Aie. J’suis pas tombée de si haut pourtant. Enfin un peu. Je secoue la tête, et j’ai pas le temps de me relever que je suis tirée par le pied. Merde, les morts. Et j’te jure, t’as beau savoir qu’ils peuvent pas vraiment te blesser ou te tuer, c’pas pour autant que c’est la joie. Je donne un coup de pied à celui qui me tient, roulant sur le côté pour éviter un autre qui tentait de m’attraper.

Et je la vois cette porte de merde. Juste là, juste à côté. J’y suis presque. Si mes pieds vont dans la bonne direction quand je me relève, ma tête, elle, part dans l’autre sens. Je pousse un cri de douleur et de rage quand je me rends compte qu’un des morts a réussi à attraper une poignée de cheveux de ma queue de cheval. Et il s’y accroche ce connard !

Et j’aurais dû prendre une seconde pour réfléchir, mais comme dit, c’pas mon truc, et surtout, c’est super oppressant  de se retrouver là. Même quand tu sais qu’il peuvent pas te faire grand mal. Alors je force, je tire, je me détache de lui et je sors. En ayant perdu comme une naze. Et en ayant perdue une bonne poignée de cheveux aussi donc. Putain, fait chier !

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