I'm not a bad person, but don't try me | Ulysse Sax Forest
Dim 14 Aoû 2022 - 18:38
Courageux Patient Charitable Endurant Créatif Bagarreur Intransigeant Cruel Méfiant Têtu | Ulysse possède un sac de bivouac militaire d’une contenance de 80 à 90 litres, dans lequel il garde un réchaud à bois, une grille à barbecue, des ustensiles de cuisine en inox, des vêtements chauds pour l’hiver, un allume feu, une lampe frontale, une gourde avec filtre à particules, des pochettes de rangement, une paire de jumelles ainsi qu’un garrot fait maison. Avec ceci, il incrémente son sac d’un tapis de sol roulé sur lui-même, d’un sac de couchage dans son sac et un petit oreiller de camping dans un sac, le tout attaché au sac de bivouac. Il possède également une boussole, et une petite trousse à outils faite d’une pince multifonction avec des têtes cruciformes et plates de différentes tailles, un set de clés à pipes, de clés à laine et un marteau. Entre autres possession, Ulysse garde également une paire de chaussures de montagnes, des protèges genoux et protèges coudes, un pantalon de chasse aux poches multifonctions et une dragonne en tissus résistant sur laquelle il a pu greffer des portes munitions et des attaches diverses. Tout cela n’est que la résultant de ce qu’il a pu sauver de sa demeure de trappeur. En guise d’armes, Ulysse possède :
Ulysse est un homme plutôt grand, mesurant environs 1,88 mètre, et pèse environs 95 kilos, ce qui lui donne une carrure épaisse et forte mais un poids de corps plutôt correct, qui n’est donc pas un handicap pour sa furtivité et ses déplacements rapides. Il a également des cheveux courts, et ne porte la barbe que quand il n’a pas le temps de se raser. Sa pilosité n’est néanmoins pas très développé, et il n’a jamais guère plus qu’une barbe légèrement fournie. Ses yeux présentent une hétérochromie partielle centrale, ses yeux étant majoritairement de couleur verte, avec un centre circulaire de couleur brune. Il possède des muscles plutôt saillants et épais, résultante d’une vie de paysan et de trappeur, à la dure, au milieu d’une vie sauvage. Il possède plusieurs cicatrices typiques d’une vie de manuel (plaies formées par des outils, des lames, son environnement). |
- Courageux : une qualité partagée par bien des survivants, qu’Ulysse possédait déjà avant l’apocalypse. Vivre de la terre, de la pêche, de la chasse et seul au milieu d’une nature sauvage, cela demande des connaissances, mais aussi du courage. Le danger n’effraie pas Ulysse, qui n’hésite pas à l’affronter sans pour autant être intrépide.
- Patient : pour la chasse, la pêche, pour cultiver un potager ou élever un peu de bétail… Attendre le bon moment, saisir la bonne opportunité. Bref, réfléchir et temporiser et accepter que tout ne vienne pas tout de suite.
- Charitable : surtout avant l’apocalypse, Ulysse est du genre à donner, ou à offrir son aide, du moment qu’il ne se mette point en danger. Une tempérance apprise à ses dépens, alors qu’il voulait seulement venir en aide à un groupe de survivant.
- Endurant : à l’effort, la douleur, la chaleur et à l’émotion. La survie, c’est l’affaire de sa vie : endurer les traques dans les montagnes, la chaleur des chauds étés de l’Oregon, la douleur des chutes, de la faim, des combats contre la faune locale, auront développé l’endurance d’Ulysse qui résiste très bien aux maux qui s’imposent à lui.
- Créatif : très manuel et intelligent, Ulysse est capable d’inventer ses propres pièges, de raffistoler à peu près n’importe quoi de ses mains avec un bout de ficèle et un peu d’huile de coude. S’il ne possède point une grande intelligence académique, n’ayant pas fait d’étude, il possède une créativité toute manuelle, une grande aide dans le monde actuel.
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[*]Bagarreur : s’il n’apprécie pas foncièrement le fait de se battre, il n’y rechigne pas. Qu’il faille se battre contre un loup ou un ours, un survivant ou un assaillant, il lèvera sa garde et portera autant de coup que possible.
[*]Intransigeant : règle inhérente à la survie, transiger à la rudesse et au sérieux de la chose vous conduirait à une mort lente et douloureuse. Si lui est capable de suivre les règles dures et rigides de la survie, n’importe qui peut suivre n’importe quelle règle. Y déroger, c’est attirer son courroux.
[*]Cruel : un défaut obtenu après l’apocalypse. La cruauté des survivants fut telle qu’il dû s’adapter. La cruauté ne l’effraie plus, et il usera si besoin pour se protéger lui et l’endroit où il vit… Ou pour se venger de ceux qui l’auront offensé.
[*]Méfiant : quiconque ayant survécu à ce qu’Ulysse a pu vivre, le serait à moins. S’il apprécie le fait d’aider d’autres gens que lui-même, son premier instinct sera de se méfier, d’enquêter, de ne jamais tourner ni le dos ni le regard avant que la confiance ne soit installée.
[*]Têtu : l’habitude de vivre seul rend parfois difficile la vie en communauté, ou avec d’autres, même de passage. Il sait ce qu’il a à faire pour vivre, survivre, manger, dormir… Et n’apprécie pas qu’on ne l’écoute pas, ou qu’on remette en doute ce qu’il dit ou fait. Il irait donc jusqu’au bout de ses idées, quoi qu’en disent les autres.
En son for intérieur, il essaiera le plus souvent possible de faire le bien, en se montrant charitable, courageux pour lui ou pour autrui, bien qu’il sache mieux que quiconque que la vie, sauvage, mais plus encore la vie apocalyptique, est entachée de méchanceté, de violence et d’orgueil.
La nature et la vie sauvage sont donc des éléments très importants de sa vie et de sa psychologie. Vivre en voyageant n’est point chose aisée, mais il a dû s’y habituer lorsque son foyer fût détruit, et que sa seconde localisation fut découverte par un groupe de fanatiques. User des routes et des chemins de traverse, ne jamais rester plus que quelques jours au même endroit, ne sont point choses aisées… Mais tant qu’il possède sa liberté, son libre arbitre et qu’il reste au contact de la nature, cela lui sied.
Ulysse est donc un être humain sociable, doté d’un certain sens de l’humanité, mais qui éprouve plus d’intérêt et de passion pour la vie solitaire et sauvage que pour le confort communautaire.
Ulysse voit le jour le 12 Décembre 1987, au sein d’un foyer aimant, vivant dans une très petite ville de la partie de l’Idaho coincée entre l’état de Washington et l’état de Montana. Cette ville se nomme : Eddyville. Bien que traversée par un axe routier relativement important, le foyer FOREST vit dans un cadre bucolique et travaille la terre.
Aîné de la fratrie, Ulysse voit naître un petit frère et deux petites sœurs, dont l’une mourra dans ses premiers mois d’existence, d’une mort subite du nourrisson. Peiné, le jeune Ulysse reportera son attention sur le reste de sa fratrie, jouant son rôle de grand-frère.
Rapidement, les parents d’Ulysse découvrirent avec joie la propension de ce dernier à apprécier la nature et le contact avec les animaux. Désireux d’aider son père à la culture des potagers et à l’entretien des animaux et des champs, Ulysse excelle dans le travail à la ferme, mais peine à l’école. Très créatif et habile de ses mains, le jeune Ulysse aide son père à la chasse, pose des pièges, apprends à reconnaître les traces d’animaux et leurs selles, ainsi qu’à traquer le petit et le gros gibier et pêcher dans les rivières toutes proches. Sa passion pour la nature et sa propension à vouloir être libre, convainquit son paternel qui, avec un laxisme certain, le laissait passer ses journées dans la forêt, ou dans les champs, plutôt que dans sa classe d’école. Fort heureusement, sa mère, elle, lui faisait la chasse, et Ulysse fut obligé de poursuivre son éducation scolaire, bon grès, mal grès.
En grandissant, ses envies de liberté et de nature transparurent dans ses façons d’être. Ses cheveux poussèrent, ainsi que sa barbe. Il arborait toujours de hautes et solides chaussures de randonnées – ou militaires – et dépensait son maigre argent de poche en matériel de randonnées, de survie ou de chasse. Tranchant avec la mode chez les adolescents de son époque, Ulysse est très vite rejeté sans pour autant être harcelé. Grand, fort, on le laisse tranquille… Mais ce n’est pas le cas de ses frères et sœur.
Lorsqu’il a 16 ans, son petit frère n’en a que 14 et sa petite sœur à peine 13. Plus adaptés que leur ainé, ils subissent de plein fouet la violence juvénile causée par leurs origines paysannes face à certains élèves issus de milieux plus favorisés. Pas violents pour un sou, ils se laissent faire, jusqu’à-ce qu’Ulysse, passant par hasard à proximité d’un groupe de jeunes, reconnaisse son frère et sa sœur au milieu d’un groupe de bagarre. Lui n’était pas violent, mais voir sa famille en telle posture provoqua une colère très soudaine. Faisant fi de la différence d’âge, Ulysse défendit sa famille avec violence… Lui fut emmené par la police… Mais au moins, plus personne n’oserait s’attaquer à sa famille.
Les années suivantes furent catastrophiques pour Ulysse, d’un point de vue académique. Récusé des académies de l’état à cause de ses résultats peu satisfaisants, il travaille à la ferme familiale, mais, très vite, la grande ferme devient trop petite pour lui. Désireux de vivre à la dure, d’être au contact de la nature et de vivre une vie proche du sol, des animaux et de la vie sauvage, Ulysse décide, à 22 ans, de tout quitter pour devenir trappeur.
Ses parents, bien que tristes, voulurent l’aider. Mais lorsqu’Ulysse indiqua vouloir vivre la vie des véritables trappeurs, soit en Alaska, soit dans les provinces perdues du Canada, ces derniers lui imposèrent un ultimatum : être trappeur était une chose, mais il lui faudrait rester au sein de l’état. Peu heureux à l’idée d’être brimé dans ses ambitions, Ulysse accepte néanmoins.
Il prend ses affaires, ses économies, et quitte la ferme familiale pour s’installer dans la zone la moins habitée de l’état : dans la forêt à l’Est de la « Saint Joe National Forest », à la frontière avec l’état du Montana. Il s’installe ainsi à l’Est de « Elk River », au beau milieu de la forêt et des montagnes de moyenne altitude de l’Idaho. Le village le plus proche est à 50 kilomètres de sa petite cabane, l’hôpital le plus proche, lui, est plus éloigné encore.
Durant les années qui suivent, Ulysse devient un adulte débrouillard et un trappeur compétent. Pistage, chasse, pêche, construction, survie, sont quelques-unes de ses compétences qu’il développe et utilise tous les jours. Grâce à ses économies, et au petit commerce qu’il installe avec les localités éloignées, il peut se construire une cabane et s’installer un système de chauffage pour l’hiver, s’offrir un quad pour manœuvrer dans la forêt, et un 4x4 pour pouvoir ramener ses produits jusqu’aux marchés locaux. Très vite, un saloir vient compléter son mobilier, ainsi qu’un arsenal d’armes diverses et variées, pour la chasse ainsi que pour sa propre survie.
C’est ainsi qu’il vécut jusqu’à l’apocalypse. Installé en 2009, il passe les six années suivantes à vivre seul dans cette forêt qui ne lui appartient pas, mais qu’il nomme « sa forêt » tout de même. Heureux comme jamais, il se complait dans les hautes neiges hivernales de l’Idaho, et dans les étés chauds, rendus toutefois frais grâce à l’épaisse canopée de la forêt locale. Il plante son propre potager, fait fumer et sale sa propre viande, fait ses propres charcuteries et autres terrines, son propre pain – lorsqu’il parvient à faire suffisamment le plein de farine et de pâte – et parvient à vivre confortablement, bien qu’à la dure.
Il parvient également à obtenir un petit carré aux marchés locaux de Elk River, à l’Ouest de sa demeure, et au village de Hoyt, 40 kilomètres plus au Nord-Ouest. Il s’y rend trois à quatre fois par ans, une fois par trimestre en moyenne. Excellent pisteur, il parvient à comprendre et à éviter les sentiers dangereux et chemins empruntés par les Cougars et les Ours, s’évitant ainsi une mort douloureuse et inconnue de tous.
Novembre 2015, dans la forêt à l’Est de Elk River, Etat de l’Idaho : lorsque l’apocalypse arrive en 2015, Ulysse est tranquillement dans sa forêt, à vivre la même vie que depuis plusieurs années déjà. Le jour, il élève ses poules, sort ses chèvres et ses quelques vaches dont il fait la traite à l’aide d’un sceau et d’un tabouret, comme aux temps des anciens, durant le Far West. Il veille sur son potager, précieuse source d’aliments frais qu’il utilise pour lui, aussi bien que pour sa revente. Lorsqu’enfin ses obligations sont remplies, et que les clôtures sont vérifiées afin que pas un renard ne puisse tuer une de ses poules, il part relever ses pièges, ou carrément en chasse pour du plus gros gibier. Ne retournant à la ville qu’une fois par trimestre, il découvre très tard que le monde n’existe plus.
Mi-Janvier 2016, Elk River, Etat de l’Idaho : au lieu du traditionnel petit marché campagnard, Ulysse découvre un village abandonné. Il n’y a pas de table, ni de tonnelle, ni de chapiteau. Il n’y a pas d’enfant qui court les rues, ni de police en patrouille. Les voitures ont les vitres brisées, certaines, même, montrent des impacts de balles de gros calibres. La mairie est en ruine, un grand incendie l’ayant presque abattue… Et des douilles, ainsi que des cadavres desséchés jonchent le sol. Y-a-t-il eu une énième tuerie ? La ville est-elle bouclée ? Les corps sont vieux et décrépis, l’incendie est éteint depuis des lustres, et il n’y a ni banderoles de police interdisant les lieux, ni inspecteur en faction… Et pas âme qui vive. Interloqué, Ulysse laisse son 4x4 là où il se garait d’ordinaire, et inspecte les lieux, l’arme à la main. Il ne découvre ni survivant, ni rôdeur, uniquement la nature ayant repris ses droits.
Désireux de comprendre, Ulysse décide alors… D’enquêter. Une maison à la fois, il brise fenêtres et portes et tente d’obtenir quelque information que ce soit. Mais là encore, il fait chou blanc. Il comprend toutefois que la situation est grave en découvrant les corps de toute une famille, pendue dans le salon voilà des jours et des jours, avec une lettre d’adieu expliquant : « c’est la fin du monde ! ». Folie familiale ? Acte irréfléchi ? Ulysse n’en sait rien, mais la nuit tombe… Il décide de passer la nuit sur place, et de rentrer le lendemain.
Fin Janvier 2016, Elk-River, Etat de l’Idaho : quelques jours plus tard, il réessaie à nouveau de rejoindre Elk River, se disant à lui-même que tout ceci ne devait être qu’une période, qu’une décision du gouvernement face à un cataclysme local, ou simplement un mouvement migratoire… Des hypothèses farfelues en somme… Mais comment penser à une apocalypse ?
A nouveau, il ne rencontre rien ni personne. Décidé à obtenir des informations, il se prépare à une expédition. Equipé comme un survivaliste, il fouille Elk River, pille l’ancien commissariat et fait donc le plein de munitions, et remonte ensuite Bovill plus au Nord… Puis Emerald Creek. Durant son voyage, il découvre des carcasses de voitures abandonnées, carbonisées, mitraillées… Ainsi que des cadavres. Lorsqu’il arrive à Emerald Creek, il découvre les premiers véhicules militaires blindés abandonnés. Sa nature de trappeur reprend le dessus, et il pille quelques véhicules : batteries, munitions, médicaments, vêtements, pneus… Et même quelques réservoirs d’essence !
C'est dans cette ville qu'il croise son premier rôdeur. Pensant avoir à faire à quelqu’un d’hébété, il quitte son véhicule et se rapproche, l’invectivant et lui posant des questions diverses… Ce n’est qu’une fois à quelques centimètres du cadavre ambulant, qu’il reconnaît des blessures par balles, ainsi que l’absence de mâchoire inférieur et un œil blanc laiteux. Effrayé, il trébuche, et se retrouve avec un rôdeur sur lui. Fort heureusement, Ulysse est une force de la nature et il parvient à le maintenir loin de sa peau. Le combat dure ainsi plusieurs longues secondes, et Ulysse n’y voit aucune solution pacifique… Il sort son couteau, et poignarde le flanc du rôdeur… Qui ne faiblit pas. De plus en plus inquiet, Ulysse vise la cou… Rien n’y fait… Il réitère dans le crâne, et enfin, les bruits cessent et le corps tombe. A-t-il tué un homme ?
Choqué, Ulysse reste ainsi durant plusieurs minutes, avant d’entendre le son grandissant de grognements similaires s’approcher de lui. Sans demander son reste, il remonte à bord de son 4x4, et rentre chez lui.
Persuadé d’être recherché pour meurtre, Ulysse ne renoue plus avec aucun des villages avec lesquels il commerçait habituellement. Bien qu'il se doutait qu'un homme n'aurait jamais pu survivre à toutes les blessures que présentait le rôdeur, Ulysse ne parvenait pas à comprendre ce qu'il s'était passé... S'il n'était pas humain, qu'était-il ?
Bénéficiant de nombreuses trouvailles pillées durant son road-trip, il peut vivre confortablement durant plusieurs mois, vivant toujours de son potager, de la chasse et du pistage. C’est ainsi qu’il ne recroisera plus la route de qui que ce soit, de toute l’année 2016.
Février 2017, Elk River, Etat de l’Idaho : Ulysse tente de retourner à Elk River. Toujours désertée par la vie, il pille la petite ville et ramène le tout chez lui, avant de recommencer un village plus haut. Là, il tombe sur un groupe de six rôdeurs. La plupart d'entre-eux sont amochés : bras arrachés, entrailles pendantes, plaies béantes, sang noir et coagulé... Ulysse est perdu. Ils se déplacent, grognent et sont aussi blessés que celui qu'il a rencontré en 2016. Il semblait évident que ces gens n'étaient plus... Vivants.
Caché dans le grenier d’une maison d’Emerald Creek, il regarde ces créatures qui ressemblent à des êtres humains mais qui se comportent comme des animaux. Soudainement, des rafales de coups de feu viennent éteindre ce semblant de vie, et un groupe d’êtres humains bels et bien vivants, cette fois, anéanti les rôdeurs et pille ce qu’ils possédaient sur eux. Ulysse, curieux, regarde toute la scène et entends des bribes de discussions. Il discerne les mots « rôdeurs », « apocalypse », « mordeur » ainsi que d’autres insultes fleuries.
Le trappeur ne sait plus sur quel pied danser. S'il avait largement compris que quelque chose n'allait pas, le terme "apocalypse" vint déstabiliser tout ce à quoi il croyait. Il avait besoin de réponse... Et il décide de se montrer aux 4 survivants en contre-bas de la rue.
Mains en l’air, il est vite ciblé par les survivants mais parvient à leur prouver son côté humain, et qu’il ne leur veut aucun mal. La discussion s’amorce. Il offre aux survivants de quoi boire et manger, eux qui, en plein hiver, n’avaient plus grand-chose à se mettre sous la dent, en échange de réponses à ses questions. Au chaud dans une maison, les questions fusent… Et Ulysse accepte de mener les 4 survivants jusque chez lui, en échange d’un accord verbal de non-agression.
Apprendre que le monde n'est plus, que des rôdeurs, d'anciens humains transformés en créatures voraces qui contaminent et transforment d'autres humains grâce à leurs morsures, fut un véritable choc. Tout était donc terminé... Il n'y avait plus d'état, plus de parents, plus de famille...
La cohabitation se passe bien durant plusieurs jours. Les survivants veulent apprendre le pistage, l’élevage et se montrent pacifiques. Deux d’entre eux se proposent pour accompagner Ulysse durant une journée de chasse au gros gibier, tandis que deux autres proposent de garder la demeure face aux rôdeurs, menace qu’Ulysse connaît dorénavant grâce aux témoignages des survivants. Durant la journée de chasse, les deux survivants tendent une embuscade à Ulysse. L’un d’eux lui inflige un coup de poing dans l’occiput, désorientant Ulysse pendant plusieurs secondes. Au bord d’une pente très prononcée, il chute tel un pantin et se retrouve très vite plusieurs mètres en contrebas. Contusionné après ce rouler-boulet sur, Ulysse perd connaissance, et les survivants perdent sa trace. Lorsqu’il revient à lui, il comprend deux choses : il est en fâcheuse posture, et il s’est fait rouler.
La colère l’anime, et son sens de la survie reprend le dessus. Faisant l’état des lieux de ses potentielles blessures, il découvre avec soulagement qu’il ne souffre que de plaies mineures, de contusions minimes et de courbatures de circonstances. Se remettant sur pied, il lui faudra deux jours pour rejoindre son chez-lui et découvrir que les survivants s’y sont installés confortablement.
Attendant la nuit, Ulysse parvient à se faufiler, connaissant les lieux mieux que quiconque. Il neutralise un premier survivant sorti pisser, d’un grand coup à l’arrière du crâne, avant de le ligoter dans le froid. Cherchant le premier individu, un second sort, accompagné d’un troisième. Ulysse tente de les désarmer en les pointant de l’arme de poing récupérée sur le premier survivant. Ces derniers ouvrent le feu, et Ulysse parvient à se faufiler dans l’ombre. Ils détachent l’homme ligoté, et sont rejoint par le quatrième survivant… Et se mettent alors à la recherche d’Ulysse, s’enfonçant dans la forêt. Ulysse, caché sous un de ses véhicules, retourne chez lui et s’équipe grâce à son arsenal… Piège les deux entrées de sa demeure… Et attend. Au petit matin, les assaillants, éreintés, ne reviennent qu’à deux. Ils pestent, insultent… Et Ulysse comprend qu’ils furent attaqués dans la nuit par un prédateur. Inconscients du danger, les assaillants tombent dans un des pièges d’Ulysse : le premier reçoit un piège cranté dans la jambe, l’autre se prend le pied dans un piège à ours.
Ulysse, furieux, courroucé, tente de les faire parler. Il apprend par le plus choqué des deux assaillants, qu’un ours aura traqué le quatuor dans la nuit, tuant un des leurs tandis qu’un autre avait fui. Il avoue aussi que, depuis l’apocalypse, tout n’était que loi du Talion et c’est pourquoi ils voulurent tuer Ulysse pour s’emparer de son havre de paix. Blessé, choqué et comprenant que ces gens pouvaient le tuer à n’importe quel moment, puisque connaissant le lieu de sa cache… Il les exécute froidement, et éloigne leurs corps.
Face aux cadavres, le trappeur craque. Comprendre que le monde n'était plus, était déjà difficile... Qu'on essaie de l'assassiner pour voler tout ce qu'il avait était choquant... Devoir assassiner deux hommes, pour protéger sa propre vie... Lui donnait envie de vomir. Le monde était apparemment redevenu sauvage au point que tout le monde soit obligé de tuer tout le monde, vivant... Ou non.
21 Février 2017, dans la demeure d’Ulysse, Etat d’Idaho : quelques-jours après, l’impensable arrive. Les nombreux cris et coups de feu des affrontements attirèrent une horde de rôdeurs. Ulysse tente d’y faire face : ses talents de tireur et de chasseur lui permettent d’abattre plusieurs rôdeurs assez facilement, mais un problème demeure… Le bruit des détonations en attirera d’autres, irrémédiablement. Et ce qui devait arriver, arriva… Ulysse n’eut que le temps de prendre ses armes et son matériel de départ – un sac qu’il avait toujours auprès de lui depuis plusieurs jours pour faire face à des instants similaires – pour s’enfuir à pied.
De Février 2017 à Mars 2019, Etats de l’Idaho, d’Orégon et de Washington : Ulysse survit du voyage, du pillage et de la traque. Plutôt correctement équipé et armé, il aiguise ses sens, obligé de faire face à la fois aux animaux, aux hommes et aux rôdeurs. Parti en direction du Sud, il traverse l’Idaho jusqu’à sa frontière Sud, avant de bifurquer à l’Ouest, direction l’Oregon… Puis de remonter au Nord, direction l’Etat de Washington. Ses habitudes de trappeur le poussent à s’installer à nouveau, et il parvient à le faire à la frontière entre les deux états, dans une petite chaine montagneuse à la forêt touffue, à l’Est de Walla Walla, et plus précisément, à une trentaine de kilomètres à l’Est du petit hameau nommé Thomas.
Là, il essaie de reprendre sa vie de trappeur. Il trouve une vieille hutte de chasseur, à peine assez grande pour lui. Il entreprend de l’agrandir et de la retaper, reconstruisant un enclos à poule et une petite étable, planifiant de trouver des animaux domestiques dans les futures semaines. Sa vie de vagabond et de pilleur lui aura rapporté des outils l’aidant grandement dans cette tâche que celle de se reconstruire un lieu de vie. Entre la chasse, la culture et la survie, Ulysse a une vie occupée et pleine de rebondissements, mais pour la première fois depuis la perte de sa demeure de trappeur, en 2017, il est heureux. A part quelques rôdeurs disparates, et de petites hordes d’une dizaine d’individus, il est en sécurité dans ces petites montagnes escarpées et il survit pendant encore quelques années.
Septembre 2021, forêt et montagnes du Sud de l’état de Washington, à l’Est de Walla Walla : le trappeur, survivant seul, ne rencontre presque pas âme qui vive depuis son installation. Lors de ses expéditions dans les petites villes alentours, il reste peu de temps, ne cherchant qu’à piller des composants divers pour réparer batteries, lampes torches et autres outils électroniques, des graines pour son potager, et de quoi réaliser ses propres munitions… Et parfois en troquer. Car il sait que d’autres survivants se sont organisés dans cet état, et dans d’autres également. Il entend parler de communautés plus ou moins grandes, mais il croise surtout des voyageurs et vagabonds. A cause de ses expériences passées avec ces derniers, il préfère être celui en position de force – même durant les troques – et ne passer qu’un très court laps de temps en compagnie de ces vagabonds.
Jusqu’à ce jour du mois de Septembre où 5 individus se présentent devant la petite maisonnette d’Ulysse. Equipés comme de véritables militaires, à bord de cinq moto-cross ils disent vouloir répandre la bonne parole, attirés par l’échos de coups de feu – tirés par Ulysse chassant un prédateur autour de chez lui. Ces individus disent également être des messagers d’un être qui se nomme « Adonaï », parlent de Dieu et prêchent la « bonne parole ».
Comprenant que ces soldats tentaient de le recruter, Ulysse refuse poliment. Contrairement à ce que le trappeur avait envisagé, ses visiteurs se montrent réceptifs et polis. Face à son refus, ils ne montrent aucune agressivité et quittent les lieux. L’un d’eux, sans doute le chef, dira tout de même au trappeur qu’ils reviendraient dans quelques temps pour s’assurer de l’état de santé du solitaire, et, sait-on jamais, vérifier que leurs propos aient finalement été convainquant.
Comprenant que son havre serait dorénavant connu de tout un groupe de survivants en apparence pacifiques, Ulysse s’inquiète. Se mettre en danger lors des trocs, des pillages, des voyages, était une chose. Vivre dans un endroit qui n’était plus secret en était une autre.
Le lendemain du départ des New Eden, Ulysse prépare ses affaires, ses armes, son matériel, et reprend la route.
De Mai 2022 à Juillet 2022, avec les Expendables : après un nouvel hiver à passer à l’état de vagabond, ne restant au même endroit que trois jours et deux nuit au maximum, Ulysse tombe sur un groupe de survivants nomades, vivant dans des caravanes qu’ils déplacent aux grès des missions qu’ils s’octroient, ou des ordres de leurs dirigeants. Petite communauté à l’ambiance certes virile, mais plutôt fraternelle, ils acceptent Ulysse, qui vit dans sa tente dans un premier temps.
L’homme et ses compétences sont vivement – mais sobrement – appréciées, et Ulysse se montre très utiles dans bien des domaines : la traque, la chasse, la pêche, la fabrication d’outils divers, la culture de la terre… Bref, doucement mais sûrement, l’ancien trappeur accepte de s’ouvrir à ce petit groupe hétéroclite qui parvient à le mettre en confiance.
Ici, les choses semblent brutales, mais honnêtes. Tout le monde respecte tout le monde, et ce que les gens font ou mettent sur la table. Cette entraide, bien que nouvelle pour Ulysse, lui donne l’impression d’avoir trouvé un foyer et un moyen d’avenir. Le fait d’être nomade lui donne également l’impression de voyager, de « voir du pays », et d’être libre, une chose qu’il a toujours désiré.
Conscient qu’il ne pourrait pas rester seul sur les routes pendant encore longtemps, et que partir loin au Nord pour reprendre une vie de trappeur ne serait plus chose si aisée, il décide de s’investir très sincèrement, afin d’être recruté comme membre à part entière, et non plus comme pièce rapportée. Il suit donc les Expendable qui migrent durant l'été jusqu'à Crescent Bay, lieu de résidence d'un autre groupe de survivant, les "Exilés".
Ulysse se lève aux aurores, et se couche peu de temps après le crépuscule. Habitué à vivre sur le cycle lunaire, il lui arrive de veiller, lorsque le groupe festoie ou que la discussion est bonne, ou qu’il est de garde.
Ses journées débutent généralement par un peu de sport : des étirements, quelques exercices de poids de corps, de la course si le terrain le permet, avant de s’occuper de son hygiène. Puis, il s’adonne aux travaux, quels qu’ils soient. Ses compétences manuelles font de lui un bon ouvrier, alors on l’emploie à réparer des clôtures, à vérifier les camions, à améliorer l’ordinaire… Mais, principalement, ses missions restent les mêmes que celles qu’il a toujours fait : chasser, pêcher et pister. Aussi s’évertue-t-il toujours à reconnaître les lieux de bivouac, à détecter les endroits propices à la réalisation de pièges, et à ramener de beaux bestiaux – cerfs, chevreuils, écureuils, lapins – pour la cuisine collective.
Il apprécie les rondes de surveillance. Bon grimpeur, il peut escalader arbres, véhicules et petits bâtiments, s’assurant des points de vue en hauteur. D’un naturel discret, il fait une excellente vigie, et cela lui assure un moment de solitude.
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Re: I'm not a bad person, but don't try me | Ulysse Sax Forest
Dim 14 Aoû 2022 - 18:39
ANAPHORE
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Re: I'm not a bad person, but don't try me | Ulysse Sax Forest
Dim 14 Aoû 2022 - 18:42
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Re: I'm not a bad person, but don't try me | Ulysse Sax Forest
Dim 14 Aoû 2022 - 20:41
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Re: I'm not a bad person, but don't try me | Ulysse Sax Forest
Dim 14 Aoû 2022 - 21:44
- Spoiler:
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Re: I'm not a bad person, but don't try me | Ulysse Sax Forest
Dim 14 Aoû 2022 - 22:44
Rebienvenue a toi !!
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