A fanfare early morning
Sam 6 Aoû 2022 - 17:29
08/08/2022,
Début de matinée
La nuit avait été des plus agitées, comme les précédentes depuis son arrivée ici. Emma ne réussissait pas à dormir ni à fuir, et se sentait perdue face à tous ces changements. Les hommes qui l'avaient capturée l'avaient laissée à d'autres inconnus, et elle se retrouvait à présent dans une maison. Si elle se souvenait vaguement de l'utilité de chaque pièce, dormir se révélait impossible pour la petite. Le lit était trop moelleux et Emma avait préféré le sol sur lequel elle avait dormi ces dernières années. Pourtant, le sommeil le fuyait malgré tout, perturbée par les murs et le plafond autour d'elle qui l'empêchait d'entendre les bruits naturels. Dans son abri de branches et de feuilles, Emma avait l'habitude d'entendre le vent dans les feuilles, de le sentir parfois lui frôler la joue. Elle entendait aussi la vie nocturne autour d'elle, provoquée par la vie présente dans les bois et qu'elle avait appris à trouver rassurante. L'angoisse de ne plus être dans la forêt lui nouait la gorge, l'incapacité de savoir avec certitude ce qui l'attendait l'inquiétait également beaucoup. Elle devait trouver un moyen de retourner dans son abri, mais même si la forêt restait proche, elle lui semblait pourtant inaccessible. Et puis, qui sait à quelle distance de son propre campement elle se trouvait, à présent ?
Elle passait des heures à essayer d'ouvrir le loquet de la fenêtre pour s'y faufiler avant de renoncer, dépitée. Ses mains étaient douloureuses d'avoir essayé de défoncer la porte de sa prison à la Tanière, et ses doigts étaient encore pleins d'échardes. Si elle avait retiré les plus grosses avec ses dents, il en restait et ses doigts, douloureux et gourds, avaient de plus ce fâcheux contre-temps d'être mous et sensibles, ainsi sans ongles. Assise par terre et adossée au lit trop confortable, Emma regardait par la fenêtre le soleil se lever. La cime des arbres, visible depuis sa position, semblait la narguer comme pour lui rappeler à quel point son refuge était proche et éloigné en même temps. La petite détourna les yeux dans un profond soupir et porta son regard vers l'étendue bleue face à la forêt et dont elle apercevait une partie depuis la pièce dans laquelle elle se trouvait. Elle se souvenait être allée à la mer une fois, avec ses parents. Si Heather avait passé la journée à se plaindre du sable qui se glissait dans les vêtements, du soleil qui allait ruiner sa peau, de la chaleur infernale qu'il faisait, Emma se souvenait surtout des éclats de rire entre son père et elle, de l'immense château de sable qu'ils avaient passé des heures à construire et de la chasse aux trésors pour trouver le plus beau coquillage de la plage.
Dans un accès de nostalgie qui ne lui ressemblait pas vraiment, la petite se demanda si elle pourrait trouver un beau coquillage, en cherchant bien. Sa réflexion s'interrompit brusquement en entendant du bruit de l'autre côté de la porte, et Emma réagit aussitôt en bondissant sur ses pieds pendant que ses yeux parcouraient la pièce rapidement à la recherche d'une arme, qu'elle qu'elle soit. Ne trouvant rien d'autre qu'une lampe, Emma se glissa derrière la porte au moment où celle-ci s'entrouvait et bloqua sa respiration, prête à se défendre ou à s'enfuir. Ou les deux.
Début de matinée
La nuit avait été des plus agitées, comme les précédentes depuis son arrivée ici. Emma ne réussissait pas à dormir ni à fuir, et se sentait perdue face à tous ces changements. Les hommes qui l'avaient capturée l'avaient laissée à d'autres inconnus, et elle se retrouvait à présent dans une maison. Si elle se souvenait vaguement de l'utilité de chaque pièce, dormir se révélait impossible pour la petite. Le lit était trop moelleux et Emma avait préféré le sol sur lequel elle avait dormi ces dernières années. Pourtant, le sommeil le fuyait malgré tout, perturbée par les murs et le plafond autour d'elle qui l'empêchait d'entendre les bruits naturels. Dans son abri de branches et de feuilles, Emma avait l'habitude d'entendre le vent dans les feuilles, de le sentir parfois lui frôler la joue. Elle entendait aussi la vie nocturne autour d'elle, provoquée par la vie présente dans les bois et qu'elle avait appris à trouver rassurante. L'angoisse de ne plus être dans la forêt lui nouait la gorge, l'incapacité de savoir avec certitude ce qui l'attendait l'inquiétait également beaucoup. Elle devait trouver un moyen de retourner dans son abri, mais même si la forêt restait proche, elle lui semblait pourtant inaccessible. Et puis, qui sait à quelle distance de son propre campement elle se trouvait, à présent ?
Elle passait des heures à essayer d'ouvrir le loquet de la fenêtre pour s'y faufiler avant de renoncer, dépitée. Ses mains étaient douloureuses d'avoir essayé de défoncer la porte de sa prison à la Tanière, et ses doigts étaient encore pleins d'échardes. Si elle avait retiré les plus grosses avec ses dents, il en restait et ses doigts, douloureux et gourds, avaient de plus ce fâcheux contre-temps d'être mous et sensibles, ainsi sans ongles. Assise par terre et adossée au lit trop confortable, Emma regardait par la fenêtre le soleil se lever. La cime des arbres, visible depuis sa position, semblait la narguer comme pour lui rappeler à quel point son refuge était proche et éloigné en même temps. La petite détourna les yeux dans un profond soupir et porta son regard vers l'étendue bleue face à la forêt et dont elle apercevait une partie depuis la pièce dans laquelle elle se trouvait. Elle se souvenait être allée à la mer une fois, avec ses parents. Si Heather avait passé la journée à se plaindre du sable qui se glissait dans les vêtements, du soleil qui allait ruiner sa peau, de la chaleur infernale qu'il faisait, Emma se souvenait surtout des éclats de rire entre son père et elle, de l'immense château de sable qu'ils avaient passé des heures à construire et de la chasse aux trésors pour trouver le plus beau coquillage de la plage.
Dans un accès de nostalgie qui ne lui ressemblait pas vraiment, la petite se demanda si elle pourrait trouver un beau coquillage, en cherchant bien. Sa réflexion s'interrompit brusquement en entendant du bruit de l'autre côté de la porte, et Emma réagit aussitôt en bondissant sur ses pieds pendant que ses yeux parcouraient la pièce rapidement à la recherche d'une arme, qu'elle qu'elle soit. Ne trouvant rien d'autre qu'une lampe, Emma se glissa derrière la porte au moment où celle-ci s'entrouvait et bloqua sa respiration, prête à se défendre ou à s'enfuir. Ou les deux.
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: A fanfare early morning
Mer 17 Aoû 2022 - 20:35
Émilie était changée depuis son retour de Kitsap. Depuis qu’elle avait eu la chance de revoir son mari, de passer deux jours avec lui, de lui faire promettre qu’il rentrerait dès qu’il aurait tenu sa promesse. Elle ne savait pas quand, ni même si elle le rêverait en réalité, mais elle s’accrochait à se mince espoir qu’il finisse par repasser le pas de la porte, qu’il retrouve Gemma et Logan. Qu’enfin, ils soient à nouveau réunis comme la famille qu’ils devaient être depuis le début. Elle était pensive à tout ça alors qu’elle donnait le biberon à Logan, le berçant délicatement pour qu’il finisse par s’endormir. Elle adorait le regarder dans son berceau, si paisible, ne se doutant pas de l’horreur qu’il se tramait au dehors. Mais il n’avait pas besoin de s’en inquiéter, pas pour le moment en tout cas, Émilie était là pour le protéger. Pour protéger tous les membres des Exilés. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il fallait qu’elle aile voire la nouvelle venue. Emma. Une fillette récupérée d’un autre groupe qui, de ce qu’elle avait cru comprendre avait besoin d’une petite visite du médecin.
Elle arrive alors dans la maison ou la petite a trouvé une chambre, sa trousse de soin dans les mains. Elle monte à l’étage, ouvre la porte. Elle est délicate, dans sa voix comme dans ses gestes, il ne faut pas la brusquer, de ce qu’elle sait, elle en a bavé. Alors elle pousse la porte et délicatement demande “ Emma ? Tu es là ? “ Mais elle n’a pas le temps de continuer à entrer que la petite tente de l’attaquer avec une lampe “ Oh, wow ! “ La sage-femme est surprise mais réussi à l’arrêter. La petite part alors se cacher ailleurs. Ça ne va pas être facile, mais les enfants, Émilie les connait par cœur. Alors elle pose sa trousse par terre et reste devant la porte. Elle lève les mains au ciel, comme pour montrer signe de reddition et commence à expliquer, calmement “ Emma, je m’appelle Émilie. Je suis le médecin du groupe. Je viens pour voir si tu vas bien et si tu as tout ce dont tu as besoin “ Elle commence à s’avancer dans la pièce, prudemment “ Je ne te ferais aucun mal, je te le promets et si tu ne veux pas, je ne te ferais même aucuns soins d’accord ? Je voudrais juste qu’on discute. Tu peux même rester dans ta cachette si tu veux “ Brusquer un enfant, il n’y a rien de pire. Et elle n’est pas là pour l’effrayer, ni même la forcer à quoi que ce soit. Elle rajoute alors “ Je vais m’installer sur le lit et si tu veux on peut discuter un peu, toutes les deux “
Elle espère qu’avec le temps, elle gagnera sa confiance et que la petite voudra bien la laisser voir si elle a besoin de soin. Puis elle commence " J'aime beaucoup me réveiller le matin, avec mon fils et ma fille et aller faire un tour sur la la plage. L'air est frais et ma fille adore récupérer des coquillages. Elle en a fait des colliers pour tout le monde "
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: A fanfare early morning
Sam 24 Sep 2022 - 20:45
Encore un échec rapide et sans appel. Emma s'était pourtant pensé préparée à faire face au danger. Elle savait se débrouiller face aux Epouvantails, avait su échapper aux loups, aussi. Mais face aux humains, elle ne faisait clairement pas le poids. Elle n'avait rien pu faire contre les hommes de Vlad, n'était pas parvenue à s'échapper et maintenant qu'elle était ici, la petite n'y arrivait pas plus. C'était un peu décourageant, mais surtout très frustrant.
Devant sa tentative avortée, elle bondit en arrière, trouvant un refuge sommaire entre le mur et une armoire, à proximité de la fenêtre. Suspicieuse, la petite observa la nouvelle venue entrer dans des gestes lents et calmes, cherchant à lui faire comprendre qu'il n'y avait pas de menace immédiate. Comme les autres humains, elle se mit à parler sans plus pouvoir s'arrêter, et Emma se retrouva rapidement noyée sous les mots. C'était apparemment une habitude chez tous les humains qu'elle avait croisé jusque-là, à croire que c'était un symptôme. Après tout, son père lui avait bien affirmé que ceux qui n'étaient pas tombés malades étaient devenus fous.
La petite se désintéressa d'Emilie et de son babillage, essayant de jauger ses chances d'atteindre la porte et de gagner l'extérieur avant d'être rattrapée. Un mot pourtant fit oublier à Emma ses idées d'évasion, la ramenant à ses propres réminiscences quelques minutes plus tôt seulement. Elle aussi avait ramassé des coquillages, il y a longtemps. Penchant la tête sur le côté, la petite observa la jeune femme avec suspicion. Est-ce qu'elle avait réussi à deviner ses pensées ? Est-ce que c'était possible ?
N'empêche qu'écouter Emilie parler de coquillages eut pour effet de préciser le souvenir d'Emma. L'image devenait plus nette, plus claire dans sa tête. Elle revoyait le sourire de son père, à genoux dans le sable à côté d'elle pour l'aider à construire un château. Elle avait même le souvenir de la sensation du sable qui filait entre ses doigts. Et puis, le défi lancé par son père de trouver le plus beau coquillage de toute la plage. Elle avait couru partout en riant, ramassant tout ce qu'elle pouvait pour ensuite décider avec lui lequel était le plus joli.
Bouteille... croassa-t-elle péniblement, mais toute fière de s'en rappeler. Elle n'avait pas fait un collier, elle avait rempli une bouteille vide avec ses coquillages.
Ce simple mot, effort minime mais exigeant, lui avait écorché la gorge. Comment pouvaient-ils parler autant, toute la journée ? C'était un véritable mystère pour Emma...une folie.
Sans même s'en rendre compte, Emma avait fait un pas en avant, se décollant du mur. Elle ne comprenait pas vraiment ce soudain accès de nostalgie, mais souhaitait que ce moment dure un peu plus longtemps. Juste quelques minutes. Au prix d'un gros effort, elle essaya de relancer la conversation. Un...gros ?
Emma se fichait d'en avoir assez pour faire un collier, mais trouver un gros et beau coquillage, pour mieux se souvenir de cette journée, et de son père. Elle avait cette envie, sans pouvoir se l'expliquer. Ce n'était ni intéressant, ni utile pour sa survie, n'empêche que ça lui ferait plaisir. C'était étrange, peut-être qu'elle était gagnée par la folie des humains ?
Devant sa tentative avortée, elle bondit en arrière, trouvant un refuge sommaire entre le mur et une armoire, à proximité de la fenêtre. Suspicieuse, la petite observa la nouvelle venue entrer dans des gestes lents et calmes, cherchant à lui faire comprendre qu'il n'y avait pas de menace immédiate. Comme les autres humains, elle se mit à parler sans plus pouvoir s'arrêter, et Emma se retrouva rapidement noyée sous les mots. C'était apparemment une habitude chez tous les humains qu'elle avait croisé jusque-là, à croire que c'était un symptôme. Après tout, son père lui avait bien affirmé que ceux qui n'étaient pas tombés malades étaient devenus fous.
La petite se désintéressa d'Emilie et de son babillage, essayant de jauger ses chances d'atteindre la porte et de gagner l'extérieur avant d'être rattrapée. Un mot pourtant fit oublier à Emma ses idées d'évasion, la ramenant à ses propres réminiscences quelques minutes plus tôt seulement. Elle aussi avait ramassé des coquillages, il y a longtemps. Penchant la tête sur le côté, la petite observa la jeune femme avec suspicion. Est-ce qu'elle avait réussi à deviner ses pensées ? Est-ce que c'était possible ?
N'empêche qu'écouter Emilie parler de coquillages eut pour effet de préciser le souvenir d'Emma. L'image devenait plus nette, plus claire dans sa tête. Elle revoyait le sourire de son père, à genoux dans le sable à côté d'elle pour l'aider à construire un château. Elle avait même le souvenir de la sensation du sable qui filait entre ses doigts. Et puis, le défi lancé par son père de trouver le plus beau coquillage de toute la plage. Elle avait couru partout en riant, ramassant tout ce qu'elle pouvait pour ensuite décider avec lui lequel était le plus joli.
Bouteille... croassa-t-elle péniblement, mais toute fière de s'en rappeler. Elle n'avait pas fait un collier, elle avait rempli une bouteille vide avec ses coquillages.
Ce simple mot, effort minime mais exigeant, lui avait écorché la gorge. Comment pouvaient-ils parler autant, toute la journée ? C'était un véritable mystère pour Emma...une folie.
Sans même s'en rendre compte, Emma avait fait un pas en avant, se décollant du mur. Elle ne comprenait pas vraiment ce soudain accès de nostalgie, mais souhaitait que ce moment dure un peu plus longtemps. Juste quelques minutes. Au prix d'un gros effort, elle essaya de relancer la conversation. Un...gros ?
Emma se fichait d'en avoir assez pour faire un collier, mais trouver un gros et beau coquillage, pour mieux se souvenir de cette journée, et de son père. Elle avait cette envie, sans pouvoir se l'expliquer. Ce n'était ni intéressant, ni utile pour sa survie, n'empêche que ça lui ferait plaisir. C'était étrange, peut-être qu'elle était gagnée par la folie des humains ?
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: A fanfare early morning
Mar 4 Oct 2022 - 22:37
Elle qui pensait qu’elle arriverait facilement à attirer l’attention de la jeune fille est prise d’une désillusion totale. Si la petite semble se calmer et ne retente pas de l’agresser, ce qui est plutôt un bon signe quoi qu’il en soit, elle ne semble pour autant pas le moins du monde s’intéresser à ce qu’elle peut bien dire. Mais elle ne se décourage pas et l’observe avec attention. Surtout lorsque la petite semble se figer un instant, perdue dans ses pensées. Un sourire satisfait se dessine alors sur le visage d’Émilie. Finalement, son instinct de mère, de sage-femme aussi avait peut-être eu raison de la méfiance d’Emma.
Après quelques instants, la jeune fille lance un mot. Bouteille. Un simple mot, difficilement prononcé et la blonde ne sait pas de quoi il s’agit. Elle essaie d’y réfléchir, mais rien ne vient à son esprit. Pas pour le moment en tout cas, mais elle se dit que c’est une piste à creuser pour essayer de gagner un peu plus de contact avec elle, de gagner un peu plus sa confiance également. Alors elle tente “ Tu aimerais une bouteille ? “ Mais de quoi ? D’eau, vide, remplie de sable ? Pour le moment, le mystère reste complet.
Et sans même qu’elle n’ait réellement besoin d’en rajouter, elle remarque que la jeune fille se rapproche. Rien de bien probant, on ne va pas se mentir, mais au moins, elle n’essaie de plus de s’échapper de la pièce et elle fait même l’effort de prononcer un nouveau mot. Un gros. Elle ne comprend pas tout de suite puis crois savoir de quoi elle veut parler. C’est l’histoire des coquillages qui semble l’avoir calmée, pour le moment. Elle continue alors sur sa lancée “ Tu aimerais un gros coquillage c’est ça ? “ Elle reste assise, sans trop bouger pour ne pas l’effrayer, la communication, bien que faible semble prendre forme et peut être qu’elle arrivera à comprendre ce dont Emma à besoin. Elle prend encore quelques secondes avant d’ajouter “ Si tu veux, on pourra aller sur la plage et essayer d’en trouver un qui te plairait. Tu en as déjà chercher ? “ Avant. Enfin, avant quoi ? Elle n’est pas sûr de l’âge de la petite, mais elle n’est pas une enfant, tout du moins, elle semble être en âge d’être à l’école, peut-être même déjà au collège. Ce qui est certain pour la sage-femme c’est qu’elle a connu la pandémie extrêmement tôt et que tous ses repères ont clairement dû être totalement déboussolés. L’idéal serait d’en apprendre un peu plus sur ce qu’elle a vécu “ Tu as déjà été à la mer avant ? “ Voilà, elle commence par quelque chose de basique.
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum