A restless awakening
Lun 13 Juin 2022 - 21:38
Le jour pointait à peine et le campement était encore en grande majorité endormi. Aussi discrètement que possible, Mina quitta le mobil-home qu'elle occupait avec Lily sans faire de bruit pour ne pas la réveiller, avant de s'éloigner de la zone d'habitation. Ses cauchemars devenaient quasiment quotidiens et la jeune fille n'en parlait à personne ou presque. Si quelques adultes savaient qu'elle en faisait, elle n'avait pas cherché à faire comprendre qu'ils étaient présents toutes les nuits ou presque, ni quel était leur contenu. Elle ne savait pas vraiment pourquoi d'ailleurs, mais malgré le fait qu'ils répétaient qu'elle ne risquait rien de grave et que ça passerait, Mimi était bien obligée d'admettre que ça ne suffisait pas. Elle n'avait pas vraiment pas conscience que les adultes imaginaient sûrement des cauchemars d'enfants, comme en font tous les petits à cet âge. Mais c'était des souvenirs des événements qui l'avaient amenée ici qui hantaient la muette, et elle avait beaucoup de difficultés à surmonter sa peur.
La métisse ne savait pas où aller, et ne désirait pas vraiment quitter le camp, mais ressentait le besoin de s'éloigner, de s'isoler. Elle avançait un peu au hasard, sans vraiment regarder la direction prise, et se retrouva devant le garage où étaient entreposés les véhicules du groupe.
Indécise, Mina s'arrêta quelques secondes avant de se décider et se faufila à l'intérieur, à la recherche d'un endroit où elle se sentirait à l'abri. Se glissant sous le camion, le véhicule le plus imposant, la jeune fille chercha à reprendre son souffle. Elle tendit l'oreille, se focalisant sur le silence environnant pour se rassurer.
Quelques secondes seulement s'écoulèrent avant que des bruits de pas se fassent entendre, et quelqu'un d'autre entra dans la bâtisse. A mi-chemin entre sommeil et terreur, Mina bloqua sa respiration, craignant d'être entendue. Elle avait l'impression que son coeur battait si fort que tout le monde dans le campement pourrait l'entendre et ferma les yeux, comme pour faire disparaître le danger.
Peut-être que le propriétaire des pieds qu'elle apercevait depuis sa cachette allait repartir. Puisqu'il faisait à peine jour dehors, peut-être qu'on ne l'avait pas rentrer ici, que c'était juste une coïncidence et qu'elle pourrait rester à l'abri. La métisse avait envie de pleurer mais se retint. Si elle savait pleurer en silence, les larmes avaient tendance à lui brouiller la vue, et Mimi voulait voir où allaient les pieds, qui pour l'instant, se rapprochaient dangereusement de son abri. Crispée, elle attendit la suite avec angoisse.
La métisse ne savait pas où aller, et ne désirait pas vraiment quitter le camp, mais ressentait le besoin de s'éloigner, de s'isoler. Elle avançait un peu au hasard, sans vraiment regarder la direction prise, et se retrouva devant le garage où étaient entreposés les véhicules du groupe.
Indécise, Mina s'arrêta quelques secondes avant de se décider et se faufila à l'intérieur, à la recherche d'un endroit où elle se sentirait à l'abri. Se glissant sous le camion, le véhicule le plus imposant, la jeune fille chercha à reprendre son souffle. Elle tendit l'oreille, se focalisant sur le silence environnant pour se rassurer.
Quelques secondes seulement s'écoulèrent avant que des bruits de pas se fassent entendre, et quelqu'un d'autre entra dans la bâtisse. A mi-chemin entre sommeil et terreur, Mina bloqua sa respiration, craignant d'être entendue. Elle avait l'impression que son coeur battait si fort que tout le monde dans le campement pourrait l'entendre et ferma les yeux, comme pour faire disparaître le danger.
Peut-être que le propriétaire des pieds qu'elle apercevait depuis sa cachette allait repartir. Puisqu'il faisait à peine jour dehors, peut-être qu'on ne l'avait pas rentrer ici, que c'était juste une coïncidence et qu'elle pourrait rester à l'abri. La métisse avait envie de pleurer mais se retint. Si elle savait pleurer en silence, les larmes avaient tendance à lui brouiller la vue, et Mimi voulait voir où allaient les pieds, qui pour l'instant, se rapprochaient dangereusement de son abri. Crispée, elle attendit la suite avec angoisse.
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Re: A restless awakening
Sam 18 Juin 2022 - 10:55
Ma nuit fut courte, j’ai dus donner un coup de main auprès de l’avant le poste hier soir, des bras étant toujours utiles. Puis quand je suis rentré, je n’ai quasiment pas pu trouver le sommeil. Ne voulant pas déranger Andréa dans son repos mérité, je décide de me lever, traînant des pieds quelques minutes dans le salon. Ne sachant pas vraiment quoi faire et de peur de réveiller toute la maison, je décide d’aller marcher un peu.
Le jour pointe à peine son nez quand je pousse la porte. Je plisse les yeux, malgré que le soleil soit encore timide. Je fais rouler ma nuque et mes épaules, réveillant mon corps endolori par l’activité et la quarantaine qui me poursuit. Je prends une bouffée d’air frais, les gravillons s’échappant sous mes semelles. Je relève la tête et une silhouette quitte mon champ de vision pour s'engouffrer dans le garage. Je pince mes iris verts entre mes paupières, me demandant si je ne venais pas de rêver. Je regarde autour de moi, personne.
C’est moi ou cette silhouette était incroyablement petite ?
Mon coeur se serre, je ne suis clairement pas prêt pour ce genre de frayeur dès le lever. Je n’ai pas pris d’arme avec moi. Mais je décide d’aller jeter un coups d'œil. Après tout, c’est peut être mon esprit fatigué qui commence à inventer des choses. J’essaie de me faire le plus délicat et discret possible. Autant dire que je dois ressembler à un éléphant dans un magasin de porcelaine. Je m'engouffre dans la bâtisse slaloment entre les véhicules. La lumière filtrée à travers les fenêtres ne m'aident ni à avoir un champ visuel dégagé, ni à me rassurer.
Après de vagues, j’ose enfin ma voix s'échapper de ma gorge.
“Hello..? Mon ton est hésitant et ma voix grave résonne sur les camions et contre les murs de cet endroit presque vide de meubles. Y’a quelqu’un ?”
Le jour pointe à peine son nez quand je pousse la porte. Je plisse les yeux, malgré que le soleil soit encore timide. Je fais rouler ma nuque et mes épaules, réveillant mon corps endolori par l’activité et la quarantaine qui me poursuit. Je prends une bouffée d’air frais, les gravillons s’échappant sous mes semelles. Je relève la tête et une silhouette quitte mon champ de vision pour s'engouffrer dans le garage. Je pince mes iris verts entre mes paupières, me demandant si je ne venais pas de rêver. Je regarde autour de moi, personne.
C’est moi ou cette silhouette était incroyablement petite ?
Mon coeur se serre, je ne suis clairement pas prêt pour ce genre de frayeur dès le lever. Je n’ai pas pris d’arme avec moi. Mais je décide d’aller jeter un coups d'œil. Après tout, c’est peut être mon esprit fatigué qui commence à inventer des choses. J’essaie de me faire le plus délicat et discret possible. Autant dire que je dois ressembler à un éléphant dans un magasin de porcelaine. Je m'engouffre dans la bâtisse slaloment entre les véhicules. La lumière filtrée à travers les fenêtres ne m'aident ni à avoir un champ visuel dégagé, ni à me rassurer.
Après de vagues, j’ose enfin ma voix s'échapper de ma gorge.
“Hello..? Mon ton est hésitant et ma voix grave résonne sur les camions et contre les murs de cet endroit presque vide de meubles. Y’a quelqu’un ?”
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