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Take on me | Roza

Lun 14 Mar 2022 - 21:04

Février 2022

Sur la chaise de son bureau, le regard perdu dans le vague, seul le bruit caractéristique d’un ongle meurtri vient perturber le silence de plomb qui s’est abattu dans la pièce. L’information refuse de percer la masse de sa conscience et si les mots se répètent en boucle dans sa tête, ils ne lui apparaissent pas comme réels.
Maeve n’est pas de garde aujourd’hui mais est pourtant là, portée par la nouvelle au talkie du retour de Roza.

Roza…

Leur dernière conversation trouve un écho particulier, la mémoire tordant probablement la réalité pour lui en offrir une autre résonance après ces longs mois. La doc lui avait souhaité le meilleur, certaine que son amie combattrait ses démons pour s’autoriser au moins une once de bonheur. Son retour, qu’elle met encore en doute, ne signifie pour le moment qu’une chose, que la jeune femme n’a pas trouvé ce qu’elle cherchait. Et ça la peine alors même qu’elle n’est toujours pas certaine de la revoir. On lui a répété quelques bribes rapides, offert quelques données en vrac mais ça ne prouve rien. Maeve a besoin de tangible, de concret, de voir pour croire. Ça pourrait être quelqu’un d’autre, ça pourrait être mille scénarios autre que ce à quoi elle refuse de se raccrocher.

Alors elle trépigne un temps infiniment long. De nombreuses heures se sont déjà écoulées depuis le relais d’informations. Personne n’a jugé bon de l’avertir en amont puisque sa présence n’est pas indispensable. Et c’est trop, cette attente. Leur passif patient/médecin ne va pas en la rassurant. La toubib avait eu des allures de boucher, les premiers temps. La réparant du mieux possible pour mieux la renvoyer au casse-pipe. Soignant vainement son oeil arraché par un bourreau qu’elle avait depuis toujours méprisé. Dans quel état s’attend-elle à la retrouver, si c’est vraiment elle? Et pourquoi ce retour, après deux saisons? Consciente de l’attaque sur Seattle, elle ne comprend pas la raison qui a poussé la Russe à revenir ici plutôt que rester avec ses nouveaux alliés. Mais ça n’a pas d’importance, car si c’est vraiment elle qui passe de nouveau ces portes, alors ce ne sera qu’un retour à la maison. Au diable le mépris des uns, la rancoeur des autres. Maeve s’assurera qu’elle se retrouve, qu’elle se trouve.

Une journée entière passe et finalement le talkie grésille tandis que la doc fait la tournée des malades alités. Donnant le relais à une collègue, elle se précipite vers l’entrée du dispensaire au moment où les portes s’ouvrent sur… “Roza….” souffle-t-elle presque de manière inaudible. Le temps s’arrête un instant, juste le temps que son cerveau assimile pleinement le retour de son amie. Maeve, juste Maeve et l’émotion qui la gagne. Avant que le docteur Wheelan prenne l’ascendant et ne constate la blancheur du teint, la fatigue des traits, la maigreur du corps.

Se moquant bien de l’état de la jeune femme, allant contre son haptophobie, faisant fi des gardes et leurs ordres, elle rompt l’espace qui les sépare et la prend dans ses bras, comme pour s’assurer que tout ceci est bien réel. La serrant doucement, elle laisse un soupir évacuer l’attente, l’inquiétude et le doute et se recule suffisamment pour que ses yeux s’ancrent dans les siens. Un sourire bienveillant éclaire enfin ses traits alors que l’une de ses mains vient prendre en coupe sa joue. “Viens…” glisse-t-elle doucement pour ne pas la brusquer plus qu’elle ne l’a sûrement déjà fait. Et avant que les gardes n’émettent un avis contraire, elle les prend de court. “June sait où la trouver et vous savez à quel point je suis têtue. Maintenant laissez-moi faire mon travail” Parce que c’est la suite logique et qu’il ne faut pas réfléchir bien longtemps pour la deviner, parce qu’ils ont l’habitude des remontrances de Wheelan et du malaise que leur présence provoque ici, ils restent dans l’entrée tandis que la chirurgienne invite la jeune femme dans un box, à part.

La porte close, le silence revenu, l’intimité offerte loin des regards indiscrets, elle la laisse souffler, un léger sourire encore sur les lèvres et refusant de la quitter. “Tu es là. Tu es vraiment là…”
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Re: Take on me | Roza

Dim 27 Mar 2022 - 18:01


L’aval est donné, elle peut revenir et ils se sont remis en route sous cette masse d’eau diluvienne d’un orage bien décidé à ne pas leur rendre la vie facile, à marquer ce retour comme il se doit. Fraîcheur conséquente qui convient à la tatouée dont la chair est encore brûlante de fièvre, celle-ci est alors revigorante et presque salvatrice. Trempée jusqu’aux os, les portes du dispensaire sont enfin atteintes et un sourire nostalgique prend place sur les lèvres de la slave. C’est son purgatoire, lieu où elle a expié ses péchés pour accéder à cet ironique paradis qui fut avant tout un enfer, son enfer.

Elle espère qu’Elle sera là, il n’y a qu’elle qui compte ici bas. Céleste gardienne des lieux, ange aux multiples facettes, adepte de la résurrection et âme capable de rendre les châtiments plus doux qu’ils ne le devraient. Lumière, bénédiction et force de rédemption dont le visage familier se présente aussitôt les portes passées. Les mots et les regards ne peuvent pas suffire à cet instant, elles ont toutes deux besoin de proximité, d’une étreinte. Les gardes le sentent peut-être, tandis qu’ils s’écartent à l’approche du docteur pour laisser place à cette étreinte mordue par un silence presque religieux. L’écorchée à vif s’abandonne à la chaleur de son gardien, conservant son mutisme pour ne se laisser bercer que par le battement du cœur caché derrière cette blouse, ce palpitant qui bat pour elle. Plus d’haptophobie à cet instant précis, il est loin le mal du toucher, il est occulté par ce son si banal dont l’habitude des derniers mois et rencontres a ironiquement été de le faire taire, à jamais... tout ça pour survivre...

Paupières closes, celles-ci ne se descellent qu’à l’instant où cette voix familière -dont elle pensait en avoir oublié le timbre- ne refasse surface. Au creux de ses bras, de cette odeur et de ce regard bleuté désormais relevé vers elle, sa gorge se serre dans un sanglot à peine audible. Comme en huis-clos avec elle, l’horreur est repoussée loin derrière et gardes, patients et personnels ne sont plus qu’un vaste murmure dans cette petite bulle qu’est la leur.

Attirée dans un box à part, sa cage thoracique s’abaisse et se redresse plus vite qu’elle ne le devrait tandis qu’elle s'installe sur l’unique lit de la pièce. Peut-être est-ce la soudaine distance imposée qui accélère son palpitant ? Une aversion des plus totale à son ancienne haptophobie. La cause ? Elle-même ne saurait y répondre à l’instant T. “Je crois que je le suis, oui.” Souffle-t-elle en venant poser sa main contre sa poitrine dans une tape comme pour la raisonner de bien faire son travail, d’y aller doucement. “J’ai eu peur pour toi.” Son regard vairon se redresse et croise enfin le sien pour mieux s’y accrocher et ne plus le perdre cette fois. Est-ce la fière qui lui joue des tours ou Maeve a toujours été aussi resplendissante ? “Comment… Comment vas-tu ?” Elle en a oublié son propre mal et sa présence ici, à cet instant même, il n’y a que la doc’ qui compte, non, mieux encore : il n’y a que Maeve qui compte. Les yeux sont le miroir de l’âme, elle ne sait, sans doute pour cela, qu'elle ne peut pas s’en détacher malgré cette appréhension grandissante qui lui tord doucement les entrailles. Cette peur d’y lire une quelconque souffrance ou pire, celle que Maeve pourra lire dans le sien…
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Re: Take on me | Roza

Dim 27 Mar 2022 - 20:51

Rassurée de la savoir ici et en vie, elle laisse progressivement ses réflexes prendre le pas et détaille de longues secondes la jeune femme qui lui fait face. Le teint est pâle, le front luisant, la pupille légèrement dilatée. Alors qu’elle acquiesce sobrement à cette réalité nouvelle de la savoir de nouveau dans la place alors que l’inquiétude n’avait jamais totalement cessé de la ronger depuis son départ, elle attrape un thermomètre dans l’un des tiroirs du box d’auscultation et revient vers la Russe, surprise de l’entendre avouer si aisément sa peur la concernant. Peur pour elle? C’est étrange ou peut-être n’est-elle portée que par l’instant présent car il lui faut un certain temps pour comprendre que sa vis-à-vis fait référence à l’attaque du camp. Préservée dans cette bulle qu’est Fort Ward et ne connaissant l’extérieur que par procuration des récits des autres, il lui est difficile de mesurer ce que la tatouée sait ou ne sait pas. Les informations devaient filer plus rapidement là-bas, dans ce monde dont elle ignore aujourd’hui une grande majorité.

Il y a tellement de choses que Roza ignore à son sujet. Sa morsure, la dépression qui a suivi, les pertes, les stigmates laissés par quelque habitude masochiste…Mais qui serait-elle pour exposer ainsi ses petits problèmes quand sa patiente et amie semblait avoir traversé l’enfer? Une salope. Et si Maeve savait l’être, il n’était pas question d’elle présentement. “Je vais bien ne t’en fais pas.” souffle cette dernière avec aplomb et douceur, étirant ses lèvres dans un sourire rassurant. “Il s’agit de toi d’accord? Laisse-moi vérifier ta température avant tout le reste.” Et se rapprochant, une main sur son épaule, elle enfonce légèrement l’embout dans l’oreille de cette dernière avant de regarder le résultat quand le bip significatif rompt le silence. “39.8.” Grimace la chirurgienne. Presque quarante. “Tu as d’autres symptômes? Toux? Encombrement nasal? Courbatures? Maux de tête? Fatigue?” Probablement tous maintenant qu’elle y réfléchit et ne se contente pas d’énumérer tout ce qui lui passe par la tête.

Rien qu’elle ne pourra pas soigner mais qui attise un peu plus son inquiétude. Voir Roza ici, même après l’évolution de leur relation, ne faisait pas disparaître les premiers échanges et ce rôle que sa morale ne lui avait jamais permis d’accepter.

Continuant de l’examiner, elle place ses mains sur sa gorge et note des ganglions enflés avant de placer son stéthoscope et de vérifier le coeur de la jeune femme. Un brin rapide mais régulier, rien d’anormal en soi si elle émet l’hypothèse d’une malnutrition récente et la fatigue du voyage. “Inspire bien fort. Expire. Encore.” Les ordres fusent, mécaniques, mais la doc s’évertue à conserver un ton calme et doux pour ne pas la brusquer ou lui rappeler de mauvais souvenirs en sa compagnie. Elles auraient tout le temps de discuter une fois son diagnostic posé. Les priorités devaient être posées, même dans cette amitié détonante. “Des blessures à signaler? Des douleurs anormales à partager?” Demande-t-elle finalement en s’écartant juste ce qu’il faut pour ne pas la déshabiller si ce n’était pas nécessaire. “Je te promets tout le repos et la tranquillité du monde une fois mon inquiétude apaisée” souligne la quadragénaire dans un énième sourire. Au moins ici était-elle en sécurité. Et une fois leur leader contentée, elle ne doutait pas pouvoir l’aider à se remettre sur pied et se réintégrer à tout ça.

Roza l’avait déjà fait par le passé en partant de beaucoup plus loin, beaucoup plus bas. Quoi qu’on en dise, ce bout de femme était un roc, un phénix capable de renaître de n’importe quel tas de cendres. Elle avait foi en peu de monde mais Maeve avait foi en elle pour se remettre sur ses deux jambes et continuer à avancer une nouvelle fois. Quel autre choix avait-elle de toute façon. Quel autre choix avaient-ils tous?
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Re: Take on me | Roza

Dim 3 Avr 2022 - 14:41


Elle va bien. Une simple phrase qui vient répondre à son désir avare de se rassurer et de repousser par la même occasion cette gêne de s’en être détournée, de l’avoir abandonné ici, à Fort Ward. Réponse qui adoucit immédiatement les rides de son visage soucieux en écho à ce doux sourire qui lui est adressé. Trente neuf huit, c’est pas mal, c’est un beau record mais qui n’arrache en rien la petite mine satisfaite qu’elle arbore. L’énumération des symptômes lui vole un rire, fin et amusé, c’est tous les ingrédients du cocktail qui la secoue qu’elle vient de lui citer là. Da...M’tout ça.” Rien de plus, rien de moins, la doc a visé dans le mille.

Le contact des mains froides contre sa gorge est salvateur jusqu’à ce qu’il ne vienne s’approcher des ganglions enflés qui lui volent un petit tressaillement de douleur. Sans un mot ni le moindre râle, elle exécute les instructions soufflées et inspire bruyamment avec difficulté, c'est bien digne de son encombrement nasal. Ya goryachiy… Marmonne t-elle tout bas sans même se rendre compte que le russe a repris le dessus, confusion que l’on peut mettre sur le compte de la fièvre et ce n’est qu’au regard interrogateur que lui retourne sa sauveuse qu’elle comprend enfin son écart de langue. “J’ai chaud.” Répète-t-elle simplement sur le même ton mais cette fois dans le langage de l’oncle Sam.

“Et j’ai un autre p’tit truc… ici.” Les mots vont beaucoup plus vite que ces gestes, il lui faut deux nouvelles secondes pour qu’elle commence enfin à s'activer. Retirant mollement sa veste en cuir pour finir en débardeur dans le but de lui présenter son avant-bras, la mine penaude. La toilette fut rapide à l’avant poste, si rapide qu’elle en a oublié de recouvrir cette vilaine coupure victime d’un début d’infection. Enflée et avec un léger écoulement de pus malgré le récent nettoyage, l’unique bon constat de ce petit désastre repose sur le fait qu’aucun point de suture ne semble nécessaire. “J’ai pas réussi à bien m’en occuper...” Se sent-elle obligée de rajouter, quelque peu honteuse de ne pas avoir su soigner correctement un si petit mal. Petit mal au sein de Fort Ward, mais grand mal en extérieur pour qui voyage seul sans hygiène et matériel nécessaire.

Et puis il a une nouvelle cicatrice un peu plus haut qui déborde sous la bretelle de son débardeur, au creux de l’épaule, belle, épaisse et encore un peu rosée. Héritage de la lame qui la traversé dans ce foutu sous-marin il y a plusieurs mois et qui encore aujourd’hui limite encore un peu ses gestes. Une séance de rééducation ne serait pas de trop pour ce bras. L'œil fonctionnel rendu vitreux par la fière suit l’azur de la chirurgienne qui détaille ce nouvel élément. “C’est nouveau oui… mais c’est cicatrisé.” Commente-t-elle, avec cette fois un tout petit peu de fierté dans le ton employé !
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Re: Take on me | Roza

Mar 5 Avr 2022 - 21:54

Les mots soufflés en russe lui font froncer les sourcils. Quelques souvenirs lui reviennent en mémoire, comme l’accent feint de la jeune femme pour une vaine nostalgie ou une carapace qu’elle avait, un jour, la confiance passée, décidé d’abandonner. Un sourire finit par naître sur ses lèvres, charmée par la sonorité de ces quelques syllabes. Alors elle s’essaie à lui emprunter sans trop les massacrer. “Ya goryachiy…” répète-t-elle doucement comme pour en apprécier mieux la saveur ou pour reconnecter le fil qui les avait longtemps liées et coupé quelques mois plus tôt. Une façon personnelle et intime de revenir dans le cercle de la tatouée et surtout de l’inclure à nouveau dans le sien. Maeve sait combien il lui a été difficile de trouver sa place ici, la chirurgienne refuse de la laisser penser un seul instant que le chemin sera aussi laborieux cette fois.

Revenant à son rôle de toubib, elle retient cependant l’information sans lui accorder trop de gravité. La fièvre y était pour beaucoup. D’ici dix minutes, elle pourrait grelotter de froid. “Je te donnerai des antalgiques plus tard” souligne la doc en fronçant de nouveau les sourcils quand la veste est retirée et qu’elle tombe sur la plaie à son avant-bras. Soupirant, elle renvoie un regard faussement sévère à la tatoueuse, de ce petit air moralisateur qui lui sied si bien. “Et tu ne pouvais pas commencer par là?” Tique-t-elle pourtant gentiment en enfilant une paire de gants.
Attrapant doucement son bras, la quadragénaire grimace légèrement. Si la plaie n’est pas réellement profonde, elle a suppuré et s’est infectée. Rien qu’elle ne peut réparer mais elle préfère éviter toute aggravation. De nos jours, la moindre coupure pouvait être fatale. Surtout avec une lame souillée. “Et un traitement antibiotiques sur cinq jours” lance cette dernière en allant chercher de quoi désinfecter tout ça.

Compresses, nettoyant. elle revient se placer face à Roza alors que ses yeux louchent sur la peau encore boursouflée et rosée de son épaule. “Je vérifierai ça juste après” et elle imbibe une compresse de désinfectant. “Je vais devoir insister un peu plus que d’habitude pour être certaine de retirer toutes les impuretés qui ont eu le temps de s’y loger.” Et alors que la chirurgienne va pour reprendre le bras de sa patiente, cette dernière l’éloigne vivement. Levant les yeux au ciel, se disant que les plus durs étaient également les plus chochottes, elle tend sa main, s’impatientant faussement. Mais il y a une personne dans ce dispensaire plus redoutée que sa personne et à qui la Russe a déjà donné du fil à retordre. “Ne m’oblige à appeler Cece pour qu’elle t’explique à sa façon ce qu’il y a de mieux pour toi.” À dire vrai, même la grande patronne des lieux redoutait Madame Cece mais ça, elle se garderait bien de le révéler.

Le bras dans sa main, elle s’applique à retirer toutes les saletés coincées ici en sous cutanée et passe et repasser, faisant fi des grimaces de la jeune femme. Au bout de longues minutes de traitement, elle finit par apposer un pansement. “Tu repasseras le changer dans trois jours. Tu ne le mouilles surtout pas. Si la peau autour rougit, si tu ressens une douleur plus vive, un échauffement quelconque, tu reviens me voir tout de suite.”

Relevant ses yeux sur la cicatrice encore fraîche de son épaule, elle passe ses doigts gantés sur celle-ci. “Le tissu cicatriciel est encore fragile, il va te falloir reposer encore l’articulation. Je peux te demander comment s’est arrivé ou c’est un peu trop pour aujourd’hui?” Elle ne la forcerait pas, il fallait que ça vienne d’elle. Ce n’était pas qu’une question médicale évidemment. Roza était son amie avant toute chose.
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Re: Take on me | Roza

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