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weight of the world

Jeu 17 Fév 2022 - 23:08

WEIGHT OF THE WORLD
@kendale j. barnett

L’air frais et piquant de février lui fait du bien, et Arthur enfonce les mains dans les poches de sa parka. Assis sur un banc, écoutant les rires et les cris des enfants, sentant le soleil sur sa peau, contre ses yeux clos, il pourrait presque se croire revenu plusieurs années en arrière, avant l’épidémie. Celle-ci a chamboulé tellement de choses dans sa vie, qu’il ne parvient même pas à en faire la liste. Ils ont perdu leur maison, leur foyer, leurs possessions. Isabel a perdu son époux, et les jumeaux, leur beau-père, une figure paternelle dont ils avaient bien besoin à l’adolescence. Tous ont perdu l’espoir d’un futur qui ne verra désormais plus le jour, même si Walla Walla leur a permis de reconstruire un semblant de vie. Ici, Arthur n’est plus le même. Il a perdu l’insouciance qui le caractérisait, remplacée par des responsabilités qu’il n’imaginait même pas endosser un jour. La paternité… Cette notion vague, qui lui paraissait si hypothétique, si optionnelle, et qui est devenue une réalité ô combien trop tangible.

Ouvrant les yeux, le jeune homme cherche instinctivement ses enfants. Paul et Leah s’amusent dans le bac à sable, avec d’autres gamins de leur âge, et un sourire tendre étire les lèvres d’Arthur. Non, vraiment, il n’imaginait pas devenir père un jour, et certainement pas aussi jeune. Encore moins dans ces conditions, bien sûr. Ils s’en sortaient correctement, même s’il se sentait un peu dépossédé de son rôle, mais la mort de Judith a bouleversé cet équilibre précaire. Depuis quelques mois, Arthur se sait à côté de ses pompes. Les premières semaines, il était même incapable de se lever et de s’occuper des enfants. Par la suite, c’est l’empoisonnement dont il a été victime qui l’a encore plus diminué, et il lui a fallu du temps pour s’en remettre. Du temps qu’il n’a pas pu consacrer à ses enfants, et qui, il le craint, a creusé un fossé entre eux. Avec la perte de leur mère et l’absence de leur père, ils se sont tournés vers Isabel et Darrow, et Arthur peine maintenant à les retrouver. Surtout Paul.

Un cri strident résonne dans l’air et attire son attention, le détournant de ses pensées. Papaaaaaa ! Accompagnée de larmes, la petite voix de Paul lui glace le sang, et Arthur se lève d’un bond, rejoignant en quelques enjambées le bac à sable. Là, il trouve le petit garçon, en pleurs, le visage baigné de sang. À ses côtés, un enfant armé d’une pelle à sable paraît choqué, surpris de voir le carmin qui inonde le visage de Paul. Aussitôt, Arthur attrape son fils et le serre contre lui, le cœur broyé par les larmes de l’enfant. Là, là, ça va aller, répète-t-il en caressant les cheveux du petit garçon, se moquant bien que celui-ci le macule de sang. Laisse-moi regarder, d’accord ? Papa va arranger ça… S’écartant à peine, il attrape un mouchoir en tissu dans sa poche et commence à tapoter le front du gamin, pour mesurer l’étendue des dégâts. La coupure est sûrement plus impressionnante qu’elle ne l’est en réalité, mais Arthur est tout de même perdu sur la marche à suivre. Faut-il l’emmener à l’hôpital pour y recevoir des soins, ou la plaie se refermera-t-elle toute seule, sans points de suture ?
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Re: weight of the world

Dim 27 Fév 2022 - 21:57


Dans l’entrée, Sean se bat contre son manteau. Il a bien compris comment s’habiller chaudement mais cela reste toujours un peu compliqué. Il fait des efforts pour être autonome, ça nous ne pouvons pas le nier. Pour la patience, autant dire qu’il tient de moi et ce n’est franchement pas une bonne nouvelle pour l’avenir. Qu’importe, je le rejoins, l’entendant déjà grogner pour que je me dépêche. Pressé de se rendre au parc, je le retrouve avec le manteau à l’envers. « Attends, je vais t’aider. » Mon fils relève les yeux vers moi, sourcils froncés, avant de me souffler un « NON » catégorique. Ça commence bien… Prenant sur moi, je ne lui laisse pas le choix, enlevant le manteau alors qu’il hurle et s’accroche. « Bien. On reste là alors. » Sean me lance un nouveau regard noir, suivi d’un autre « NON » tout aussi puissant. Mais voyant que je ne suis pas décidé à céder, il se laisse finalement faire en grognant et en gesticulant. « Arrête de bouger, s’il te plaît. » Heureusement, j’ai fini par m’habituer à ce qu’il bouge dans tous les sens et l’habiller n’est plus si compliqué. Mais il reste pourtant une étape cruciale… Les chaussures… Sean s’échappe alors que je n’ai pas encore remonté la fermeture de son manteau jusqu’en haut. Il se précipite jusqu’à l’étagère comme une furie mais un grand BOUM résonne, il semble s’être emmêlé les pieds, n’étant toujours pas super coordonné… Mais cela ne le décourage pas, il ouvre le placard et sort toutes les chaussures jusqu’à ce qu’il trouve les siennes. Je lève les yeux au ciel avant de me tourner vers Emerson, découragé. Elle m’accorde un sourire amusé. J’ai promis d’aller au parc avec le petit, je ne peux plus changer d’avis.

Une fois les chaussures mises, après quinze bonnes minutes à batailler parce qu’il s’était trompé de pied, nous voilà partis. Le chemin jusqu’au parc se passe bien. J’ai pris un sac avec quelques outils pour le bac à sable. C’est d’ailleurs vers là qu’il s’élance alors que nous arrivons à peine. Mais il réalise bien vite qu’il a oublié quelque chose. Il s’arrête net, manquant que tomber encore une fois puis il fait demi-tour pour revenir jusqu’à moi et essayer de m’arracher le sac des mains. « Stop ! Attends Sean ! Deux minutes ! » C’est à mon tour de perdre patience, prenant sur moi pour ne pas m’énerver. Il y a plusieurs familles autour et je n’ai vraiment pas envie de me donner en spectacle…

Je donne finalement une pelle et un seau à mon fils, réclamant un « merci » qu’il me souffle à peine… Seulement pour me faire comprendre que je le fais chier et qu’il faut que je le lâche, il a mieux à faire. Je me dirige alors vers un banc, prêt à m’installer mais en suivant Sean des yeux je me redresse brusquement, alors que je n’ai pas encore posé mon cul. « Sean ! Attent… » BIM. Je le vois arriver comme une furie dans le bac à sable bousculant un autre petit garçon sur son passage. Les deux tombent et je ne peux retenir un « Merde ! » Sean se relève, la gueule recouverte de sable ; l’autre petit garçon aussi mais… Son visage est couvert de sang. « C’est pas possible… » Je me précipite vers les enfants alors qu’un autre homme – le père du garçon – arrive au même moment. Il a l’air très inquiet, et je ne peux que comprendre. « Je suis vraiment désolé… » Un coup d’œil à Sean qui semble comprendre qu’il a fait une grosse bêtise. Il n’a pas bougé, scrutant avec une mine inquiète ce qui se trame sous ses yeux. « Attendez… Je vais regarder. J’étais pompier, avant… » Attendant l’accord du père de famille, je me mets à genou, prenant le relais. « Salut mon bonhomme ! Comment tu t’appelles ? » Le petit garçon ne répond pas, pleurant à chaude larmes.





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Kendale J. Barnett
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Re: weight of the world

Dim 13 Mar 2022 - 20:00

Les pleurs de Paul effrayent tous les autres gamins, mais Arthur s’en moque pas mal. Seul compte pour lui son fils, autour de qui il enroule ses bras. Paul, ça va aller, répète-t-il, apparemment incapable d’apaiser le chagrin de l’enfant. Ils sont rejoints par un autre homme, plus âgé, qui s’agenouille près du petit garçon qui semble avoir bousculé Paul. Le pauvre paraît mortifié, et les reproches d’Arthur fondent sur ses lèvres. Incapable d’en vouloir au petit, alors qu’il a l’air si malheureux. Relevant les yeux vers son père, il secoue la tête. Ne vous en faites pas, il s’en remettra… Enfin, j’espère, ajoute-t-il en jetant un coup d’œil à son fils. Pour l’instant, ça ne paraît pas garantie…

S’écartant pour laisser passer l’homme, il garde néanmoins une main sur l’épaule de Paul, pour le rassurer. Mais cela ne semble pas réellement apaiser le petit garçon, qui renifle bruyamment au lieu de répondre à la question. Il s’appelle Paul, et je suis Arthur, ajoute-t-il en guise de présentation. Tournant la tête vers le fils du pompier, il lui tend la main, l’incitant à s’approcher. Et toi, comment tu t’appelles ? Tu peux venir, on est pas fâchés. Tu ne l’as pas fait exprès. Il s’efforce du mieux qu’il peut de rassurer l’enfant, face à l’expression contrariée qu’il présente.

Alors que le gamin les rejoints, chancelant sur ses jambes, Arthur lui adresse un sourire. Tu ne t’es pas fait mal, au moins ? Il ne manquerait plus qu’ils aient deux blessés sur les bras. Reportant son attention sur Paul, le jeune père interroge le pompier du regard. Ce n’est pas trop profond ? Est-ce qu’il faut l’emmener au dispensaire ? Au fond, il espère que non, l’environnement des hôpitaux le rendant vraiment malade, depuis la mort de Judith, et sa propre convalescence. Par extension, comme s’il reportait sa peur sur eux, ses enfants semblent également mal à l’aise. D’ailleurs, à la seule évocation du dispensaire, les pleurs de Paul reprennent de plus belle.

Autour d’eux, les parents commencent à s’interroger, jetant des coups d’œil chargés de questions dans leur direction. Une mère s’approche même, une petite fille agrippée à sa jupe, visiblement inquiète de voir deux hommes au chevet du blessé. Tout va bien, messieurs ? Avez-vous besoin d’aide ? Elle paraît contrite, semblant s’excuser silencieusement de son audace.
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Re: weight of the world

Sam 16 Avr 2022 - 21:28


Lorsque le père du petit Paul se tourne vers Sean pour lui demander comment il s’appelle, mon fils reste figé. Il a l’air complètement effrayé à l’idée de se faire réprimander. Je crois bien que c’est la première fois que je le vois comme ça. Faut dire que la blessure de l’autre garçon est plutôt impressionnante. « Il s’appelle Sean. Il n’est pas très bavard… » Que j’explique alors à Arthur, affichant toujours une mine désolée. Je reporte finalement mon attention sur son fils, prenant une voix douce pour le rassurer au maximum. « Très bien Paul. Moi je m’appelle Kendale. Comme je disais à ton papa, j’étais pompier avant. Les bobos comme les tiens, j’ai l’habitude, tu ne dois pas t’inquiéter, d’accord ? » Le garçonnet me regarde avec de grand yeux, néanmoins, il finit par me faire un signe de la tête. Les joues humides, les yeux rougis par ses pleurs, je prends doucement sa main avant de souffler à son père « Laissez-moi regarder. » Avec beaucoup de précaution, je viens récupérer le mouchoir pour jeter un œil à la blessure.

De son côté, Arthur questionne mon fils pour savoir s’il ne s’est pas fait mal. Le petit fait « non » de la tête, toujours assis dans le sable, impressionné par la scène qui se trame sous ses yeux. C’est alors qu’une femme nous interpelle, visiblement inquiète pour le petit garçon. Je relève alors la tête avant de lui expliquer « Tout va bien. Une mauvaise chute mais je m’en occupe. Mais peut-être, auriez-vous un linge propre et un peu d’eau ? » Elle me confirme qu’elle a tout ça dans ses affaires. Je me tourne alors vers Arthur, reprenant avec une voix rassurante. « L’entaille n’est pas bien profonde. Je vais nettoyer la blessure dans un premier temps. Je pense qu’un strip devrait suffire. Mais je ne suis pas médecin, je vous conseille quand même d’aller voir quelqu’un si la plaie de se referme pas bien. » Je joue la carte de la prudence… Avant, je n’aurais pas pris cette peine, mais ici, outrepasser ses compétences n’est pas forcément bien vu et je n’ai pas envie que cela me retombe dessus… D’autant plus parce que c’est Sean qui est à l’origine de l’accident… Et que plusieurs personnes ont été témoins de la scène…

Bref, je me permets de prendre Paul dans mes bras pour le faire s’asseoir sur un des bancs plus loin. Sean nous suit, attrapant la main d’Arthur avec une moue embêtée. Il relève légèrement les yeux avant de souffler un timide « pardon ». Je lui souris, le félicitant silencieusement… Surpris de le voir réagir comme ça. La femme revient avec de l’eau et une serviette. Maintenant toujours le mouchoir sur la blessure, je le soulève finalement pour observer à nouveau la plaie. « Bien. Ça ne saigne plus ! C’est bon signe. L’arcade c’est toujours impressionnant. Peut-être qu’il aura un petit hématome au niveau de l’œil mais ça disparaîtra vite. » J’attrappe la serviette que j’humidifie légèrement, puis je viens surtout nettoyer le sang sur le visage du petit garçon. « En tout cas, tu es un petit garçon très courageux ! Ton papa peut être fier de toi ! Ça va ? Est-ce que tu as mal à la tête ? Ou est-ce que tu as la tête qui tourne ? » Simple précaution… Mais Paul me fait signe que non. « Si jamais il venait à se plaindre de quoi que ce soit… Il ne faudra pas hésiter à consulter. Pour ce qui est de la plaie, ça a l’air de ne plus trop saigner. »





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Re: weight of the world

Dim 15 Mai 2022 - 20:47

Le petit garçon face à lui paraît complètement tétanisé par les événements et semble incapable de répondre à sa question, aussi simple soit-elle. Finalement, c’est son père qui présente le petit Sean, avant de se présenter lui-même à Paul. Les explications du pompier paraissent apaiser un peu son fils, et Arthur lui-même se détend sensiblement. Il y a quelque chose, dans la voix, dans l’attitude de Kendale, qui fait qu’il se sent en sécurité. Pris en charge, comme si, d’un coup, la responsabilité de Paul ne lui appartenait plus, pour un court instant. C’est une sensation étrange, mais bienvenue. Depuis la mort de Judith, Arthur porte ses quatre enfants à bout de bras, avec le sentiment écrasant de ne jamais faire assez bien, de ne pas être à la hauteur. Se décharger un peu de ce poids, même pour quelques minutes, est un soulagement auquel il ne s’attendait pas.

Leur manège finit par attirer l’attention d’une jeune femme, qui propose son aide à Kendale. Ce que l’homme accepte, en requérant de l’eau et un linge. Dans la panique, Arthur n’a même pas pensé à chercher tout ça, et se sent un peu stupide. Judith y aurait pensé, elle… Mieux, cet accident ne serait probablement jamais arrivé. Elle y aurait veillé. Après que la jeune femme se soit éloignée pour aller chercher l’eau et le linge, Kendale entreprend de lui expliquer que la blessure est bien plus impressionnante qu’elle ne l’est en réalité. Néanmoins, il lui conseille tout de même de consulter un médecin, et Arthur hoche la tête. Dans le doute, c’est plus sûr, oui… Lui se fiche pas mal que Paul vive le restant de ses jours avec une cicatrice sur le front, mais il s’inquiète plutôt d’un éventuel traumatisme crânien. C’était Judith l’infirmière, et elle aurait probablement su évaluer le risque. Arthur est contraint de s’en remettre au jugement des autres et cette dépendance, cette impuissance, le terrifie.

Kendale soulève Paul et l’emmène sur un banc. Sans attendre, Arthur jette un coup d’œil à Sean et lui tend la main, l’invitant du regard à la prendre. D’abord un peu timide, le petit garçon glisse finalement sa main potelée dans celle de l’adulte et le laisse le guider jusqu’à son père. Les excuses qui viennent ensuite lui tordent le cœur, et le professeur esquisse un sourire, avant d’essuyer les larmes du petit garçon. C’est rien, chaton. Il va s’en sortir, t’en fais pas. Il n’a pas le temps d’en dire plus, la jeune femme revient, et il la remercie doucement, avant qu’elle ne s’éloigne. Là-dessus, Kendale entreprend de nettoyer la plaie, soulevant le mouchoir. Curieux et inquiet, Arthur se penche pour l’observer à son tour, fronçant le nez. C’est pas grave, un hématome, souffle-t-il. Finalement, il y a bien plus de peur que de mal, et l’incident sera bien vite oublié. Kendale interroge Paul, avant de se tourner vers lui, pour confirmer ce qu’il pensait. Oui, je l’envisageais déjà… Sa mère surveillait toujours ce genre de symptômes en cas de chute, c’est devenu un réflexe… L’utilisation du passé est douloureuse, mais nécessaire. Sans Judith, c’est maintenant à lui qu’incombe ce genre de responsabilités.

Jetant un coup d’œil à Sean, Arthur se rend compte que celui-ci ne pleure plus, mais reste quand même impressionné. Nouveau coup d’œil, à Paul cette fois, pour parvenir au même constat. Le nettoyage du sang se passe bien et le professeur réfléchit à toute vitesse. Vous croyez qu’il faut aller tout de suite faire poser un strip ? Ou ça peut attendre un peu ? Un clin d’œil adressé aux deux petits garçons, avant qu’il ne reprenne. Je voudrais vous inviter tous les deux à manger une gaufre, pour vous remercier de votre aide. Aussi un peu pour faire oublier cette mésaventure aux enfants.
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Re: weight of the world

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