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no one's here to sleep

Jeu 17 Fév 2022 - 23:05

NO ONE'S HERE TO SLEEP
@evan jensen

13 février 2022

En entrant dans le Bledsoe, Arthur se laisse immédiatement emporté par l’ambiance cosy et chaleureuse qui règne dans l’établissement. En cette veille de Saint-Valentin, le café est l’endroit idéal où se trouver, et pour cause : une soirée de rencontre a été organisée pour les célibataires du district cinq, pour donner un coup de pouce à Cupidon. Si l’idée semble partir d’une bonne intention, peu ici se bercent d’illusions. Il s’agit avant tout de former des alliances matrimoniales pour éviter les sanctions prévues par le gouvernement contre les récalcitrants. Jetant un coup d’œil à Evan, Arthur devine sans peine que le jeune homme est direction concerné par ces sanctions. Autour de lui, jeunes et moins jeunes se marient, tandis que lui reste seul au milieu de cet océan de couples nouvellement unis. Le professeur, quant à lui, entretient une illusion ; l’histoire d’un veuf qui se reconstruit peu à peu après la mort de son épouse, et commence à envisager un nouveau chapitre de sa vie. En réalité, son cœur est déjà pris, et il n’attend qu’une chose : la libération d’Elliot.

Dommage qu’on ne puisse pas passer la soirée à boire, marmonne-t-il avec une pointe d’humour teintée de déception. Les sorties dans les bars en compagnie de ses amis étaient son lot quasi quotidien, avant l’épidémie, et c’est là qu’il a rencontré la plupart de ses copines d’un soir. Au fond, Arthur est curieux de savoir si le charme opère toujours, ou si les années et la paternité l’ont assagi. Viens, on peut au moins faire semblant et commander des cocktails. Joignant le geste à la parole, il entraîne Evan vers le comptoir, où s’appuient de nombreux duos en pleine discussion.

Mine de rien, l’endroit est bondé et le brun peine à se frayer un passage dans la foule. Pour ne rien arranger, un morceau qu’il ne connaît pas – et qui ne se prête pourtant pas à la danse – fait bouger un certain nombre de clients, rendant encore plus difficile sa progression jusqu’au bar. En posant la main sur le bois patiné par les ans, Arthur a l’impression d’avoir traversé le Pacifique à la nage, et bouscule sans le vouloir une brune aux cheveux bouclés. Oups, désolé, fait-il alors que celle-ci le fusille du regard et s’éloigne, visiblement outrée. Bon, j’imagine que je ne repartirais pas avec elle. Haussement d’épaules et sourire amusé adressé à son compagnon de sortie, alors qu’il chasse déjà l’arrogante de son esprit. Qu’est-ce que tu bois ? Virgin mojito ou no-sex on the beach ? Rien de tout ça à la carte, mais l’absence d’alcool le désespère sincèrement, et il tente de se remonter le moral comme il peut.
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Re: no one's here to sleep

Jeu 24 Fév 2022 - 16:41

Je ne suis pas vraiment rassuré par ce genre de soirée de célibataire. Je sais bien que le but de la manœuvre est de trouver une femme, se marier et basta. En plus, il n’y a pas d’alcool. J’ai l’impression qu’on est paré pour le diner de con, c’est dingue. C’est en compagnie d’Arthur que je suis et je suis d’ailleurs bien rassuré qu’il soit là. Parce que… je ne veux pas me retrouver seul dans un truc pareil. L’ambiance est pas mal. Mais ça manque d’alcool. Non pas que j’aimerai me déchirer la gueule… Mais un peu quand même. Ça ferait passer un peu la pilule. Je jette un œil à Arthur qui me confirme qu’il a la même opinion que moi. Je pouffe de rire, hochant rapidement la tête.

- Je me rappelle qu’avant, on pouvait boire jusqu’à finir dans le mal, c’était génial. Bon, pas le lendemain matin mais ça permettait de rendre la soirée acceptable… Là…. Encore que t’es là, tu me rends la soirée acceptable. Je n’imagine pas en solo….

Je suis quand même Arthur vers le comptoir. De toute façon, il m’y tire presque alors pas trop le choix. Il y a de la musique, du monde. D’ailleurs, je ne pensais pas que New Eden regorgeait autant de célibataire. Bon, nous sommes nombreux dans le camp. Donc, ça n’est pas trop choquant au fond. Je m’arrête à sa droite alors qu’il bouscule une brune. Je le regarde s’excuser et elle le fusiller du regard. Alors… déjà, c’est pas sympa et je crois qu’elle s’est levé sur la tête au lieu du pied gauche.

- Ca me paraît compromit si tu veux mon avis. Moi qui pensais qu’elle était ton âme sœur, je suis presque déçu. Après, quelqu’un qui te fusille du regard juste en étant un peu bousculé, ça me donne pas envie de papoter.

Pour le coup, c’est valable même avec un mec. C’est chiant de faire la gueule constamment. On n’avance pas et on ne sympathise pas non plus. Je suis sarcastique évidemment. J’ai quand même l’impression d’être en boite de nuit du troisième âge. Les yeux sur Arthur, je rigole à nouveau à sa connerie. Franchement, heureusement qu’il est là.

- Jamais aimé le morito mais en plus, s’il est virgin… Je vais tourner au soda, je crois.

Je dois avouer que l’alcool du Parlour me manque dans ce genre d’endroit. Enfin. Je n’ai jamais su dragué non plus. Alors dans le contexte actuel, pas sûr que je sache quoi faire en plus. Je repose le regard sur mon compagnon d’infortune.

- Tu sais qu’il me reste un an et demi avant de devoir payer l’impôt sur le célibat ? Tu penses que la plupart des célibataires aussi sont déjà à la limite ?





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Re: no one's here to sleep

Dim 13 Mar 2022 - 19:59

Un sourire étire les lèvres du jeune homme et il hoche la tête, se remémorant lui aussi ces soirées passées à boire, et ces matins à regretter. Elève au lycée, puis étudiant au community college, Arthur a largement profite de sa vie d’avant. À tel point que l’existence qu’il mène aujourd’hui lui paraît bien monacale. Surtout depuis la naissance de ses enfants ; plus encore depuis la mort de Judith. M’en parle pas, ouais, ça me manque, soupire-t-il. Allez, serre les dents. L’important c’est qu’au moins, on te voit faire des efforts… Evan n’est pas réellement en danger pour l’instant, mais s’il fait traîner les choses, les sanctions commenceront à tomber. Ce n’est pas par bonté d’âme qu’Arthur l’accompagne ce soir : il sait juste que, tôt ou tard, son veuvage ne sera plus une excuse – pas que ç’en ai été une un jour – et il sera contraint de chercher activement une nouvelle épouse. Une recherche difficile à mener, quand il a déjà choisi…

La brune qui s’éloigne libère du même coup deux tabourets côte à côte et Arthur indique un siège à Evan. Vraiment, j’y ai cru aussi, mais on est vraiment trop différents, fait-il en haussant les épaules, l’air faussement désolé. Malgré tout, il ne peut s’empêcher de tourner la tête, cherchant la jeune femme du regard, et la repère un peu plus loin, assise avec une blonde. Elle est jolie, mais le serait sans doute encore plus si elle n’avait pas cet air renfrogné sur le visage… Reportant son attention sur Evan, Arthur hoche la tête et se penche en direction du barman. Deux sodas, s’il vous plaît, commande-t-il en levant deux doigts, par réflexe. L’homme acquiesce et se met en devoir de les servir, posant devant eux deux verres remplis d’un liquide pétillant. En poussant un vers son compagnon, Arthur attrape le sien et le lève en direction du jeune homme. À ton futur mariage. Le toast est porté avec une certaine ironie, qui n’échappe sans doute pas au concerné.

Après avoir avalé une première gorgée, Arthur hausse les épaules. Aucune idée, c’est possible. Ils sont un peu plus coulants avec nous, mais les femmes n’ont pas beaucoup de temps, elles… Le constat est énoncé sur le ton de la fatalité, car, après tout, il n’y a rien qu’ils puissent y faire. Malgré toute la volonté des rebelles, le professeur doute sincèrement qu’ils parviennent réellement à changer les choses. À renverser le gouvernement. Une nouvelle gorgée, et Arthur soupire. Fais semblant, pour l’instant… Avec un peu de chance, tu trouveras peut-être quelqu’un. C’est pour ça qu’on est là, après tout.
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Re: no one's here to sleep

Dim 17 Avr 2022 - 19:13

Ca ne me surprends pas de voir qu'Arthur semble du même avis. Il est loin le moment où on pouvait rentrer à pas d'heure, ivre mort. Maintenant, l'accès à l'alcool n'est pas le plus simple et, malheureusement, il faut aller au Parlour pour pouvoir en boire. Mais être ivre mort n'est plus une possibilité. Ce qui serait pourtant une bonne chose étant donné l'environnement.
L'important, c'est de me voir faire des efforts. Je comprends ce qu'Arthur m'indique et je pense qu'il est à même de me dire quoi faire. Mais je n'ai pas envie de faire d'efforts. Et je pense que c'est probablement la raison pour laquelle on m'a indiqué très gentiment d'aller à ce genre de soirée.

Arthur me suit dans mon sarcasme sur sa potentielle âme soeur. Peu de chance que la demoiselle n'apprécie Arthur après la petite bousculade. Je ne sais pas à quel étape est Arthur. Mais je me doute que chercher une autre femme après la mort de la précédente n'est pas chose facile. J'avoue que j'ignore même s'il l'aimait réellement.
J'attrape le verre poussé par le brun et arque un sourcil lorsqu'il porte un toast à un mariage qui n'aura pas lieu avant un moment, des années si possibles, pourquoi pas même des décennies ?

- A mon futur mariage. Espérant qu'il n'arrive jamais.

La dernière partie est murmurée à destination d'Arthur mais je trinque toutefois, avalant une gorgée de ma boisson malgré tout. Arthur a raison, ce n'est pas aussi simple pour les femmes. Si j'ai encore plus d'un an avant de vraiment devoir faire face aux conséquences, les femmes, c'est un peu plus complexe. Six mois, probablement ? Ce qui est clairement peu. Trop peu pour déjà s'habituer à l'environnement mais trouver en plus un homme à épouser.

- Je sais bien... Je ne sais pas si ça me rassure ou si ça me dégoute.

Probablement un peu des deux. Mais dans un sens, c'est aussi pour ça que les rebelles se battent même si j'ignore si nous arriverons à changer les choses. Petit à petit mais il y aura encore bien des mariages, bien des enfants, bien des bordels avant que la situation ne soit réellement modifiées.

- Je t'avoue que oui, il y a bien des femmes magnifiques. Mais.. Je ne sais pas même pas quel type de personne j'aimerai épouser. Je veux dire, je ne veux pas juste une femme jolie et propre sur elle. J'aime bien apprendre à connaitre la personne. Un physique jolie peut totalement être détestable si tu as une personnalité de sorcière...

Je me doute que le problème est pour tout le monde. Tu ne sais pas vraiment qui tu épouses avant de le faire. Et j'ai peur de tomber sur quelqu'un d'ignoble qui me pourrira la vie pendant des années. Je pousse finalement un soupire, balayant la salle du regard.

- Quel... type de personnalité tu aimes, de ton côté ?





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Re: no one's here to sleep

Dim 15 Mai 2022 - 20:46

Evan semble grincer des dents à l’annonce du toast, mais Arthur choisit d’ignorer sa grimace. Ça ne sert à rien de rappeler au jeune homme qu’il devra se plier, tôt ou tard, aux règles. En tout cas, s’il tient à l’intégralité de son salaire. Certains, parmi les hommes de la ville, semblent avoir accepté l’idée d’être amputé, tous les mois, d’une partie des tickets de rationnement qu’on leur verse en contrepartie de leur contribution à la communauté. Mais outre la sanction "financière", c’est aussi une punition sociale, insidieuse, qui s’installe peu à peu. Les hommes célibataires semblent unanimement condamnés, rejetés par la société tant qu’ils n’auront pas ployé l’échine. Tant qu’ils n’auront pas cédé aux sirènes du mariage et de la vie de famille en apparence épanouie. Et pour les femmes… eh bien, la situation est encore pire. Franchement… autant l’un que l’autre, je dirais… nous, on a eu la chance – il mime des guillemets dans l’air – d’être là depuis les tous premiers jours, et de s'être mariés assez rapidement. On n’a jamais connu cette pression, ajoute-t-il en haussant les épaules. Pour l’instant, son veuvage le met provisoirement à l’abri de l’inquisition, mais pour combien de temps ?

Compatissant, il hoche la tête quand Evan parle de ses incertitudes. C’est plus que compréhensible et s’il n’était pas déjà certain d’épouser Elliot, Arthur aurait probablement les mêmes interrogations. Il a rencontré Judith dans un contexte plus que particulier et les sentiments qu’il a eus pour elle n’ont jamais été aussi forts que ceux qu’il éprouve maintenant pour Elliot. C’est normal, fait-il avant d’avaler une gorgée. On te demande de passer ta vie avec une femme que tu ne connais pas encore, et d’avoir des enfants avec elle. Déjà en temps normal, c’est impressionnant, mais là… Je peux pas imaginer quelque chose de plus flippant. La remarque sur la personnalité de sorcière amène un sourire sur ses lèvres et par réflexe, il se tourne en direction de la brune qu’il a bousculée, et lui adresse un clin d’œil. Il reporte ensuite son attention sur Evan. Je vois ce que tu veux dire, ouais. Légère inclinaison de la tête pour indiquer Miss Sourire derrière eux, avant qu’il ne reprenne son sérieux. Il s’accorde un instant de réflexion, conscient que la personne qu’il s’apprête à décrire ne colle pas forcément à la personnalité d’Elliot – que, malgré tout, il aime plus que tout au monde. Une fille un peu solaire, je dirais. Le genre à rigoler pour tout, peut-être un peu maladroite, mais pas timide, pas renfermée… et toi ? Etonnant de constater que cet idéal ne correspond, en revanche, pas du tout à Judith. Sur ce point, il n’a aucune idée de ce qui a pu lui passer par la tête.

Faisant volte-face sur son tabouret, il croise à nouveau le regard de la brune. C’est lui, ou elle regarde vraiment souvent dans sa direction, en fait ? Cette fois, il lève son verre à son adresse, trop content de son effet en la voyant tourner furieusement la tête, toujours vexée. Je crois que je lui plaît, en fait, ricane-t-il, avant de promener son regard sur la salle. On dirait bien qu’il y a autant d’hommes que de femmes ici et à première vue, tout le monde a un, ou plusieurs, interlocuteur. Mais à y regarder de plus près, ça ne semble pas aussi vrai qu’il l’imaginait… Il repère une jeune femme dans un coin de la salle, penchée sur un verre encore plein, visiblement seule. Et elle ? dit-il en désignant la jeune femme, apparemment asiatique, du menton. La pauvre est toute seule, on peut lui proposer de discuter un peu ? Au moins, ça serait un effort…
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Re: no one's here to sleep

Lun 6 Juin 2022 - 13:59

J'étais content de ne pas être une femme, ici. D'avoir plus de temps pour pouvoir me plier aux règles. D'avoir plus de liberté dans toute ma vie. Je n'étais pas à New Eden depuis aussi longtemps qu'Arthur. Mais je suppose qu'il a raison. Se marier relativement tôt en arrivant empêche la pression actuelle. Mais ça ne change pas du tout le problème. Je ne sais pas vraiment comment New Eden était au départ. Et j'avoue que ça me rends plus que curieux.

- Comment ça se passait au début ? Quand vous êtes arrivés, ici ?

Je ne sais pas vraiment s'il avait envie de discuter de cette époque. Il faut dire que des années sont passés depuis. Et je me doute qu'il y a beaucoup de mort, beaucoup de connaissance, de changement. Je suis relativement bien entouré. Beaucoup comprenne mon point de vu et le partage même. Ce qui n'est pas non plus négligeable au vu de l'endroit où nous nous trouvons. Je souris avec douceur en direction d'Arthur, hochant alors la tête.

- Si au moins on te laissait le temps d'apprendre à connaître et de réellement t'y mettre. Pas juste un bonjour, comment ça va, je le veux, on fait des gosses ? C'est flippant, ouais..

Enfin, au delà du côté flippant de la chose, c'est difficile de choisir. C'est ce que j'explique d'ailleurs à Arthur. Tu peux avoir un physique avantageux mais le reste du caractère se résume à une horreur. Et le mouvement de tête d'Arthur en direction de la brune bousculée il y a quelques minutes ne peut que me faire rire. On a la preuve, entre guillemet. Je demande à Arthur quel type de femme il recherche et je ne parle pas de physique pour le coup. Sa description ne me surprends pas vraiment. Je ne saurais pas vraiment décrire un type précis de mon côté. Parce qu'il y a tellement de personnalité différente.

- Probablement similaire à toi. Mais pour le côté timide ou renfermé, je fais assez la conversation pour deux, de manière générale. Mais quelqu'un qui rit beaucoup, qui à de la conversation aussi.

J'avoue que je ne m'intéresse pas à ce qui peut bien se passer autour de nous. Et je devrais pourtant, puisque le but de ma présence est quand même de rencontrer quelqu'un. Je suis le regard d'Arthur, l'intérêt de la jeune femme bousculé reste tout de même surprenant. Je ne sais pas si elle est réellement vexée ou non... C'est bizarre. Je souris, amusé par la réaction d'Arthur. Il faut dire que ça fait toujours plaisir de plaire à quelqu'un. Et ça semble être bien le cas de la brune situé un peu plus loin. J'avale une gorgée alors qu'Arthur est clairement celui qui me motive ici. Sinon, je resterais principalement au bar. Il y a pas mal de monde, des personnes occupés à papoter, à draguer, à se montrer sous un jour meilleur. L'hypocrisie habituelle. Je tourne la tête dans la direction indiqué par Arthur. Une jeune femme, d'origine asiatique dont le regard était planté sur son verre comme si elle attendait qu'il ne la téléporte à un autre endroit.

- C'est vrai qu'elle fait de la peine toute seule. Elle est peut-être aussi obligée de venir...

C'est même sûr. Simple de remarquer les personnes plus à l'aise que d'autres. Je me redresse alors de mon siège pour pouvoir passer à travers les quelques petits groupes présents dans la salle, Arthur à ma suite. Je me rapproche de la jeune femme, sourire aux lèvres. J'espère qu'on ne l'effrait pas, dans tous les cas. Ce n'est pas le but de la manœuvre. Je ne comptes pas faire plus que discuter puisque je ne sais pas draguer du tout.. Et puis, j'avoue que je ne cherche pas...

- Bonjour ! Je m'appelle Evan. Et c'est Arthur. Comment tu t'appelles ? Ca va ?

Parce qu'elle a l'air tellement renfermé dans son coin. Je peux comprendre, au fond. Elle a l'air d'une certaine timidité en tout cas, je ne peux pas dire le contraire. Si bien que j'ai un peu de mal à entendre son prénom. Aika.




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Re: no one's here to sleep

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