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silas wilkinson | desolated
Sam 12 Fév 2022 - 12:16
what i am
vrai rassurant débrouillard tenace drôle grossier paresseux désinvolte hanté bavard | Deux certitudes avec lui ; il a sa pince-multifonction leatherman, et son couteau emerson. Pour le reste, ça dépend des besoins et de la situation, maintenant qu'il est dans une communauté. Mais s'il doit s'armer, il préfère largement le confort et l'ergonomie d'une plateforme AR-10 / AR-15, en privilégiant le .308 ; qui est une garantie d'expédier ses problèmes dans l'abysse. Pas du genre à prendre excessivement soin de lui, il a une barbe un peu chaotique, une coupe qui varie en fonction des jours. Il s'habille à son image, de façon pratique et décontractée. Il est d'une taille supérieure à la moyenne, d'un poids moyen ; même s'il se laisse aller depuis son arrivée au camp. Il a quelques cicatrices, mais rien de bien majeur. |
Psychologie
Rassurant ||| au delà de sa sincérité apparente, l’aura qu’il donne va de pair avec sa désinvolture. dans des situations difficiles, le choc passé, il retrouve vite une légèreté bienvenue pour la plupart. il dégage une tranquilité qui a tendance à rassurer les gens, et les pousser plus facilement vers lui. face à la plupart des situations, il ne réfléchit pas, il fait et donne l’impression de savoir ce qu’il fait, ce qui renforce ce sentiment.
Débrouillard ||| parce qu’avec lui, il n’y a pas de problème, que des solutions. S’il n’a ni le mulet, ni le génie de MacGyver, il sait s’adapter à la situation et au matériel qu’il a pour faire au mieux. Même quand il sait pas faire, il s’y colle, essaie, échoue bien évidemment, avant d’éventuellement capter le truc.
tenace ||| c’est peut-être le trait qui lui a permis d’être envoyé sur un HH60G, lors de sa formation initiale. pas du genre à baisser les bras, il va jusqu’au bout des choses, surtout quant il est au coeur d’une équipe. s’il est seul, il a tendance à éventuellement se laisser aller, mais s’il est en groupe, il ne lâche rien. c’est peut être pour ça qu’il était mieux seul ; il est pas prêt à crever pour ses idées, mais pour les siens, il a pris et prendra toujours tous les risques nécessaires.
drôle ||| un trait qui va avec les autres ; il tient beaucoup de sa légèreté de l’attitude de clown qu’il a depuis gamin. même pendant les moments difficiles de son entraînement, il a ramassé un peu plus que les autres parce que c’était lui qui ouvrait sa gueule pour en caler une pour faire rire la galerie. il en est un peu déjanté, mais, rien de trop ingérable.
grossier ||| les vestiges de son service, il ne mâche pas ses mots, ne s’emmerde pas à chercher d’autres tournures de phrases pour s’exprimer. non, il parle comme il en a envie ; même devant des mioches. ils grandissent dans un monde où ils peuvent se faire bouffer au coin de la rue. s’ils se prennent la tête pour des mots, ça va pas le faire.
paresseux ||| c’est probablement son trait directeur dans la vie. sans cadre, ou sans nécessité, la flamme de la flemme ne manque pas de l’envahir. ses choix de carrière, c’était pour allier ses rêves à son désir de se planquer. mais ce n’est pas toujours un problème. parce qu’il a envie d’en faire le moins possible, il a une tendance naturelle d’optimiser tout ce qu’il fait.
désinvolte ||| lié à certains de ses autres traits, celui-ci découle naturellement. un mec qui sort des blagues, et qui est tranquille pendant une situation qui ne l’est pas, ça en donne parfois une image je-m’en-foutiste, ce qui est partiellement vrai. il n’aide pas avec son attitude, souvent trop décontractée et pas assez formelle pour plaire à tout le monde.
hanté ||| diagnostiqué d’un syndrôme de stress post-traumatique, c’est simple : il n’est plus capable de foutre le pied dans un truc qui vole. il est hanté par ce crash, est souvent pris du même vertige en cauchemar ; le bruit d’un moteur à l’agonie, de la fréquence des pales qui s’emballe, l’alarme qui hurle dans ses oreilles, alors qu’il entend encore parfois le pilote répéter « mayday, mayday » ; alors que le choc brutal avec le sol est l’élément qui le réveille systématiquement. la culpabilité le ronge aussi beaucoup, même s’il a partiellement fait son deuil. il a toujours une photo de son ex-femme et de son fils ; alors que ses griffonages ont tendance à souvent répéter les lignes de celle avec qui il a détruit son mariage.
bavard ||| ce n’est pas un spécialiste de la pausé café pour rien ; la preuve. Il en maîtrise encore l’art alors que la denrée est devenue rarissime. doublé avec sa paresse, il en devient le fonctionnaire ultime sans cadre ou quelqu’un pour le rappeler à l’ordre. ce n’est pas pour autant qu’il part dans des discussions profondes et sensées, non. il aime le contact, il aime raconter de la merde, et la plupart du temps, il s’en tient au banalité, dans des discussions san profondeur qui peuvent agacer ; surtout pour ceux qui veulent investir émotionnellement en lui.
Au meilleur, parce qu’il bossait avec des héros ; qui ne se considérait jamais comme tel d’ailleurs. Des mecs dont le boulot était d’aller chercher, n’importe où, n’importe quand, des gens qui avaient besoin d’être secouru. Alors, c’est sûr ; il a eut des moments tranquilles, qu’il n’oublierait jamais ; chaque fois qu’ils allaient chercher des astronautes de retour de mission par exemple.
Mais également surtout au pire, du fait de la nature de leur mission. Alors, quand l’apocalypse est arrivée, il était déjà assez désensibilisé. Il s’est déjà fait tirer dessus, son métier était de tirer sur des gens ; certes, depuis les airs, et il a senti la grosse différence quand il a dû le faire lorsque son appareil a été abattu. L’adrénaline qu’il adulait jusque là a pris un aspect malsain quand il a vu de ses yeux le résultat de quelqu’un fauché par le plomb. Ce n’est pas pour autant qu’il n’est plus prêt à le faire, c’est surtout qu’il ne prend plus plaisir à le faire ; aussi choquant que la formulation puisse paraître.
Il n’a rien découvert, si ce n’est les rôdeurs, avec la fin du monde donc. Même la perte de proches ; son équipage était devenu sa famille. Il n’avait pas fini son deuil quand le virus est arrivé. Il ne l’a toujours pas terminé, mais il était en bonne voie de le faire dans sa première communauté, avec son oncle.
La perte de ce dernier l’a poussé à se refermer sur lui même, et à justifier toutes ces années d’isolement. Seul, presque revenu à l’état de nature, il a pu enterrer ses sentiments et émotions qui n’ont jamais vraiment eut l’occasion de s’exprimer. Mais elles se sont donc toujours là, à le ronger insidieusement alors que le rempart qu’il s’est érigé est toujours plus érodé par le temps qui avance inexorablement.
Le mur se fragilise, son vide est peut-être de plus en plus perceptible à travers ses yeux où l'étincelle de vie et d'humour semble vaciller. Peut-être que sa place au sein des Remnants lui permettra de la raviver, ou qu'il sera complètement absorbé par la communauté, quitte à tout donner pour eller. Parce que ça reste définitivement son genre.
Story of survival
Pre-apocalypse
Fils unique d’un père mécanicien et d’une mère secrétaire, il grandit dans une petit ville de l’Idaho dans la périphérie de Boise. Son enfance est relativement tranquille et équilibrée, dans une famille active où il a pu découvrir la vie dans un cadre plus que sain. Il passe beaucoup de temps avec son père, qui lui donne le goût de la nature et du travail manuel. C’est lors d’un show aérien que le rêve de se voir pousser des ailes apparaît en lui. Il rêve alors de devenir pilote. Mais le temps qu’il passe à l’atelier avec son père lui donne aussi une passion pour la mécanique, et, alors qu’il termine le lycée en tant qu’élève relativement lambda ; si ce n’est peut-être un peu fainéant ; il se présente au bureau de recrutement pour s’engager dans l’USAF, en suivant les conseils de son oncle maternel militaire. Il espère pouvoir s’orienter vers une branche technique, afin d’être à la fois planqué et faire ce qu’il aime.
2005 : Signature
Il n’est pas encore sorti du lycée qu’il passe déjà son ASVAB dont les résultats seront corrects, sans plus. Il fait sa liste, chef de soute, mécanicien de bord… Il réalise alors que, mal renseigné, il lui manque un choix à demander. Au hasard, la fonction d’aerial gunner lui semble sympathique (en même temps, ça sonne bien), alors, il la met, convaincu qu’il aura un des choix précédents. Et bien évidemment… non. C’est pour ce rôle que son recruteur le rappelera. Il est déçu, mais vite rassuré par son oncle qui lui donnera des détails et des conseils sur cette drôle d’appelation. Sans trop le savoir, il se lance dans une carrière niche mais fructueuse.
2006 : Engagement et Pipeline
Il commence sa formation, pas vraiment serein puisqu’absolument pas préparé. Mais la chance le rattrape, et, il parvient à s’orienter vers les hélicoptères ; ayant gardé en tête les conseils de son oncle. Alors qu’il aurait pu aller crever du saturnisme dans le mouroir volant qu’est une soute d’AC-130, il va passer ses journées le cul posé sur une boîte de munition qu’il aura le luxe de brûler aux frais du contribuable, à prendre l’air et les primes qui vont avec ; bref, le véritable rêve américain. Sa formation commence, et, c’est pas le plus studieux, c’est pas le plus sportif, mais sa débrouillardise et son aisance manuelle lui donne des bons résultats et font globalement bonne impression. Après ses différents stages, notamment celui du SERE (stage Survival, Evasion, Resistance and Escape, mandatoire pour les aviateurs) il est affecté à un équipage de pararescue, les fameux PJs. Il s’y découvre une nouvelle famille, et, côtoie donc assez tôt des types qu’il n’arrêtera jamais de voir comme des héros, Mike et Grant.
2007 : Aventure et idylle
Alors qu’il passe son temps à vadrouiller dans le monde, il vit sa vie de rêve. Au final, il n’est pas simplement qu’un servant d’arme, mais est amené à gérer pleins de tâches plus ou moins techniques. Il aide aux différents contrôles de son appareil avant et après le décolage, il gère le chargement et le déchargement de son appareil. Bref, jeune adulte, il est vite mis seul face à ses responsabilités, ce qui le pousse à développer une certaine maturité qui lui vaudra la confiance de son équipe. Sa paresse n’a pas sa place ; s’il fait une bourde, il met des vies en jeu. Alors que son équipage est affecté quelques temps à la base aérienne de Kadena au Japon, il rencontre une locale et vit son coup de foudre. Quelques mois suffisent au jeune couple à faire des folies, et notamment à se marier, ce qui ne manquera pas attirer les moqueries amicales de son équipage, et les foudres des deux familles des impliqués. Mais le couple tient, et il ramène sa femme sur le territoire américain quand son déploiement se termine. Son intégration, d’abord un peu difficile, se fera finalement très bien quand elle sera embauchée par la boîte qui emploie déjà la mère de Silas. Ses deux parents adoptent complètement leur nouvelle belle-fille, qu’ils voient maintenant beaucoup plus que leur propre fils.
2012 : Trouble au Paradis
La dynamique de l’équipe change complètement quand un des pilotes prend sa retraite militaire pour aller se mettre au chaud dans le civil. Il est remplacé par une pilote, Ana. Le courant passe bien entre eux. Trop bien. Leur alchimie est unique. Seul bémol, son mariage se passe également très bien, et il a un enfant en bas âge. Mais jeune, immature, il n’arrivera pas à réfléchir avec le bon organe et va se lancer dans une relation qui ne pouvait que mal se finir malgré les avertissements de Mike et Grant.
2013 : La chute
Une mission de secours se passe mal ; leur appareil est touché lors de l’exfiltration. Ils se posent en urgence, dans des conditions dramatiques. Les pilotes doivent faire un choix, et, dans un dernier geste d’altruisme, font en sorte d’encaisser le plus gros du choc. Ils meurent sur le coup. Mike, blessé, ne peut assurer leur sécurité le temps d’arrivée des renforts, et Silas doit le faire avec Grant. Le crash, et les heures qui suivent, le marquent profondément et vont le pousser à changer de vie. Mais, la culpabilité le ronge, et, après les funérailles des pilotes, il admet à sa femme l’aventure qu’il a eut. Elle cesse simplement de lui parler, divorce, et il se met ses propres parents à dos ; qui prendront le côté de son ex-femme. Il quitte l’armée, profite d’une plateforme de reconversion de vétérans pour se lancer dans une formation d’armurier proposée par la NRA.
2014 : Nouvelle vie
Il termine son cursus en fin d’année, étant parti sur de bonnes bases techniques. Sa nouvelle vie est bien relancée. Il s’est rapproché de son oncle, qui, également à la retraite, monte sa boîte de montage et d’accessoire d’armes ; Fir Bolg Solutions. Dans leur petit local, dans un commerce principalement à distance, ils montent et customisent des armes haut-de-gamme, principalement sur des plateformes AR-15 ; et proposent divers accessoires qu’ils conçoivent, des étuis en kydex jusqu’aux sangles. La communauté locale de vétérans est devenue sa nouvelle famille, toujours en froid avec le reste de celle dont le sang le lie. Mais la culpabilité le ronge, alors que son ex-femme retourne vivre au Japon avec leur fils et qu’il perd la possibilité de le voir autant qu’il voudrait. Il ne surmonte toujours pas son deuil, et s’enferme sur lui même, passant le plus clair de son temps dans la nature.
Post-apocalypse
Silas prend une grande inspiration. L’air frais. Le bruit de la pluie qui s’abat sur son abri de fortune qu’il a su rendre étanche. Le crépitement de son petit feu de camp, que l’humidité ambiante pousse dans une lutte pour sa survie. Il ferme les yeux, se sent vide, et donc libre. La journée a été longue, pas vraiment productive puisqu’aucun de ses pièges ne lui apporte à manger ce soir, mais, c’est le jeu, et il l’accepte. En même temps, ce serait hypocrite de pas le faire quand il a passé la plupart de sa journée assis au bord d’un ruisseau, à flâner et à griffoner sur son carnet.
Il baille, épuisé par autant d’activité, quand un coup de feu retentit. Il hausse un sourcil. Qui chasse à cette heure-ci ? Par ce temps ? Avec cette luminosité ? Il n’a pas le temps de se rassurer en répondant à ces questions qu’une rafale retentit. Pas normal. Pas de la chasse. Il agrippe la sange de son fusil soigneusement posé à ses côtés d’une main, rapproche son sac de l’autre ; alors que de ses pieds chaussés, il éteint et étouffe son petit feu pour se retrouver dans une quasi-obscurité. Il ouvre, défait le sac étanche et saisit son téléphone qu’il rallume pour la première fois depuis une vingtaine de jours, alors que d’autres coups de feu retentissent.
Il pousse un soupir alors qu’il réalise qu’il n’a pas de réseau. Bordel. Il se lève, enfile la sangle de son fusil, et se met en route vers les coups de feu. Alors qu’il ne pensait plus en entendre à nouveau, une dernière rafale résonne, suivie d’un cri qui lui glace le sang. Il s’arrête, hésite à se barrer, puis, reprend sa progression. Combien de temps va-t-il passer à s’avancer, silencieux comme une ombre, entre les connifères à l’aspect sombre de cette nuit gladcée ? Il n’en a aucune idée, bien trop concentré sur tout ce qu’il se passe, s’appuyant sur des réflexes devenus instinctifs. S’arrêter. Regarder. écouter. Sentir. Répéter.
Et il fait bien, puisqu’il ne verra pas le danger. Il va l’entendre en premier. D’étranges bruits gutturaux étouffés par un liquide, presque écœurant. Il s’arrête net, lève son arme, allume sa torche. Une silhouette lui fait dos, et le clair / obscur créé par sa torche met en évidence le carmin qui la recouvre. La lumière l’attire visiblement, et la personne fait volte-face lentement, en commençant à s’approcher de lui. Il s’apprêtait à lui demander s’il avait besoin d’aide ; mais la réponse est évidente quand il le voit enfin. Le visage à moitié arraché, l’intérieur de la gorge exposée ; l’homme s’avance pourtant vers lui en titubant d’une démarche sinistre. Il veut lui gueuler de s’arrêter, il lui semble le faire, alors qu’il se recule ; mais aucun son n’est sorti de sa bouche. Est-ce un cauchemar, bordel ? Il trébuche sur une racine, et se retrouve sur le dos. Il gueule alors : « Bouge plus ! » et quand l’autre n’obtempère pas, il lui colle deux cartouches dans le buffet qui le font à peine tituber. Il ne s’en arrête pas là pour autant ; déformation d’un entrainement qui aurait pu lui coûter la prison en temps normal mais qui lui sauvera la vie dans cette situation. Stressé, il termine instinctivement son Mozambique drill en le gratifiant d’un tir tête. Il finit de défigurer ce pauvre anonyme. Le corps tombe lourdement presque à ses pieds.
Le silence retombe. Mais pas pour longtemps. Il a à peine le temps de recommencer de respirer que des bruits de pas résonnent. Une, deux personnes. Peut-être trop. Il lève son fusil, et tombe sur trois autres fantômes sanguinolents. Ses yeux s’écarquillent, et, alors qu’ils s’avancent mollement vers lui, il se lève et sans demander son reste, part en courant. Il ne réfléchit pas, semble vivre un cauchemar.
>>> Il lève le camp, quitte les bois pour retrouver du réseau. Il tombe sur un téléphone saturé de messages et d’appels. Des informations de son oncle lui parviennent, et, il se dirige vers le point de rendez-vous qu’il lui a fixé ; un ranch d’un ami vétéran. Il y parvient et retrouve une communauté de survivalistes qui le tient au courant de la situation. Son oncle est vivant, il a essayé de récupérer ses parents mais n’est pas parvenu à le faire. Ils assument être seuls, et, la petite communauté se retranche.
Novembre 2015 à Juin 2017, Deary, ID
Le groupe a hiverné sans trop de problème ; la plupart des membres de la communauté sont des vétérans, et des survivalistes. Un équilibre s’est créé, la situation a été accepté, et un ordre nouveau s’installe. Une politique isolationniste est décidée, et, la tranquillité apportée par cette mesure va convaincre Silas de son efficacité pour une bonne partie de sa vie post-apocalyptique. Leurs stocks sont importants, que ce soit en munition ou en vivres, puisque la base du groupe, dont Silas, est survivaliste.
12 juillet 2017, Deary, ID
Le conseil se tient, les voix s’échauffent. Les provisions ne manquent pas, mais les médicaments si, alors qu’une épidémie tardive frappe la petite communauté. Une partie du groupe fait sécession quand la majorité décide de s’ouvrir au commerce avec une autre communauté, beaucoup plus importante mais moins entraînée et équipée qu’eux. Cette ouverture forcée au monde marque le crépuscule du ranch. En s’ouvrant à certains, ils s’attirent les foudres d’autres, et surtout une attention malvenue. Quelques semaines plus tard, son oncle ne reviendra pas de son escorte de caravane ; il est l’une des premières victimes d’embuscade sur leur convoi.
Août 2017 à Novembre 2017, ID
Les pillards qui se sont attaqués à eux ne se doutaient pas de réveiller un véritable lion. La communauté de vétéran venge sans vergogne les siens, et change complètement de modèle. Ils ont les armes, ils ont l’entraînement, alors, ils prennent l’ascendant sur tout le monde. Ils demandent des paiements en échange de leur protection sans vraiment en laisser le choix, écrasent brutalement toute forme de dissidence. Témoin de ça, Silas prend la décision de partir en catimini. Il disparaît dans la nuit, avec son sac et le peu de souvenirs de son oncle et de sa famille pour ne jamais revenir et s’enfoncer dans le cœur des forêts du nord-ouest des Etats-Unis pour ne pas en ressortir avant un moment.
Décembre 2017 à Septembre 2021, WA
Qui est-il ? Personne et tout le monde. Où va-t-il ? Partout et nul part. Il arpente les forêts, qui le mène dans l’Etat de Washington. Quand il peut, il évite les gens. Quand il doit, il reste méfiant, place une certaine distance. Certes, il gardera le souvenir de bonnes soirées, suite à des journées pourtant mal commencées ; passés autour d’un feu, où il profitera autant de la chaleur des flammes que de celles des gens avec qui il va le partager. Mais pas de nom, pas de lien. Pas de problèmes. Des blagues, un échange, et généralement un départ en catimini. Durant cette période, il revêt parfois les ailes d’un ange gardien. Il surveille, puis éventuelle veille sur quelques groupes, les observe de loin, à la lunette ; leur imagine une vie, et une histoire. Il était assez cynique sur la nature de l’homme, mais, le fait est qu’il a été surpris bien des fois. Il reste des gens bien sur cette terre, et il en a été quelques fois le témoin. Sa vie, ou plutôt sa survie, n’est pas évidente tout les jours, mais, il se débrouille relativement bien. Survie, évasion, résistance, fuite. Les quatre mots clés d’un stage qui l’a forgé, complété par des bases en reco. Durant ses errances, il tombe sur quelques chèvres. D’abord simplement amusé par les bestioles, il envisage de les manger ou de les échanger. Il va finalement complètement les adopter ; elles ne boivent que très peu, portent des charges sans problème, passent tout les terrains, parviennent à trouver des trucs à brouter de partout et n’ont pas besoin de se faire prier pour qu’elles le suivent.
Septembre 2021 à Fin janvier 2022, Seattle; WA
Les années défilent et les années s’accumulent. Certains rôdeurs deviennent putain de terrifiants et dangereux ; il est pas passé bien loin quelques fois. Il prend de l’âge, perd un peu de fougue mais surtout ses chèvres avec la plupart des biens qu’elles transportaient. Il réenvisage ses options. Dans les environs de Seattle à ce moment là, il y creuse son trou, accumule un peu de matériel. Une tourelle mono-tâche, quelques étuis et des munitions plus tard, et il lance son business. Il presse péniblement des munitions improvisées, sous-chargées et très limites pour ses premières fournées. Mais c’est suffisant pour se lancer, investir ; et amorcer des échanges avec des communautés dans lesquelles il peut proposer ses services de technicien de l’armement ; qu'il soit léger ou lourd. Durant cette année, il traite avec différents groupes, avec plus ou moins d’affinité. S’il pensait ne plus jamais faire partie d’une communauté, il réalise qu’il pourrait se mettre au chaud, alors, il commence à y réfléchir sérieusement. Après quelques échanges et une visite des Remnants, il demande à joindre le groupe.
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Re: silas wilkinson | desolated
Sam 12 Fév 2022 - 12:24
Re-bienvenu ! Les New Eden sont sur la droite, c'est l'heure d'allumer le feu.
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Re: silas wilkinson | desolated
Sam 12 Fév 2022 - 13:18
Merci à vous !! Je tâcherais de venir vous rembêter pour des liens, si vous le voulez bien
Owi, ça ça me parle, ça c'est vendeur
Owi, ça ça me parle, ça c'est vendeur
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Re: silas wilkinson | desolated
Sam 12 Fév 2022 - 14:55
Owiiiii!
J'adorais vraiment ta plume et je suis bien contente de ne plus le conjuguer à l'imparfait.
Très contente que tu choisisses à nouveau les marrons et au plaisir de lire de nouveau tes lignes avec ce nouveau personnage
J'adorais vraiment ta plume et je suis bien contente de ne plus le conjuguer à l'imparfait.
Très contente que tu choisisses à nouveau les marrons et au plaisir de lire de nouveau tes lignes avec ce nouveau personnage
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