Sun Masako ~ Fall down seven times, stand up eight !
Mer 9 Fév 2022 - 15:53
Loyale Résiliente Combative Courageuse Persévérante Franche Compétitive Susceptible Rancunière Grincheuse | Que serait une kenshi sans son shinai ? Sun ne se déplace que rarement sans son sabre en bambou, véritable extension d'elle-même. Elle a conservé le matériel de protection nécessaire à la pratique de son art et quelques-uns des vêtements traditionnels japonais dans lesquels elle se sent si à l'aise. Une paire de couteaux tactiques viennent compléter l'attirail. Et elle n'a guère besoin de plus... Les origines japonaises de Sun se devinent aussi bien dans la noirceur de sa chevelure que dans les reflets sombres de son regard. La nippone dépasse tout juste le mètre soixante et pèse une petite cinquantaine de kilos. Sa silhouette athlétique, héritée d'une pratique soutenue du sport, porte les stigmates des entraînements et de la survie. Quelques bleus viennent régulièrement embellir les cicatrices qui strient sa peau. Les tatouages étant traditionnellement associés aux Yakuzas, elle s'est abstenue de succomber à ce phénomène de mode très en vogue aux États-Unis. Sun ne s'embarrasse pas davantage de bijoux ou de maquillage. Elle privilégie les vêtements pratiques et fait preuve d'une absence évidente de goût lorsqu'il s'agit de s'habiller à l'occidentale. |
Courageuse et combattive, la kenshi est une camarade de valeur qui ne rechigne jamais à se battre lorsqu'il le faut. Sa résilience, quant à elle, lui a permis d'encaisser les coups durs des dernières années en gardant la tête froide. La vie a toujours accablé les gens de ses malheurs, ils ont simplement pris une forme différente. Sun est une véritable samouraï des temps modernes, animée d'une persévérance et d'une détermination qu'il est difficile de faire chanceler.
Mais si la jeune femme fait réellement de son mieux pour faire preuve de cette sagesse dont elle se croit détentrice, elle n'est malheureusement pas dépourvue de défauts. À commencer par sa compétitivité exacerbée, qui la pousse à voir en chaque acte une épreuve. Qu'elle se doit de remporter. Et que dire de cette susceptibilité légendaire qui, couplée à une franchise absolue, lui fait prononcer des mots qui dépassent bien souvent ses pensées.
On ne peut ainsi pas dire que Sun soit d'une compagnie agréable. D'un naturel plutôt renfermé, elle est habituellement grincheuse. Si bien que l'on est en droit de se demander si, lorsqu'elle se montre ouverte et avenante, quelque chose ne va pas. Et pour parachever le tout, la kenshi est particulièrement rancunière. Et elle ne se gêne d'ailleurs pas pour le montrer. Le plus souvent, par de simples silences et une capacité à occulter totalement la personne qui l'aura offensée. Et parfois, en se contentant de lui défoncer la gueule.
Globalement la jeune femme est partagée entre ses origines nippones, dont elle a hérité une discipline et des codes sociaux encore très puissants aujourd'hui, et ce fameux esprit américain, extravagant, qui a quelque peu contribué à la dérider. Ainsi partagée entre deux cultures qu'elle tente encore aujourd'hui de concilier, Sun est déterminée à survivre. Mais en s'octroyant le droit de le faire à sa manière, sans sacrifier son honneur ou son âme.
C'est en décembre 1992 que Sun voit le jour à Nagoya, au Japon. Fille d'Akito, haut fonctionnaire dans l'administration et d'Isako, mère au foyer dévouée, elle a la chance de naître au sein d'une famille à l'abri du besoin. Mais néanmoins exigeante et attachée aux traditions nationales et aux codes qui régissent la société nippone.
C'est Isako qui s'occupera presque exclusivement d'elle durant sa prime jeunesse, Akito étant régulièrement absent en semaine. C'est une enfant éveillée, qui développe peu à peu un caractère fort et déterminé. Ou encore, une énergie qu'elle peine à canaliser. Et qui se muera vite en problème lorsqu'elle commence à suivre sa scolarité obligatoire. Élève dissipée quoique silencieuse, Sun ne se démarqua dans aucune discipline si ce n'est peut-être la gymnastique. Et les cours privés que ses parents lui imposèrent pour le bien de son avenir, s'ils contribuèrent à forger sa discipline, ne la rendirent que plus rétive encore à la vie scolaire.
Son défouloir, c'est à sept ans et dans le kendo qu'elle le trouva. Fascinée par les histoires de samouraï qu'on lui narrait et les mangas qu'elle commençait à feuilleter, elle fut presque immédiatement fascinée par cet art martial. Obtenir l'approbation de ses parents ne fut guère difficile. Mais se conformer aux règles exigeantes du kendo et accepter les défaites représenta une véritable épreuve pour la jeune rancunière. Elle reçut quelques blâmes en refusant de se soumettre au jugement de l'arbitrage, se sentit déshonorée à de multiples reprises et si ses aptitudes physiques ne faisaient pas vraiment de doutes, sa capacité à maîtriser son ki semblait la prédisposer à échouer.
Mais Sun s'accrocha. Difficilement, parfois. Mais elle tenu bon et tandis que les années s'écoulaient et qu'elles se conformaient peu à peu à la discipline du sport et de la société, elle remporta ses premiers concours. Et enchaîna en parallèle des résultats scolaires décevants, tout juste suffisants. Si ses parents la menacèrent bien de l'obliger à abandonner le kendo, c'est aussi à l'aube de cette année 2004 que l'on proposa à Akito un poste au consulat japonais de Seattle. Une promotion considérée comme un honneur, et qui était donc difficilement refusable.
La famille émigra donc aux États-Unis, ce pays imprégnant déjà de sa culture les îles nippones. Le choc fut pourtant violent pour l'enfant qui se retrouva confrontée à la barrière de la langue, à certaines moqueries inévitables ou encore, à une société particulièrement libérée. Honnêtement ? Oui, l'arrivée en Amérique fut compliquée. Déjà peu sociable, la gamine peina à se faire des amis. Et si au fil du temps elle commença à se sentir plus à l'aise et à communiquer en anglais, elle observa toujours d'un oeil critique ce nouveau monde qui autorisait de bien étranges familiarités.
Mais elle put toujours se réfugier dans le kendo. Et mieux encore : son niveau lui permit de prendre l'ascendant sur la plupart des autres kenshis de son âge. Elle en tira d'abord une certaine fierté. Puis une forme de lassitude, qu'elle combla en s'essayant à d'autres sports de contact mais sans jamais se détourner de son premier amour.
Si sur le plan sportif tout se déroula bien et qu'elle remporta quelques autres titres, la vie sentimentale de Sun se résuma plus ou moins au désert de Gobi. Il y eut quelques amourettes sans importance, et souvent déçues. Et puis l'adolescente découvrit peu à peu qu'elle n'éprouvait pas réellement le besoin d'échanger avec ses congénères. L'absence des autres ne lui importa jamais réellement, contrairement à celle de ce japon natal qu'elle peinait à oublier.
En 2010, lorsqu'elle termine la high school, c'est avec la certitude que la vie estudiantine n'est pas faite pour elle. Elle satisfait néanmoins les exigences de ses parents en entrant à la faculté de droit de l'université de Seattle. Elle devrait être reconnaissante, la situation financière de ses parents lui permet en prime de ne pas avoir à contracter l'un de ces lourds prêts étudiants. Mais tout cela ne rime déjà plus vraiment à grand chose pour elle. Alors oui, elle ne manqua pratiquement aucun de ses cours mais elle se contenta du minimum. Ses résultats en pâtirent. Pas elle.
Quatre ans plus tard, en 2014 et à l'âge de vingt-deux ans, elle obtient son bachelor mais remporte surtout le titre du championnat annuel de kendo de l'État de Washington. Et avec lui, une belle récompense financière à la clef et surtout, l'oeil des sponsors. C'est peut-être à ce moment-là que ses parents acceptèrent vraiment de reconnaître la perspective qu'elle puisse avoir un avenir dans les arts martiaux. Avec réticence mais sans que Sun leur laisse vraiment le choix non plus, ils acceptèrent l'idée qu'elle puisse repousser la suite de ses études pour suivre sa propre voie.
Et celle-ci prit la forme d'un dojo dans laquelle elle investit ses économies. Honnêtement ? Sans l'assise financière de sa famille, la jeune femme n'aurait sans doute pas pu maintenir ses activités bien longtemps. Elle lui fournit le temps dont elle avait besoin pour attirer des élèves et se faire une renommée dans la paysage des arts martiaux d'Emerald City. Si bien qu'en septembre 2015 elle entrevoit l'avenir avec plus de sérénité au lieu de se méfier de ce qui s'apprête à tomber sur le monde.
Octobre 2015 / Seattle
On parle de troubles dans un pays qui n'a pas l'air plus agité que d'habitude. Les villes américaines sont désordonnées, bouillonnantes de vie mais dénuées de retenue. Lorsque que la rumeur que les morts se relèvent commencent à circuler, Sun se contente de fustiger les imbéciles qui se laissent berner. C'est précisément pour cette raison qu'elle ne s'est jamais inscrite sur un quelconque réseau social.
Au fil des jours, lorsque la tension et la panique deviennent tangibles ou que l'armée fait son apparition, elle refuse de quitter le dojo dans lequel elle a tant investi. Et de rejoindre le consulat japonais ou ses parents lui promettent qu'elle sera en sécurité. Mais elle n'éprouve pas le besoin d'être protégée ou rassurée, Sun. Les gens retrouveront la raison, les choses reviendront à la normale. Et le peuple américain retrouvera un semblant de dignité. Elle ne pouvait pas se tromper davanage.10 décembre 2015 / Dojo
Sun n'échappa pas à la réalité. Elle fut confrontée à la nouvelle donne en défendant son dojo contre ce qu'elle croyait être un simple pilleur. La première réaction fut la surprise. La seconde, une forme de curiosité mêlée de crainte. Et la troisième, un coup suffisamment violent pour écarter la menace. Franchement ? Ces yōkais n'avaient rien de bien effrayants. Ils étaient lents, patauds. Une frappe bien ajustée dans le crâne suffisait à les abattre. Et un peu de discrétion, à les éviter lorsqu'ils étaient trop nombreux.
Ce n'est que lorsque les vivres commencèrent à se faire plus rares et avec l'arrivée de l'hiver que les réels problèmes firent surface. La survie dans une ville morte, continuant de brûler et théâtre d'une âpre lutte entre la vie et la mort sembla presque relever de l'impossible. Et puis le pire, dans le fond, c'était les autres survivants. Ceux que le désespoir et la faim muèrent en pilleur, et souvent en meurtriers. Sun n'échappa pas à cette règle. Mais elle tenta toujours d'appuyer sur la détente ou d'abattre sa lame sur ceux qui ne lui laissaient pas le choix. Ou qui le méritaient.
Alors en ce jour de décembre, alors qu'elle observe d'un regard méfiant cette vieille barre protéinée qui fera office de gâteau d'anniversaire pour ses vingt-trois printemps, elle n'a pas l'impression qu'il y a quelques chose à fêter. Elle regrette même de ne pas avoir rejoint ses parents au consulat. Là-bas les conditions de vie seraient sans doute plus faciles. Peut-être que les diplomates sont parvenus à trouver un bateau et à rejoindre un japon épargné par la colère des kamis. Mais elle, elle n'abandonnera pas son dojo. Elle s'est battue pour lui. Elle a tué pour lui. Et elle le défendra tant qu'elle le peut. Il lui faudra encore une bonne année pour accepter l'idée d'abandonner l'endroit. Elle n'aura pu que constater, entre-temps, que le consulat a été dévasté et leur ancienne maison, pillée. Elle suppose que ses parents sont morts et ne voit de toute façon pas réellement où commencer les recherches.26 juin 2017 / Loon Lake
Les circonstances ont mené Sun à croiser la route d'un groupe de survivants hétéroclites quelques mois plus tôt, alors qu'elle tentait elle aussi de quitter Seattle. Le nombre faisait la force et elle l'avait bien compris. Par la suite, après les nombreux sacrifices nécessaires pour rejoindre l'ouest de l'État et un endroit qu'ils espéraient plus sûr, elle s'est demandée pourquoi elle ne les avait pas abandonnés. Peut-être parce qu'elle avait besoin d'une raison de se battre ? Ou peut-être parce que la solitude n'était pas aussi facile à supporter que ça, en fin de comptes.
Ce qui est sûr c'est qu'au fil du temps et sans jamais réellement se lier à ces gens, elle a fini par éprouver le besoin de les protéger. Les enfants notamment. Ou les personnes âgées. Toutes ces bouches qu'elle savait inutiles mais que la morale lui ordonnait de considérer avec bienveillance. Ce fut encore plus vrai lorsque ses camarades et elle durent faire face aux attaques régulières de pilleurs. Ils n'avaient déjà pas grand chose et furent forcés de défendre le reste. Sun était bien sûr partisante de la confrontation, estimant qu'il fallait se débarrasser du problème pour protéger ce semblant de camp qu'ils avaient érigés. On l'écouta. Pas parce qu'elle se battait, mais parce qu'elle se salissait les mains quand d'autres préféraient garder les leurs propres.
Et maintenant la guerre se résume à des escarmouches meurtrières, mais nécessaires. Une victoire exige des sacrifices. Et cette évidence, certains la lui reprochent aujourd'hui. Ils sont faibles. Peu disciplinés. Et c'est pour cette raison qu'ils sont en train de perdre ce conflit, et qu'ils enterrent plus de morts que l'ennemi. Ou que le groupe se déchire et n'arrive pas à adopter un semblant d'unité. Sun les méprise. Alors ouais, pourquoi reste-t-elle ?23 décembre 2018 / En route pour Fort Ward
Ce qui devait arriver, arriva. Non seulement ils ont perdu la guerre mais aussi un nombre suffisant de membres. En fait, ils ne ressemblent même plus à un groupe. Ils étaient cinq à quitter Loon Lake, ils ne sont maintenant plus que deux à arpenter la banlieue de Seattle. Et Sun se dit qu'elle n'aurait pas tardée à se retrouver seule à nouveau si ces types ne les avaient pas trouvés. Ils parlent d'un lieu sûr, évoquent une chance de sauvegarder la civilisation et de protéger des vies. Le discours est plaisant, quoique un peu trop séduisant.
Et pourtant, elle n'avait pas réellement le choix. Au moins n'ont-ils pas été menacés. Et puis ils ont l'air de savoir ce qu'ils font. C'est pourtant sans grandes attentes que Sun a accepté de monter dans ce pick-up vers ce fameux Eden. Et sans doute avec un brin de curiosité, aussi. Ce n'est pas comme si elle avait grand chose à perdre de toute façon. La dernière chose qui avait de la valeur à ses yeux, son katana, s'est brisé quelques jours plus tôt.Juillet 2019 / Fort Ward
Elle a été tirée au sort pour être parmi les premières à bénéficier de ce fameux vaccin miracle. Sun est dubitative. Elle se demande si elle doit être honorée ou méfiante. Elle n'a rien contre la science. Et au fond, ce qu'elle craint vraiment, c'est de ne plus ressentir ce frisson à chaque fois qu'elle se retrouve confrontée à un yōkai. Elle a cette étrange impression de tricher avec le destin.
Mais elle ne bronche pourtant pas quand l'aiguille perfore sa chair pour lui injecter le sésame. Après tout elle n'a pas réellement de raisons de douter. Non, on ne peut pas dire qu'elle se soit véritablement intégrée au groupe. Tout au plus s'est-elle liée d'amitié avec certaines personnes qui semblent dignes de confiance. Et puis il y a Jill, avec qui elle s'entend particulièrement bien, malgré son caractère de merde. Mais la nippone ne cause pas de vagues, se contente de vivre et de partager son art avec ceux qu'elle estime dignes.
Même si, comme elle aime parfois le faire remarquer, elle accorde sa loyauté à l'idée que Fort Ward est sensée incarnée, pas à la femme qui le dirige. Elle se montrera néanmoins plus tolérante à l'égard de June quelques jours plus tard lorsque des adversaires inconnus lanceront une attaque sur le camp, et qu'elle perdra une amie dans l'escarmouche. Ces types veulent la guerre ? Pas de soucis !Janvier 2019 / Agate
Sun s'est retrouvée à lutter contre un ennemi plus pernicieux encore, qui se terre dans son corps-même. Cette grippe du soleil lui fait perdre le contrôle et la transforme en véritable danger pour ses camarades. La cure de viande l'aide, mais n'atténue pas entièrement les symptômes. Ce vaccin lui a coûtés sa place sur le terrain et une affection plus ou moins régulière à l'avant-poste qui verrouille l'entrée de Bainbridge Island. Un déshonneur !
La kenshi s'isole de plus en plus et son humeur s'en ressent. Elle se montre agressive, fuit les gens et se défoule sur les pantins d'entraînement. La pratique de l'art martial l'aide à relativiser et à ne pas péter les plombs. Elle rêve d'action et, surtout, d'une solution. Les scientifiques l'ont transformée en monstre alors ils ont plutôt intérêt à réparer leur connerie.Avril 2020 / Agate
Ca semblait être le mois de l'espoir. Les scientifiques ont annoncés qu'ils travaillent sur un sérum palliatif. Mais l'attaque de New Eden sur Agate quelques jours plus tard a ramené le groupe à la réalité. Fort heureusement, le leadership de Levi a fait des miracles . Mais Sun a refait une crise en pleine confrontation et a manqué de tuer l'un de ses camarades. Elle a été attachée, maîtrisée. Comme un animal. La samouraï est devenue un poids, et elle est en bien consciente. Elle se menotte à son lit la nuit et se coupe des autres le jour. Même Jill l'agace. Elle n'en devient que plus susceptible et franche. Peut-être qu'on la déteste pour ça, elle n'en sait rien. Mais celle qui s'en veut le plus, c'est bien elle.Octobre 2020 / Fort Ward
Il y eut deux banquets, ce mois-ci. Le premier manqua presque de dégoûter définitivement Sun de la viande lorsqu'il devint évident que la nourriture était en partie constituée de restes humaines. La kenshi réagit à sa manière, en se défoulant tout d'abord sur des pantins puis sur les Skagits, quelques jours plus tard, lorsque la riposte fut organisée. Le sang coula, la justice fut rendue. La nippone ne s'embarrassa pas de remords. Mais elle n'en regretta que davantage encore les missions et le fait d'être à nouveau cantonnée à Agate.Juillet 2021 / Agate
Elle a pourtant fini par s'y habituer, à cet avant-poste. Et même à l'apprécier. Il n'est pas aussi agité que Fort Ward, elle y a ses petites habitudes et même si la présence sporadique de Zelda transforme les lieux en enfer, ces derniers sont plutôt agréables le reste du temps. Elle reste néanmoins pressée de recevoir le sérum qui balaiera définitivement les symptômes du vaccin, et qui lui permettra de retourner sur le terrain. New Eden s'est bien amusé et elle, elle est restée cantonnée à un simple rôle de surveillance jusqu'à présent. Il est grand temps qu'elle partage un peu de sa culture nippone avec ces types !Février 2022/ Fort Ward
Le temps est merdique dans cette région du globe mais ça, ce n'est pas nouveau. L'avantage, c'est que Sun est désormais complètement guérie. Elle a retrouvé sa place à Fort Ward, on la regarde à nouveau comme un être humain et plus comme un dérivé de godzilla. Elle s'est retrouvée, et les autres aussi. La kenshi trouve son bonheur dans les diverses missions qui la mènent à nouveau sur le terrain. On lui fait confiance et c'est ce qui importe. Quant à New Eden, ils tiennent bon. L'adversaire est coriace. Peut-être même plus fort. Mais c'est égal. C'est même une motivation supplémentaire.
La seule véritable ombre noire au tableau, ce mois-ci ? Cette foutue conduite d'eau qui a pété dans sa maison et qui l'a obligée à demander l'asile à Jill quelques temps. Et à devoir endurer une nouvelle forme de vie en communauté pendant quelques jours. Mais qu'importe, elle devrait survivre. Elle a bien tenu jusque-là, non ?
Sun n'a pas réellement de journée type à proprement parler. Elle peut très bien partir en mission lorsque l'on a besoin d'elle ou monter la garde à l'avant-poste Agate, dont elle se sent la gardienne. Entre les séances d'entraînement avec Logan et les imprévus que les pirates et New Eden leur imposent, elle a largement de quoi s'occuper la plupart du temps.
Et sinon elle aide ou elle peut, parfois quand elle a envie et souvent parce que sent que c'est ce qu'on attend d'elle. De manière générale elle passe beaucoup de temps seule et n'accorde de l'intérêt qu'à peu de gens. Certains disent même que la seule chose qui l'intéresse vraiment, c'est son banzaï, quelle trimballe un peu partout.
Il y toutefois certaines constantes. Sun a besoin d'action et si elle ne peut pas l'exprimer sur le terrain, elle le fera lors de ses très régulières séances de kendo. Elle a l'habitude de se lever et de se coucher tôt. Bon, pour peu que Jill ne la force pas à se bourrer la gueule. Et puis elle trouve toujours un peu de temps pour se relaxer en mettre en pratique ses connaissances du tai-chi.
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Re: Sun Masako ~ Fall down seven times, stand up eight !
Mer 9 Fév 2022 - 16:23
- Lennox A. Coleman
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Re: Sun Masako ~ Fall down seven times, stand up eight !
Mer 9 Fév 2022 - 16:52
Et bon courage pour la fiiiche
- Spoiler:
- Axelle M. Parker
- Modératrice | Corbeau énervé
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Re: Sun Masako ~ Fall down seven times, stand up eight !
Mer 9 Fév 2022 - 17:00
(Bon courage pour la fiche o/)
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Re: Sun Masako ~ Fall down seven times, stand up eight !
Mer 9 Fév 2022 - 17:46
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Re: Sun Masako ~ Fall down seven times, stand up eight !
Mer 9 Fév 2022 - 17:51
Re-bienvenue
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Re: Sun Masako ~ Fall down seven times, stand up eight !
Mer 9 Fév 2022 - 17:55
Bon courage pour ta fichette !
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