrement ovale, tombant jusqu’au milieu de son dos. Ses yeux, en amande et entourés de longs cils, sont d’un bleu clair plutôt déroutant, inhabituel: particularité qui les rend légèrement sensibles à la trop grande luminosité. En somme toute, un visage angélique, ou presque. C’est sans compter cette lueur de détermination qui semble briller dans son regard, ainsi que ce léger air de défi ne la quittant jamais: au delà de cette bouille agréable, se trouve une jeune femme déterminée et sûre d’elle, chose qui se lit jusque dans son attitude…

Outre une fine cicatrice au coin droit de sa bouche, elle en a aussi quelques unes sur les bras et les jambes, qu’elle ne prend pas forcément la peine de cacher: elles sont le fruit de la rude vie qu’elle a mené sur les routes, entre les blessures causés par les vadrouilles ou celles subies par les conflits avec d’autres groupes de survivants.

Psychologie

Un caractère bien trempé. Alyona a toujours été qualifiée ainsi, et ce depuis sa plus tendre enfance: elle apprenait à peine à marcher, lorsque son attitude plutôt intrépide se manifesta. Lorsqu’elle était décidée à faire quelque chose, elle s’y mettait sans attendre, et sans demander la moindre aide. En grandissant, ce trait de caractère resta plutôt marqué chez elle: mais avec le temps, il se mua en une attitude ferme et une détermination à toute épreuve, face aux difficultés. Le danger ? Ce n’est pas quelque chose qui lui donne envie de fuir, au contraire: elle est prête à l’affronter, à mettre toute son énergie pour le contrer, et l’outrepasser.

Ce qui ne l’empêche pas d’avoir un comportement plutôt impulsif. Elle ne prend pas forcément la peine de réfléchir avant d’agir, elle se lance dans l’action, ce qui amène la plupart du temps à des conséquences pour le moins désagréables. De ce fait, il peut lui arriver de se montrer trop directe dans ses propos, sans se rendre compte qu’ils peuvent être blessants ou causer du tord. Ce défaut, bien que particulièrement présent durant son adolescence, a tendance à être moins présent aujourd’hui, après s’être retrouvée dans maintes situations périlleuses durant sa survie sur les routes, justement à cause de ses propres décisions peu réfléchies.

Elle n’a cependant jamais été du genre à baisser les bras, au contraire: face aux épreuves, elle a même tendance à encaisser le choc, sans jamais cesser de regarder droit devant elle, étant plutôt une personne résiliente. Des échecs ? Elle en a connu un certain nombre, qui en aurait sûrement fait reculer plus d’un: mais pas elle. Certes elle préférait réussir, mais sans échec, elle n’aurait jamais pu tirer des leçons de ces mauvais moments, et elle ne se serait pas améliorée. Pas le temps de s’apitoyer sur son sort: encore et toujours, elle doit continuer à avancer, quoiqu’il puisse arriver… C’est aussi pour cette raison qu’elle a tendance à se montrer trop exigeante, autant envers elle-même que les autres: à ses yeux tout le monde se doit de donner le meilleur de lui-même, si bien que lorsque ce n’est pas le cas, cela a tendance à l’agacer plus que raison. C’est dans cet esprit là qu’elle a été élevé par sa famille.

Même si elle tend à vouloir donner le meilleur d’elle-même, cela ne l’empêche pas de se montrer aussi réaliste: elle ne peut pas exceller dans tous les domaines, tout comme elle ne peut pas en attendre de même des autres. Tout comme elle n’est pas du genre à anticiper les jugements de valeur: à la place, elle attend de voir le déroulé des événements avant de partager ce qu’elle en pense. C’est sa façon de se préparer aux événements négatifs, mais aussi de profiter au mieux des positifs sans avoir trop d’attentes sur le sujet, gardant de ce fait une position généralement neutre.

Toutefois, Alyona est tout bonnement incapable de mentir: les faux semblants et elle, ça fait deux. Alors lorsqu’elle a quelque chose à dire, elle le fait, même si cela fait d’elle une personne un peu trop franche. Lorsqu’elle n’apprécie pas quelqu’un ? Elle ne cherche pas à le cacher, quitte à avoir des paroles dures envers cette personne. Quelqu’un lui demande son avis ? Elle le lui donnera avec exactitude, sans l’enrober de semi-mensonges mielleux, persuadée que cela ne peut qu’aider la personne, au lieu de la bercer dans du coton. Elle a aussi une fâcheuse tendance à être trop ironique, que ce soit pour tourner en dérision une situation donnée, mais parfois aux dépends des autres. Certes elle s’en sert avant tout pour se moquer, mais c’est aussi un moyen pour elle de faire face aux difficultés de la vie, de s’en protéger.

Loyale, la jeune femme est fidèle dans sa conduite morale, et elle respecte scrupuleusement ses engagements, possédant un sens de l’honneur assez développé. Jamais il ne lui viendra à l’idée de trahir le groupe auquel elle appartient, au contraire: elle se battra jusqu’au bout pour ce dernier. Cette qualité, déjà présente chez elle depuis l’enfance, n’a fait que s’accentuer durant l’apocalypse. De même qu’elle aura tendance à se montrer particulièrement protectrice envers les personnes auxquelles elle tient, si bien qu’elle n’hésitera pas à se mettre elle-même en danger pour qu’ils soient en sécurité. Ce qu’elle a déjà fait pour son petit frère à maintes reprises, depuis qu’ils se sont retrouvés seuls, sans leurs parents.

Quand Alyona est lancée dans une conversation, il peut être particulièrement difficile de la faire taire: elle a tendance à monopoliser la parole, surtout si elle a quelque chose à dire. Cette tendance à être un peu trop bavarde vient aussi du fait qu’elle a beaucoup souffert du manque de relations sociales dû à l’apocalypse, si bien qu’aujourd’hui elle ne supporte que peu le trop grand isolement.

Story of survival

Pre-apocalypse

L’histoire d’Alyona commença bien des années auparavant, avec celle des Obolensky. Originaire de Russie, ces derniers n’avaient pas n’importe quelle place au sein de la société… Au contraire. Reconnue comme une maison princière, ce titre les plaçait au plus haut rang de la noblesse russe, juste en dessous de la famille impériale. Bien des membres de cette famille avaient joué un rôle important durant l’Empire russe, si bien que l’on ne comptait les faveurs et biens auxquels ils avaient eu le droit. Mais comme toujours, toute bonne chose a une fin, et ce fut aussi le cas pour les Obolensky.

La Révolution russe de 1917, suivie par la Terreur rouge, mirent soudainement fin à leur vie au sommet de la société: et alors qu’une partie de la famille se fit massacrer durant la guerre civile, l’autre prit tout bonnement la fuite, se réfugiant loin de leur terre natale… Ce fut ainsi que les ancêtres d’Alyona -plus précisément ses arrières-arrières-grands-parents et son arrière-grand-père-, arrivèrent aux Etats-Unis, en ayant pour seuls bagages une petite partie de leur fortune. Mais même uniquement avec ça, ils ne furent pas à plaindre: l’adaptation à leur nouveau pays ne fut certes pas des plus simples, mais ils y trouvèrent rapidement leur place… Et une situation sociale pour le moins très confortable.

Victor Obolensky ne faisait que suivre la trace de ses ascendants, dans sa réussite professionnelle: c’était même la fortune familiale amassée, qui lui permettait de prospérer aujourd’hui. Trader pour la Banks of America, il s’adonnait aussi à ce passe-temps somme toute très prenant durant ses temps libres: et malgré quelques pertes, sa fortune s’était accrue plus qu’autre chose au fur et à mesure du temps. De ses origines russes, il n’en avait pas gardé grand chose, mis à part une partie de son éducation: pour le reste, il était un pur produit américain, et surtout un bon petit capitaliste.

Il avait déjà vingt-huit ans, quand il rencontra Polina Narychkine: cette dernière était encore étudiante à l’école de médecine de Yale, lorsque leurs chemins se croisèrent, dans le plus grand des hasards. Russe de naissance, ses résultats pour le moins excellents lui avaient permis d’envisager des études à l’étranger, et ce dans l’une des plus prestigieuses universités des Etats-Unis. Les deux se fréquentèrent durant deux longues années, avant de finalement envisager un mariage: ils n’étaient pas spécialement du genre romantique, et cette union reflétait plutôt leur envie de travailler main dans la main, plus qu’une démonstration authentique de leur amour. Suite à leur union, ils choisirent de s’installer à Portland, ville qui leur paraissait plus que prometteuse.

Puis Polina tomba enceinte. Ce n’était pas vraiment quelque chose qu’ils avaient prévu, pour autant tous deux prirent la décision de garder cet enfant: après tout, ils avaient très largement les moyens pour s’en occuper…

2000, Saint-Pétersbourg

Ce voyage était les seules vacances de l’année que Victor et Polina s’octroyaient: ils étaient arrivés depuis seulement une semaine, et avaient l’intention de passer la totalité de leur séjour chez la famille de Polina, dans la banlieue chic de Saint-Pétersbourg. Toutefois tout ne se passa pas exactement comme prévu, puisque ce fut pile durant de ce fameux séjour qu’Alyona décida de pointer le bout de son nez, sans que personne ne puisse réellement s’y attendre. Certes la due date n’était plus si lointaine, mais de là à arriver une semaine plus tôt… ! Néanmoins, la surprise laissa place à la joie, lorsque les parents rencontrèrent enfin leur petite fille: enfin leur progéniture était née, et cela les rendait plus que fiers, tout comme le reste de la famille.

Ce fut donc à trois qu’ils rentrèrent à Portland, dans leur spacieuse demeure: et si les premiers mois, ils y passaient une partie de leur temps, pour être avec Alyona… Mais chassez le naturel, et il revient au galop: que ce soit pour Victor ou Polina, l’appel de leur carrière respectives était bien trop fort, et au final, leur petite fille ne les voyaient qu’un temps limité durant la semaine. Le reste de ses journées, elle les passait avec une nounou que ses parents avaient embauché, et qui s’occupait d’elle presque comme une mère le ferait.

Elle ne s’aperçut pas de suite de leur absence, au contraire: de ce fait, les premières années de sa vie étaient plutôt heureuses: entourée par un petit groupe d’amis -provenant tous du même quartier-, elle en était la boute-en-train, celle qui entrainait les autres dans ses bêtises… Au grand damne des adultes.

2004, Portland Heights (OR)

Août. Les Jeux Olympiques d’Athènes venaient tout juste de débuter, et chez les Obolensky, c’était devenu une habitude de regarder quelques épreuves à la télévision: évidemment Alyona était aussi présente, bien contente de pouvoir passer un peu de temps avec ses parents. La petite fille de quatre ans semblait être à chaque fois émerveillée par ce qu’elle voyait, ce qui avait le don d’amuser tout le monde… Et puis un soir, ils assistèrent aux épreuves de gymnastique.

Papa ! J’veux faire ça ! Elle montrait du doigt le grand écran de la télévision, au moment où une énième gymnaste exécutait son enchaînement sur les barres asymétriques: elle ne lâchait pas l’écran des yeux, comme complètement captivée. Pour ses parents, c’était une aubaine: cela permettrait peut-être à leur fille de canaliser son énergie dans un sport, ce qui limiterait un peu plus ses bêtises… Tu es sûre de toi ? Il faudra bien t’impliquer, lui répondit sa mère tout en la prévenant. Certes ils acceptaient d’ores et déjà, mais en contrepartie ils attendaient d’elle qu’elle soit sérieuse, malgré son jeune âge.

Bah oui ! Le regard qu’elle leur lança, plein de détermination, ne laissait place à aucun doute. Alors, dès le mois de septembre, elle fut inscrite au meilleur club de gymnastique de la ville. Alyona venait à peine de participer à son premier cours, qu’elle se passionna directement pour le sport: avide d’apprendre, elle était la plus sérieuse de son groupe, et elle progressait plutôt bien. Ses parents, satisfait de la savoir sérieuse dans ce qu’elle faisait, cessèrent rapidement de venir la voir durant ses cours: le travail, encore et toujours. Dès lors, ce fut sa nounou qui restait, la félicitant à chacun de ses progrès.

Dis, ils sont où papa et maman ? Parfois, la petite fille lui posait cette question, se demandant réellement où ces derniers se trouvaient: le concept de travail lui échappait complètement. Mais rapidement, elle cessa de le faire: elle était toujours un petit peu déçue de ne pas forcément les voir plus que ça, mais elle oubliait rapidement tout ceci en voyant qu’ils étaient fière d’elle. Ces moments éclipsaient presque leurs absences… Du moins à l’époque. Et puis, elle avait aussi le reste de sa famille paternelle, à qui elle rendait régulièrement visite: elle aimait tout particulièrement l’une de ses tantes, Veronika, qui était toujours patiente et affectueuse avec elle.

2006, Portland Heights (OR)

Trois années s’étaient écoulées depuis les débuts d’Alyona en gymnastique: et depuis, elle avait fait de nets progrès. Mieux encore: son coach de l’époque, une ancienne gymnaste d’une quarantaine d’années, assurait qu’elle avait tout le potentiel pour devenir une future championne. Si elle fournissait toujours autant d’efforts. Pour Victor et Polina, c’était une aubaine: si leur fille avait de quoi devenir une véritable athlète, alors il était évident qu’ils feraient en sorte que ce soit le cas.

Ses heures passées à la gymnastique prenaient de plus en plus de place sur son temps libre: si bien qu’en fin de compte, la petite fille ne voyait plus vraiment ses amies. Elle ne s’en plaignait pas vraiment, car elle aimait véritablement la gymnastique, si bien qu’il s’agissait presque de l’unique chose qui importait à ses yeux en dehors de l’école. Alors, quelques uns cessèrent tout bonnement de lui parler. Et même si au début, ces pertes la peina, elle ne chercha pas non plus à courir après ceux qui choisissaient de partir: tant pis. Elle préférait se concentrer sur ceux qui restaient, et qui l’appréciait telle qu’elle était.

Et puis son esprit était accaparé par tout autre chose: pour la première fois depuis un long moment, ses parents se montraient plus présents qu’à l’accoutumée. Ils passaient un peu de temps avec elle, l’aidaient à faire ses devoirs et proposaient même des sorties en famille ! Un changement dans ses habitudes qui avait le don de lui plaire, tant elle souhaitait passer du temps avec eux. Toutefois, ces derniers avaient aussi d’autres choses en tête: certes ils aimaient leur fille… à leur façon disons, mais ce qui leur importait aussi beaucoup, c’était sa réussite. Alors, pour la voir devenir d’autant plus meilleure en gymnastique, ils n’hésitèrent pas à l’envoyer habiter chez sa tante Veronika, à Las Vegas. Mais après tout, c’était pour son bien… Non ?

2007, Summerlin (Las Vegas - NV)

La jeune fille accepta sans broncher d’habiter chez sa tante. Elle était plus contente: Veronika se montrait toujours attentive et bienveillante à son bien-être, la félicitant à chacune de ses réussite et la soutenant autant qu’elle le pouvait. De ce fait, ses premières années de vie chez elle se passèrent plutôt bien, malgré les mille-cinq-cents kilomètres qui l’éloignaient d’autant plus de ses parents… Et la tristesse d’être séparée de sa chère nounou, licenciée par ses parents juste avant son départ.

Qui disait déménagement signifiait nouvelle école et nouvelles habitudes: et malgré toute la difficulté que cela pouvait représenter, Alyona s’adapta sans trop de mal à ce nouveau quotidien qui s’offrait à elle. Son nouveau club de gymnastique était bel et bien d’un niveau supérieur par rapport au précédent, et ses coachs ne cessaient de l’encourager dans ses progrès. Assez rapidement, ils parlaient d’une possible préparation au TOPs -Talent Opportunity Program-, qui permettait d’identifier les gymnastes les plus prometteuses, pour une formation continue jusqu’au niveau élite.

Malgré toute l’implication et les sacrifices que cela demandait, Alyona était décidée à se donner corps et âme dans cette voie: si Veronika se montrait un peu plus septique, la trouvant un peu trop jeune, elle ne pouvait aller contre la volonté de son frère Victor et celle de Polina. Alors rapidement, la jeune fille fut entraînée dans ce but, en même temps qu’elle commençait ses premiers championnats…

2008. 8 ans. Ces heures passées à s’entraîner avaient finalement porté leurs fruits: et après avoir réussi les évaluations nationales et régionales puis le test national, elle se qualifia avec brio au TOPs, ce qui signifiait qu’elle pouvait participer au camp d’entraînement national, qui se déroulait en fin d’année. Plus motivée que jamais, il n’était pas question pour elle de relâcher ses efforts, si bien que les cours à l’école furent assez rapidement remplacés par des cours à domicile, en ligne. Et le temps accordé à la gymnastique, lui, prenait de plus en plus de place…

2010, Summerlin (Las Vegas - NV)

Un petit frère. Alyona avait appris la nouvelle par téléphone, alors que sa mère était déjà enceinte de plusieurs mois. Elle ne s’en était pas aperçue lors des vacances de Noël, moment qu’elle passa avec eux à Portland: elle pensait qu’ils le lui diraient à ce moment là, et non ainsi… Soit. La petite fille, désormais âgée de dix ans, ne savait pas trop comment réagir à cela: mais une fois que son frère vit le jour, un sentiment de jalousie naquit chez elle. Ce petit être qui n’était même pas prévu, recevait bien plus d’attention qu’elle n’en avait jamais eu le droit, et ça, elle l’acceptait difficilement.

Alors elle évitait les appels de ses parents, et prétextait être occupée par les études, ou la gymnastique. Ce qui n’était pas tout à fait faux pour ce dernier point, puisqu’elle était à sa dernière année de participation aux TOPs: désormais au niveau optionnel huit, elle n’avait plus qu’un objectif en tête. Parvenir au niveau dix, puis à l’élite junior. Participant fréquemment à des championnats, rien ne semblait pouvoir l’arrêter, même les plusieurs échecs qu’elle rencontra sur son chemin. Elle était déterminée à réussir, à parvenir à son plus grand objectif: celui de faire partie de l’équipe senior des jeux olympiques.

Il est moche, lâcha-t-elle, tandis qu’elle regardait son petit frère dormir tranquillement dans son berceau. Elle le pensait vraiment, même si sa jalousie y était sûrement aussi pour quelque chose: alors c’était ce machin qui avait le droit à plus d’attention de la part de ses parents ? Et ce ne fut pas la gifle qu’elle reçut de son père qui la fit changer d’avis là-dessus. Excuse-toi de suite, Alyona. Malgré ses yeux larmoyants, la jeune fille ne lâcha pas du regard ce dernier, bien décidée à lui tenir tête. NON. J’EXISTE !

Cette rancœur qu’elle ressentait envers ses parents ne s’arrangea pas avec les années, au contraire…

2014, Summerlin (Las Vegas - NV)

Désormais adolescente, Alyona regardait tout son chemin parcouru avec fierté: et après dix longues années passées à se dédier à la gymnastique, elle pouvait désormais bel et bien dire qu’elle était une gymnaste d’élite junior. De ce fait, à partir de son entrée dans l’équipe l’année de ses 14 ans, elle participa à un grand nombre de championnats nationaux, voyageant à travers tout le pays. Toutefois, sa vie était bien différente de celle des adolescentes de son âge: elle ne faisait pas ses études dans un lycée, et passait encore moins de temps avec ses amis.

Et sa famille ? Elle la voyait peu, durant les vacances principalement. D’ailleurs son petit frère avait grandi: âgé de quatre ans, il la réclamait assez régulièrement au téléphone, si bien qu’elle lui parlait au moins une fois par semaine. Cette jalousie qu’elle avait pu ressentir à son encontre s’estompa, à mesure où elle grandissait: après tout, il n’était pas responsable de cette situation… Mais leurs parents si. Et elle leur en voulait terriblement, bien plus qu’elle ne voulait se l’avouer. Toutefois, elle n’avait pas le temps de larmoyer là-dessus: sa future carrière de gymnaste elle, ne l’attendrait pas au moment venu.

Toutefois, une entorse au coude l’empêcha de continuer la saison: pour elle, ce fut un drame. Certes si elle prenait bien le temps de récupérer, elle allait pouvoir participer aux évaluations régionales et nationales pour ainsi retrouver sa place dans l’équipe junior l’année d’après, mais l’idée de passer six semaines sans pouvoir faire de la gymnastique était difficile à accepter pour elle. La gymnastique avait une place importante dans sa vie, et elle ne se voyait pas rester là à ne rien faire en attendant de pouvoir reprendre: alors en attendant, elle se consacrait à ses études par correspondance, et faisait quotidiennement de la marche à pied, une des rares activités qui ne nécessitait pas l’utilisation de ses bras…

2015. Alyona avait rapidement repris la gymnastique, suite à quelques jours de rééducation: et malgré les difficultés que ces deux longs mois sans entraînements représentaient, l’adolescente tenait bon. Ce qu’elle peinait à faire, elle le reproduisait autant de fois que possible, jusqu’à le réussir complètement: peu importait le nombre de fois où elle chutait, seul le résultat final comptait. Et finalement, après les championnats d’été où elle décrocha la cinquième place, elle pouvait enfin de nouveau faire partie de l’équipe nationale olympique junior.

Nous sommes fiers de toi, lui assura sa mère au téléphone. En entendant ces mots, elle eut un légère grimace: s’ils l’étaient vraiment, ils seraient restés un peu plus longtemps après le championnat non ? Mais elle se garda bien d’en faire la remarque. Merci, répondit-elle simplement. On commence en septembre. On se voit pour les vacances de Noël de toute façon, non ? Comme d’habitude. Cela ne l’affectait plus vraiment de toute façon, et elle n’avait hâte que d’une seule chose: l’arrivée du mois de septembre, et la reprise des compétitions.

Et puis le mois d'octobre arriva.

Post-apocalypse

Vu que j'ai -encore- écrit un roman, je vous invite à aller à ce post pour lire la suite. Désolée de toute cette complication blbl-

Survie

Les journées d'Alyona sont toujours plutôt bien remplies: elle se lève plutôt tôt et s'occupe de préparer le premier repas de la journée, avant de réveiller Igor et Hope. Elle mange avec eux, avant de les laisser à la petite école du camp, lui permettant d'apporter son aide là où elle le peut, histoire de se montrer utile au camp.

Elle passe aussi un certain nombre d'heures à s'entraîner physiquement, afin d'être le plus en forme possible: plus que le but de faire partie des soldats, être en bonne santé est essentiel pour elle, si bien qu'elle se montre particulièrement consciencieuse dans ce qu'elle fait. Elle retrouve ensuite Igor et Hope en fin de journée, et passe du temps avec eux, se racontant leurs journées comme ils ont l'habitude de le faire.

Parfois elle passe du temps avec des connaissances, quand elle en ressent l'envie: mais depuis la mort de Brooke, elle ne le fait pas autant qu'auparavant. Après tout, le calme de son habitation est plutôt agréable le soir, tandis qu'elle feuillette un livre avant de dormir. Elle ne reste cependant jamais trop longtemps debout: le lendemain, une journée bien remplie l'attend encore...

time to met the devil

• Pseudo (sur internet) : Osiris
• ge irl : 22 ans
• Présence : 5/7 (ou plutôt 7/7, herm)
• Personnage : Inventé [x] / scénario/prédef [ ]
• Comment avez-vous découvert le forum ? Toujours en me perdant sur internet-
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? Beaucoup trop de personnes pour les lister :111:

• Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum Oui [ ] / Non [x]
• Crédits (avatar et gifs) Panda & Tumblr

• Code du règlement Validé par Selene

fiche (c) langouste.