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Kira Arseniev - J'emmerde les autres mais surtout toi.
Mer 8 Déc 2021 - 16:01
what i am
+ Patiente + Tempérée + Vaillante + Débrouillarde + Perspicace - Nonchalante - Cynique - Hautaine - Mal-élevé et sans gêne - Opportuniste | Kira possède un sac de randonnée, enfin à sa taille, en plus elle ne l’a pas surchargée puisque cette idiote le traîne absolument partout même dans sa couche. L’adolescente s’est constituée au fil des années, une petite panoplie du parfait survivant ! Tout d’abord, un pistolet P114 avec des munitions de petit calibre. Le pétoire est un nain parmi ses confrères, parfait pour les mains encore petite de la tchétchène, elle arrive à le cacher facilement entre ses habits. N'ayant que de rare munitions et préférant fuir que se battre, la jeune fille n'a jamais vraiment eu l'occasion de l'utiliser en mauvaise posture. Elle sait de toute façon qu'elle n'est pas très bonne tireuse même avec un si petit calibre, au moins elle sait utiliser la sécurité, recharger et nettoyer le petit canon du pétoire grâce au conseil avisé d'un survivant au No Man's Land. C'est lui qui lui avait d'ailleurs échangé contre quasi tout les conserves de Kira et un réchaud qui lui particulièrement de l'oeil ainsi que d'autres ustensiles inutile pour l'adolescente et salvateur pour l'adulte. Pour compléter elle utilise souvent un Kinjal, sorte de dague à double tranchant, légué par son oncle. Pas assez forte pour confronter directement quiconque, il lui sert plutôt à dissuader les gens (enfin elle suppose lorsque cela arrivera) ou même découper les quelques poissons qu’elle arrivent à hameçonner. Car elle s’est dégoté une canne-à-pêche ! Si vous saviez, les minutes qu’elle perd tout les jours à retourner l’herbe fraîche pour choper des verres de terres... Grande randonneuse aussi, elle réussit des fois à trouver quelques vélos en plutôt bon état mais il ne dure pas longtemps alors Kira a décidé de se chausser avec les meilleurs possible, crampon, semelle la totale quoi ! La jeune fille est plutôt petite pour son âge mais loin d’être fluette, d’un physique quasi trapu, les années à vagabonder autour de Seattle ont dessiner quelques lignes sur ses épaules et ses abdominaux. Autrement, elle se fond plutôt bien dans le décor n’étant ni atypique, ni parfaitement banale. Elle ne conserve qu’une seule vrai cicatrice, au niveau de son menton. La balafre bien qu’ancienne part de sa lèvre inférieur et s’achève au rebord de son visage. L’adolescente s’habille avec des vêtements passe-partout, plutôt flottant et noir de préférence. Elle apprécie tout particulièrement les pull à capuche, passant la plupart de son temps dessous comme une petite frappe d’un quartier chaud. |
Psychologie
Je n’aurais pas parier sur la survie de cette gamine avec une telle mentalité, cette espèce de flegme qui est le sien, comme si ce n’était qu’une mauvaise période et qu’il y aurait toujours pire constituait son plus grand défaut. Un péril qui aurait dû la tuer un jour ou l’autre, à cause d’un sens des priorités assez aléatoire.
La tchétchène s’est muée au fil des privations et des mésaventures, elle s’est découvert la faculté de se débrouiller même dans les pires situations. Vous savez Kira n’est pas le genre à baisser les bras, la petite arrive toujours à bidouiller des trucs basiques je l’admets mais des choses utiles ! Une barre de fer, un bout de scotch et un tesson de bière ? Je vous présente l’épique lance des Arseniev... Enfin nous nous égarons, le climat changeant de la région et les nombreux dangers forcèrent l’écolière à se montrer courageuse. Car se tétaniser de peur signifiait la mort assurée, ce n’était alors pas une possibilité. Mais loin de seulement combattre ses peurs, elle les avait surmonter plus vite qu’un écuyer. Roland s’en retournerait dans son tombe devant tant de bravoure. Il y a cependant un problème, cette petite gredine n’est téméraire que pour se sauver. Car doté d’une morale assez flou voir inexistante, Kira n’a jamais eu de problème avec l’opportunisme. C’est presque devenue un hobby pour elle, de retourner sa veste je veux dire. Un monde sans école et parents produit des petits monstres cynique au possible, qui n’ont aucune considération pour les anciennes normes. En parlant de bienséance Comment dire- bon faut que je me lance. Cette gamine est une véritable sauvage, elle se cure le nez avec la politesse et semble ne pas savoir ce qu’est la pudeur. S’il ne faisait pas si froid, un pagne suffirait.
Story of survival
Pre-apocalypse
Son père fut l’un de ces enfants parti se battre lors de la première guerre tchétchène, il faisait parti d’une milice qui tint tête à la grande Armée russe. Il ne comptait plus le nombre de fois où il s’était vu mort, oublier dans les montagnes du Caucase en compagnie de ses camarades déjà tombé. Affaibli économiquement et socialement, les russes se retirèrent des montagnes laissant une victoire amère aux Tchétchènes. Ils avaient gagner mais à quel prix ? Celui d’une campagne meurtri ? De famille décimé ? Ou bien même d’extrémistes religieux qui veulent replonger leur patrie dans le chaos ? C’est pendant cette épisode douloureux que ses parents se sont rencontrés, sa mère était une infirmière volontaire qui suivaient les quelques insurgés dans le maquis. Elle n’était pas très adroite mais ils manquaient tellement de médecins que même un manchot aurait fait l’affaire puis sa beauté suffisait à réchauffer le cœur des soldats, on ne lui demandait pas plus que de nettoyer des plaies et recoudre quelques mauvaises coupures.
Ce ne fut pas un coup de foudre, loin de là ! Puis comment tomber sous les flèches de Cupidon lorsque les obus étranger le font déjà ? Disons qu’ils se sont trouvés, apprécier, découvert pour combler un manque d’affection. Les étreintes chaque nuit furent autant d’abris à l’épreuve de la mort. Les combats s’estompèrent, un calme relatif revint mais ils ne se lâchèrent pas pour autant. Car tout deux n’avaient personne en qui se tourner.
Lorsque la deuxième guerre éclata, à cause des fameux extrémistes religieux. Le père de Kira n’avait plus la force de prendre les armes, la fougue de sa jeunesse était morte en même temps que ses camarades de cours. Des images de massacre plein la tête, ils fuirent ces maudits relief et usant du regroupement familial allèrent se réfugier sur un autre continent.
Chez son frère, le seul de la famille qui fut assez malin pour s’inscrire à l’université. Il avait finit comme ingénieur agronome dans l’Oregon. Loin de se cantonner seulement à cet État, il y avait élu domicile bien avant la première guerre. Les premiers mois furent compliqué, la promiscuité de cette petite maison insipide fracture un couple qui ne tenait sur pas grand chose. L’altruisme de son oncle n’étant illimité et la fierté de son père loin d’être disparue, il trouva un petit boulot mal-payé et chronophage.
Les difficultés de paiement, la frustration d’une vie volée et un travail difficile rendit irascible le père et dégoûta sa mère. Il lui avait vendu une vie plus simple, plus calme et surtout plus confortable au pays des opportunités mais la misère vous colle à la peau comme un chewing-gum sous une semelle. Quelques semaines après l’anniversaire de Kira, elle n’avait que quatre ans, elle quitta le domicile familial dans les bras d’un autre homme.
Dire que ça ne l’avait pas affecté aurait été un mensonge mais elle a toujours été différente des autres enfants, doté d’un flegme sans égal comme si elle avait tout vécue. Elle observait avec dédain ses camarades jouer à des jeux «débiles», elle se rêvait déjà grande comme la femme de son Oncle, Alyosha. Les début à l’école furent difficile et les absences à répétition de son père n’arrangeait rien. Les premières années passé, elle se fit quelques amis et devint même la petite chef de la troupe. Plutôt bonne élève, son seul tracas fut ce père trop peu présent alors que Dieu sait qu’elle tient à lui.
Légèrement différente des autres, probablement hautaine, elle parvint à s'isoler même aux regards de ses amis. Un garçon de sa classe, probablement jaloux ou bien admiratif de Kira s'était mit à l'embêter quotidiennement. Ses malversations allaient de lui faire la grimace jusqu'à lui tirer sur les couettes ou sa salopette toute sale. Un jour dans un excès de colère, la petite Tchétchène l'aspergea avec l'eau de sa gourde puis le poussa pour qu'il tombe. Le tyran de la cour de récré tomba à la renverse, les mains ensanglantés et un air ahuri sur la face. La petite fille loin de s'émouvoir de son malheur prit ses jambes à son cou juste par peur d'être grondé par l'un des adultes.
Les jours qui suivirent, ses camarades de classes la tinrent un peu en respect et la brute d'autrefois fit pate blanche. Ils commencèrent même tout deux à sympathiser car Maxwell était un jeune garçon turbulent et bagarreur tandis que la petite Kira était une gamine sage comme une image, mesuré et maline. Un bon duo en somme qui n'alla pas plus loin que le portail de l'école, la Tchétchène ne fréquentait pas grand monde en dehors des heures de cours, pas d'anniversaire ni de sortie aux parc d'attractions pour elle. D'une part parce que ses responsables étaient très occupés par leur travail respectif mais aussi car elle n'en ressentait le besoin.
Après cette épisode personne ne revint l'embêter, elle assista même sans broncher aux quelques bousculades que son nouvel ami Maxwell administrait aux plus faibles. Tant pis pour eux se disait-elle, Kira avait prit son courage à deux mains et s'était retrouvé dans le bon camp.
Son Oncle l'introduisit au tennis pile un an avant la pandémie et elle apprécia particulièrement ce sport. Car tout s'en remettait à sa perfomance personnelle et non à celle des autres. Elle ne joue pas très collectif vous savez, Kira a horreur des jeux en équipe comme le basketball ou bien le baseball. Même lorsqu'ils jouaient à cache-à-cache ou la balle au prisonnier, elle se débrouillait toujours pour ne pas être dans le tas d'idiot, il vaut mieux être seul que mal accompagner n'est-ce pas ?
Le souvenir le plus heureux qu'elle ait eu, c'était justement l'été avant la rentrée 2015. Elle et son Oncle, toujours lui, étaient parti pour un week-end sur la côte. Tout fier il lui avait montré son tout nouveau voillier, la concrétisation d'un de ses rêves d'enfant des Montagnes. La petite avait arpenter en long et large le pont du bâteau, s'était émerveiller de la barre et des cordages. Puis les Arseniev était parti au large, pêchant, riant et se racontant des histoires à faire peur. Enfin c'était plutôt son Oncle qui faisait cela et la jeune fille dévorait chacune de ses paroles. Il avait même rencontrer un large banc de poisson et des dauphins redescendant vers les eaux chaudes de la Californie.
Le monde bascula alors qu’elle n’était qu’une enfant, elle n’avait que neuf printemps.
Post-apocalypse
Chapitre 1 : Vacances improvisé à Eugene (Septembre et début Octobre 2015)
L’année avait pourtant démarré sous de bonne augure, la petite fille s’était enfin faîte à la double absence de ses parents. Surtout grâce au soutien de son Oncle Přemysl, qui tout en déplorant l’irresponsabilité de son cadet, en profitait pour s’occuper de la fille qu’il n’avait pu avoir.
Mi-Septembre, la petite attendait dans une mécanique bien rôdé devant son école. Malgré un sac déjà trop grand pour elle et des bouclettes, elle dégageait une impression peu commune à son âge. Kira n’avait jamais hurler, pleurer ou bouder comme son âge l’exigerait. Elle est l’exacte contraire de ses parents chamailleur et excessif au possible. C’est pour cela que l’Oncle Přemysl l’appréciait, il n’avait jamais aimer la compagnie des gens et encore moins des idiots sauf que la retenue de cette petite fille la faisait passer pour une prophète junior.
Ce jour-là, cependant, le Tchétchène s’était garé avec une mine grave. Ses yeux surmonter de sourcil broussailleux surveillait chaque croisement, chaque passage à piéton comme le ferait un garde d’une prison de haute-sécurité. Sans dire un mot, il l’avait ramener chez-lui comme d’habitude. Tout était parfaitement normal, chaque chose était à sa place.
Jeune et naïve, elle n’avait pas relever qu’il était parti ensuite en trombe pour aller chercher son père. Elle se souvient qu’ils avaient prévu un repas ce soir-là.
Jamais elle n’eut la chance de le revoir, son visage avait commencer à se brouiller, sa voix était devenu celle d’un étranger. Car ce tragique soir de Septembre, Přemysl revint bredouille et encore plus inquiet. Le jour suivant il ne l’amena pas à l’école, la petite Kira le prit comme un jour de vacances en plus puis le second jour vint, le troisième, la quatrième... Sans que les choses ne changent, la petite Tchétchène se posait des questions mais n’eut pas le courage demander à son Oncle qui sillonnait de plus en plus le salon, semblant réfléchir jusqu’à se donner la migraine.
La télé vira petit-à-petit au rouge, les voix se firent plus angoissés, les images plus choquantes. Jusqu’à qu’il n’y ait plus qu’un message en boucle, ce fut un électro-choc suffisant à l’adulte pour décider de lever le pied. Le quartier était plonger dans une ambiance inquiétante, pile celle qui régnait avant une tempête.
Il fallait partir.
Chapitre 2 : Croisière jusqu’à Ilwaco (De l’automne 2015 au printemps 2018)
Ils s’enfuirent jusqu’à New-Port, tout près de Toledo. Le début du voyage se fit dans le SUV de son oncle, il eut l’intelligence d’emprunter les petites routes et les nombreux chemins de traverses que comptaient ces étendues pour la plupart déserte. Alors qu’ils étaient à Waldport, une combinaison de mauvaise fortune comme entre-autre un pont effondré ! Mais aussi un réservoir quasi-vide, forcèrent les deux Arseniev à continuer à pied, suivant la côte. Pour que la gamine ne s’effondre pas de fatigue, l’adulte lui promettait que son père n’était qu’à la ville suivante.
Sauf qu’il était bel et bien disparu, à New-Port ils ne firent la rencontre que d’habitant ayant eu la même idée et de cadavre ambulant avançant inexorablement vers la côte. Ils embarquèrent sur le voilier de Přemysl, qu’il ne s’était acheté que deux printemps en arrière avec l’ambition de le sortir parfois du port pour aller réfléchir au large. Il s’avère qu’après avoir passer la formation pour tenir la barre, il ne s’était plus aventuré sur les flots calme du Pacifique.
L’embarcation devint la maison de la petite fille et la monotonie s’installa peu à peu. Les premiers mois ils naviguèrent principalement vers le sud, ne dépassant pas Gold Beach pour autant. Prudent par nature, l’ingénieur agronome ne voulait pas s’aventurer dans des lieux dont ils n’avaient pas les cartes marines. Comble du sort ou coup de chance, elles s’étendaient des frontières de l’Oregon jusqu’à l’estuaire conduisant à Seattle.
Son Oncle ne la laissa d’abord pas débarquer avec lui, craignant qu’elle ne fasse une erreur et les mettent tout deux en danger. Puis petit à petit, elle put s’aventurer de plus en plus longtemps avec lui. C’est durant cette longue période, que Kira apprit à ne pas faire de bruit dans un sous-bois, à mémoriser les sorties d’un bâtiment et développer un grand sens de l’orientation. Ils apprirent tout les deux à se servir des quelques armes à leur disposition, trop jeune pour utiliser un pistolet et encore moins un fusil à pompe. La gamine joua une grande partie de son enfance avec le couteau familial, la façon dont il fallait porter un coup, le tenir et même le lancer ! Kira était impressionnante par sa bonne volonté et ses progrès en la matière.
Ils vivaient donc principalement du pillage des quelques villes côtière mais aussi de la pêche, pêche archaïque je dois l’admettre. Mais elle permit de les faire passer les rudes hiver et de ne jamais manquer. Ils n’eurent quasi aucune altercation avec d’autres survivant, ne restant que peu de temps à terre. La seule fois où son oncle dû user du dernier recours, la petite Arseniev n’était pas dans la même pièce heureusement.
Kira se prenait pour la seconde d’un féroce corsaire, à chaque fois qu’ils visitaient un nouvel endroit, elle espérait secrètement tomber sur son père pour que l’équipage soit au complet. L’enfant qui grandissait à une vitesse affolante avait complètement éjecter de son équation sa mère mais aussi l’ancien monde.
Les premiers mois furent difficiles, le bâteau tanguait comme soulever par un colosse endormie et la jeune fille n'arrivait pas à trouver le sommeil. Les remous lui filaient une mauvaise nausée et bien que retourner à tarre s'avérait dangereux, ils n'avaient pas trouver d'autres solutions pour combattre le petit mal de mer qui les atteignaient.
La météo se fit aussi leur pire ennemie, les forçant souvent à jeter l'ancre dans une petite baie et camper jusqu'à que les cieux ne se calme non loin de là. Plusieurs fois ils frôlèrent la catastrophe lorsque l'océan était trop agité, son Oncle n'était pas assez rôdé pour manoeuvrer correctement et la jeune fille ne comptait plus les fois où elle cru que leur coque s'était éventrer contre un récif.
Finalement c'est le temps qui causa le plus de dégâts, les cordes s'éffilèrent tout comme la voile commença à montrer des signes de faiblesse. Les Arseniev firent comme ils purrent en vandalisant les embarcations gisant dans les quelques ports. Mais elle aussi était en mauvais état ! La coque aussi fut attaqué par le passage du temps mais aussi du sel et des algues. C'est la jeune fille qui dû récurer, dans l'eau, de nombreuses heures la côque avec seulement une vieille éponge et des palmes.
Mais cette vie lui plaisait.
Chapitre 3 : L’abordage de l’USS Arseniev (Juillet 2018)
Toute les bonnes choses ont une fin n’est-ce pas ? Faisant parti des chanceux, les Arseniev n’avaient pas vraiment subit de plein fouet l’Apocalypse. Ils ne s’étaient, comme beaucoup, mué en d’infâme primate capable du pire pour une miche de pain.
Leur naïveté les conduisirent au premier et dernier abordage de leur bateau, tout s’était passé en quelques heures. Son Oncle était venue en aide à des gens près de Townsend, leur proposant de monter à bord de son voilier pour descendre la baie et les conduire à leur soit-disant maison aux abords de Kingston. Ils lui dirent qu’ils devaient avant aller chercher les quelques affaires laissé dans leur campement. Le Tchétchène, peut-être déjà sénile pour croire en la bonté humaine, leur indiqua naturellement l’emplacement de l’USS Arseniev et ils se quittèrent sur cela.
Alors qu’ils mouillaient dans la baie de Townsend, des hommes prirent le risque d’aller à la nage jusqu’au bateau puis de monter sans l’autorisation de son oncle dessus. Celui-ci sommeillant sur le pont, un fusil de chasse coincer entre les deux jambes n’entendit d’abord pas le claquement des bras sur l’eau. Ce ne fut que lorsqu’un des gredins posa sa patte sur l’échelle qu’il fut alerter. Le premier, malchanceux au possible, eut le plaisir de recevoir une pluie de chevrotine en pleine face, lui décrochant au passage la mâchoire.
Přemysl croyant s’être débarrassé de l’intrus, relâcha sa concentration et commis même la bêtise de poser le fusil contre la barre. L’ingénieur éclairé par la lumière de la Lune s’en alla inspecter le macchabée sur le côté du bateau, se croyant dans une espèce de rêve éveillé.
Sauf qu’il n’avait pas anticipé que le pauvre assaillant pouvait avoir un complice et le fameux second avait discrètement monter la seconde échelle de l’autre côté. Sur le pont, il fonça comme un diable sur l’Oncle de Kira et le poussa à l’eau. N’ayant pas pensé à la suite du plan, il y eut une période de flottement où le pauvre Tchétchènes tenta de remonter à bord. Dès qu’il entendit le sinistre bruit de rechargement de son fusil, le sien ! Il sut qu’il était trop tard.
Par instinct, il plongea sous l’eau et tenta de s’éloigner mais le sort fut contre lui car un éclat de chevrotine vint se planter dans son mollet laissant alors dans son sillage, une traînée de sang. Un second tir lui broya le dos puis le dernier l’acheva. Dans le même temps, la gamine réveillé par les coups de feux s’était cacher dans l’un des placards de la chambre à coucher. Elle se plaignait souvent de ne pas grandir assez vite mais ce jour-là, Kira fut bien contente de pouvoir toujours se glisser dedans.
L’étranger se mit à fouiller chaque recoin du bateau ne se doutant qu’il abritait un autre passager. Sa seul erreur fut de poser un genoux à terre et de se pencher pour fouiller un placard quelconque. A peine eut-il le temps de voir un éclat métallique que le poignard traça un large sillon au niveau de son cou. Terrifié la jeune fille s’acharna sur lui, criant et pleurant par la même occasion.
Ce soir-là, elle tua quelqu’un.
Chapitre 4 : La grande école de la Vie (Été 2018 - Automne 2021)
Kira se terra dans le bateau jusqu’à que les réserves de nourriture ne soit réduite à néant, complètement dans le déni. Elle s’était mise à croire que son Oncle avait eu quelques soucis à terre et n’allait pas tarder à revenir. Mais les gargouillements de son ventre la ramena brutalement à la réalité, il n’était plus là mais la vie continuait, toujours aussi implacable. Incapable de manœuvrer un voilier de cette taille avec ses bras encore chétif, elle dû se résigner à faire le chemin inverse qu’avaient prit les étrangers.
Elle n’eut pas la malchance de tomber sur le cadavre de son père de substitution, les courants devaient l’avoir fait échouer déjà loin. La dernière image qu’elle conserva de lui, fut celle d’un homme dans la cinquantaine marqué par le temps mais n’ayant pas encore perdu sa vigueur. C’est un maigre réconfort...
Les années sans lui furent longues, difficile, dangereuse. Elle expérimenta la même existence pathétique qu’un milliers de gens avant elle. Livré à elle-même, Kira dû s’adapter et grandir plus vite car les rôdeurs n’ont aucune empathie et encore moins pour les rares personnes qui ont survécu.
Sans le regard protecteur de son Oncle, Kira se senti démunie, pathétique face à ces lambeaux de chair. Ils la terrifiaient, leur râle et leur regard vide furent source de nombre de cauchemar. Il lui fallu du temps pour surmonter la peur animal qui la prennait et ne faire plus qu'un avec le décor, se fondre parmi les carcasses de voiture et ne plus manquer de crier quand l'un d'eux passait à côté.
Elle n'en tua qu'en de rare occasion, souvent lorsqu'ils ne lui laissèrent pas le choix. Les nouveaux rôdeurs qui apparurent il y a peu, constituait un trop grand danger pour que Kira ne les confronte en face. Même avec leur cousin plus faible, elle devait se montrer débrouillarde pour ne serait qu'atteindre l'arcade de leur yeux en lambeaux. Que ce soit en balançant une bouteille ou bien une des pièces qu'elle stockait dans ses sappes.
Pour ce qu'il est du second "grand danger", la jeune fille n'abordait jamais quelqu'un sans l'avoir espionner pendant quelques heures. Puis dès que la conversation s'engageait, la Tchétchène restait sur le qui-vive, prête à décamper au moindre signe hostile. Loin d'être idiote, elle ne se mettait jamais complètement à découvert et restait emmitouflé par une écharpe et un bonnet l'hiver puis une simple capûche l'été, comme si Kira craignait qu'on ne puisse la reconnaître. Car il avait dû par trois fois chipper quelques provisions dans la cachette d'un groupe, vous savez ces lieux souvent cachés et camouflés où les survivants laissaient leur affaire pour ne pas s'encombrer pendant les longues journées de fouilles.
Une fois, elle était tombé nez-à-nez avec l'un d'eux à moitié endormi. Par chance son arme n'était pas chargé et il ne réussit point à rattraper l'adolescente qui avait décamper aussi vite qu'un renard ayant repérer un fermier. En un sens, elle pouvait s'identifier facilement à lui dans sa façon d'agir.
Mais tout cela lui paraissait bien vide de sens. Elle se couchait seule souvent dans des abris sommaires, sujet aux vents et aux intempéries et se réveillait en sursaut quasi toute les nuits, alerté par le craquement d'une branche ou le bruit d'un coup de feu particulièrement lointain. Pour se donner du courage, elle continuait d'imaginer que son père serrait au détour d'une rue, d'une forêt, d'un champ mais seul son subconscient y croyait encore. Alors elle errait et se démenait pour survivre car la mort l'effrayait bien plus encore.
Une grande partie de son existence n'a plus été qu'une suite de drame et de manque mais pourtant elle ne peut pas lâcher la vie, pas encore, elle est trop jeune pour cela !
Son errance la conduisit naturellement vers Seattle, épicentre de l’épidémie autrefois et symbole d’une humanité renaissante. La petite fille fit quelques bout de route en compagnie d’autres survivants sans jamais trouver de point d’attache avec. Elle était bien trop méfiante pour cela de toute façon. Elle n'y parvint que très tard, environ huit mois avant l'annexion forcé par New-Eden de l'Industrial District. Kira était parti de Townsend, elle avait prit la route jusqu'à Silverdale puis s'y était arrêté pour l'automne et l'hiver de 2019. Ensuite elle continua jusqu'à Fernwood et elle y fit la rencontre de quelques survivants qui après avoir fuit les centres-urbains il y a déjà des années y revenaient après avoir entendu des rumeurs de lieu de troc et d'un groupe largement plus puissant prêt à les accueillir en bordure de Tacoma. Kira ne resta que deux mois avec eux et trace sa propre route sitôt qu'ils furent à Tacoma, car ils se mirent à chercher ce fameux camp. Sauf que la jeune adolescente préféra remonter vers Seattle sans traverser l'ensemble urbain de Federal Way puis Renton, elle choisit à la place de rester en bordure de l'agglomération. Ainsi pendant des mois et des mois, elle fureta autour de Bonney Lake, Ravensdale et Maple Valley et ne perdit pas de vu son objectif.
Peut-être par appât du gain ou bien nécessité d'avoir un peu de contact humain, la jeune Tchétchène prit enfin la route de l'Industrial District. Pendant deux semaines, elle se perdit dans le dédales des avenues, devant par milles fois les contourner à cause de l'eau qui se mettait à tout envahir et des vastes groupes de rôdeurs qui les sillonnaient.
Lorsqu'elle vit l'entrepôt surnommé le "No Man's Land", elle fut émerveiller par toute cette activité après avoir passer au moins trois ans en bordure de tout et même de son humanité. Elle revoyait ses semblables, discuter, marchander et même parfois plaisanter. Elle ne se leurra pas longtemps cette endroit devait cacher milles mauvais côtés et travers mais la Tchétchène savait pertinnement qu'elle ne pourrait survivre longtemps sans coopérer avec d'autres et si cette coopération pouvait se faire la plus minime possible par exemple via le troc cela l'arrangeait.
Elle s'installe dans une maison tout près de Seward Park, à la fois car elle estimait que la forêt faisait une bonne cachette si jamais on la débusquait dans la maison mais aussi car elle était proche de l'eau, condition essentiel à sa principale activité, la pêche ! A chaque déplacement, elle s'assurait que personne ne puisse la voir sortir ou rentrer dans la maison si bien que personne ne vint la déranger durant tout son séjour à Seattle.
Puisqu’elle ne savait que pêcher, la jeune fille se mit à les troquer au plus offrant au "No Man's Land". Les gens là-bas étaient tous louches et probablement prêt à l’étrangler pour quelques conserves alors elle ne restait jamais longtemps, de toute façon personne ne fait attention aux enfants errants et c’est parfait comme cela !
Chapitre 5 : La Grande Catastrophe (Fin Novembre 2021)
Au fil des mois, la présence de cette espèce de groupe sur-armé et sur-puissant s’intensifia dans l’Industrial District et la jeune fille suivait cela d’un mauvais œil. Tout cela ressemblait à un de ces trucs qu’elle avait lu quelque part au sujet d’occupant et d’occupé, tout ce qu’il fallait savoir c’est qu’il ne faut jamais être du mauvais côté. En plus au détour d’une allée, elle avait entendu dire qu’ils prêchaient la parole du bon Seigneur et dans sa famille on s’est toujours méfié des prosélytes.
Elle était sur le chemin du No Man’s Land lorsqu’on lui expliqua la chute de celui-ci, grâce à un message qu’un grand groupe de la région relayait. Tout en rebroussant chemin, elle tomba sur un groupe qui l’enjoignit à monter avec eux. Ils avaient une drôle de remorque-couchette qui n’inspira d’abord pas confiance à la Tchétchènes, faute de mieux et n’ayant aucune envie de rebrousser chemin à pied, elle monta, se disant qu’elle resterait avec cette petite bande jusqu’au prochain arrêt.
Survie
Sa journée est rythmé par les obstacles qu’elle rencontre et la météo. Lorsqu’il commence à faire mauvais, la petite ne bouge plus d’un pouce et se met à lire un bouquin trouvé ici et là. Elle ne peut que remercier son Oncle qui l’avait forcer à faire l’effort de lire même après le plus sanglant épisode de la pandémie. Parfois elle dessine avec des pastels les choses qui l’ont marqué ces derniers jours, Kira s’améliore très rapidement en plus.
Lorsqu’il fait beau, elle cherche généralement une étendue d’eau et s’y pose une heure ou deux pour sa pêche quotidienne, Kira est une jeune fille tout en habitude vous savez...
time to met the devil
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Re: Kira Arseniev - J'emmerde les autres mais surtout toi.
Mer 8 Déc 2021 - 16:06
Rebienvenue sous cette bouille ! On me souffle dans l'oreillette que tu pourrais être un futur padawan de Tiago... faudra voir à ça
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Re: Kira Arseniev - J'emmerde les autres mais surtout toi.
Mer 8 Déc 2021 - 16:15
Re-bienvenue Pressée de te voir en jeu
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Re: Kira Arseniev - J'emmerde les autres mais surtout toi.
Mer 8 Déc 2021 - 16:15
Rebienvenuuue !
Light this world
ANAPHORE
- Neela J. Yeo-Jeong
- Administratrice
She-Hulk | Neenja
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Re: Kira Arseniev - J'emmerde les autres mais surtout toi.
Mer 8 Déc 2021 - 16:29
Tiago Reyes a écrit:Rebienvenue sous cette bouille ! On me souffle dans l'oreillette que tu pourrais être un futur padawan de Tiago... faudra voir à ça
si on te le souffle dans l'oreillette c'est que ce doit être vrai
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Re: Kira Arseniev - J'emmerde les autres mais surtout toi.
Mer 8 Déc 2021 - 16:38
*arrête de jouer avec l'oreillette*
R'bienvenuue ! =D
R'bienvenuue ! =D
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