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Maxine E. Reynolds
Valérian Zacharias
Chenoa E. Hawk
7 participants

Tina Verdes

Ven 15 Juil 2022 - 19:20


Tina Verdes Les silences sont parfois le désespoir des soumis.

prénom(s) : Tina
nom : Verdes
date de naissance : 15 juin 1994
âge : 28 ans

ville de naissance : Seattles
métier : Femme au foyer
groupe : The Haven

avatar : Kathryn Newton

what i am

qualites
Sociable
Attachante
Altruiste
Empathique
Intègre
defaults
Influençable
Maladroite
Etourdie
Assistée
Emotive
Equipement :

Tina dispose d’un revolver (sans balle) qu’elle a hérité de son père et d’une petite hachette de bûcheron à une main qu’elle a récupéré de son ex-mari. Elle a réussi à garder en état sa veste noire en cuir qu’elle chouchoute comme son bien le plus précieux. Elle arpente le monde avec un pantalon marron qui n’est pas appareillé avec sa veste, mais elle ne perd pas espoir de pouvoir le changer dans un avenir proche. Ses sous-vêtements datent également d’une époque révolue, et un bon nombre de trous se trouve dans sa petite culotte. Ce qui peut amuser, car on remarque parfois que celle-ci dépasse de son pantalon.

Details physiques :

Ce qui caractérise Tina des autres femmes, ce sont ses yeux bleus cristallins dans lesquels on aime se perdre. Elle se veut toutefois discrète par sa taille de 1 m 60 et par la finesse de ses traits du visage. Elle est d’un blond immaculé qui reflétait jadis les rayons du soleil. Elle les entretient toujours comme elle le peut, mais elle sent qu’ils perdent progressivement de leurs éclats. Elle regrette ses soins capillaires d’antan ainsi que son shampoing aux amandes douces et à l’huile de jojoba. Malgré les désarrois que ce monde lui a infligés, elle tient à rester propre au maximum, et à maintenir une présentation de sa personne des plus convenables. Elle déteste sentir mauvais, et n’hésite pas à se frotter sous les aisselles avec la moindre fleur aromatisée qu’elle croisera.  

Psychologie

L’avantage à être une ancienne femme au foyer, c’est que l’on a eu une fâcheuse tendance à prendre soin de son corps bien plus que la majorité des gens. Tina est l’exemple type de la femme modèle qui se levait à six heures pour aller courir, faire le petit-déjeuner des petits à sept, faire une lessive à huit, partir faire les courses à neuf, revenir pour pratiquer le tennis avec ses copines, enchaîné par un repas avec son homme au restaurant, repartir se faire les ongles l’après-midi, ou bien passer chez le coiffeur, avant de revenir entretenir sa maison et s’occuper de ses enfants. Elle finissait la soirée avec ses amis et redémarrait ce cycle chaque jour que Dieu fait. Tout le monde la connaissait avant l’apocalypse au sein de son quartier. On sait qu’elle pouvait passer des heures au téléphone avec quelqu’un pour la consoler ou bien pour la soutenir psychologiquement dans les drames de sa vie. D’ailleurs au sein de leur groupe d’ami, on disait d’elle que l’on pouvait avoir une confiance infaillible, car jamais, au grand jamais elle ne trahissait les secrets de ses amis.

À l’école, elle était un peu comme cette mère parfaite que chacun idolâtre en secret. Cela fait d’elle une personne des plus attachantes, mais cela attire aussi les jalousies.

À vrai dire, Tina n’a rien de parfait contrairement à l’image qu’elle semble émettre d’elle. Elle est certes attachante, Altruiste, Sociable, empathique et intègre avec l’ensemble des gens qu’elle croise, mais elle n’a rien d’une mère parfaite.

Sa maladresse va terriblement loin, et je ne vous parle pas de juste faire tomber des objets. Je vous parle de casserole, d’eau chaude et de bébé.

Elle s’en veut terriblement, mais oui, elle a ébouillanté la main de sa fille. Par chance, elle n’a pas eu de séquelle grave. Une autre fois, elle oubliait son enfant sur le toit de son véhicule, ce qui tourne à bien pire que de la maladresse a qu’elle point elle est étourdie. Par chance, un voisin l’a interpellé au moment où elle allumait le moteur. Une autre fois, elle a éternué dans son poudrier et a mis l’ensemble de son contenu sur le nez de sa fille.
À chaque événement de ce genre, elle se ronge les sangs pendant des jours et pleure comme une enfant. Il est difficile de la consoler tellement, elle est émotive. Une simple douleur lui suffit également à lui faire sortir une larme de crocodile.

Finalement on peut dire que Tina est une jeune mère enfant qui n’avait pas encore finit de grandir avant que vienne s’abattre l’apocalypse sur elle.

À côté de cela, Tina était une femme des plus servile envers son mari auquel elle accordait tout. Elle le laissait tous contrôler dans sa vie, car elle trouvait cela normal qu’un homme tienne les rênes dans leur couple. Cette influence qu’il a sur elle ne vient pas que de son côté machiste, mais aussi de Tina. Il est très facile de lui faire croire tous et n’importe quoi. Elle est capable de croire qu’un éléphant rose se balade dans la rue si on lui dit avec conviction et affirmation.

Tina n’a jamais fini ses études, elle s’est mariée très jeune et a laissé sa condition de femme enceinte prendre le pas sur sa propre éducation. Il lui manque du coup pas mal de notion importante, comme les mathématiques. Elle a même parfois du mal à écrire correctement. Elle a eu la chance d’avoir un mari dévoué qui a toujours su prendre soin d’elle. Trop soin d’elle. Elle en a d’ailleurs bien profité et s’est abstenue de travailler.
À sa mort, ses traits de caractère profondément enfoui en elle, on demeurait. Elle s’est laissée assistée par une grande partie des gens qui ont survécu en sa compagnie. Son charme naturel fait que l’on a une fâcheuse tendance à tous lui donner, et elle ne se fera pas prier pour accepter ce que l’on lui offre.

Cette manière de vivre s’accompagne également de grand problème, les gens abusent de sa naïveté et profite bien plus d’elle que ce qu’elle pensait devoir donner à la base. C’est pour cette raison qu’elle enchaîne les petits amis depuis la mort de son mari et qu’elle n’arrive pas à fonder une relation durable comme elle l’avait vécu avec Francis.




Story of survival



Née au cœur de la ville de Seattle d’un père et d’une mère qui travaillait ensemble dans une pizzeria qui ne leur appartenait pas et qui était payé au lance-pierre, Tina ne manquait pas d’amour dans sa famille. Fille unique, adoré, chouchouté et idolâtré par son père, elle n’a jamais eu réellement la motivation de réussir quoi que ce soit, persuadé que tous lui étaient dus. Élève des plus médiocre, elle passait le plus clair de son temps à parler avec ses copines plutôt que d’étudier, et cela, dès la maternelle. Elle apprit bien tard à écrire, et se limita à l’addition et aux soustractions lors de son apprentissage. L’histoire du monde lui passa au-dessus de la tête quant à la science naturelle, elle préférait le vivre adolescent avec ses nombreux petits amis que de l’apprendre dans un livre.

Sa mère et son père n’avaient malheureusement pas le temps de la gérer à cause de leurs travails. Du coup, elle tombe rapidement enceinte à l'âge de seize ans d’un garçon de son âge et décide d’avorter sur les conseils de sa mère qui a pour le coup, piqué une colère noire. La relation ne tient pas avec son compagnon. Cette situation la fait sortir du système scolaire quelques semaines. Le choc psychologique est bien trop important pour Tina qui est émotive par nature. Elle reste enfermer chez elle sous l’accord de ses parents qui optent pour une éducation par correspondance. Elle perd certain de ses amis en chemin à cause de cela, mais garde une bonne partie d’entre eux, car ils la connaissent bien pour sa maladresse et sa naïveté naturelle. Beaucoup de gens affirmeront pour la défendre qu’elle n'est pas responsable, qu’elle ne l’a pas fait exprès. « Vous connaissez Tina voyons, elle est capable de gober n’importe quoi… ». Ce qui est une expression des plus mal vue, je vous l’accorde, mais qui explique bien son caractère, si on ne s’attarde pas au lapsus révélateur qui en découle.

La faute en reviendra auprès du compagnon, qui ne supportera pas la pression. Ils décident de casser guère de temps après l’avortement et les rumeurs.

Rapidement, à tourner en rond seul chez elle, elle décroche encore plus de ses études, et se met à fréquenter des personnes sur la toile. C’est ainsi qu’elle rencontre l’homme de sa vie. Au début, il ne s’agit que d’un simple échange entre deux inconnus, elle est rapidement séduite par son humour et sa force de caractère. De son côté, Francis l’ignore un peu, car elle écrit vraiment mal. Finalement, elle insiste pour avoir de lui un premier rendez-vous. Et là, le coup de foudre s’opère, son charisme naturel le charme au premier regard, pareil pour elle.

Rien ne semble arrêter Tina qui se remet en couple quelques semaines après avec cet homme de vingt-deux ans du nom de Francis Verdes.

Leur amour est si fusionnel qu’elle décide après quelques mois d’arrêter ses études pour vivre dans son appartement.

Sa mère est effondrée, et Tina ressent toute la peine de sa mère, elles discutent ensemble longuement de ce qui arrive. Après de longues heures à voir les tenant et aboutissant de cette relation. Tina finit par convaincre sa mère que ce qu’elle vit actuellement avec Francis n’a rien à voir avec son ex. Elle lui explique que Francis profitera de l’héritage de la scierie de son père un jour et qu’il veut dès maintenant la transformer pour en faire une entreprise de menuiserie spécialisée dans la fabrication de maisons en bois à monter soit même. Ses parents le soutiennent énormément dans cette entreprise que ce soit moralement, et financièrement. Le jeune homme a un avenir déjà tout tracé et il veut Tina auprès d’elle.

Les parents de Tina finiront par accepter le choix de leur fille à contrecœur au vu de l’avenir financier de leurs futurs gendres.

À ses dix-huit ans, Tina tombe enceinte de lui. Encore une fois, sa mère ne cesse de lui rappeler qu’elle n’a pas de travail et qu’il pourrait l’abandonner du jour au lendemain. Afin de rassurer les parents de Tina de leurs amours réciproquent, Francis décide de demander la main de leurs filles. Cela suffit à les rassurer et l’harmonie au sein de la famille reprend enfin.

Tina vivra sa vie en tant que femme au foyer pour élever sa fille. Francis, de nature dominateur n’a pas rechigné à cette idée, il voulait garder un contrôle sur son épouse. Une relation qui convenait aux deux parties. Un an plus tard, Tina retombe enceinte de jumeau. L’appartement est bien trop petit pour eux alors le chef de famille décide de fabriquer sa propre maison sur un terrain qui appartient à son père en milieu rural au sud-Est de Tacoma, vers Swan Creek Park. Ils quittent ensemble la ville de Seattle. C’est ainsi que Tina vivra une vie de femme au foyer au plus près de la nature. Elle deviendra cette mère modèle que tout le monde croit voir en elle.

Une vie qui ne durera pas longtemps, car guère peu de temps après son second accouchement, les services sociaux commencent à s’intéresser à elle pour ses maladresses répétées. La pression monte pour la jeune mère qui a du mal à contrôler ses émotions, elle ne sait pas comment elle va pouvoir gérer la situation malgré l’appui de son mari. Elle ne veut pas que son entourage apprenne tous cela, mais elle sait que cela sera bientôt inévitable. Par chance ou malchance, arrive le fameux octobre 2015. Elle a alors seulement vingt ans et sa maladresse ne sera pas rendu publique. Les services sociaux ont d’autres problèmes à gérer. C’est le début de l’apocalypse.


• Octobre 2015 : Voilà quelque temps que tout va mal pour moi, j’enchaîne les bourdes et Francis est persuadé que voir ma famille serait une bonne chose. Il remarque à quel point je suis émotive depuis que j’ai accidentellement brûlé ma fille Clara et il sait les conséquences que cela aura bientôt sur notre couple. Il veut renforcer notre cohésion en m’amenant à eux pour les vacances. On doit y rester un mois, afin que je puisse me ressourcer. Il pense que l’accouchement des jumeaux m’a épuisé et que c’est la raison pour laquelle j’enchaîne les erreurs. Si on peut appeler cela une erreur à ce niveau. Ma famille vit non loin du stade CenturyLink Field. J’ouvre la portière pour sortir les jumeaux de leurs habitacles alors que tout à coup surgit dans la pénombre ma mère qui me glace le sang. Je ne l’avais pas vu arrivé, je lui décroche un « Tu m’as fait peur » avant de l’enlacer et de pleurer dans ses bras. J’avais bien trop gardé en moi le poids de la culpabilité, il fallait à nouveau que cela sorte. Je lui murmure à l’oreille de me pardonner pour tous, et ma mère comprend que je ne parle pas que de l’accident avec Clara. Elle acquiesce, et m’absout pour mes péchés, d’un sourire naturel. On regagne alors leurs domiciles, avec une armée de bagage sur le dos, dont les enfants, que je n’oublie pas sur le toit du véhicule, cette fois-ci. À la télé, passe l’information qu’un nouveau virus est bel et bien confirmé en ville. Nous sommes le cinquième jour, le dernier que l’on passera en famille.
Le lendemain, mon père décide d’aller chercher le pain et ne reviendra pas. La panique s’installe et bien que l’on fasse tout pour le retrouver, les forces de police nous contraignent à rentrer chez nous afin de maintenir au mieux l’ordre. Moi qui suis d’un naturel stressé, je panique au plus haut point pour mon père et pour ce qui se trame dehors que l’on ne nous dit pas. Les réseaux sociaux parlent de mort qui se relève, moi, j’y crois, crédule que je suis. Le reste de ma famille dit que je divague que cela n’est pas possible, mais j’en reste persuader. Dehors, les bruits étranges s’enchaînent comme les jours. On reste cloîtrer sans nouvelle de mon père, ma mère a sorti son revolver pour nous défendre en cas de besoin, je la crois sur parole, mais en réalité, elle envisage déjà de se suicider. Francis la dissuade dans sa folie sans m’en toucher un mot. J’arrive à me consoler dans les bras de mon mari, mais je m’inquiète pour nos enfants. Soudain, Francis me dit de venir voir à la fenêtre. Je me précipite dehors et remarque la police qui tire sur un civil qui semble vouloir les charger en grognant. Sa tête explose sous l’impact de balle. Je me mets en posture fœtale auprès de mes enfants afin de leurs bouchers les oreilles de ce bruit atroce. Ce que j’ai vu concorde avec ce que je croyais sur ce virus. Francis ne l’avouera jamais, mais il me donnait enfin raison.
• Le monde est de pire en pire, mais finalement, les autorités sont venues nous chercher pour nous protéger au sein du stade CenturyField. Mon mari me traîne par le bras, partout où on va comme sa propre gamine qui traîne son propre doudou. J’entends ces choses au loin, je les entends même quand elles ne sont pas là. J’ai très peu dormi depuis la scène que j’avais vue de ma fenêtre, mais pour une raison que je n’explique pas, mon corps tient encore la cadence. Francis et moi avons trouvé de quoi coucher les petits au sein du camp, il a récupéré avec lui l’arme de mon père ainsi que la hachette à une main qu’il gardait dans son coffre afin de nous protéger. Combien de coup de feu s’est enchaîné pendant les deux mois qui ont suivi. Je n’ai pas réussi à les compter. J’étais bien trop occupé par les enfants ainsi que ma mère qui ne voulait plus correctement manger. Sonne alors le 10 janvier 2016. Des portes s’effondrent au loin, et un vent de panique se fait entendre. Les coups de feu s’enchaînent dans le stade, Francis me dit de prendre les enfants et de courir. Ma mère n’arrive pas à suivre la cadence et se fait attraper par l’une de ces choses que j’observe alors sous tous les angles comme paralyser. Mon mari prend alors les devants et tire sur le crâne du rôdeur. D’autre arrive, nous sommes contraints d’abonner ma mère qui a la jugulaire tranchée. Francis me pousse, et je m’exécute en bonne épouse. Je traîne les jumeaux sous les bras tandis que la petite est récupérée par lui. Nous ne sommes pas seuls à fuir, Eric et sa femme sont là également, nous nous sommes lié d’amitié avec eux tout le temps que nous étions enfermés au sein du camp. Éric me propose après quelques mètres de prendre l’un des jumeaux. J’accepte en pensant qu’il pourra le protéger comme mon mari. Le poids de mes enfants nous ralentit et ces choses nous rattrapent. On le sent, elles sont nombreuses. On décide de ne pas quitter le groupe, mais on sait que même en meute les premiers animaux à se faire prendre quand ils sont poursuivis par un fauve, sont ceux qui courent le moins vite. Francis décide de poser ma fille et de les affronter, plutôt que de se faire rattraper. Clara me rejoint, Eric me confit aussi mon autre fils, et à eux d’eux, ils espèrent arrêter la masse qui s’amène. Le groupe nous abandonne. La femme d’Eric cri que c’est folie que de se séparer des autres, qu’il faudrait nous abandonner. La scène tourne au cauchemar, Francis se fait attraper et dévorer. Eric récupère son arme, et sa hachette dans l’action pour se défendre à son tour contre ces choses, mais la ligne de front est tombée. L’un après l’autre, les zombies déboulent sur nous et viennent dans ma direction. Je ne sais plus quoi faire mes fils et ma fille sont sur moi, et voilà qu’une de ces créatures décident de s’en prendre à eux. Il est trop tard, un après l’autre mes enfants sont saisis par cette aberration, je me débats comme une diablesse pour tenter de les repousser, mais rien ne me permet de les sauver. Eric me tire à son tour pour m’extraire de la masse qui s’installe petit à petit pour manger mes enfants. Je viens de tous perdre, je devrais m’effondrer, mais à la place, sa femme me gifle pour me réveiller afin que je me décide enfin à courir. Eric et moi prenons la tête quand soudain sa compagne s’écroule derrière nous, elle venait de glisser dans la précipitation sur une petite plaque de verglas dans la rue principale que nous avions par chance éviter. Je me retourne afin de venir l’aider à se relever, son mari fait de même, mais il est à nouveau trop tard, la masse arrive et l’englouti à son tour. Qui d’Eric ou de moi entraîna l’autre à repartir, personne ne se souvient. Tout ce que l’on peut affirmer, c’est que l’on a réussi à rejoindre ensemble le maigre groupe de survivant qui prenait la route vers l’inconnue.

• 20 janvier 2016 : Je partage avec Éric le peu de nourriture que l’on possède, il est à bout de nerfs, quant à moi, je tire sur mes réserves, mais semble bien plus résistante que lui. Je n’ai pas fait mes deuils, et ne le ferais sans doute jamais comme une mère doit le faire. Je passe mon temps à pleurer, marcher, pleurer, marcher. On finit par me demander de me taire et Eric me défend. La dispute me rappelle que je ne suis pas la seule à avoir tous perdu, mais je suis loin de pouvoir tourner la page.

On atteint finalement Maple Grove et le groupe décide de s’arrêter un peu plus loin dans une station de ski. Il fait froid, Eric tousse beaucoup, je crois qu’il est malade. Je prends le temps de me socialiser avec mon entourage pour me faire de nouveaux alliés, car je crois qu'Eric ne tiendra pas l’hiver.Un médecin l’examine finalement, et en réalité, il n’a rien de grave, ce n’est qu’une toux grasse qu’il faut traiter.
Je crains les conséquences si je me retrouve seule et isoler. Un médecin l’examine finalement, et en réalité, il n’a rien de grave, ce n’est qu’une toux grasse qu’il faut traiter. Par chance, la station de ski a encore quelques médicaments. On en distribue un à Eric qui reprend vite des forces et qui aide la communauté pour nous deux.
• Juillet 2016 : Eric et moi, nous nous sommes rapprochés, et avons partagé notre couche afin de supporter la douleur de notre passé. Il prend soin de moi comme mon ancien mari depuis sa mort et je sens qu’il veut me protéger. Malheureusement, mon inaction au sein de la communauté se fait ressentir, on me reproche mon oisiveté alors qu'Éric travaille pour nous deux, presque jours et nuit. Je me sens un peu exclu de la communauté et décide de me mettre à faire le minimum pour aider. Cela m'aide aussi à me sentir à nouveau utile, bien que je ne fasse que le strict minimum. Malgré cela, j’ai comme l’impression que je suis ailleurs en permanence.
• Presque deux années s’écoulent Eric et moi décidons ensemble de patrouiller afin de récupérer de la nourriture comme nous le faisons régulièrement. On évite les rôdeurs, on fouille les maisons et on retourne ensuite à la station de ski. Malheureusement, ces expéditions sont de plus en plus lointaines, et de plus en plus compliquer. En ce qui me concerne, je suis surtout sa « petite mule » comme il aime m’appeler. Dans la majorité des cas, je le distrais bien plus par ma maladresse que ce que je l’aide vraiment. Il aurait dû m’abandonner depuis longtemps, mais voilà, il m’aime cet idiot.

Par malheur, ma négligence entraîne le début de sa perte. J’ai omis de taper à la porte de la maison que je fouillais comme il me l’avait pourtant si souvent enseigné. Un rôdeur se précipite alors sur moi par surprise alors que j’ouvre la porte. Eric s’interpose et finit par le tuer. Dans sa lutte, la créature le mord au niveau du bras.

Conscient, de ce que cela signifie, il me demande de l’abandonner là. Combien de fois j’ai refusé, peut être des milliers de fois, finalement, il se saisit de mon arme et tire ma dernière balle dans sa tête sous mes yeux. Les rôdeurs ne tarderont pas à arriver, je le sais que trop bien, je lui dis une dernière fois adieu et me relève comme je l’avais fait après la mort de mon mari et de mes enfants. Sans réellement savoir par quel miracle. Il y a des choses dont on n’a pas d’explication, on les fait voilà tout. Je décide de prendre la route en direction du camp, complétement anéantit, quand je fais la rencontre d’un homme solitaire. Un grand brun, remplit de tatouage et de parole aimable. Je ne suis pas réellement méfiante quand il m’invite chez lui prétextant que l’endroit n’est pas sûr au vu de l’heure tardive. D’abord accueillit comme une princesse, je suis rapidement enfermée dans une pièce sombre en compagnie d’autre femme.

• Octobre 2018 : Voilà plusieurs mois que je suis enfermé avec ces autres filles qui défilent autour de moi, il se sert de nous comme d’esclave, certaines sont monnayé auprès de camps tandis que d’autres sont utilisé comme repas. Je survis comme je peux à ses côtés et mange même de cette viande maudite quand on m’en offre un morceau. Je n’ai pas le choix pour survivre. De toute évidence, il ne veut pas me tuer, car je lui rappelle quelqu’un qu’il a connu y a longtemps. Je me suis rapproché de lui volontairement, et le considère dorénavant comme mon nouveau mari. Je lui suis dévoué, comme se doit de l’être une femme envers son époux, comme je l’ai été avec Francis. Il n’y a rien de plus normal pour moi sur le moment. Cette dévotion s’arrête finalement ce mois d’octobre. Les filles se rebellent et finissent par l’étrangler avec leurs chaînes. Une fois libre, elle m’abandonne à mon sort, malgré la bonne entente que nous avions ensemble dans ce calvaire. Elles n’ont pas pu oublier que j’étais le chouchou de leur tortionnaire et que je me donnais à lui volontairement. Il s’agissait pour moi d’une façon de survivre. Je ne leur en veux pas et décide de retourner à la station de ski auprès des gens que j’avais connu. Ils m’accueillent malgré ce qui se passe avec The Remenants. Le groupe débat puis finit par me réintégrer, car tout le monde semble enclin à me pardonner ma maladresse en ce qui concerne Éric. Il faut dire que j’ai immédiatement eu l’honnêteté de dire que sa mort est entièrement ma faute et que mon absence est due à ma captivité auprès d’un esclavagiste. Ce qui finira par les convaincre, ce sont les marques de fer à mes poignées. Leur compassion à mon égard me sauvera de la solitude.
• Novembre 2018 : Malgré les blessures psychologiques de ce qui vient de m’arriver, je décide de prendre sur moi et de retrouver doucement une vie sociale avec les femmes du camp que j’avais connu jadis. Elles relaient à mes oreilles qu’une rébellion se prépare. Je prends les armes avec mon peuple et aide à la chute du QG Ennemi, l’American District. Cela m’aide à tourner la page et à renaître de mes cendres.

• Depuis lors, mon groupe a rejoint The Haven et j'aide à mon rythme au travail agricole. Je n’ai pas retrouvé de compagnon pour m’épauler comme avec Eric, mais je n’ai pas perdu mes mauvaises habitudes de femme assistée. Je fais le minimum de travail possible et semble connu pour ma tendance à séduire ceux qui m’offrent la moindre aide. Bientôt un an que je suis ici. Je me sais à cran, j’ai besoin de tendresse auprès de quelqu’un pour évacuer mes tensions. J’ai toujours fonctionné ainsi, d’abord avec Francis, puis avec Éric, et même avec cet homme qui m’avait emprisonné. C’est ma façon de gérer mon stress. Ici, je semble à l’abri, entouré de gens que j’apprécie, mais je n’arrive pas à combler ce vide en moi qui progressivement s’amplifie. J’ai besoin de trouver quelqu’un sur qui m’épauler au plus vite, sinon je sais que je perdrais pied.


• D’un pas lent mais assuré, je me trimballe avec une partie des récoltes du camp en direction de la cuisine. À chaque mètre, je pose mon sac afin de reprendre mon souffle et souris aux hommes de passage dans l’espoir que l’un d’entre eux vient m’aider. Cassidy Jenkins m’a demandé de livrer cette cargaison au plus vite afin que tout le monde puisse manger à sa faim lors du repas de midi. Elle a précisé « au plus vite » plusieurs fois, car elle sait que je ne suis pas vraiment une foudre de guerre. D’ailleurs, je vois de loin son regard qui m’observe en train de lambiner. Je soupire et me saisis à nouveau de mon sac par dépit. Je sais que je dois aider à la survie de chacun, mais je me sens si seule que la motivation est partie y a longtemps. Par chance, j’arrive finalement en cuisine, une amie à moi m’aide enfin à porter le sac sur les derniers mètres qui nous séparent du garde-manger.

Ensemble, on va pouvoir parler des dernières rumeurs, je ne perds pas espoir qu’un homme débarque. Bien évidemment, pendant que je discute, je ne l’aide pas à couper les légumes et m’octroie une pause des plus méritée.
Elle me connaît et ne me reproche rien ouvertement, si ce n’est ce regard continuel qui signifie « n'abuser pas trop hein ? » Je lui souris, et continue à parler avec elle, on échange de nos vies, de nos espoirs. C’est ainsi que j’esquive mes obligations. Quand soudain de loin, j’entends une femme m’appelait. Il s’agit de Cassidy qui se demande où je suis encore planqué. Je décide de sortir par la porte de derrière ni vu ni connu et de faire le grand tour pour me faufiler discrètement dans les champs afin de faire croire que je suis de nouveau en train de travailler.
Elle ne sera sûrement pas dupe, car je suis connue pour mon oisiveté, mais qui ne tente rien n’a rien.

Je récupère la faux et tape à l'arrache sur le blé que l'on doit récolter. Doucement, lentement, mon esprit s'évade et des souvenirs de ma famille reviennent me hanter. La responsable me cherche, mais je suis dans ma bulle, je tapote les herbes sans réellement les arracher. Finalement, ma faux tapote le rebord d'une pierre. Quelqu'un me tapote l'épaule et me sort de ma torpeur.

"Fait attention au matériel Tina, tu pourrais l'ébrécher à cette vitesse."


time to meet the devil

• Pseudo (sur internet) : Kassandra Verdes
• Âge irl : 37 ans
• Présence : Hebdomadaire
• Personnage : Inventé
• Comment avez-vous découvert le forum ? Google
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? L’univers impitoyable de walking dead
• Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum Oui
• Crédits (avatar et gifs) Kathryn Newton

• Code du règlement Validé par June

fiche (c) langouste.
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
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Re: Tina Verdes

Ven 15 Juil 2022 - 19:24

Bienvenue Kassy !
Bon courage pour ta fiche !

Je rajoute qu'il faudra trouver un autre prénom ! On a déjà une Kassandra (et une Cassidy) et nous n'acceptons pas les homonymes ! Fais moi signe quand tu as trouvé ton nouveau pseudo ♡





Cherokee rose

ANAPHORE
Chenoa E. Hawk
Chenoa E. Hawk
Administratrice
Choupisson des enfers
Casier judiciaire
Feuille de personnage

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Re: Tina Verdes

Ven 15 Juil 2022 - 19:41

Bienvenue par ici ! Tina Verdes 1342238320
J'ai transmis côté parrains/marraines ta demande, quelqu'un te contactera sous peu !
Bon courage pour finir ta fiche en tout cas !  :smile6:



bienvenue sur le forum !


Te voilà fraîchement inscrit(e) sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire !  Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si tu comptes jouer un Remnants et que ton personnage est intégré au camp avant juillet 2019 dans son histoire, il se peut que celui-ci ait été vacciné contre le virus qui transforme en rôdeur. Pour savoir si c'est le cas, rendez-vous ici.

6 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

7 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.



Bonne rédaction !


ready for the fight
and fate


Awards:
Valérian Zacharias
Valérian Zacharias
The Exiles | Leader
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Re: Tina Verdes

Ven 15 Juil 2022 - 20:24

J'ai fais la modification Kassandra en Tina pour la fiche... par contre pour mon profil je sais pas comment le changer. J'ai l'impression de pas pouvoir le modifier à mon niveau. Est ce normal ?
Invité
Anonymous
Invité
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Re: Tina Verdes

Ven 15 Juil 2022 - 20:26

Yes c'est normal, c'est une modification possible que par le panneau d'admin ! Je m'en occupe Wink





What a lovely day.
Maxine E. Reynolds
Maxine E. Reynolds
Administratrice
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Re: Tina Verdes

Ven 15 Juil 2022 - 21:02

Bienvenue a toi!!! Bon courage pour ta fiche Wink
Invité
Anonymous
Invité
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Re: Tina Verdes

Ven 15 Juil 2022 - 21:10

Bienvenue à toi, Tina !

Bon courage pour ce qu'il te reste de ta fiche et au plaisir de te voir à TH :smile2:


Seems the monster always wins


Tucker Marsh
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Re: Tina Verdes

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